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Tendance : Milliardaire, comme chinois!

Plus d’un sur trois : 36% des milliardaires dans le monde, seraient actuellement des Chinois, selon le Hurun Report, qui est la compilation la plus connue des Chinois les plus riches. Hurun vient précisément de recenser 647 milliardaires chinois.

C’est l’immobilier qui aide plusieurs à se hisser ainsi dans le gotha de la richesse. Le promoteur immobilier Xu Jiayin, fondateur d’Evergrande, devient donc le chinois le plus riche du monde, en ayant quadruplé sa fortune au cours de la dernière année seulement, et en bondissant de neuf places pour se gagner aussi la tête du palmarès Hurun Report. Sa fortune : 43 milliards $US.

Un autre promoteur immobilier, Yang Huiyan, de Country Garden, gagne, lui, 18 places et mérite la 4e position du même palmarès. Sa fortune : pas moins de 24 milliards $US, soit le triple de celle évaluée l’an dernier. À coup sûr, les promoteurs immobiliers ont profité de l’explosion de la valeur des propriétés, même si le gouvernement de Pékin cherche à refroidir ledit marché.

L’internet fait les autres fortunes du trio de tête. C’est Pony Ma, de la firme internet Tencent, qui prend la 2e place au Hurun Report. Sa fortune : 37 milliards $US. L’entrepreneur Jack Ma, fondateur du géant du commerce en ligne Alibaba, gagnant la 3e place avec une fortune de 30 milliards $US.

Dalian Wanda déclassé… comme Bill Gates

Le « trône » de Wang Jianlin, du groupe Dalian Wanda, qui monopolisait la première place de Hurun depuis 2013, est donc rudement déclassé, alors qu’il glisse en cette seule année jusqu’au 5e rang. Sa fortune : tout de même 23 milliards $US, mais ici elle a fondu de 28%.

Mondialement, et tout récemment, c’est Jeff Bezos, le fondateur d’Amazon, qui serait devenu le plus riche individu du monde. Cette fois selon Forbes, riche de 90,5 milliards $US, M. Bezos coiffe Bill Gates, lui avec 90 G $US, d’une demi tête. Mais seulement à la faveur de la hausse en Bourse cet été du titre du géant du commerce en ligne d’internet, et selon un calcul actualisé en temps réel par Forbes.

Selon un autre classement de Forbes, récent ici de ce mois, le trio de tête redevient Gates, Bill (81 G$), suivi de Bezoz, Jeff (67 G$) et de Buffett, Warren (65,5 G$). Et ici l’actuel président Donald Trump arrive à la 248e place des fortunes de son pays, riche de quelque 3,1 milliards de $US.

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1e hausse de la faim dans le monde en 10 ans selon la FAO

Une ombre ne pouvait être ignorée lors de la cérémonie d’ouverture du colloque international sur la sécurité alimentaire et la nutrition que le Gouvernement du Québec et l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) ont organisé, rassemblant plus de 200 personnes, du 24 au 27 septembre, au Centre des congrès de Québec. Juste quelques semaines auparavant, les dernières données du rapport des Nations Unies sur l’état de la sécurité alimentaire et de la nutrition dans le monde  révélaient que pour la première fois en une décennie, l’humanité enregistrait une hausse des gens souffrant de la faim dans le monde : avec 815 millions de gens atteints, une hausse de 38 millions par rapport à 2015.

Le nombre de personnes sous-alimentées est passé de
777 millions en 2015
à 815 millions en 2016
touchant 11% de la population mondiale

« Après une longue période de recul, la faim progresse dans le monde et les changements climatiques amplifient le phénomène en agissant directement sur les éléments déterminants de la malnutrition. Ce colloque a démontré que la lutte contre la malnutrition et l’adaptation aux impacts des changements climatiques vont de pair. Des investissements garantissant des systèmes alimentaires résilients face aux défis climatiques sont dorénavant indispensables. Il est de notre devoir de porter ce message lors de la 23e Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques (COP 23) qui se tiendra à Bonn dans quelques semaines », a analysé Maria Helena Semedo, la directrice générale adjointe de la FAO en charge du climat et des ressources naturelles.

