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Après l’Europe, un accord avec la Chine pour le Canada ?

Alors qu’un quart des produits canadiens entraient sur le marché UE librement, c’est dorénavant presque 100% (en fait 98%) qui entreront sans frais de douane à partir d’aujourd’hui dans tous les pays de l’Union européenne. Oui, c’est en ce 21 septembre 2017 qu’entre officiellement en force et application l’accord historique de commerce CanadaEU. Mais la Chambre de commerce du Canada a déjà la tête ailleurs : elle surveille l’intensification des négociations avec la Chine.

En publiant en ce mois de septembre 2017 sa « Liste de contrôle du milieu des affaires canadien pour l’avancement des négociations commerciales avec la Chine », la CCC met en évidence le fait que le Canada s’engage dans de telles discussions commerciales, alors qu’elle plaide « en faveur d’une stratégie à plus long terme visant à atteindre des succès plus ambitieux, ainsi que d’une plus grande portée que le doublement du commerce. »

« (…) au cours des récentes années, le reste du monde s’est donné pour priorité de bâtir des liens plus forts avec la Chine, alors que le Canada a semblé être ambivalent à l’égard de sa relation, ce qui signifie que nous avons perdu notre avantage concurrentiel », analyse le document.

 

« Des problèmes importants doivent maintenant être résolus. Parmi ceux-ci, le Canada doit intensifier son partenariat économique avec la Chine, la deuxième économie mondiale, devancée uniquement par les États-Unis, et qui abrite un cinquième de la population mondiale. »

La CCC expose que des analystes ont calculé qu’un accord commercial avec la Chine pourrait améliorer le produit intérieur brut du Canada de 7,8 milliards de dollars d’ici 2030, en plus de générer 25 000 nouveaux emplois. Mais son souhait est que le Canada ne se satisfasse pas d’un simple ALE. Elle fait nombres de recommandations en ce sens.

Accord de libre-échange entre la Chine et l’Australie

Elle prend aussi bonne note de l’expérience récente de l’Australie : L’Accord de libre-échange entre la Chine et l’Australie (ChAFTA) est entré en vigueur le 20 décembre 2015. En 2015-2016, la Chine a consommé plus de 25% des exportations totales de l’Australie, faisant de la Chine le marché étranger le plus important de l’Australie pour l’agriculture, les ressources et les services. Elle affirme qu’un certain nombre de leçons peuvent être tirées par le Canada.

http://dfat.gov.au/trade/agreements/chafta/pages/australia-china-fta.aspx

L’ANNÉE 2016 A ÉTABLI UN RECORD EN MATIÈRE D’INVESTISSEMENTS CHINOIS À L’ÉCHELLE MONDIALE

Dalian Wanda a payé 3,5 milliards $US pour une participation de contrôle dans le studio d’Hollywood à l’origine de Godzilla et Monde jurassique, dans la plus grosse transaction de cinéma à ce jour pour une entreprise chinoise.

• Le géant de l’électroménager chinois, Midea, a acquis près de 95 % de l’entreprise de robotique allemande, Kuka.

• Des investisseurs chinois ont versé plus de 2 milliards $US à des équipes de football européennes depuis le début de l’année 2015.

• Le 3 février 2016, ChemChina a annoncé une offre en numéraire afin d’acquérir Syngenta pour une valeur de plus de 43 milliards $US, l’acquisition étrangère la plus importante à ce jour par une entreprise chinoise… L’acquisition de ChemChina permettra la continuité stratégique et des investissements à long terme en innovation par Syngenta, ainsi que la poursuite de son expansion et sa présence dans les marchés émergents comme la Chine. Selon les modalités de la transaction proposée, Syngenta restera Syngenta, une entreprise internationale dont le siège social est en Suisse. En plus de son portefeuille de protection des récoltes, de traitement des semences, de technologies de semences et de traits, ainsi qu’une attention particulière à l’amélioration de la productivité et de l’efficacité des ressources sur les fermes, Syngenta mettra à profit son expérience et son savoir-faire pour la promotion des normes environnementales les plus strictes et pour l’encouragement de communautés rurales prospères.

• Au début de l’année 2017, le Canada approuve l’acquisition d’une participation majoritaire d’un milliard de dollars par l’entreprise Anbang Insurance, dans celle de Retirement Concepts basée à Vancouver.

