Archives de catégorie : Technologie

Autobus / camions électriques: le Québec se lance

La commande est précise: le consortium doit proposer quatre prototypes, deux autobus pour le transport de personnes et deux camions pour le transport de marchandises. Le gouvernement du Québec finançant la moitié du programme de 17,2 millions $ afin de stimuler le développement de prototypes électriques entièrement conçus au Québec.

Cinq entreprises forment ledit consortium: le constructeur d’autobus scolaires traditionnels et électriques Autobus Lion, le concepteur de moteurs électriques TM4, le spécialiste des bornes de recharge AddÉnergie, le fabricant d’appareils électroniques Solution Adetel, ainsi que le géant de l’aluminium Alcoa.

« Sur 10 ans, le potentiel de réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) est de 50 000 tonnes. D’un point de vue économique, c’est un projet porteur et mobilisateur », a expliqué la ministre de l’Économie du Québec, Dominique Anglade, lors d’une conférence de presse, en espérant aussi la création de 1 500 emplois directs et indirects.

On l’aura remarqué, une attention particulière est accordée à l’utilisation de l’aluminium. Une façon de contribuer à l’atteinte de l’un des objectifs de la stratégie québécoise de développement de l’aluminium, « soit d’augmenter les activités de transformation », de faire aussi remarquer la ministre.

Quelque 26 emplois seront créés parmi les cinq partenaires au cours des trois prochaines années.

Rappelons qu’en 2015 un plan d’électrification des transports du gouvernement du premier ministre Couillard avait été annoncé avec des jalons jusqu’en 2020 en prévoyant une enveloppe de 20 millions $ pour appuyer de tels projets.

Pour sa part, AddÉnergie estime déjà que ce projet lui permettra notamment de bonifier son offre de produits en ajoutant le segment des bornes de recharge pour les autobus scolaires ainsi que les véhicules lourds.

Après l’aventure avortée du moteur-roue, la nouvelle initiative du Québec sera certainement suivie de près.

 

(Crédit photo: st-marcel.com)

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Quand le jeu gagne les entrepreneurs

Nous vous en avons parlés dans un récent article (Le marché olympien du pari sportif en ligne), le marché du pari sportif ou du jeu en ligne est devenu faramineux. Ouvert à la concurrence depuis 2010 en France, après des débuts timides, ce marché est en train de s’envoler alors que les mises enregistrées au 1er trimestre de 2016 ont chiffré 516 millions d’euros, soit une augmentation de 47% en un an. Les paris sportifs en Europe représenteraient déjà un marché d´environ dix milliards d´euros. Dans le monde, les États-Unis constituent le premier marché mondial pour le pari sportif. En deuxième position vient la Chine: Macao est considéré comme le Las Vegas de l´Asie et de nombreux casinos, aussi bien terrestres que virtuels, y sont implantés. Dans tous les cas, les 5 à 10 prochaines années seront décisives et marqueront l´apogée du jeu en ligne. Alors faut-il se surprendre que des entrepreneurs marient leur passion du jeu à leur ambition entrepreneuriale ? Ne risquent-ils pas d’y gagner deux fois…

Mais le marché est excessivement encombré. Une recherche Google effectuée du Québec avec comme mots clés « portail de jeux de casino en ligne » affiche 357 000 résultats trouvés ! Wow !

Et la valse des sites web aux noms accrocheurs défile…

Environ 357 000 résultats (0,46 secondes)

Résultats de recherche (1er page)

  • Machines à sous – Casino en ligne – Espacejeux
    espacejeux.com
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    e-poker.info
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    zebest-3000.com

En voulez-vous, en voilà ! Il y en a sûrement pour vos goûts…

Et bien semble-t-il que non, car trois jeunes entrepreneurs en France ont décidé d’ajouter leur version du bon site de jeu afin de bien satisfaire aussi leur passion pour le iGaming.

« Bonjour à tous ! Je fais partie de l’équipe de CasinoFrance.org. Je m’occupe principalement des revues des casinos, de la rédaction d’articles et du forum. Passionné par les jeux de hasard et l’informatique depuis de nombreuses années, je me suis tout naturellement tourné vers l’univers des casinos virtuels et j’ai décidé de lancer ce site afin que nous, les joueurs, puissions enfin bénéficier d’un portail de jeux de casino en ligne digne de ce nom. »

Philippe Teixeira

La société Lonely Captain Limited, qui gère et édite CasinoFrance.org, se dit une équipe composée de rédacteurs expérimentés dont la mission est de fournir une source d’informations de qualité aux joueurs.