La faim dans le monde était en baisse depuis son sommet de 2003 (947,2 M d’humains/14,9%). En 2000, le chiffre était de 900 millions. Le nombre de personnes sous-alimentées est reparti à la hausse en 2014 et s’élèverait à 815 millions en 2016.

Aperçu de l’état de la nutrition dans le monde (2016)

Indicateur Nombre

(million)

% de la
population
de référence
Retard de croissance chez l’enfant de moins de 5 154.8 22.9%
Emaciation chez l’enfant de moins de 5 ans 51.7 7.7%
Excès pondéral chez l’enfant de moins de 5 ans 40.6 6%
Obésite chez l’adulte 640.9 12.8%
Anémie chez la femme en âge de procréer 613.2 32.8%

Source : www.fao.org/state-of-food-security-nutrition/fr.

COLLABORATION RENFORCÉE ENTRE LA FAO ET LE QUÉBEC

En dressant tout de même un bilan positif du colloque qui avait officiellement pour thème « Sécurité alimentaire et nutrition à l’heure des changements climatiques », les organisateurs se sont félicités du lien qui a pu être approfondi entre les changements climatiques et la nutrition. Lors de l’ouverture, un entretien entre le premier ministre du Québec, Philippe Couillard, et la directrice générale adjointe en charge du climat et des ressources naturelles de la FAO, Maria Helena Semedo, a notamment permis de jeter les bases d’une collaboration plus engagée entre les deux partenaires.

Mme Semedo de la FAO, le ministre canadien de la Famille, le premier ministre du Québec, la rectrice de l’Université Laval.

Le premier ministre y a annoncé la création d’une communauté de pratique, coordonnée par le Bureau du Québec à Dakar, qui réunira six organismes de coopération internationale québécois travaillant en Afrique de l’Ouest et la représentation de la FAO au Sénégal. La volonté du Québec d’appuyer la Phase II du programme « Intégration de l’agriculture dans les plans d’adaptation nationaux » de la FAO dans certains pays francophones en développement pour les aider dans la mise en œuvre de leurs stratégies nationales d’adaptation aux changements climatiques fait aussi partie des annonces.

« Le peuple québécois est remarquablement riche par rapport à d’autres régions de la planète. […] On se doit de faire acte de solidarité », a exposé le premier ministre québécois Philippe Couillard, lors de l’ouverture du colloque à Québec.

La ministre québécoise des Relations internationales et de la Francophonie, Christine St-Pierre, y a également annoncé un soutien gouvernemental de 2,5 millions $ pour plusieurs initiatives du Gouvernement du Québec en matière de solidarité internationale pour des projets directement liés à la thématique de ce colloque.

À souligner, l’initiative des Offices jeunesse internationaux du Québec qui ont permis à 24 jeunes experts internationaux de participer au colloque.  Ce qui a particulièrement redonné de l’espoir à certains participants de haut niveau. En effet, en présentant sa synthèse des enjeux, au jour un de l’événement, une fonctionnaire de la FAO n’a pas caché qu’elle était plutôt pessimiste après avoir colligé et préparé son papier de mise en contexte pour cette conférence, mais la présence et la participation de tant de jeunes au colloque lui avait redonnée de l’espoir!

On peut signaler, dans le même sens, que d’inspirantes initiatives écoresponsables ont été mises en place pour l’organisation, dont des cocardes imprimées sur un papier fait main dans lequel ont été insérées des graines de basilic. Les participants pourront les mettre en terre et éventuellement récolter des fines herbes dans quelques mois. Aucun programme ne fut, par ailleurs, imprimé pour les participants, qui devaient de rallier aux applications mobiles sur leur outil web.

