Archives de catégorie : Technologie

Semaine québécoise de l’informatique libre 2016

Le Logiciel Libre au Québec

GnulinuxDepuis 2009, l’organisme FACIL, avec l’appui de nombreux organismes de la communauté du logiciel libre au Québec, organise presque à chaque années l’événement SQIL (Semaine québécoise de l’informatique libre). Il s’agit d’une série d’activités ayant pour objectif de promouvoir l’utilisation du logiciel libre et des données ouvertes. Il y en a pour tous les niveaux: pour les débutants, comme les plus expérimentés.

Cette semaine offre de nombreuses activités, notamment conférences, ateliers, rencontres, projections de films, tables ronde et plus.

« L’informatique libre au service d’une société libre » est le thème de l’édition 2016 de la SQIL.

Pour sa 8e édition, le SQIL 2016 aura lieu du 17 au 25 septembre 2016 dans plusieurs villes à travers le Québec, notamment Québec, Montréal et La Pocatière.

Logiciel Libre = Providence technologique

Le fait qu’il y ait des méga-corporations avec quasi monopole dans l’industrie des technologies de l’information et des communications peut porter atteinte au recherche et développement de nouvelles percées technologiques dans le domaine.

C’est là que l’informatique libre intervient : le plus gros réseau de recherche et développement du monde. En effet, quel secteur d’activité ne requiert pas d’infrastructure informatique ? Aucun ! Qu’arrive-t-il aux entreprises qui n’intègrent pas de solutions informatiques ? Elles auront plus de difficultés à gérer leur croissance face à la compétition.

Si ces entreprises, consortiums et organismes travaillent main dans la main pour développer de façon collaborative des solutions informatiques que n’importe qui pourra utiliser, contribuer, modifier et redistribuer librement, qu’est-ce qu’on gagne au final ? L’indépendance dans les technologies de l’information et des communications.

Imaginons la PME qui doit renouveler ses licences pour ses postes informatiques à chaque année, suite bureautique, logiciels d’inventaire, de serveurs, de base de données, et engager un expert certifié. Pour la plupart des PME, il s’agit d’un coup dur à prendre. Nous parlons de PME, mais le coup peut être dur à prendre aussi pour les grandes entreprises, pour les gouvernements, même pour les particuliers.

Un exemple parfait d’informatique libre que vous connaissez sans doute: Wikipédia! Tout le monde a l’autorisation de lire, contribuer, modifier et redistribuer gratuitement son contenu, mais aussi les logiciels sur lequel il fonctionne (Mediawiki, Linux, etc.)

L’informatique libre est là pour que, plutôt que tout le monde travaillent en cachette – chacun dans leur coin – sur des technologies équivalentes, que ce soit la même technologie pour tout le monde; tout le monde travaillent en équipe sur une architecture flexible, concrète et universelle pour atteindre plus rapidement des objectifs communs. Il s’agit là d’alliance stratégique. Que ce soit le secteur médical, gouvernemental, militaire, commercial, institutionnel ou autre, le logiciel libre ne peut apporter que des avantages.

On ne bâtit pas une civilisation extra-terrestre en développant nos technologies en cachette chacun de notre côté et en brevetant tout et n’importe-quoi ; on bâtit une civilisation extra-terrestre en partageant notre savoir et nos connaissances.

L’informatique libre ne consiste pas seulement en des logiciels libres, mais aussi au matériel libre, la culture du libre, les standards ouverts et consortiums, la confidentialité et la protection de la vie personnelle, la neutralité du réseau internet, l’égalité sociale dans la société numérique et encore plus…

Pourquoi le logiciel libre est important?

L’informatique fait désormais partie intégrante de la société d’aujourd’hui et personne ne peut le nier. Au même titre que les besoins essentiels (eau, nourriture, électricité, chauffage, transport etc.), l’informatique est maintenant un pilier indispensable au plein fonctionnement de l’économie internationale et à la paix sociale.

Lorsqu’un organisme, ou un particulier, achète un logiciel, ne pas avoir le droit d’accéder au code source et d’y apporter les modifications désirées est non seulement contre-productif, mais aussi cela ne respecte pas les droits de l’utilisateur. Lorsque l’utilisateur n’a pas le contrôle sur le logiciel, c’est le logiciel qui a le contrôle sur l’utilisateur.

Si le logiciel n’est pas open source, le fournisseur peut accéder à tous vos fichiers, accéder à votre localisation géographique, espionner votre microphone et webcam, en collaboration avec un gouvernement ou non, et ce, sans que vous le sachiez.

Si le logiciel est open sourcemais pas libre : vous pouvez savoir s’il comporte un logiciel espion, mais si vous souhaitez adapter ce logiciel aux besoins de votre entreprise et y contribuer, ou en faire la distribution de service, vous n’en aurez pas l’autorisation.

