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TesLA « on the book… »

Octobre 2019: Mireille Bertrand, la responsable des relations de presse pour les éditions édito, à Montréal, nous contacte pour nous offrir la lecture d’un ouvrage inédit à paraître sur « La révolution Tesla ». Totalement mobilisée sur un long séjour à l’étranger notre équipe de rédaction accepte de recevoir ledit livre, avertissant bien qu’il n’en sera pas fait un contenu publié avant février ou mars 2020.

Mars 2020… Mois qui sera à jamais marqué avec une sombre croix noire; jours et semaines qui ne verront pas seulement le monde de l’automobile – et des transports en général – subir une toute autre révolution sur toute la planète, mais bien l’humanité entière assumer la traversée de l’Année de la COVID-19. COVID comme crise sanitaire finalement élevée au stade suprême de pandémie, imposant au monde entier la vie en mode survie!

Devions-nous tout de même écrire sur « La révolution Tesla », alors que toute la Terre vivait une autre révolution? Le niveau d’attention était manifestement à zéro, ou pas bien mieux. Bien que notre lecture et notre analyse du livre étaient terminées et que la Bourse, elle, élevait les actions de Tesla au niveau des titres vedettes, nous attendîmes. Mais pas trop bête en matière de sociétés côtées en Bourse, nous décidions de nous mettre tout de même en action, c’est-à-dire dans la tête d’un actionnaire de Tesla, en achetant modestement deux actions (ce jour-là à un prix autour de 550$); et nous les revendrons, le coeur serré, trois semaines plus tard (ce jour-là à un prix autour de 615$) non sans avoir vécu les émotions bien réelles du propriétaire d’un titre en Bourse voyant son bien être monté très proche du 1 000$, et ayant progressé de plus de 100$ en un seul jour de bourse trois jours de suite, mais tout autant les émotions de le voir s’être mis à chuter radicalement ensuite… Nous, nous vendîmes. Bien avant de tomber dans le rouge. Fiers de notre rendement de 2 x 65$ en trois semaines et l’affaire fut mise en banque, comme au bilan de notre analyse en cours.

Pendant l’été 2020, le titre de Tesla remontera, voire s’emballera comme jamais auparavant, pour d’abord, oui, dépasser le symbolique 1 000$… Wow! Et ça continuera: le mois d’août le verra, à la fin, fracasser la barre des 2 000$; 2 000$ pour une seule action de l’entreprise, qui en valait autour de 200 quelques mois plus tôt! La Bourse dans ses plus belles expressions excitantes et excessives, voire de douteuses odeurs spéculatives. La direction de Tesla en décidera même de faire fractionner le titre (à 4 pour 1), pour le rendre plus accessible aux petits investisseurs.

Au dernier jour de septembre 2020 l’action fractionnée de Tesla (TSLA) ferma sa journée à la Bourse à 429.01 $US…

Début octobre 2020, c’est peut-être le temps de partager notre lecture de La révolution Tesla… Avant que les élections du 3 novembre aux USA changent encore la donne… Malgré une humanité faisant face à un avenir inimaginable avant l’entrée en scène de l’ère pandémique, du monde de la COVID-19

Merci Hamish Mckenzie

Il faut le dire avant tout: un des intérêts particuliers de ce livre nous vient du parcours de son auteur; Hamish Mckenzie est un écrivain qui fut journaliste spécialisé dans les technologies et les enjeux sociaux avant d’aller travailler au service des communications de Tesla. Et c’est là qu’il gagna la confiance du grand patron. Un Elon Musk qui accepta ledit défi de faire naître ce livre.

L’affaire et l’histoire d’une vie hors norme qu’il y raconte laissera des traces bien au-delà de l’industrie automobile pour longtemps, car on y explique, avec une belle intelligence, les rouages et les épreuves du monde de l’auto qui ne seront pas sans inspirer jusqu’aux enseignements professoraux dans les universités.