ENTENTE FAO-UNIVERSITÉ LAVAL

Par ailleurs, soulignons la signature d’un protocole d’accord entre la FAO et l’Université Laval (voir notre photo de tête) afin de favoriser le partage inter-institutionnel de connaissances pour améliorer la sécurité alimentaire et la nutrition par la lutte contre les changements climatiques et l’adaptation à leur évolution. L’entente de trois ans, renouvelable, a pour objectif de faire face et de s’adapter aux changements climatiques et à leurs impacts sur la sécurité alimentaire. Concrètement, elle permettra de concevoir et de fournir des guides techniques portant sur la sécurité et le contrôle alimentaire aux États membres de la FAO. Les deux partenaires souhaitent également combattre la désertification en développant des projets en agroforesterie et en tenure forestière.

« En nouant ce partenariat, l’Université Laval réitère son engagement dans la lutte pour assurer la sécurité alimentaire de tous et poursuit les efforts déployés à l’échelle locale ». Sophie D’Amours, rectrice de l’Université Laval.

www.mri.gouv.qc.ca/colloquesan

www.fao.org/climate-change

(Crédits photos: Gouvernement du Québec)

Les 16 vidéos du Colloque international sur la sécurité alimentaire et la nutrition à l’heure des changements climatiques sont désormais en ligne et disponibles à l’adresse suivante : https://www.youtube.com/playlist?list=PL3VbFYYm8_nvSyQKki9lT4anknnU0Spil

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Commerce mondial : l’OMC ajuste nettement à la hausse ses prévisions pour 2017

Les économistes de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) viennent de revoir nettement à la hausse leur prévision de croissance du commerce pour 2017, suite à l’accélération marquée de la croissance du commerce mondial au premier semestre de l’année. L’estimation de la croissance du volume du commerce mondial des marchandises en 2017 passe donc à 3,6% alors que la précédente estimation était de 2,4%. Mais toujours avec une fourchette de 1,8% à 3,6%, reflétant le haut niveau d’incertitude sur l’économie et les politiques.

La nouvelle estimation se situe donc dans la partie haute de la fourchette d’incertitude. Cependant une croissance avérée de 3,6% représenterait une nette amélioration par rapport à la faible augmentation de 1,3% enregistrée en 2016. En fait depuis deux ans les principaux pays du monde sont dans le rouge en matière de taux des exportations et des importations. USA, UE, Japon, Corée du Sud, Brésil, Chine, Inde, Russie… affichaient tous depuis janvier 2015 des statistiques trimestrielles négatives de croissance en import/export. Or, depuis janvier 2017, ils sont tous revenus dans le vert ! Avec des pointes de 25%, voire 50% pour certains. La croissance des importations en Inde a été entre 40 et 50% deux mois consécutifs ce printemps.

Compte tenu du risque de prévision persistant dû à la grande incertitude quant à l’évolution à court terme de l’économie et des politiques, la fourchette des estimations de croissance du commerce mondial a été ajustée à 3,2%-3,9%.

La croissance plus forte en 2017 est attribuée à la reprise des flux commerciaux en Asie du fait de l’augmentation des expéditions intra-régionales et de la reprise de la demande d’importations en Amérique du Nord, qui avait marqué le pas en 2016.

« L’amélioration des perspectives du commerce est une bonne nouvelle, mais il subsiste des risques importants qui menacent l’économie mondiale et qui pourraient bien nuire à la reprise du commerce », a indiqué le directeur général de l’OMC, Roberto Azevêdo.

Parmi ces risques figurent la possibilité « (…) que la rhétorique protectionniste donne lieu à des actions restrictives pour le commerce, la montée inquiétante des tensions géopolitiques mondiales et le coût économique croissant des catastrophes naturelles », poursuit-il.

Le redressement partiel des prix du pétrole en 2017 semble notamment avoir apporté un soutien à l’investissement aux États-Unis, dont la croissance avait ralenti brusquement en 2016. La teneur en importations des investissements étant généralement plus importante que celle des autres composantes du PIB, la reprise des dépenses dans ce secteur devrait avoir une incidence considérable sur la demande d’importations.