Le logiciel libre est important parce qu’il respecte vos libertés fondamentales en tant que citoyen ou en tant qu’organisme, c’est-à-dire votre confidentialité, votre indépendance et celles de vos données, votre liberté, votre culture de  la connaissance générale et votre accès à l’information. Tout ça est respecté!

Horaire des activités du SQIL 2016

La SQIL favorise la convergence des mouvements pour le logiciel libre, le matériel libre, le savoir libre et la culture libre au Québec. Tout ce qui peut se mettre sous une licence libre et participe à la construction, au développement et à la conservation des communs numériques est à l’honneur ! Célébrons nos ressources partagées !

Que vous soyez un étudiant, un professionnel ou fanatique de l’informatique, un utilisateur normal d’ordinateur ou un hacker, débutant ou expérimenté, vous trouverez un événement qui vous intéressera.

Cliquez ici pour voir le calendrier de la SQIL 2016

 


Vous êtes invités à participer en grand nombre aux activités de la SQIL 2016 !

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La mort des médias sociaux est-elle pour bientôt ?

La Grande Faucheuse rode peut-être autour du phénomène – encore relativement jeune sur le web ! – des médias sociaux. De récentes recherches tendent à démontrer que les médias sociaux, tels que nous les connaissons actuellement, sont ni plus ni moins appelés à disparaître. Oui disparaître, comme mourir ! Comme mort des médias sociaux.

Contexte factuel

Les entreprises et les organisations, encore plus les gouvernements, investissent des millions, voire des milliards de $ pour tenter de protéger leurs données numériques. On protège la disponibilité, la confidentialité, même la taçabilité et l’intégrité ; politique de sécurité, conformité, haute-disponibilité, pare-feu, antivirus… tout y passe. On veut protéger tout, tout ce qu’il y a à l’interne, mais on porte par défaut peu d’attention à tout ce qui se passe à l’extérieur de l’organisation. Et c’est ici qu’il y a un début de réflexion…

Les risques auxquels les entreprises peuvent être exposées sont effarants. Un simple partenaire d’affaire, voire un ancien employé ou un salarié toujours en poste… plusieurs informations peuvent circuler librement et porter atteinte à l’entreprise. Encore plus lorsqu’elles se retrouvent entre de mauvaises mains.

Malgré les beaux contrats de confidentialité signés, la réalité terrain semble démontrer que rares sont ceux qui sont respecté.

Cas rapporté:

Un contact sur Linkedin mentionne dans son profil qu’il est disponible. En consultant celui-ci, on découvre qu’il était à l’emploi d’une grande institution financière et qu’il était responsable des opérations techniques de jour d’un groupe gérant les urgences, le support, l’intégration, le déploiement et les tests de 2 applications critiques, l’un d’eux étant le produit le plus rentable du département (système de paiement par carte de crédit). Accès « root » à 40 serveurs Linux et accès en écriture à 12 bases de données de production (2 DB2, 2 Oracle et 8 MySQL). Comprenons ici que cette entreprise est grandement exposée si un hacker, ou un arnaqueur, mettait la main sur ces informations.

Constat réel

Les entreprises ne possèdent actuellement pas les outils pour faire une veille pertinente et lorsque ce sera le cas, les impacts sur les médias sociaux seront énormes. Simplement parce que les gens seront désormais surveillés, les fautifs facilement identifiables.

La quantité et la qualité des informations qui circulent librement diminuera considérablement et enlèvera une bonne partie de la pertinence de ces réseaux.

Il y a une quantité importante d’information critique, et surtout confidentielle, qui circule librement à travers les réseaux sociaux – aussi les blogs – qui compromet potentiellement la sécurité des organisations. Quand les entreprises prendront pleinement conscience des risques auxquels elles sont exposées, il ne faudra pas se surprendre de les voir serrer la vis. La consultation des médias sociaux est interdite dans plusieurs entreprises. La prochaine étape sera l’interdiction d’y participer ou d’y diffuser quelconque informations que se soit sur l’entreprise. La consultation des médias sociaux est interdite dans plusieurs entreprises. La prochaine étape sera de plus en plus l’interdiction d’y participer ou encore d’y diffuser de l’information sur l’entreprise.

Mort des médias sociaux ?

Au mieux, l’avenir des médias sociaux devra passer par une éducation et une fondamentale prise de conscience des utilisateurs de ceux-ci. Pour protéger l’humain contre les comportements susceptibles de lui nuire à lui-même, certes il importe de lui faire prendre conscience de sa propre fragilité.

Mais le réflexe de transférer aux employés, par des extensions des lois du travail, la responsabilité des entreprises de sécuriser les informations est-il acceptable ? Efficace ? Moralement applicable ?

