Archives de catégorie : Appareil sécuritaire

Largest Cybersecurity Hub : USA, Israel, U.K. and Canada

This is information we have to consider : a recent independent report prepared for Toronto Financial Services Alliance and Ontario Centres of Excellence ranks U.S. first, followed by Israel, the U.K. and Canada as the largest innovation hub in the world for cybersecurity.

Canada ranks as the 4th

Canada ranks as the fourth largest innovation hub in the world for cybersecurity with Ontario leading the country”, concludes the report. And Ontario has the potential to assume a more dominant leadership role in cybersecurity, given its current strengths in financial services and technology, if it takes immediate steps to seize the opportunity.

The ranking is based on venture capital deals in the cybersecurity sector.

« Canada‘s financial industry has an international reputation for stability, safety and growth. And, it is headquartered right here in the Toronto-Waterloo innovation corridor, among one of the largest technology hubs in North America. This presents a huge opportunity to build capacity to support the financial industry and to generate economic growth », says Janet Ecker, President and CEO of TFSA.

Entitled « Harnessing the Cybersecurity Opportunity for Growth », the report was produced by Deloitte LLP (Deloitte), well known for its expertise in this space.

It concludes that there are significant benefits for Ontario if the province were to strengthen its cybersecurity innovation ecosystem, with a focus on the financial services industry.

« We have already established significant clusters of cybersecurity innovation. What’s needed now is the coordination and focused support that will take this to a new level of global competitiveness », says Tom Corr, President and CEO, Ontario Centres of Excellence.

The report also notes that other jurisdictions around the world are poised to step into the breach and recommends that Ontario act quickly on this window of opportunity for growth or risk losing substantive benefits, including high skilled jobs, long-term security and overall economic prosperity.

In the World Economic Forum’s Global Risk 2016 report, cybersecurity risk was recognized as one of the top commercial risks along with geopolitics, the environment, and the economy.

The report can be found online at www.oce-ontario.org/Cyber-Report .

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(Image credit: http://law.rwu.edu )

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Quand le jeu gagne les entrepreneurs

Nous vous en avons parlés dans un récent article (Le marché olympien du pari sportif en ligne), le marché du pari sportif ou du jeu en ligne est devenu faramineux. Ouvert à la concurrence depuis 2010 en France, après des débuts timides, ce marché est en train de s’envoler alors que les mises enregistrées au 1er trimestre de 2016 ont chiffré 516 millions d’euros, soit une augmentation de 47% en un an. Les paris sportifs en Europe représenteraient déjà un marché d´environ dix milliards d´euros. Dans le monde, les États-Unis constituent le premier marché mondial pour le pari sportif. En deuxième position vient la Chine: Macao est considéré comme le Las Vegas de l´Asie et de nombreux casinos, aussi bien terrestres que virtuels, y sont implantés. Dans tous les cas, les 5 à 10 prochaines années seront décisives et marqueront l´apogée du jeu en ligne. Alors faut-il se surprendre que des entrepreneurs marient leur passion du jeu à leur ambition entrepreneuriale ? Ne risquent-ils pas d’y gagner deux fois…

Mais le marché est excessivement encombré. Une recherche Google effectuée du Québec avec comme mots clés « portail de jeux de casino en ligne » affiche 357 000 résultats trouvés ! Wow !

Et la valse des sites web aux noms accrocheurs défile…

Environ 357 000 résultats (0,46 secondes)

Résultats de recherche (1er page)

  • Machines à sous – Casino en ligne – Espacejeux
    espacejeux.com
  • Jeux d’argent en ligne – Infos
    jeuenligne.ca
  • Jouez à des jeux de casino français en ligne
    casino-en-ligne24.com
  • Loto-Québec: Portail
    lotoquebec.com
  • Partouche – Casino en ligne Partouche – jeux gratuits et payants
    francite.com
  • Liste de casinos en ligne – Guide de casinos en ligne
    e-poker.info
  • Casino en ligne Gaming Club
    gamingclub.org/fr
  • Jeux de casino – Jeux en ligne gratuits
    zebest-3000.com

En voulez-vous, en voilà ! Il y en a sûrement pour vos goûts…

Et bien semble-t-il que non, car trois jeunes entrepreneurs en France ont décidé d’ajouter leur version du bon site de jeu afin de bien satisfaire aussi leur passion pour le iGaming.