Outre Phil, le rédacteur en chef, il y a Ginie comme rédactrice / modératrice et Martine au marketing, mais aussi modératrice.

Sur www.transaq.fr, le blob d’Antoine Martin qui est trader à domicile, mais qui en plus de s’intéresser à la finance donne son opinion sur CASINOFRANCE.ORG, le site est présenté comme « LE COMPARATEUR DE CASINO EN LIGNE » :

« Dans le secteur des jeux de casinos en ligne, les arnaques et les tromperies sont très fréquentes. Pour cela, il est souvent recommandé aux internautes de recourir à des plateformes de comparatifs, qui leur proposent des revues et des informations objectives sur les différents casinos en ligne, afin de leur permettre de faire un choix qu’ils n’auront pas à regretter. Dans ce registre, le site Casinofrance.org s’illustre comme une référence avec une grande variété de services intéressants mis à la disposition aussi bien des joueurs que des internautes qui s’intéressent aux casinos en ligne. »

DES REVUES OBJECTIVES DES MEILLEURS CASINOS EN LIGNE

Sur ce site, les amateurs de jeux de casinos ont plus que la possibilité de lire des revues objectives sur les casinos en ligne les plus connus. Le site propose en effet un article descriptif concernant les activités de chaque casino parmi les meilleurs sur internet. Mais à la fin de chaque revue on propose aussi un avis de la rédaction, afin de guider le joueur dans son choix.

DES CENTAINES DE JEUX GRATUITS

Outre son rôle de guide des joueurs, le site propose un parc de jeux de casinos divers, des informations sur l’historique des machines à sous, les règles et leur fonctionnement, mais également un guide pour bien appréhender le déroulement du jeu. Chaque page de jeu est suivie d’un texte informatif et explicatif sur la catégorie de jeu, pour plus d’informations.

Oui un site de plus parmi des centaines qui existent déjà, mais le site CasinoFrance.org, animé par une équipe de passionnés – pas seulement du jeu -, passionnés au service des joueurs, est certainement un joueur de plus qui fait positivement une différence dans ce monde complexe du jeu de casino sur Internet.

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Première au Canada : une ville obtient sa marque de commerce « Parc naturel habité »

C’est le maire de la municipalité québécoise de Saint-Donat, Joé Deslauriers, qui avait la fierté d’annoncer le 26 septembre 2016 que sa ville avait obtenu sa marque de commerce Parc naturel habité. Il s’agit d’une première pour une municipalité au Québec et aussi au Canada.

L’annonce officielle a donc attiré des personnalités telles que la vice-première ministre et ministre responsable de la région de Lanaudière, Lise Thériault et le maire de Lans-en-Vercors, Michael Kraemer, une commune située en France qui est jumelée à Saint-Donat.

« La Municipalité de Saint-Donat est fière de se voir octroyer par l’Office de la propriété intellectuelle du Canada, un organisme d’Industrie Canada, sa marque de commerce Parc naturel habité puisque cette initiative est une suite logique aux démarches entreprises précédemment et qui sont destinées à créer, à maintenir et à développer une qualité de vie pour ses citoyens, les villégiateurs, les commerçants, les entreprises et les touristes », a expliqué le maire Deslauriers.

UNE CERTIFICATION

Plus qu’une marque de commerce, la certification Parc naturel habité est une signature que Saint-Donat souhaite maintenant promouvoir avec l’aide des commerçants et des entreprises qui prendront part au programme de certification. Parce qu’effectivement, les entreprises et les commerçants pourront obtenir la certification Parc naturel habité en démontrant comment elles comptent se distinguer en lien avec ces cinq critères :

  1. Innovation : dans une économie très concurrentielle, Parc naturel habité incitera les entreprises vers l’innovation;
  2. Nouveaux marchés : vecteur d’amélioration des ventes, de la satisfaction du client, de l’image de l’entreprise et des parts de marché, avec un nouveau produit ou service;
  3. Pour la société : les consommateurs peuvent avoir l’assurance que les produits ou services sont sûrs, fiables et de bonne qualité;
  4. Pour l’environnement : la gestion environnementale au cœur de vos activités en vue d’obtenir des résultats durables, en œuvrant dans un Parc naturel habité;
  5. Gestion de la qualité : gérer la qualité quelle que soit la taille de l’entreprise et cette dernière pourra…
  • réaliser des économies;
  • augmenter les bénéfices;
  • générer plus d’occasions d’affaires;
  • satisfaire toujours plus de clients.