Considérant la vitesse d’évolution des outils de communication, il sera probablement impossible de mettre à l’entrée des systèmes d’information d’entreprises toutes les barrières requises.

L’identité numérique, la e-réputation… sont des réalités qui se retrouvent déjà au coeur des enjeux du Web. N’oublions jamais que notre « ADN numérique » est continuellement semé aux quatre vents de la toile. Avec le mobile, la géo-localisation, les innovations à venir, ceci ira en s’accentuant.

Alors attention: mort des médias sociaux! Assurément, posons-nous la question: mort des médias sociaux ?

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Lire notre: Dossier Web 3.0

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Soil health experts gain ground on standardized measurements

Agriculture should innovate in productivity to support World population. In Louisville, Kentuky, this August 11th 2016, soil health experts from across North America plan to integrate more research projects to provide agricultural producers and policy makers with economically relevant, science-based recommendations for improving drought resilience as well as reducing nutrient losses.

The Soil Health Institute (SHI), an new organization consisting of a broad collaboration of agricultural leaders, held its first annual meeting July 27 – July 29 in Louisville too.  Approximately 130 soil health experts, including farmers, land grant university specialists, USDA scientists, conservation leaders, soil laboratory scientists and foundation/non-governmental organization leaders identified key soil processes influencing productivity, resilience and environmental quality during the meeting.

Members’ goals include conducting a national assessment of soil health and producing a digital decision support tool that enables growers to anticipate which soil amendments and crop rotations will have the greatest impact on a field’s annual return. The Institute also will curate soil health research reports and information.

« We made bold progress during this meeting in that members were able to identify and agree on standardized initial tiers of soil health measurement, which is a huge step forward to creating a nationwide assessment baseline, » Wayne Honeycutt, president and CEO of SHI, explained.

Members addressed metadata collection, stratified sampling design and an overall strategy to select locations for the initial U.S. soil health assessment.

In future research, members agreed to:

  • Prioritize economic return on investment for growers, focusing on single-year benefits when possible;
  • Include growers in Institute committees, research planning and development;
  • Build a planned network of experimental research that allows researchers in biology, physics, chemistry, economics, agronomy, and sociology to collaborate and integrate research, which will provide growers and policy makers with accurate information;
  • Prioritize soil vitality, identifying the research gaps that will answer questions such as which crop rotations improve microbial soil function – improving drought resilience, increasing water infiltration rates and storage, decreasing run-off, and reducing soil-borne diseases, as well as improving yield and quality;
  • Focus on cropland and grazing land first and forest land in the future.

Members envision a dynamic Soil Health Cloud, supported by SHI‘s new Research Landscape tool, which ultimately will bring Big Data to researchers, farmers and policy makers.

« We hear that space is the final frontier and sometimes oceanographers call the ocean depths the final frontier on earth, » says Bill Buckner, the chair of the SHI’s Board of Directors. « But what Leonardo da Vinci said hundreds of years ago during the Renaissance, ‘we know more about the movement of celestial bodies than about the soil underfoot,’ is still true today.  »

Steve Shafer, the SHI’s Chief Scientific Officer, adds: « The biodioversity within a teaspoon of fertile soil rivals what we can see in an acre of tropical rainforest. The micro-environment at interface between the soil and a plant root does so much to condition plant health through nutrient and water uptake processes and through the interactions of roots with beneficial and pathogenic microbes. We know what happens to the top of a plant affects the roots and their relationships with soil organisms. How do all of these relationships fit together? How can we learn to manage this for the benefit of humanity and the planet’s ecosystems? How far can the scientific community go to understand this? « 

« We invite farmers, scientists and others interested in enhancing soil health and our environment from all regions to join us as we move forward.  We still have a lot of work to do. Members want to provide highly useful research and policy support in the future that shows short- and long-term benefits.  We’re going to need leaders who are innovators and excellent stewards to be involved in working together to achieve the Institute’s mission – to safeguard and enhance the vitality and productivity of soils through science-based research and advancement, » Honeycutt concludes.

The Soil Health Institute’s mission is to safeguard and enhance the vitality and productivity of the soil. An evolution of the Soil Renaissance, an initiative established in 2013 by the Noble Foundation and Farm Foundation to advance soil health and make it the cornerstone of land use management decisions, the Soil Health Institute serves as the primary resource for soil health information.

It focuses on five pillars: (1) working to set soil health standards and measurement, (2) building knowledge about the economics of soil health, (3) offering educational programs, (4) assisting in policy development, and (5) coordinating research in all aspects of soil and soil health.

It works directly with conventional and organic farmers and ranchers, public- and private-sector researchers, academia, policymakers, government agencies, industry, environmental groups and consumers – everyone who benefits from healthy soils.

More information on SHI : www.soilhealthinstitute.org

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Innovation : bientôt les voiliers voleront

On ne vous parle pas ici d’avion à voile, mais bien que des trimarans pourront technologiquement cesser de porter sur mer pendant de longs moments. Très longs moments! La science est rendue là.