Il ne l’aura pas eu facile le monsieur Musk! Le grand livre de l’Histoire, celui avec un grand H, devra certainement retenir que…

Que l’Afrique du Sud de son enfance ne lui fit pas une vie facile et que sa capacité de réaction et de ténacité devant l’adversité vient pour beaucoup d’un caractère ayant grandi dans un terreau rude, mais formateur.  » À 12 ans, il créait un jeu vidéo baptisé Blastar et en cédait le code pour 500 dollars à un magazine informatique.  » (pages 28-29) Puis que le jeune adolescent saura saisir sa chance d’avoir une mère canadienne pour s’envoler au Canada , à Kingston en Ontario, pour notamment étudier à Queen’s University (en psychopathologie; c’est à Wharton, en Pennsylvanie – enfin aux USA – qu’il fera des études en économie et en physique) afin de mieux réaliser ses rêves, mieux s’instruire et mieux s’accomplir…

Que gagnant, bien enrichi des bonnes années de la Silicone Valley, avant la crise de 2000-2002, il misa – grâce à ses gains avec les TIC comme co-fondateur de PayPal – une forte mise sur un projet d’affaires très loin de la maturité et de la garantie de succès, lorsqu’il décida de s’impliquer avec les 3 fondateurs initiaux de Tesla Motors… Et des années plus tard, tenace autant que rusé, heureux fut-il de s’être diversifié et aussi enrichi avec SpaceX; gros profits grâce auxquels il arriva à sauver Tesla de la mort à plus d’une reprise.

Que les géants en place de l’industrie automobile n’ont pas regardé les innovations et la fougue d’un Elon Musk arriver dans leur monde sans réagir, alors que les dessous de la guerre pétrole versus électricité (véhicule à essence vs. véhicule électrique) montrent bien que le monde dans lequel nous vivons se fait imposer des choix technologiques qui ne sont pas toujours, et tout le temps, pour le plus grand bénéfice de la majorité. Musk rêve depuis sa jeunesse « de mettre fin à la domination de l’industrie pétrolière sur l’approvisionnement en énergie de la planète » entière.

Tesla est le véhicule d’un idée. L’idée que nous autres êtres humains disposons d’un meileur moyen de propulser nosvies que de brûler un sédiment remontant aux dinosaures, qui pollue l’air et disloque la chimie de l’atmosphère (p.19)

Qu’à la surprise générale, et tout à fait contre les usages, il décida un jour de mettre les brevets de Tesla gratuitement à la disposition de tous, donc concurrents inclus, espérant qu’ils en fassent bon usage.

Que si le monde des géants de l’automobile et du moteur à essence est encore mené largement du Japon, d’Allemagne, des États-Unis d’Amérique, du Royaume-Uni, de la Corée du sud ou de la France, la Chine est devenue un joueur tout aussi majeur (surtout face à l’enjeu de la voiture autonome sans conducteur), et que les coulisses des gens de l’auto méritent beaucoup l’attention du consommateur, comme de l’investisseur ou de l’actionnaire.

À partir de 2025, il sera financièrement absurde d’acheter une voiture à essence neuve, estime Toby Seba dans Clean Disruption. Ce, partout sur la planète!

Tesla peut-elle devenir un genre de ENRON?

Que de chemin accompli en si peu d’années… C’est en juin 2012 que le Model S de Tesla arriva disponible aux premiers clients. « Malgré une fête munificente, son lancement est resté plutôt confidentiel au début« , nous rappelle Hamish Mckenzie dans les premières pages de son livre. Il n’y a même pas une décennie de passée et des analyses en sont à se demander si Elon Musk et son empire « révolutionnaire » ne va pas véritablement aller jusqu’au bout de son rêve en réussissant à offrir la totale liberté énergétique à ses clients, voire au monde entier?

Tesla ce n’est pas uniquement des voitures électriques hautement innovantes. Aux États-Unis vous pouvez déjà acheter également votre toiture solaire pour votre maison avec un accumulateur vous permettant ensuite de recharger quasi éternellement – et gratuitement – votre voiture Tesla. Terminée la station service avec sa file d’attente pour y payer votre plein d’essence, sur l’autoroute lors de vos voyages ou le long d’un grand boulevard de votre coin de ville, une ou deux fois semaine, parce que votre réservoir est à vide.

Et si toutes les innovations d’un Elon Musk continuaient de se répandre et de prendre vie pour tous… Que pourrait être la révolution suivante? Pensons-y!