Décernée par la municipalité de Saint-Donat, cette certification en vigueur pour une période d’un an sera renouvelée d’année en année, si la mise en œuvre des exigences minimales est maintenue par ses détenteurs. Ces derniers pourront promouvoir leurs produits, leurs services et leur appartenance au milieu en tant que partie prenante du Parc naturel habité.

« Notre marque de commerce permettra aux entreprises de renforcer l’image qu’elle projette envers leurs clients. C’est un peu comme une promesse de qualité. L’utilisation de notre certification offrira un outil fort pour le marketing et les affaires à nos commerçants et futurs commerçants », affirme Joé Deslauriers.

UNE IMPLICATION

De plus, sans s’y limiter, la certification prévoira notamment que les commerçants et propriétaires d’entreprises s’engagent à respecter le Plan stratégique de développement durable de Saint-Donat. Ils devront aussi s’engager à agir de manière préventive afin de satisfaire leurs clients et à protéger la santé et sécurité de leurs collaborateurs de manière continue et dans le respect des lois, des règlements et des autres exigences applicables.

« J’étais présente en février dernier lorsque Saint-Donat a dévoilé sa nouvelle image de marque et déposé sa demande de certification. Je tiens à féliciter le maire et toute son équipe pour le travail accompli afin que la Municipalité puisse obtenir sa marque de commerce, un atout qui lui permettra de se distinguer dans la poursuite de son développement », a déclaré Lise Thériault.

UN RAYONNEMENT DANS LE MONDE

Tout semble par ailleurs indiquer que cette originale initiative de la ville canadienne, en plus de lui apporter un rayonnement international, servira d’amorce à un réseau sur ledit thème.

« Ce projet de notre Municipalité jumelle Saint-Donat avec Lans-en-Vercors est une idée originale afin de créer un lieu de développement favorable, tant pour ses habitants que ses entreprises et celles qui viendront s’y installer. Nous avons d’ailleurs commencé la même démarche en août dernier et espérons qu’elle portera fruit comme celle de Saint-Donat », a pour sa part souligné le partenaire européen présent le jour de l’annonce, Michael Kraemer.

Située dans la région de Lanaudière au sein de la MRC de Matawinie, la municipalité de Saint-Donat compte environ 4 200 citoyens. Durant la saison estivale, les villégiateurs, qui profitent d’un territoire de 360 km2 composé de forêts publiques et de 81 lacs répertoriés, sont plus de 9 500. Ainsi, la population locale en été avoisine 15 000 habitants, une population qui côtoient un nombre équivalent de touristes.

Et manifestement une ville qui veut se donner les moyens d’assurer son avenir… le maire Deslauriers, au nom du conseil municipal, aura profité de la même journée pour annoncer la création du Service du développement économique de Saint-Donat, et de l’engagement de Marc St-Pierre comme directeur. Ceci en rappelant bien que se développement passe notamment par son positionnement de Parc naturel habité, qui a été reconnu officiellement en juin 2016 comme marque de commerce déposée auprès du gouvernement canadien.

« Saint-Donat continuera de lancer une invitation aux jeunes familles qui cherchent une qualité de vie exceptionnelle, dans un milieu de vie privilégié, aux touristes mordus de plein air ainsi qu’aux entrepreneurs et investisseurs qui désirent profiter du dynamisme d’un Parc naturel habité », lance aussi M. Deslauriers.