Mondialement, toujours selon l’OMC, le rythme soutenu de la croissance du commerce en 2017 ne se maintiendra probablement pas l’année prochaine, pour plusieurs raisons. Tout d’abord, la croissance du commerce en 2018 ne sera pas mesurée par rapport à une année de référence faible, comme c’est le cas cette année. Deuxièmement, la politique monétaire devrait se durcir dans les pays développés du fait que la Réserve fédérale augmente progressivement les taux d’intérêt aux États-Unis et que la Banque centrale européenne envisage de mettre fin à l’assouplissement quantitatif dans la zone euro. Troisièmement, la Chine va probablement mettre un frein à la politique budgétaire expansionniste et à la détente du crédit afin d’éviter la surchauffe de l’économie. Tous ces facteurs devraient contribuer à une modération de la croissance du commerce en 2018, à environ 3,2% (la fourchette de l’estimation allant de 1,4% à 4,4%).

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Après l’Europe, un accord avec la Chine pour le Canada ?

Alors qu’un quart des produits canadiens entraient sur le marché UE librement, c’est dorénavant presque 100% (en fait 98%) qui entreront sans frais de douane à partir d’aujourd’hui dans tous les pays de l’Union européenne. Oui, c’est en ce 21 septembre 2017 qu’entre officiellement en force et application l’accord historique de commerce CanadaEU. Mais la Chambre de commerce du Canada a déjà la tête ailleurs : elle surveille l’intensification des négociations avec la Chine.

En publiant en ce mois de septembre 2017 sa « Liste de contrôle du milieu des affaires canadien pour l’avancement des négociations commerciales avec la Chine », la CCC met en évidence le fait que le Canada s’engage dans de telles discussions commerciales, alors qu’elle plaide « en faveur d’une stratégie à plus long terme visant à atteindre des succès plus ambitieux, ainsi que d’une plus grande portée que le doublement du commerce. »

« (…) au cours des récentes années, le reste du monde s’est donné pour priorité de bâtir des liens plus forts avec la Chine, alors que le Canada a semblé être ambivalent à l’égard de sa relation, ce qui signifie que nous avons perdu notre avantage concurrentiel », analyse le document.

 

« Des problèmes importants doivent maintenant être résolus. Parmi ceux-ci, le Canada doit intensifier son partenariat économique avec la Chine, la deuxième économie mondiale, devancée uniquement par les États-Unis, et qui abrite un cinquième de la population mondiale. »

La CCC expose que des analystes ont calculé qu’un accord commercial avec la Chine pourrait améliorer le produit intérieur brut du Canada de 7,8 milliards de dollars d’ici 2030, en plus de générer 25 000 nouveaux emplois. Mais son souhait est que le Canada ne se satisfasse pas d’un simple ALE. Elle fait nombres de recommandations en ce sens.

Accord de libre-échange entre la Chine et l’Australie

Elle prend aussi bonne note de l’expérience récente de l’Australie : L’Accord de libre-échange entre la Chine et l’Australie (ChAFTA) est entré en vigueur le 20 décembre 2015. En 2015-2016, la Chine a consommé plus de 25% des exportations totales de l’Australie, faisant de la Chine le marché étranger le plus important de l’Australie pour l’agriculture, les ressources et les services. Elle affirme qu’un certain nombre de leçons peuvent être tirées par le Canada.

http://dfat.gov.au/trade/agreements/chafta/pages/australia-china-fta.aspx

L’ANNÉE 2016 A ÉTABLI UN RECORD EN MATIÈRE D’INVESTISSEMENTS CHINOIS À L’ÉCHELLE MONDIALE

Dalian Wanda a payé 3,5 milliards $US pour une participation de contrôle dans le studio d’Hollywood à l’origine de Godzilla et Monde jurassique, dans la plus grosse transaction de cinéma à ce jour pour une entreprise chinoise.

• Le géant de l’électroménager chinois, Midea, a acquis près de 95 % de l’entreprise de robotique allemande, Kuka.

• Des investisseurs chinois ont versé plus de 2 milliards $US à des équipes de football européennes depuis le début de l’année 2015.