« Bonjour à tous ! Je fais partie de l’équipe de CasinoFrance.org. Je m’occupe principalement des revues des casinos, de la rédaction d’articles et du forum. Passionné par les jeux de hasard et l’informatique depuis de nombreuses années, je me suis tout naturellement tourné vers l’univers des casinos virtuels et j’ai décidé de lancer ce site afin que nous, les joueurs, puissions enfin bénéficier d’un portail de jeux de casino en ligne digne de ce nom. »

Philippe Teixeira

La société Lonely Captain Limited, qui gère et édite CasinoFrance.org, se dit une équipe composée de rédacteurs expérimentés dont la mission est de fournir une source d’informations de qualité aux joueurs.

Outre Phil, le rédacteur en chef, il y a Ginie comme rédactrice / modératrice et Martine au marketing, mais aussi modératrice.

Sur www.transaq.fr, le blob d’Antoine Martin qui est trader à domicile, mais qui en plus de s’intéresser à la finance donne son opinion sur CASINOFRANCE.ORG, le site est présenté comme « LE COMPARATEUR DE CASINO EN LIGNE » :

« Dans le secteur des jeux de casinos en ligne, les arnaques et les tromperies sont très fréquentes. Pour cela, il est souvent recommandé aux internautes de recourir à des plateformes de comparatifs, qui leur proposent des revues et des informations objectives sur les différents casinos en ligne, afin de leur permettre de faire un choix qu’ils n’auront pas à regretter. Dans ce registre, le site Casinofrance.org s’illustre comme une référence avec une grande variété de services intéressants mis à la disposition aussi bien des joueurs que des internautes qui s’intéressent aux casinos en ligne. »

DES REVUES OBJECTIVES DES MEILLEURS CASINOS EN LIGNE

Sur ce site, les amateurs de jeux de casinos ont plus que la possibilité de lire des revues objectives sur les casinos en ligne les plus connus. Le site propose en effet un article descriptif concernant les activités de chaque casino parmi les meilleurs sur internet. Mais à la fin de chaque revue on propose aussi un avis de la rédaction, afin de guider le joueur dans son choix.

DES CENTAINES DE JEUX GRATUITS

Outre son rôle de guide des joueurs, le site propose un parc de jeux de casinos divers, des informations sur l’historique des machines à sous, les règles et leur fonctionnement, mais également un guide pour bien appréhender le déroulement du jeu. Chaque page de jeu est suivie d’un texte informatif et explicatif sur la catégorie de jeu, pour plus d’informations.

Oui un site de plus parmi des centaines qui existent déjà, mais le site CasinoFrance.org, animé par une équipe de passionnés – pas seulement du jeu -, passionnés au service des joueurs, est certainement un joueur de plus qui fait positivement une différence dans ce monde complexe du jeu de casino sur Internet.

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Semaine québécoise de l’informatique libre 2016

Le Logiciel Libre au Québec

GnulinuxDepuis 2009, l’organisme FACIL, avec l’appui de nombreux organismes de la communauté du logiciel libre au Québec, organise presque à chaque années l’événement SQIL (Semaine québécoise de l’informatique libre). Il s’agit d’une série d’activités ayant pour objectif de promouvoir l’utilisation du logiciel libre et des données ouvertes. Il y en a pour tous les niveaux: pour les débutants, comme les plus expérimentés.

Cette semaine offre de nombreuses activités, notamment conférences, ateliers, rencontres, projections de films, tables ronde et plus.

« L’informatique libre au service d’une société libre » est le thème de l’édition 2016 de la SQIL.

Pour sa 8e édition, le SQIL 2016 aura lieu du 17 au 25 septembre 2016 dans plusieurs villes à travers le Québec, notamment Québec, Montréal et La Pocatière.