Avec les développements et avancées technologiques déjà connus en intelligence artificielle (IA), technologies de l’information et de la communication (TIC) – notamment la block chain -, nouveaux matériaux et capacité de charge des batteries, ingéniérie financière…

Bientôt, qu’est-ce qui empêchera l’empire d’Elon Musk (il a acheté SolarCity en 2016) de jouer le rôle de courtier en énergie, par la mise en réseau complet ou partiel, en temps réel ou différé, du potentiel de charge et de réserve de son parc de voiture – qu’il pourrait même se mettre à louer, plutôt que vendre, pour en garder la propriété légale et le contrôle -, des toitures dotées de ses tuiles solaires aux quatre coins de l’Amérique, et de la demande en énergie d’une économie de plus en plus électrifiée? Courtier en énergie… Qu’était devenu l’empire Enron avant de sombrer sous les intrigues de ses fondateurs mégalomanes en triste connivence de malversations avec des services comptables complaisants? Enron fut tout de même, à ses bonnes heures, un magnifique et impressionnant empire financier et énergétique qui faisait tembler la concurrence.

C’est la vision systémique d’une transformation technologique et économique qui affectera la vie de tous les habitants de la planète. C’est l’histoire de la révolution déclenchée par Tesla, explique encore Mckenzie dans le premier chapitre de son livre.

Précisons que son livre de mentionne jamais que le cas Enron pourrait aussi inspirer le fondateur de l’empire Tesla/SpaceX/SolarCity, etc. Nous en assumons les dires.

Bonne lecture et bonne réflexion à tous.

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La Révolution Tesla : comment Elon Musk nous fait prendre le virage électrique, de Hamish Mckenzie (version originale: Insane Mode: How Elon Musk’s Tesla Sparked an Electric Revolution to End the Age of Oil, 2018).

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Dix mille gouttes d’actions pour sauver l’océan mondial… et l’Humanité

L’adage dit que ce sont les gouttes d’eau qui font les océans! Qu’il est rafraîchissant, voire désaltérant, de trouver et lire un ouvrage comme l’essai-répertoire d’Hugo Verlomme : DEMAIN L’OCÉAN – Des milliers d’initiatives pour sauver la mer… et l’humanité. Sorti des imprimeries en mai 2018, le livre de presque quatre-cents pages est une ode aux citoyens du monde qui osent oser et entreprendre des initiatives concrètes pour changer les choses. Sauver leur monde.

Des passionnés de surf innovateurs, des amants de la plongé libre ou en profondeur conséquents, des scientifiques entrepreneurs, des entrepreneurs vertueux… ils l’ont bien vu le monde de la mer en perdition. Des milliers de milliards de résidus plastiques aux quatre vents, des restes de délestages huileux par milliers de navires sans scrupule, des égouts à ciel ouvert gorgeant les fleuves et baies asphyxiés, des coraux blanchis mourants, des espèces marines sur-pêchées menacées de disparition; la liste est tellement longue, trop longue. Ne fallait-il pas faire quelque chose, réagir? Pouvaient-ils faire quelque chose, agir? Ils l’ont fait! Et Hugo Verlomme leur rend un juste hommage avec son plus récent livre. Il en a trouvé des centaines de ces « lanceurs d’alertes » entreprenants et dans l’action.

Comme s’il faisait une seule grande histoire de l’océan mondial en enlignant goutte à goutte l’eau le constituant, DEMAIN L’OCÉAN est une suite de résumés d’initiatives se laissant lire et découvrir comme au fil de l’eau, doucement et facilement. Parce que s’il y a bien un monde entre des sportifs amateurs de surf et des ingénieurs constructeurs de navires innovants, entre des professeurs d’université spécialisés dans les algues ou le plancton et des dompteurs de dauphins, entre des militants écologistes inquiets et des médecins thalassothérapeutes optimistes, il y a bien un seul océan sur notre planète. Et il les unit tous. Hugo Verlomme, lui-même un fier défenseur de cette idée d’un seul océan mondial, raconte donc en utiles résumés les initiatives de ses compatriotes océanistes dans un ouvrage agréable à lire. À chaque fois, il fait aussi l’utile effort de terminer chaque résumé avec quelques références d’Internet pertinentes. Et comme il est lui-même un spécialiste du sujet, il fait facilement couler son texte avec la fluidité compétente de ses mises en contexte équilibrées.

Donc quatre centaines de pages bourrées de références en seulement quatre grands chapitres : le subaquatique, les animaux totems, la biodiversité, les bateaux écolos et le green surfing, suivies d’un bref cinquième chapitre de douze belles pages dans lesquelles il parle de l’amour de l’eau, du rapport et de l’importance de l’océan pour l’humanité, et de « l’océanisation en marche ».