• Le 3 février 2016, ChemChina a annoncé une offre en numéraire afin d’acquérir Syngenta pour une valeur de plus de 43 milliards $US, l’acquisition étrangère la plus importante à ce jour par une entreprise chinoise… L’acquisition de ChemChina permettra la continuité stratégique et des investissements à long terme en innovation par Syngenta, ainsi que la poursuite de son expansion et sa présence dans les marchés émergents comme la Chine. Selon les modalités de la transaction proposée, Syngenta restera Syngenta, une entreprise internationale dont le siège social est en Suisse. En plus de son portefeuille de protection des récoltes, de traitement des semences, de technologies de semences et de traits, ainsi qu’une attention particulière à l’amélioration de la productivité et de l’efficacité des ressources sur les fermes, Syngenta mettra à profit son expérience et son savoir-faire pour la promotion des normes environnementales les plus strictes et pour l’encouragement de communautés rurales prospères.

• Au début de l’année 2017, le Canada approuve l’acquisition d’une participation majoritaire d’un milliard de dollars par l’entreprise Anbang Insurance, dans celle de Retirement Concepts basée à Vancouver.

La Chambre de commerce du Canada est l’association de gens d’affaires la plus importante et influente du Canada. À ce titre, elle est le lien principal entre les entreprises et le gouvernement fédéral canadien. Forte d’un réseau de plus de 450 chambres de commerce, qui représentent 200 000 entreprises de toutes les tailles, de tous les secteurs de l’économie et de toutes les régions. Adriana Vega, directrice principale, Politiques internationale de la CCC aura la Chine en tête pour encore bien des mois.

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Sotheby’s déclare Montréal «nouveau pôle de l’immobilier de luxe»

C’est dernières années, le Canada immobilier était connu pour la fougue des ses marchés de luxe de la métropole de l’Ouest, Vancouver, et de la métropole nationale, Toronto. Évidemment, les diverses mesures prises pour y tempérer l’inflation reportèrent l’attention des investisseurs internationaux vers Montréal. C’est donc cette dernière qui se positionne de plus en plus comme un « nouveau pôle de l’immobilier de luxe ». Un titre que le courtier immobilier Sotheby’s International Realty Canada vient de lui accorder.

Bien que, selon une nouvelle étude, les ventes dans ce secteur à Vancouver et Toronto devraient reprendre cet automne après un ralentissement, Sotheby’s publie du coup cette perspective plutôt optimiste malgré une série de changements de politiques adoptés par Ottawa, l’Ontario et la Colombie-Britannique pour apaiser les marchés en surchauffe. Globalement parce que c’est toute l’économie canadienne, actuellement en très bonne position, qu’il faut ici prendre en compte.

C’est plutôt la bonne performance de l’économie canadienne qui alimentera le marché de l’immobilier de luxe au cours des prochains mois, prévoit l’étude de Sotheby’s.

Selon Brad Henderson, président-directeur général de Sotheby’s International Realty Canada, la confiance des acheteurs potentiels a été ébranlée au cours des derniers mois, ce qui explique par exemple la baisse de 27% des ventes de propriétés de plus de 1M$ à Toronto pour l’été 2017, par rapport à 2016. Rappelons que le Gouvernement de l’Ontario a imposé en avril une surtaxe de 15% aux acheteurs étrangers de propriétés situées dans une vaste région du sud de la province, incluant le Grand Toronto. L’Ontario, qui suivait alors une initiative similaire prise par la Colombie-Britannique, en août 2016. Cette province a alors connu une baisse des ventes de propriétés de luxe. Mais les transactions dans ce secteur ont augmenté de 5% en juillet et en août derniers, par rapport à 2016, toujours selon Sotheby’s International.

Au Québec, le gouvernement n’est pas intervenu et les acheteurs potentiels sont plutôt confiants. Les ventes de maisons et d’appartement en copropriété de plus de 1M$ à Montréal ont augmenté de 60% en juillet et août, par rapport à 2016. Sotheby’s croit donc que Montréal deviendra cet automne « un chef de file dans le marché de l’immobilier de luxe au Canada ».

Qu’importe cette analyse, un promoteur du secteur est déjà pro-actif et donne, à Montréal, un rendez-vous de classe mondiale aux intervenants du secteur de l’immobilier: la métropole du Québec sera hôtesse du premier Salon international Immobilier & Investissement, les 29, 30 et 31 mars 2019.

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