Logiciel Libre = Providence technologique

Le fait qu’il y ait des méga-corporations avec quasi monopole dans l’industrie des technologies de l’information et des communications peut porter atteinte au recherche et développement de nouvelles percées technologiques dans le domaine.

C’est là que l’informatique libre intervient : le plus gros réseau de recherche et développement du monde. En effet, quel secteur d’activité ne requiert pas d’infrastructure informatique ? Aucun ! Qu’arrive-t-il aux entreprises qui n’intègrent pas de solutions informatiques ? Elles auront plus de difficultés à gérer leur croissance face à la compétition.

Si ces entreprises, consortiums et organismes travaillent main dans la main pour développer de façon collaborative des solutions informatiques que n’importe qui pourra utiliser, contribuer, modifier et redistribuer librement, qu’est-ce qu’on gagne au final ? L’indépendance dans les technologies de l’information et des communications.

Imaginons la PME qui doit renouveler ses licences pour ses postes informatiques à chaque année, suite bureautique, logiciels d’inventaire, de serveurs, de base de données, et engager un expert certifié. Pour la plupart des PME, il s’agit d’un coup dur à prendre. Nous parlons de PME, mais le coup peut être dur à prendre aussi pour les grandes entreprises, pour les gouvernements, même pour les particuliers.

Un exemple parfait d’informatique libre que vous connaissez sans doute: Wikipédia! Tout le monde a l’autorisation de lire, contribuer, modifier et redistribuer gratuitement son contenu, mais aussi les logiciels sur lequel il fonctionne (Mediawiki, Linux, etc.)

L’informatique libre est là pour que, plutôt que tout le monde travaillent en cachette – chacun dans leur coin – sur des technologies équivalentes, que ce soit la même technologie pour tout le monde; tout le monde travaillent en équipe sur une architecture flexible, concrète et universelle pour atteindre plus rapidement des objectifs communs. Il s’agit là d’alliance stratégique. Que ce soit le secteur médical, gouvernemental, militaire, commercial, institutionnel ou autre, le logiciel libre ne peut apporter que des avantages.

On ne bâtit pas une civilisation extra-terrestre en développant nos technologies en cachette chacun de notre côté et en brevetant tout et n’importe-quoi ; on bâtit une civilisation extra-terrestre en partageant notre savoir et nos connaissances.

L’informatique libre ne consiste pas seulement en des logiciels libres, mais aussi au matériel libre, la culture du libre, les standards ouverts et consortiums, la confidentialité et la protection de la vie personnelle, la neutralité du réseau internet, l’égalité sociale dans la société numérique et encore plus…

Pourquoi le logiciel libre est important?

L’informatique fait désormais partie intégrante de la société d’aujourd’hui et personne ne peut le nier. Au même titre que les besoins essentiels (eau, nourriture, électricité, chauffage, transport etc.), l’informatique est maintenant un pilier indispensable au plein fonctionnement de l’économie internationale et à la paix sociale.

Lorsqu’un organisme, ou un particulier, achète un logiciel, ne pas avoir le droit d’accéder au code source et d’y apporter les modifications désirées est non seulement contre-productif, mais aussi cela ne respecte pas les droits de l’utilisateur. Lorsque l’utilisateur n’a pas le contrôle sur le logiciel, c’est le logiciel qui a le contrôle sur l’utilisateur.

Si le logiciel n’est pas open source, le fournisseur peut accéder à tous vos fichiers, accéder à votre localisation géographique, espionner votre microphone et webcam, en collaboration avec un gouvernement ou non, et ce, sans que vous le sachiez.

Si le logiciel est open sourcemais pas libre : vous pouvez savoir s’il comporte un logiciel espion, mais si vous souhaitez adapter ce logiciel aux besoins de votre entreprise et y contribuer, ou en faire la distribution de service, vous n’en aurez pas l’autorisation.