La Chambre de commerce du Canada est l’association de gens d’affaires la plus importante et influente du Canada. À ce titre, elle est le lien principal entre les entreprises et le gouvernement fédéral canadien. Forte d’un réseau de plus de 450 chambres de commerce, qui représentent 200 000 entreprises de toutes les tailles, de tous les secteurs de l’économie et de toutes les régions. Adriana Vega, directrice principale, Politiques internationale de la CCC aura la Chine en tête pour encore bien des mois.

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Sotheby’s déclare Montréal «nouveau pôle de l’immobilier de luxe»

C’est dernières années, le Canada immobilier était connu pour la fougue des ses marchés de luxe de la métropole de l’Ouest, Vancouver, et de la métropole nationale, Toronto. Évidemment, les diverses mesures prises pour y tempérer l’inflation reportèrent l’attention des investisseurs internationaux vers Montréal. C’est donc cette dernière qui se positionne de plus en plus comme un « nouveau pôle de l’immobilier de luxe ». Un titre que le courtier immobilier Sotheby’s International Realty Canada vient de lui accorder.

Bien que, selon une nouvelle étude, les ventes dans ce secteur à Vancouver et Toronto devraient reprendre cet automne après un ralentissement, Sotheby’s publie du coup cette perspective plutôt optimiste malgré une série de changements de politiques adoptés par Ottawa, l’Ontario et la Colombie-Britannique pour apaiser les marchés en surchauffe. Globalement parce que c’est toute l’économie canadienne, actuellement en très bonne position, qu’il faut ici prendre en compte.

C’est plutôt la bonne performance de l’économie canadienne qui alimentera le marché de l’immobilier de luxe au cours des prochains mois, prévoit l’étude de Sotheby’s.

Selon Brad Henderson, président-directeur général de Sotheby’s International Realty Canada, la confiance des acheteurs potentiels a été ébranlée au cours des derniers mois, ce qui explique par exemple la baisse de 27% des ventes de propriétés de plus de 1M$ à Toronto pour l’été 2017, par rapport à 2016. Rappelons que le Gouvernement de l’Ontario a imposé en avril une surtaxe de 15% aux acheteurs étrangers de propriétés situées dans une vaste région du sud de la province, incluant le Grand Toronto. L’Ontario, qui suivait alors une initiative similaire prise par la Colombie-Britannique, en août 2016. Cette province a alors connu une baisse des ventes de propriétés de luxe. Mais les transactions dans ce secteur ont augmenté de 5% en juillet et en août derniers, par rapport à 2016, toujours selon Sotheby’s International.

Au Québec, le gouvernement n’est pas intervenu et les acheteurs potentiels sont plutôt confiants. Les ventes de maisons et d’appartement en copropriété de plus de 1M$ à Montréal ont augmenté de 60% en juillet et août, par rapport à 2016. Sotheby’s croit donc que Montréal deviendra cet automne « un chef de file dans le marché de l’immobilier de luxe au Canada ».

Qu’importe cette analyse, un promoteur du secteur est déjà pro-actif et donne, à Montréal, un rendez-vous de classe mondiale aux intervenants du secteur de l’immobilier: la métropole du Québec sera hôtesse du premier Salon international Immobilier & Investissement, les 29, 30 et 31 mars 2019.

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Emploi : le secteur de l’Administration publique donne le ton au Canada

S’agit-il d’une marque de succès en faveur de la stratégie du gouvernement fédéral canadien depuis l’arrivée de Justin Trudeau à la tête du pays et de la décision de gonfler le déficit afin de favoriser l’économie ? Reste que l’enquête de ManpowerGroup sur les perspectives d’emploi confirme que le secteur de l’Administration publique transmet les meilleures prévisions d’embauche alors que dans l’ensemble elle continue de révéler des projets de recrutement d’un optimisme prudent au Canada, ce pour le quatrième trimestre de 2017. Cette enquête sur les perspectives d’emploi est la plus vaste enquête prospective au monde en matière d’emploi. Lancée il y a plus de 50 ans, cette enquête est l’une des études sur l’emploi les plus reconnues dans le monde.