C’est lors d’un échange sur le trimaran French Tech Rennes St Malo, avec Charles Mony, qui s’apprêtait à quitter Québec avec trois collègues le dimanche suivant pour tenter de joindre le premier St-Malo, dans le cadre de la 9e édition de cette transat, qu’il nous informa de l’état des performances de ces formules 1 des mers.

Son trimaran de 50 pieds de long (49 en largeur) a la capacité d’atteindre 68 km/h. Mais un monstre de 120 pieds était attendu dans la nuit; hors catégorie pour la transat, le SPINDRIFT 2 vient à Québec avec le défi de battre le record de la traversée de l’Atlantique: 7 jours, 20 heures (ce qu’il fera avec brio en rabattant le record d’une journée). À 80 km/h de capacité dans son cas.

Nous l’avons donc questionné sur les temps pour le tour du monde.

« Les premières traversées en course ont été de 78 jours. Dix ans plus tard, nous en sommes à 48, et un skipper projette d’abaisser ça à 45 jours. Nous sommes loin du fameux Le tour du monde en 80 jours de Jules Verne, du nom dudit trophée de cet exploit au début », nous raconte Charles Mony, maintenant président-fondateur de Village Monde.

La question suivante était plus technique: un trimaran peut-il complètement sortir de l’eau ? La réponse fut bien au-delà des attentes !

« Actuellement la longue pièce verticale qui s’enfonce au centre de chaque flotteur externe est conçue de manière à prévenir le chavirement et nous retient, mais très bientôt il y en aura sans courbe et là, on pourra carrément voler sur l’eau. »

C’est donc ce qui est prévu, que les trimarans volent sur l’océan.

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ET LA TRANSAT ? L’équipage du French Tech est finalement arrivé à St-Malo au 3rang à 5 minutes du 2e, le Ciela Village, et moins de deux heures après le gagnant de la classe Multi 50ARKEMA.

(Crédit de la photo: Ouest-France.fr)

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neZEH: e-toolkit to help hotels reach zero-energy consumption

The Europeen Hotels system puts innovation at the top level. The nearly-Zero Energy Hotels (neZEH) e-toolkit, which is available online at: www.nezeh.eu assesses the energy performance of hotels and proposes measures to improve efficiency and increase the use of renewable energy sources towards nearly-zero consumption. The toolkit is the outcome of a three-year long project funded by the European Union.

The technology evaluates the energy performance of hotels through a questionnaire and identifies options for energy efficiency, including efficient use of non-renewable sources, while raising awareness on the topic through inspiring examples.

The project aims to support hotels in Europe to comply with nearly-Zero Energy Buildings (nZEB) regulations, which all EU Member States are required to meet by 2020. An nZEB-level building must demonstrate high levels of energy performance. The nearly-zero, or very low, amount of energy required should be generated to a very significant extent by renewable energy sources, including those produced onsite or nearby.

« This unprecedented initiative shows not only the concerns, but also the high level of commitment, of the tourism sector in addressing one of the worldwide preoccupations: climate change. »   Taleb Rifai, UNWTO Secretary-General

Sixteen hotels across seven European countries (Croatia, France, Greece, Italy, Romania, Spain and Sweden) participated in the project as pilot European neZEH Hotels. These are to become inspiring examples to the European hotel industry of how to implement best practices to achieve nearly zero energy level performance.

Preceding the launch of the e-toolkit, the policy implications of a zero-energy tourism sector in Europe were debated at the European Parliament on 17 March 2016. The event, addressed at regional, national and European policy makers, stressed the need to reduce legislative barriers and introduce supporting measures to promote zero energy growth and ensure the sustainability and competitiveness of tourism in the EU.

The neZEH project is co-funded by the European Commission in the framework of the Intelligent Energy Europe Programme. It aims to accelerate the rate of large-scale renovations of hotels into nearly-Zero Energy Buildings (nZEB) by providing technical advice to hoteliers and demonstrating flagship nZEB projects in the European hospitality sector.

The neZEH partnership includes 10 partners across 7 European countries: the Technical University of Crete-Renewable and Sustainable Energy Systems Lab (Greece), the coordinating partner for the project, along with the World Tourism Organization (UNWTO), the Network of European Region for a Sustainable and Competitive Tourism (NECSTouR), Sustainable Innovation (Sweden), Creara Consultores S.L. (Spain), the Energy Institute Hrvoje Požar (Croatia), the Istituto Superiore sui Sistemi Territoriali per l’Innovazione (Italy), the Agency of Braşov for Energy Management and Environment Protection (Romania), the Federation of European Heating and Air-conditioning Associations (Netherlands), and  ENERGIES 2050 (France).

Useful links:

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