Le logiciel libre est important parce qu’il respecte vos libertés fondamentales en tant que citoyen ou en tant qu’organisme, c’est-à-dire votre confidentialité, votre indépendance et celles de vos données, votre liberté, votre culture de  la connaissance générale et votre accès à l’information. Tout ça est respecté!

Horaire des activités du SQIL 2016

La SQIL favorise la convergence des mouvements pour le logiciel libre, le matériel libre, le savoir libre et la culture libre au Québec. Tout ce qui peut se mettre sous une licence libre et participe à la construction, au développement et à la conservation des communs numériques est à l’honneur ! Célébrons nos ressources partagées !

Que vous soyez un étudiant, un professionnel ou fanatique de l’informatique, un utilisateur normal d’ordinateur ou un hacker, débutant ou expérimenté, vous trouverez un événement qui vous intéressera.

Cliquez ici pour voir le calendrier de la SQIL 2016

 


Vous êtes invités à participer en grand nombre aux activités de la SQIL 2016 !

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La mort des médias sociaux est-elle pour bientôt ?

La Grande Faucheuse rode peut-être autour du phénomène – encore relativement jeune sur le web ! – des médias sociaux. De récentes recherches tendent à démontrer que les médias sociaux, tels que nous les connaissons actuellement, sont ni plus ni moins appelés à disparaître. Oui disparaître, comme mourir ! Comme mort des médias sociaux.

Contexte factuel

Les entreprises et les organisations, encore plus les gouvernements, investissent des millions, voire des milliards de $ pour tenter de protéger leurs données numériques. On protège la disponibilité, la confidentialité, même la taçabilité et l’intégrité ; politique de sécurité, conformité, haute-disponibilité, pare-feu, antivirus… tout y passe. On veut protéger tout, tout ce qu’il y a à l’interne, mais on porte par défaut peu d’attention à tout ce qui se passe à l’extérieur de l’organisation. Et c’est ici qu’il y a un début de réflexion…

Les risques auxquels les entreprises peuvent être exposées sont effarants. Un simple partenaire d’affaire, voire un ancien employé ou un salarié toujours en poste… plusieurs informations peuvent circuler librement et porter atteinte à l’entreprise. Encore plus lorsqu’elles se retrouvent entre de mauvaises mains.

Malgré les beaux contrats de confidentialité signés, la réalité terrain semble démontrer que rares sont ceux qui sont respecté.

Cas rapporté:

Un contact sur Linkedin mentionne dans son profil qu’il est disponible. En consultant celui-ci, on découvre qu’il était à l’emploi d’une grande institution financière et qu’il était responsable des opérations techniques de jour d’un groupe gérant les urgences, le support, l’intégration, le déploiement et les tests de 2 applications critiques, l’un d’eux étant le produit le plus rentable du département (système de paiement par carte de crédit). Accès « root » à 40 serveurs Linux et accès en écriture à 12 bases de données de production (2 DB2, 2 Oracle et 8 MySQL). Comprenons ici que cette entreprise est grandement exposée si un hacker, ou un arnaqueur, mettait la main sur ces informations.

Constat réel

Les entreprises ne possèdent actuellement pas les outils pour faire une veille pertinente et lorsque ce sera le cas, les impacts sur les médias sociaux seront énormes. Simplement parce que les gens seront désormais surveillés, les fautifs facilement identifiables.

La quantité et la qualité des informations qui circulent librement diminuera considérablement et enlèvera une bonne partie de la pertinence de ces réseaux.

Il y a une quantité importante d’information critique, et surtout confidentielle, qui circule librement à travers les réseaux sociaux – aussi les blogs – qui compromet potentiellement la sécurité des organisations. Quand les entreprises prendront pleinement conscience des risques auxquels elles sont exposées, il ne faudra pas se surprendre de les voir serrer la vis. La consultation des médias sociaux est interdite dans plusieurs entreprises. La prochaine étape sera l’interdiction d’y participer ou d’y diffuser quelconque informations que se soit sur l’entreprise. La consultation des médias sociaux est interdite dans plusieurs entreprises. La prochaine étape sera de plus en plus l’interdiction d’y participer ou encore d’y diffuser de l’information sur l’entreprise.