DES PISTES POUR SAUVER L’HUMANITÉ

Dans ce chapitre-conclusion, Hugo Verlomme nous parle notamment d’une étude de l’Institut Carnegie publiée en 2017 qui nous apprend que les éoliennes offshore recèlent un potentiel bien plus important – de trois à cinq fois plus – que celles qui sont installées à terre, parce que les vents y sont davantage freinés par les reliefs ou la présence d’autres éoliennes. Mais ce n’est pas le cas en pleine mer, comme dans l’Atlantique nord qui est balayé par des vents 70% plus puissants que les vents terrestres. Rendant sa démonstration particulièrement frappante, l’étude d’Anna Possner et Ken Caldeira établit même qu’une seule ferme éolienne géante qui aurait la taille de l’Inde en étant implantée en Atlantique nord suffirait à fournir assez d’électricité pour la planète entière.

Or, mentionnons au passage que des turbines flottantes ancrées sur le fond marin constituent, au surplus, des récifs artificiels grâce auxquels la vie marine et sa biodiversité est appuyée. Ce qui amène Verlomme à souligner un autre travail récent, cette fois par l’Institut des recherches côtières en Allemagne, évaluant l’impact sur la biodiversité des éoliennes offshore installées en mer du Nord. Les résultats mentionnent jusqu’à 4 tonnes métriques de moules par éolienne!

Il parle aussi de « l’île solaire de Tesla » (Ta’u) isolée dans le Pacifique sud, qui se libère ainsi du diesel polluant. Il partage aussi une inspirante image du projet Power Link Islands mené conjointement par le Danemark, les Pays-Bas et l’Allemagne, prévoyant l’installation de champs éoliens autour d’îles artificielles de 6 km carrées servant de hubs pour des parcs éoliens offshore installés sur le grand banc de sable de Dogger Bank situé entre l’Angleterre et le Danemark.

Merci M. Verlomme!

Bravo aux milliers d’amoureux de l’océan en action!

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LeddarTech propulsée « stratégique » pour la Tesla autonome

Évidemment, c’est le récent décès d’un conducteur de Tesla qui a fait le plus de bruit. Mais l’affaire aura possiblement un rebondissement positif pour une entreprise de Québec. LeddarTech, qui a été fondée en 2007 comme spin of de l’Institut national d’optique (INO) du Canada, offrirait la technologie qui manque à Tesla, selon une source de très belle notoriété…

La technologie Leddar consiste essentiellement en un ensemble de logiciels, d’algorithmes brevetés et de savoir-faire, offert sous forme de modules et/ou de circuits intégrés, utilisée pour concevoir divers types d’appareils de détection optique. Cette technologie brevetée a été créée, à été mise au point et est commercialisée par LeddarTech.

Plus techniquement, il s’agit d’une technologie de détection et de télémétrie LiDAR (Light detecting and ranging) ayant l’avantage de détecter, localiser et mesurer des objets – y compris des liquides et des personnes – dans un champ de vision donné. En bref, la technologie Leddar émet des pulsations lumineuses invisibles, puis lit le signal de retour de ces pulsations, convertit et traite numériquement celui-ci, pouvant ainsi évaluer la présence et la position des objets qui se trouvent dans son champ de vision.

Le hasard aura voulu que LeddarTech soit devenue en 2016 un joueur reconnu sur le marché du LiDAR pour systèmes d’assistance à la conduite (ADAS).

C’est lors de Sensors EXPO, tenue récemment à San Jose en Californie, que la direction a dévoilé le « roadmap » pour le développement de ses prochains circuits intégrés LeddarCore, conçus pour permettre le développement de solutions LiDAR de haute performance à faible coût pour une multitude d’applications en sécurité automobile, de l’assistance à la conduite, jusqu’à la conduite autonome.

Les analystes s’attendent à ce que la technologie LiDAR devienne, aux côtés des technologies existantes telles que les caméras et les radars, un élément central de la gamme de capteurs à être utilisée dans les voitures autonomes.

LeddarTech avait aussi annoncé, en mai 2016, que le fournisseur de premier plan des fabricants automobiles, Valeo, a ajouté à sa gamme de solutions d’aide à la conduite et au stationnement un nouveau LiDAR solid-state abordable fondé sur la technologie Leddar. Cette nouveauté fait dorénavant partie de l’initiative Intuitive Driving® de Valeo visant l’amélioration de la conduite, de l’intelligence, ainsi que la sécurité des automobiles.