Une fois les données corrigées des variations saisonnières, la prévision nette d’emploi s’établit à 9%, ce qui représente une hausse de 1%, à la fois par rapport au taux du trimestre précédent et de l’année dernière. Menée auprès de plus de 1 900 employeurs partout au Canada, l’enquête révèle que 12% des employeurs canadiens comptent accroître leurs effectifs au cours du quatrième trimestre, alors que 6% prévoient les réduire ; 80% n’envisagent donc aucun changement alors que 2% n’ont toujours pas fixé leurs intentions en matière de dotation pour le trimestre à venir.

Mais avec une prévision nette d’emploi de 17%, les employeurs du secteur de l’Administration publique indiquent des projets de recrutement nettement plus favorables que la moyenne nationale pour le quatrième trimestre 2017. Et même si le résultat représente un faible recul d’un point de pourcentage par rapport au trimestre précédent, il indique une importante hausse de 16% par rapport à l’an dernier. Il s’agit en fait des perspectives les plus favorables de l’ensemble des secteurs pour le trimestre à venir.

Alors que pour l’ensemble : « Les gains d’emplois à l’échelle nationale s’annoncent modestes de façon générale pour le quatrième trimestre 2017. La majeure partie des activités de recrutement se concentrent sur le Québec, l’Ontario et la Colombie-Britannique, mais le reste du Canada comprend néanmoins plusieurs pochettes positives, sous la lancée d’une reprise modérée dans le secteur pétrolier et gazier », analyse Darlene Minatel, V-P et directrice générale des opérations de Manpower Canada.

Finances, assurance et immobilier

Les employeurs du secteur de la finance, de l’assurance et de l’immobilier indiquent des projets de recrutement respectables pour le quatrième trimestre 2017 avec une prévision nette de 13%. Il s’agit par contre d’un recul de quatre points de pourcentage en comparaison du trimestre précédent et de l’année dernière.

Fabrication de biens durables

La prévision nette d’emploi dans le secteur de la fabrication de biens durables s’établit à un taux favorable de 13% pour le trimestre à venir. Ceci représente une hausse de cinq points de pourcentage en comparaison du trimestre précédent et de quatre points d’une année sur l’autre.

Commerce de gros et de détail

Ayant transmis une prévision nette d’emploi de 11%, les employeurs œuvrant dans le secteur du commerce de gros et de détail révèlent un rythme d’embauche constant. Cette prévision reflète en effet une hausse de deux points de pourcentage en comparaison trimestrielle et de six points en comparaison annuelle.

Construction

Dans le secteur de la construction, les employeurs envisagent un climat d’embauche d’un optimisme prudent pour le trimestre à venir avec une prévision nette de 9%. Il s’agit ici d’une hausse de trois points en comparaison du rythme de recrutement prévu pour le trimestre précédent et d’un progrès de quatre points par rapport à celui de la période correspondante l’an dernier.

Transport et services publics

À 8%, la prévision nette d’emploi dans le transport et les services publics laisse présager un climat de recrutement modeste pour le quatrième trimestre 2017. Ces perspectives d’emploi se situent en effet deux points de pourcentage en dessous de celles du trimestre précédent et huit points en dessous de l’an dernier.

Services

Les employeurs comptent également modérer le rythme d’embauche dans le secteur des services au quatrième trimestre 2017, avec des perspectives d’emploi nettes de 8%. Il s’agit effectivement d’un recul d’un point de pourcentage en comparaison du trimestre précédent et de trois points d’une année sur l’autre.

Industrie minière

Les employeurs dans l’industrie minière communiquent un climat d’embauche assez tempéré pour le quatrième trimestre 2017 avec un résultat net de 6%. Le taux représente une baisse de 3% par rapport au trimestre précédent, mais aussi une hausse de 8% par rapport à l’an dernier.

Fabrication de biens non durables

Le rythme d’embauche ralentit légèrement dans le secteur de la fabrication de biens non durables, où les employeurs affichent une prévision nette d’emploi de 4% pour le trimestre à venir. Ce résultat indique un recul d’un point de pourcentage en comparaison du trimestre précédent et une perte de 5% d’une année sur l’autre.

Éducation

Les employeurs dans le secteur de l’éducation annoncent un climat d’embauche restreint pour le trimestre à venir, avec une prévision nette d’emploi de 3%. On constate en effet une baisse de cinq points de pourcentage par rapport au trimestre précédent et de sept points par rapport à l’an dernier.