Mort des médias sociaux ?

Au mieux, l’avenir des médias sociaux devra passer par une éducation et une fondamentale prise de conscience des utilisateurs de ceux-ci. Pour protéger l’humain contre les comportements susceptibles de lui nuire à lui-même, certes il importe de lui faire prendre conscience de sa propre fragilité.

Mais le réflexe de transférer aux employés, par des extensions des lois du travail, la responsabilité des entreprises de sécuriser les informations est-il acceptable ? Efficace ? Moralement applicable ?

Considérant la vitesse d’évolution des outils de communication, il sera probablement impossible de mettre à l’entrée des systèmes d’information d’entreprises toutes les barrières requises.

L’identité numérique, la e-réputation… sont des réalités qui se retrouvent déjà au coeur des enjeux du Web. N’oublions jamais que notre « ADN numérique » est continuellement semé aux quatre vents de la toile. Avec le mobile, la géo-localisation, les innovations à venir, ceci ira en s’accentuant.

Alors attention: mort des médias sociaux! Assurément, posons-nous la question: mort des médias sociaux ?

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Lire notre: Dossier Web 3.0

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IoT : Promesses en ligne ou véritable réalité?

Le 29 juin 2016 je recevais à mon courriel LinkedIn un message de Bell sur « Comment profiter de l’IdO », IdO comme Internet des objets. Le Web 3.0 : promesses en ligne ou véritable réalité?

Le vénérable opérateur canadien en télécom Bell est bel et bien déjà dans le concret de cette technologie dite dématérialisante: « Les solutions IdO changent la façon dont les entreprises mènent leurs activités en permettant aux « objets » de communiquer entre eux et d’échanger des données pertinentes. Les entreprises peuvent en tirer parti pour simplifier leurs processus, accroître leur productivité et créer des sources de revenus », disait ledit courriel.

Bell est également fier d’annoncer un partenariat avec International Data Corporation (IDC) Canada, un fournisseur de service de consultation sur la technologie et les tendances de l’industrie, pour créer une série de bulletins sommaires axés sur le thème de l’Internet des objets (IdO). Le plus récent bulletin de l’IDC explique comment des entreprises en profitent. On découvre, par exemple, comment le port de Hambourg améliore sa logistique à l’aide de solutions IdO.

Hambourg met effectivement en œuvre son projet pilote de systèmes intelligents de logistique smartPORT qui contribue à améliorer ses communications et à accroître son efficacité globale.

Les autres sujets abordés dans ce bulletin de l’IDC (1) sont encore plus pertinents pour les nord-américains :

  • Les entreprises et les gouvernements canadiens adopteront-ils l’IdO?
  • Pourquoi le Canada a-t-il besoin de l’IdO?
  • Les hauts dirigeants canadiens reconnaissent-ils l’importance de l’IdO?
  • Quels sont les avantages d’investir dans l’IdO?
  • Le Canada domine le monde dans certains secteurs.

« On est sur la ligne de crête actuellement, avec des applications matures, les technologies sont là, à bas coûts », nous disait donc très justement le professeur Stéphane Roche, de l’Université Laval.

Promesses en ligne ou véritable réalité? « Dans le domaine de l’apprentissage, avec des classes réactives, le Web 3.0 promet déjà l’amélioration de l’expérience usagé », poursuit-il. Et que serait un bel exemple inédit de ce que ce web nous réserve, selon-lui : « Je pense à ce qu’a fait une compagnie de Québec, Saga, en enregistrant chaque instrument de l’Orchestre symphonique de Québec, pour en faire une application iPhone implantée dans les jardins de l’Assemblée nationale… En s’y déplaçant, l’usagé peut recomposer la musique selon le lieu précis… Bel exemple d’interaction multi-sensorielle avec les lieux », nous explique Stéphane Roche, ce professeur titulaire de sciences géomatiques et actuellement vice-doyen à la recherche et aux études, à la Faculté de Foresterie, de Géographie et de Géomatique de l’Université Laval, qui se spécialise justement sur le potentiel de repenser les interactions avec les lieux physiques (design, expérience usagé, détection et géo-détection, vente au détail).