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saint-donat.ca

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Le 1e laboratoire à ciel ouvert de la vie intelligente au Canada sera à Montréal

Laboratoire de la vie intelligenteTélécommunications de 5e génération… Non vous ne rêvez pas. Il faudra cependant quatre partenaires pour vous en faire la démonstration. Vidéotron, Ericsson, l’École de technologie supérieure et le Quartier de l’innovation (QI) de Montréal viennent donc de s’unir pour la création du 1er laboratoire à ciel ouvert de la vie intelligente, aussi une première du genre au Canada. Situé au cœur du Quartier de l’innovation de la métropole du Québec, il permettra de tester la multitude de facettes associées à cette nouvelle industrie des télécommunications de 5e génération; de tester sur le terrain, dans des conditions réelles, des applications technologiques concrètes qui pourront améliorer et simplifier le quotidien des gens.

Présentée comme une « collaboration unique en son genre » l’initiative permettra de regrouper dans un vaste terrain d’étude « l’expertise, le savoir et la technologie pour mettre en place quelques-uns des jalons de la vie intelligente. Le laboratoire sera également un modèle de collaboration où la communauté, la municipalité, l’enseignement supérieur, l’industrie manufacturière et l’industrie des télécommunications cohabiteront pour participer à cette révolution technologique. »

Également inclusif, dès sa mise sur pied, les portes du labo seront grandes ouvertes aux entrepreneurs technologiques et développeurs montréalais gravitant autour de l’écosystème industriel des TIC et désirant participer au projet.

Initié par Vidéotron

« Nous sommes très fiers d’avoir initié la création de ce premier laboratoire de la vie intelligente et d’avoir pu réunir des partenaires de renom autour d’un objectif commun, soit celui de s’engager, plus que jamais, dans l’instauration d’un écosystème d’innovation dans la métropole. Pour Vidéotron, ce laboratoire sera un outil supplémentaire permettant d’identifier les applications et services qui réussiront le mieux à améliorer et simplifier le quotidien des consommateurs, de même que ceux qui créeront le plus de valeur pour les entreprises », a souligné lors de l’annonce Manon Brouillette, la présidente et chef de la direction de Vidéotron, maintenant filiale à part entière de Québecor Média inc.

Vidéotron est un chef de file en nouvelles technologies, grâce notamment à son système de télévision interactive illico et à son réseau à large bande lui permettant d’offrir, entre autres services, l’accès Internet haute vitesse par modem câble et la télévision en modes analogique et numérique. Au 30 juin 2016, Vidéotron comptait 1 697 500 clients à son service de télédistribution, dont 1 559 800 clients à la télé numérique; il est également le numéro un d’Internet haute vitesse au Québec avec 1 571 700 clients à ses services par modem câble en plus d’avoir activé 828 900 lignes de son service de téléphonie mobile et assuré le service de téléphonie par câble à 1 284 000 foyers et organisations du Québec.

« En formant un partenariat visant à créer le plus grand laboratoire à ciel ouvert au Canada, nous fournissons un terrain de jeux aux entrepreneurs et étudiants afin qu’ils se préparent au monde de demain », de déclarer Graham Osborne, un président d’Ericsson Canada fier de la connaissance mondiale des villes intelligentes chez Ericsson.

Ericsson compte près de 115 000 professionnels et des clients dans 180 pays. Ericsson soutient des réseaux connectant plus de 2,5 milliards d’abonnés dans le monde. Fondée en 1876, elle a son siège social à Stockholm, en Suède. En 2015, ses ventes nettes se sont élevées à 29,4 milliards $US. Elle est inscrite à la bourse NASDAQ OMX de Stockholm et au NASDAQ de New York.

La résidence étudiante intelligente: 1er projet concret

Les premiers témoins de ce grand laboratoire seront les étudiants de l’ÉTS, qui bénéficieront dès le début de 2017 de l’expertise des divers partenaires au cœur même de leur campus. Ainsi, les étudiants en résidence vivront l’expérience de la « maison connectée » dans laquelle la gestion de tout l’environnement s’appuiera sur l’analyse des données produites par de multiples objets présents dans leur quotidien.

« La contribution de l’ÉTS porte sur deux niveaux. Tout d’abord, celui des connaissances, de l’expertise de pointe et des talents des professeurs, des chercheurs et des étudiants de l’École associés à ce laboratoire à ciel ouvert. De plus, le campus de l’École sera le lieu d’expérimentation, d’apprentissage pratique et de développement de compétences pour les étudiants et nos partenaires dans cette innovante initiative de collaboration », a mentionné Pierre Dumouchel, directeur général de l’École de technologie supérieure.