Le Québec communique les projets d’embauche les plus respectables

À l’approche d’une année électorale pour le gouvernement de Philippe Couillard, ce sont les employeurs du Québec qui transmettent les perspectives les plus favorables pour le trimestre à venir, avec une prévision nette d’emploi de 11%. Les employeurs en Ontario et dans les provinces de l’Ouest canadien communiquent de leur côté, avec un même taux de 10%, un rythme d’embauche à peine plus modéré.

Les grandes entreprises (250 employés et plus) et les entreprises de taille moyenne (entre 50 et 249 employés) transmettent les meilleurs projets d’embauche, corrigés des variations saisonnières, avec des résultats nets respectifs de 23% et de 11%. Les petites entreprises (entre 10 et 49 employés) indiquent quant à elles un rythme plus modéré, avec un résultat net de 6%, tandis que les micro-entreprises (entre 1 et 9 employés) prévoient un climat relativement restreint pour le trimestre à venir, avec une prévision nette d’emploi de 3%.

La Capitale québécoise garde sa croissance

Les employeurs dans la région de Québec confirment par ailleurs que la capitale du Québec conserve un climat de recrutement positif :

Pour le quatrième trimestre de 2017 : « Les données de l’enquête révèlent que 20% des employeurs comptent recruter des travailleurs au cours du prochain trimestre (d’octobre à la fin de décembre), alors que 10% prévoient réduire leurs effectifs. Des employeurs interrogés, 69% n’envisagent aucun changement et 1% n’ont toujours pas fixé leurs intentions en matière de dotation pour le trimestre à venir », a annoncé Rémi Fillion, du bureau de Manpower à Québec.

« Une fois les données corrigées des variations saisonnières, la prévision nette d’emploi pour Québec s’établit à 10% : une hausse d’un point par rapport au taux transmis pour le trimestre précédent. Il s’agit également d’une hausse d’un point de pourcentage par rapport au résultat transmis l’an dernier, indiquant un rythme de recrutement respectable pour les prochains mois », a aussi précisé monsieur Fillion.

Les résultats complets pour chacun des 43 pays et territoires ayant fait partie de l’enquête, de même que les comparaisons internationales et régionales sont disponibles sur le site de Manpowergroup à l’adresse : manpowergroup.com.

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La région métropolitaine de Québec obtient le 9e « Centre zone franche » du Canada

Les entreprises locales de la région de Québec bénéficieront de nouvelles possibilités d’emploi et d’affaires à la suite de la création du nouveau Centre zone franche, dit « Centre ZF ». Il s’agit du neuvième du genre installé au Canada, mais du premier au Québec.

Le Centre zone franche de Québec permettra aux entreprises d’avoir accès à toutes les informations concernant les programmes s’apparentant au concept de zone franche, y compris le Programme d’exonération des droits, le Programme de drawback, le Programme des entrepôts de stockage des douanes, le Programme des centres de distribution des exportations et le Renseignements sur les zones franches (ministère des Finances du Canada).

La désignation a été annoncée le 30 août 2017 en présence de François-Philippe Champagne, ministre du Commerce international du Canada, ainsi que de Joël Lightbound, député de Louis-Hébert et secrétaire parlementaire de la ministre de la Santé, au nom de Navdeep Bains, ministre canadien de l’Innovation, des Sciences et du Développement économique et ministre responsable de Développement économique Canada (DEC).

Le Centre ZF fera ainsi la promotion de la région métropolitaine de Québec en tant que plaque tournante des échanges internationaux, tirant parti de son emplacement en Amérique du Nord, de son accès direct aux États-Unis et de son assise manufacturière solide pour attirer de nouveaux investisseurs.

La désignation de ce nouveau Centre ZF s’harmonise avec les priorités du gouvernement du Canada consistant à aider les entreprises à s’intégrer aux marchés internationaux et aux chaînes de valeur mondiales.

« La désignation de la région comme Centre zone franche simplifiera l’accès aux programmes et aux services gouvernementaux en mettant en place un guichet unique afin d’aider les entreprises locales à optimiser leurs exportations et à générer ainsi plus d’emplois au pays. »
L’honorable François-Philippe Champagne, ministre du Commerce international du Canada.