Promesses en ligne ou véritable réalité? Qu’en pense un représentant de l’industrie maintenant ? Est-ce que la clientèle de 2016 comprend bien ce que signifie le Web 3.0? Savent-ils ce qui en ressort?

« Au-delà des agences, des intégrateurs ou des acteurs spécialisés, peu d’entreprises et de personnes sont encore familiarisées avec le concept du Web 3.0. D’ailleurs les définitions sont très souvent différentes lorsque nous interrogeons nos interlocuteurs. Peut-être faudrait-il réfléchir à un langage commun sur le Web 3.0 commençant par une définition validée par toute la communauté d’affaire? », se demande Julien Trassard, directeur général/CEO chez LINKBYNET Amérique du Nord.

Ce qui ne signifie pas qu’il n’arrive pas à lever des mandats. Considère-t-il avoir déjà relevé certains mandats de Web 3.0 pour des clients, à ce jours?

« Oui des travaux comme :

– La conception de plates-formes d’orchestration de Clouds favorisant la facilité d’adoption des nouveautés proposées par ces éditeurs comme des modèles Paas ou Saas intégrées par les équipes LINKBYNET (Amazon, Azure, OVH, etc.).
– La mise en place d’infrastructures sous containers de type Docker pour faciliter l’agilité des déploiements Web », développe ici Julien Trassard.

Voila donc deux témoignages qui montrent qu’en 2016, le Web 3.0 n’est pas un mirage du futur.

La Chambre de commerce et d’industrie de Trois-Rivières avait d’ailleurs fait un clin d’oeil aux enjeux en la matière en mars 2015…

Le Web 3.0 est bien parmi nous!

ALORS QUOI RETENIR DE TOUT ÇA POUR LES GENS D’AFFAIRES EN 2016 ?

Parler de Web 1.0 et 2.0 et maintenant 3.0 permet d’abord d’illustrer les grandes évolutions d’internet. L’internet des années 1990’, le 1.0, correspondait à une utilisation d’internet statique, qui d’essentiellement comptait les sites vitrines, avec une information descendante du communiquant vers son récepteur. Avec les années 2000, les premiers sites de vente en ligne grand public émergent, ainsi que les premiers wiki, forums, blogs et autres outils des réseaux sociaux. Internet devient social et communautaire, on parle alors du Web 2.0. L’internaute devient actif, et surtout acteur.

Un certain consensus veut que l’étape suivante, ce Web 3.0 que nous vivons actuellement, soit celui de la mobilité, le web des objets connectés et des données (IdO). Ce qui lui vaut fréquemment son appellation de « web sémantique ».

Le web de la mobilité

D’abord les téléphones portables, mais autant les montres intelligentes, ou les bracelets connectés ont la particularité d’être mobiles. L’accès à internet étant de plus en plus nomade, partout et à n’importe quel moment, le web vient à nous et l’utilisation d’internet devient indépendante de tout type de support. Cette mobilité est l’une des composantes du Web 3.0 la plus concrète et la plus observable pour l’instant. Et déjà les consommateurs se sont largement appropriés cette opportunité d’être connectés en permanence.

Mais attention, les objets connectés arrivent!

Le web des objets connectés

Le marché des objets connectés reste encore naissant, mais l’explosion est imminente.

  • Selon IDC, on comptait 10 300 milliards de systèmes intelligents connectés en 2014, et ce nombre devrait atteindre 29 500 milliards d’ici 2020. Cela signifie que plus de 5 000 points d’extrémité connectés viennent s’ajouter toutes les minutes.
  • Le cabinet GFK prévoit que le nombre d’objets connectés en France seulement soit de l’ordre de 2 milliards d’ici 2020, et à l’échelle mondiale la valeur du secteur devrait atteindre près de 9 billions de dollars.