Avec toute cette visibilité, le rien de moins que magazine Fortune, suite à l’accident de voiture malheureux de Tesla arrivé lui aussi en mai 2016, a mentionné LeddarTech comme fournisseur à surveiller de la solution aux problèmes de technologie de détection.

Puis les bonnes nouvelles ne se sont pas arrêtées là. En août, la référence du domaine de l’électronique, EE Times, a de son côté nommé LeddarTech parmi une courte liste de dauphins des technologies de détection LiDAR pour le domaine automobile, talonnant le leader Velodyne.

Fin 2015, le magazine ECN avait déjà nommé LeddarTech comme une des compagnies à surveiller pour les senseurs dans les technologies de détection du monde de l’automobile.

Maintenant, c’est la question du coût qui est au cœur de l’enjeu. Qui pourra fournir la meilleure technologie au meilleur coût ? Une question qui sera probablement résolue aussitôt que d’ici 2020.

UN ÉLECTRON D’OR

Au cœur de cette course, LeddarTech vient d’ailleurs de remporter l’Électron d’Or 2016 pour sa technologie LiDAR abordable pour ADAS et conduite autonome. Les Électrons d’Or sont remis par le magazine français ElectroniqueS, récompensant les produits, innovations ou compagnies qui font figure d’exception dans des domaines technologiques et électroniques de pointe. Il s’agit d’une première distinction spécifique au secteur automobile pour LeddarTech, confirmant la pertinence de sa technologie pour les applications de sécurité automobile, ADAS et conduite autonome. Il s’agissait effectivement du prix pour la meilleure technologie destinée au secteur automobile à l’occasion de la 19e édition du concours.

À Québec, dans le Parc technologique, une quarantaine de personnes sont à l’emploi chez LeddarTech, dont l’ancien CFO de Médicago, ce qui peut faire penser que la direction regarde ses options du côté d’un financement en Bourse.

Une belle compagnie à suivre…

(Source de l’image: leddartech.com)

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fortune.com/2016/07/12/tesla-autopilot-technology-sensor-lidar/

eetimes.com/document.asp?doc_id=1330321

ecnmag.com/news/2015/12/whos-behind-autonomous-vehicle-technologies-key-companies-watch-2016

Un magazine français présente aussi le partenariat entre Valeo et LeddarTech :

genieconception.ca/automobile/1325-valeo-recourra-a-un-nouveau-capteur-lidar-pour-le-marche-automobile

 

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IoT : Promesses en ligne ou véritable réalité?

Le 29 juin 2016 je recevais à mon courriel LinkedIn un message de Bell sur « Comment profiter de l’IdO », IdO comme Internet des objets. Le Web 3.0 : promesses en ligne ou véritable réalité?

Le vénérable opérateur canadien en télécom Bell est bel et bien déjà dans le concret de cette technologie dite dématérialisante: « Les solutions IdO changent la façon dont les entreprises mènent leurs activités en permettant aux « objets » de communiquer entre eux et d’échanger des données pertinentes. Les entreprises peuvent en tirer parti pour simplifier leurs processus, accroître leur productivité et créer des sources de revenus », disait ledit courriel.

Bell est également fier d’annoncer un partenariat avec International Data Corporation (IDC) Canada, un fournisseur de service de consultation sur la technologie et les tendances de l’industrie, pour créer une série de bulletins sommaires axés sur le thème de l’Internet des objets (IdO). Le plus récent bulletin de l’IDC explique comment des entreprises en profitent. On découvre, par exemple, comment le port de Hambourg améliore sa logistique à l’aide de solutions IdO.

Hambourg met effectivement en œuvre son projet pilote de systèmes intelligents de logistique smartPORT qui contribue à améliorer ses communications et à accroître son efficacité globale.

Les autres sujets abordés dans ce bulletin de l’IDC (1) sont encore plus pertinents pour les nord-américains :

  • Les entreprises et les gouvernements canadiens adopteront-ils l’IdO?
  • Pourquoi le Canada a-t-il besoin de l’IdO?
  • Les hauts dirigeants canadiens reconnaissent-ils l’importance de l’IdO?
  • Quels sont les avantages d’investir dans l’IdO?
  • Le Canada domine le monde dans certains secteurs.

« On est sur la ligne de crête actuellement, avec des applications matures, les technologies sont là, à bas coûts », nous disait donc très justement le professeur Stéphane Roche, de l’Université Laval.