« L’approche privilégiée par le Canada pour la mise en place de zones franches, qui permet aux entreprises de choisir l’emplacement répondant le mieux à leurs besoins, est des plus novatrices, et je tiens à le souligner. Cela fait clairement du Québec un lieu de premier choix pour les investisseurs étrangers, ce qui génère des retombées positives pour toutes nos régions. »
Jean D’Amour, ministre délégué aux Affaires maritimes et ministre responsable de la région du Bas-Saint-Laurent dans le gouvernement du Québec.

« L’accréditation de la région de Québec à titre de première zone franche dans la province est une étape phare pour notre croissance économique, qui permettra à la fois d’attirer plus fortement des entreprises étrangères à s’établir à Québec et de stimuler le commerce international des entreprises d’ici. En plus de contribuer aux objectifs de développement économique de la Ville de Québec, le Centre zone franche viendra également soutenir les priorités de développement du Port de Québec, de l’Aéroport international Jean-Lesage et de la zone industrialo-portuaire régionale, et il renforce une fois de plus la position de Québec comme porte d’entrée européenne pour le commerce en Amérique du Nord. »

gis Labeaume, maire de Québec.

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ifo Business Climate Index : sentiment among German businesses remains very strong

The ifo Business Climate Index edged downwards from 116.0 points last month to 115.9 points in August, 2017. But sentiment among German businesses remains very strong. The decline was due to slightly less positive assessments of the current business situation. Companies’ short-term business outlook, by contrast, improved. Germany’s economy remains on track for growth.

Ifo Institute is one of Europe‘s leading research institutes and is also the economic research institute most frequently cited in the German media. Information and research is what the ifo Institute has stood for ever since it was founded in January 1949.

In manufacturing the index once again broke last month’s record. Companies were slightly less satisfied with their current business situation, which nevertheless remains strong. They expressed greater optimism about the short-term outlook. In the automotive sector cartel allegations and the diesel affair have not been reflected in the survey results to date, with the business climate index remaining at a very high level.

In wholesaling the business climate deteriorated slightly. This was due to markedly poorer assessments of the current business situation. Business expectations, by contrast, were adjusted slightly upwards. In retailing the index dropped significantly. Retailers were clearly less satisfied with their current business situation. Their optimism about the short-term business outlook also waned. Car dealers were largely responsible for the downswing.

In construction the index continued its record-breaking run. Contractors were far more satisfied with their current business situation. They also expect business to pick up in the months ahead.

 ifo Business Climate for Industry and Trade (Index, 2005 = 100, seasonally adjusted)
Month/year 08/16 09/16 10/16 11/16 12/16 01/17 02/17 03/17 04/17 05/17 06/17 07/17 08/17
Climate 106.3 109.7 110.6 110.5 111.1 110.0 111.2 112.3 113.1 114.6 115.2 116.0 115.9
Situation 112.6 115.2 115.5 115.9 117.1 117.3 118.7 119.6 121.6 123.4 124.2 125.5 124.6
Expectations 100.4 104.5 105.9 105.3 105.4 103.2 104.2 105.4 105.2 106.4 106.8 107.3 107.9
Source: ifo Business Survey. © ifo Institute

 

ifo Business Climate by Sector (Balances, seasonally adjusted)
Month/year 08/16 09/16 10/16 11/16 12/16 01/17 02/17 03/17 04/17 05/17 06/17 07/17 08/17
Industry and Trade 5.8 12.3 14.0 13.8 15.0 13.0 15.3 17.3 18.8 21.8 22.9 24.6 24.4
Manufacturing 6.5 13.8 17.0 14.9 15.7 14.4 17.3 20.7 21.1 26.0 26.2 29.5 29.9
Construction 5.4 9.1 9.9 10.7 12.8 10.5 7.8 9.5 11.6 13.0 12.6 14.4 17.3
Wholesaling 5.7 12.1 10.3 15.4 18.3 15.1 22.4 18.6 20.0 20.4 23.7 24.2 23.6
Retailing 2.7 8.2 8.0 9.6 9.7 6.2 4.7 6.6 13.5 11.4 16.1 11.0 5.1
Source: ifo Business Survey. © ifo Institute

Image source: www.benzinga.com/markets/bonds/13/01/3273900/german-ifo-business-climate-indicator-rises-sends-european-shares-and-eu

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