En 2020 toujours, 1% des objets connectés seront des voitures. Le Google Car ou encore les voitures intelligentes de Tesla, ce secteur a déjà bien senti l’opportunité de croissance et travaille à imaginer des voitures, non seulement connectées à internet, mais aussi capables de conduire de manière autonome et sans intervention humaine.

La sphère de la santé est aussi à surveiller, on vous proposera de plus en plus un objet de e-santé. Du simple bracelet connecté qui permet de monitorer l’activité physique, cardiaque, ou encore de contrôler la glycémie, au pilulier électronique, voire au robot-chirurgien, notamment dans un contexte de populations vieillissante en Occident, ces objets auront un rôle fondamental dans les années à venir pour favoriser le maintien à domicile de personnes à mobilité réduite, excentrées de centres médicaux ou encore devenues dépendantes. Anticipation des besoins, alertes, observance des traitements pourront être en partie déléguées à ces outils bienveillants et intelligents.

Le web sémantique

Le web sémantique est un web centré sur l’utilisateur, capable de comprendre le sens des données et de les recontextualiser. Bref, la connaissance client devient on ne peut plus liée à l’expérience utilisateur. De là, la vente en ligne du futur saura anticiper nos envies selon le contexte particulier du moment : si j’achète pour moi ou pour faire un cadeau…

La nouvelle révolution internet est donc en marche, mais beaucoup restent à imaginer et à inventer, pour les entreprises notamment qui cette fois encore devront rapidement s’adapter et capitaliser sur ces évolutions pour mieux répondre aux nouveaux usages des consommateurs qui demanderont toujours plus de pertinence, et de personnalisation.

La révolution du Web 3.0 sera aussi celle du comportemental et celle de l’individualisation.

Le sociologue Bernard Cathelat, lui, avait tissé, lors d’un forum soutenu par l’Unesco, cinq tendances fortes du Web 3.0:

  • Track & Profile: vers un monde d’«omnisurveillance»;
  • Cristal World: vers un monde de transparence;
  • ID drama: combat autour des identités et la e-réputation;
  • Sway Capital: le marché des relations;
  • Match Marketing: le commerce one to one.

SE PRÉPARER AU WEB 4.0

Le coeur du Web 3.0 sera cette décennie qui est la nôtre : 2010-2020. Le Web 4.0 est donc déjà à notre portée. Qu’en dire?

Ce Web 4.0 serait donc intelligent, sémantique, peut-être la préfiguration de l’ordinateur de 2001 Odyssée de l’Espace de Stanley Kubrick. Il est alors vraisemblable que ce Web 4.0 ne sera plus seulement web, il sera constitué de capteurs, d’interfaces Homme-machine vraisemblablement avec des puces biologiques implantées, et de transfert de données numériques transférables vers d’autres puces biologiques.

Pour les visionnaires le Web 4.0 se sera alors « dissous » dans un continuum biologique-numérique-biologique de personne à personne.

Nous sommes là peut-être dans le domaine de la science-fiction, mais par certains côtés on sait déjà que certaines applications existantes – les systèmes experts avec biocapteurs – portent belles et bien en elles les fondamentaux du Web 4.0.

Pour Joël de Rosnay, le web sera utilisable en permanence. Autrement dit, il sera symbiotique, en lien avec l’intelligence ambiante, dite aussi informatique ubiquitaire.

Dans un travail universitaire datant de 2011, l’étudiant auteur concluait déjà « que l’ère du Web 3.0 est déjà entamée. »

Et le blogueur Fred Cavazza titrait ce 31 mars : 2016 sera l’année du Web 3.0 et ce avec un explicite tableau allant déjà au-delà de ça:

Tableau 1: Vers le Web 4.0 ?

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Source: fredcavazza.net2016-sera-lannee-web-3-0

Après tout ce partage de contenu sur le Web 3.0, à vous de passer en action vers ces futurs proches! Et merci de votre bonne lecture de ce long Dossier spécial de cinq articles.

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(Article 5 d’un dossier de 5: pour lire les autres articles…)

 

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(1) entreprise.bell.ca/magasiner/Entreprise/Reussire-en-affaires-avec-IdO