Promesses en ligne ou véritable réalité? « Dans le domaine de l’apprentissage, avec des classes réactives, le Web 3.0 promet déjà l’amélioration de l’expérience usagé », poursuit-il. Et que serait un bel exemple inédit de ce que ce web nous réserve, selon-lui : « Je pense à ce qu’a fait une compagnie de Québec, Saga, en enregistrant chaque instrument de l’Orchestre symphonique de Québec, pour en faire une application iPhone implantée dans les jardins de l’Assemblée nationale… En s’y déplaçant, l’usagé peut recomposer la musique selon le lieu précis… Bel exemple d’interaction multi-sensorielle avec les lieux », nous explique Stéphane Roche, ce professeur titulaire de sciences géomatiques et actuellement vice-doyen à la recherche et aux études, à la Faculté de Foresterie, de Géographie et de Géomatique de l’Université Laval, qui se spécialise justement sur le potentiel de repenser les interactions avec les lieux physiques (design, expérience usagé, détection et géo-détection, vente au détail).

Promesses en ligne ou véritable réalité? Qu’en pense un représentant de l’industrie maintenant ? Est-ce que la clientèle de 2016 comprend bien ce que signifie le Web 3.0? Savent-ils ce qui en ressort?

« Au-delà des agences, des intégrateurs ou des acteurs spécialisés, peu d’entreprises et de personnes sont encore familiarisées avec le concept du Web 3.0. D’ailleurs les définitions sont très souvent différentes lorsque nous interrogeons nos interlocuteurs. Peut-être faudrait-il réfléchir à un langage commun sur le Web 3.0 commençant par une définition validée par toute la communauté d’affaire? », se demande Julien Trassard, directeur général/CEO chez LINKBYNET Amérique du Nord.

Ce qui ne signifie pas qu’il n’arrive pas à lever des mandats. Considère-t-il avoir déjà relevé certains mandats de Web 3.0 pour des clients, à ce jours?

« Oui des travaux comme :

– La conception de plates-formes d’orchestration de Clouds favorisant la facilité d’adoption des nouveautés proposées par ces éditeurs comme des modèles Paas ou Saas intégrées par les équipes LINKBYNET (Amazon, Azure, OVH, etc.).
– La mise en place d’infrastructures sous containers de type Docker pour faciliter l’agilité des déploiements Web », développe ici Julien Trassard.

Voila donc deux témoignages qui montrent qu’en 2016, le Web 3.0 n’est pas un mirage du futur.

La Chambre de commerce et d’industrie de Trois-Rivières avait d’ailleurs fait un clin d’oeil aux enjeux en la matière en mars 2015…

Le Web 3.0 est bien parmi nous!

ALORS QUOI RETENIR DE TOUT ÇA POUR LES GENS D’AFFAIRES EN 2016 ?

Parler de Web 1.0 et 2.0 et maintenant 3.0 permet d’abord d’illustrer les grandes évolutions d’internet. L’internet des années 1990’, le 1.0, correspondait à une utilisation d’internet statique, qui d’essentiellement comptait les sites vitrines, avec une information descendante du communiquant vers son récepteur. Avec les années 2000, les premiers sites de vente en ligne grand public émergent, ainsi que les premiers wiki, forums, blogs et autres outils des réseaux sociaux. Internet devient social et communautaire, on parle alors du Web 2.0. L’internaute devient actif, et surtout acteur.

Un certain consensus veut que l’étape suivante, ce Web 3.0 que nous vivons actuellement, soit celui de la mobilité, le web des objets connectés et des données (IdO). Ce qui lui vaut fréquemment son appellation de « web sémantique ».

Le web de la mobilité

D’abord les téléphones portables, mais autant les montres intelligentes, ou les bracelets connectés ont la particularité d’être mobiles. L’accès à internet étant de plus en plus nomade, partout et à n’importe quel moment, le web vient à nous et l’utilisation d’internet devient indépendante de tout type de support. Cette mobilité est l’une des composantes du Web 3.0 la plus concrète et la plus observable pour l’instant. Et déjà les consommateurs se sont largement appropriés cette opportunité d’être connectés en permanence.

Mais attention, les objets connectés arrivent!

Le web des objets connectés

Le marché des objets connectés reste encore naissant, mais l’explosion est imminente.

  • Selon IDC, on comptait 10 300 milliards de systèmes intelligents connectés en 2014, et ce nombre devrait atteindre 29 500 milliards d’ici 2020. Cela signifie que plus de 5 000 points d’extrémité connectés viennent s’ajouter toutes les minutes.
  • Le cabinet GFK prévoit que le nombre d’objets connectés en France seulement soit de l’ordre de 2 milliards d’ici 2020, et à l’échelle mondiale la valeur du secteur devrait atteindre près de 9 billions de dollars.

En 2020 toujours, 1% des objets connectés seront des voitures. Le Google Car ou encore les voitures intelligentes de Tesla, ce secteur a déjà bien senti l’opportunité de croissance et travaille à imaginer des voitures, non seulement connectées à internet, mais aussi capables de conduire de manière autonome et sans intervention humaine.

La sphère de la santé est aussi à surveiller, on vous proposera de plus en plus un objet de e-santé. Du simple bracelet connecté qui permet de monitorer l’activité physique, cardiaque, ou encore de contrôler la glycémie, au pilulier électronique, voire au robot-chirurgien, notamment dans un contexte de populations vieillissante en Occident, ces objets auront un rôle fondamental dans les années à venir pour favoriser le maintien à domicile de personnes à mobilité réduite, excentrées de centres médicaux ou encore devenues dépendantes. Anticipation des besoins, alertes, observance des traitements pourront être en partie déléguées à ces outils bienveillants et intelligents.

Le web sémantique

Le web sémantique est un web centré sur l’utilisateur, capable de comprendre le sens des données et de les recontextualiser. Bref, la connaissance client devient on ne peut plus liée à l’expérience utilisateur. De là, la vente en ligne du futur saura anticiper nos envies selon le contexte particulier du moment : si j’achète pour moi ou pour faire un cadeau…

La nouvelle révolution internet est donc en marche, mais beaucoup restent à imaginer et à inventer, pour les entreprises notamment qui cette fois encore devront rapidement s’adapter et capitaliser sur ces évolutions pour mieux répondre aux nouveaux usages des consommateurs qui demanderont toujours plus de pertinence, et de personnalisation.

La révolution du Web 3.0 sera aussi celle du comportemental et celle de l’individualisation.

Le sociologue Bernard Cathelat, lui, avait tissé, lors d’un forum soutenu par l’Unesco, cinq tendances fortes du Web 3.0:

  • Track & Profile: vers un monde d’«omnisurveillance»;
  • Cristal World: vers un monde de transparence;
  • ID drama: combat autour des identités et la e-réputation;
  • Sway Capital: le marché des relations;
  • Match Marketing: le commerce one to one.

SE PRÉPARER AU WEB 4.0

Le coeur du Web 3.0 sera cette décennie qui est la nôtre : 2010-2020. Le Web 4.0 est donc déjà à notre portée. Qu’en dire?

Ce Web 4.0 serait donc intelligent, sémantique, peut-être la préfiguration de l’ordinateur de 2001 Odyssée de l’Espace de Stanley Kubrick. Il est alors vraisemblable que ce Web 4.0 ne sera plus seulement web, il sera constitué de capteurs, d’interfaces Homme-machine vraisemblablement avec des puces biologiques implantées, et de transfert de données numériques transférables vers d’autres puces biologiques.

Pour les visionnaires le Web 4.0 se sera alors « dissous » dans un continuum biologique-numérique-biologique de personne à personne.

Nous sommes là peut-être dans le domaine de la science-fiction, mais par certains côtés on sait déjà que certaines applications existantes – les systèmes experts avec biocapteurs – portent belles et bien en elles les fondamentaux du Web 4.0.

Pour Joël de Rosnay, le web sera utilisable en permanence. Autrement dit, il sera symbiotique, en lien avec l’intelligence ambiante, dite aussi informatique ubiquitaire.

Dans un travail universitaire datant de 2011, l’étudiant auteur concluait déjà « que l’ère du Web 3.0 est déjà entamée. »

Et le blogueur Fred Cavazza titrait ce 31 mars : 2016 sera l’année du Web 3.0 et ce avec un explicite tableau allant déjà au-delà de ça:

Tableau 1: Vers le Web 4.0 ?

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Source: fredcavazza.net2016-sera-lannee-web-3-0

Après tout ce partage de contenu sur le Web 3.0, à vous de passer en action vers ces futurs proches! Et merci de votre bonne lecture de ce long Dossier spécial de cinq articles.

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(Article 5 d’un dossier de 5: pour lire les autres articles…)

 

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(1) entreprise.bell.ca/magasiner/Entreprise/Reussire-en-affaires-avec-IdO