L’École de technologie supérieure (ÉTS) est l’une des 10 constituantes de l’Université du Québec. Elle forme des ingénieurs et des chercheurs reconnus pour leur approche pratique et innovatrice, le développement de nouvelles technologies et leur transfert en entreprise. Spécialisée dans la formation appliquée et la recherche en génie, elle entretient un partenariat unique avec le milieu des affaires et l’industrie.

Le Quartier de l’innovation (QI) est un écosystème d’innovation en plein cœur de Montréal qui vise à accroître le potentiel de créativité de la métropole. Il a été lancé en mai 2013 par l’École de technologie supérieure (ÉTS) et l’Université McGill, auxquelles se sont jointes l’Université Concordia et l’Université du Québec à Montréal (UQAM).

Depuis, une vingtaine de partenaires corporatifs y ont également ajouté leur force. Le QI mise sur les ressources complémentaires de ses nombreux partenaires en recherche, en formation, en innovation et en entrepreneuriat pour la création de projets concrets qui changent le visage de la métropole. Il est délimité par le boulevard René-Lévesque et le canal de Lachine, du nord au sud, et de la rue McGill à l’avenue Atwater, de l’est à l’ouest. Ses activités sont réparties en quatre volets: formation et recherche, social et culturel, industriel, et urbain.

Visionnez la vidéo présentant le partenariat

www.quartierinnovationmontreal.com

www.etsmtl.ca

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Metal Earth : 104 millions $CND pour relancer l’industrie mondiale des minéraux

Certes pas désintéressé dans l’affaire, l’initiative annoncée le 8 septembre 2016 à Sudbury implique le gouvernement fédéral canadien pour un investissement de sa part de 49 269 000 $, dans un programme de recherche en exploration minérale de l’Université Laurentienne qui, avec un total de 22 autres partenaires issus des milieux universitaires, industriels et gouvernementaux, y versent 55 000 000 $, en espèces et en nature. But de l’opération : aider des investissements d’exploration à faible risque et à inverser la tendance actuelle, celle des faibles taux de découverte de nouveaux gisements minéraux, tant au Canada qu’à l’étranger.

Cette initiative de sept ans est baptisée Metal Earth. La contribution du Canada provient du Fonds d’excellence en recherche Apogée Canada (FERAC) pour un coup d’impulsion de 49 269 000 $ sur sept ans.

« L’Université Laurentienne est déjà le bénéficiaire le plus en vue au Canada de fonds de recherche en géologie économique et figure parmi les meilleurs établissements au monde… 

(…) Nous sommes fiers d’appuyer la Laurentienne et le Centre de recherche en exploration minérale à l’École des sciences de la Terre Harquail, et de la voir devenir le leader mondial incontesté dans la recherche en exploration minérale », a déclaré le député de Sudbury, Paul Lefebvre, au nom du ministre, le jour de l’annonce.

Par son mandat, le FERAC aide les établissements d’enseignement post-secondaire canadiens à exceller à l’échelle mondiale dans les domaines de recherche porteurs d’avantages économiques à long terme pour le Canada. Le concours inaugural a donné lieu à cinq octrois de fonds totalisant 350 000 000 $ en 2015. L’annonce du 8 septembre faite par le gouvernement fédéral voit attribuer 900 000 000 $ à 13 universités sur 51 candidats. Chaque établissement ne pouvait présenter qu’une seule demande.

Les résultats des travaux de Metal Earth seront transférables dans le monde entier et aideront le Canada à demeurer un leader de poids dans la quête mondiale de métaux.

Un troisième concours devrait être lancé en 2021-2022. Les décisions de financement ont été prises par un comité de sélection de premier plan, après examen des demandes par les pairs basé sur le mérite scientifique et la capacité manifeste à mener des projets à l’échelle internationale, la pertinence stratégique pour le Canada et la qualité du plan de mise en œuvre.

« L’annonce de financement (…) est la plus importante depuis la création de la Laurentienne il y a 56 ans et le plus grand programme de recherche en exploration jamais entrepris au Canada », a déclaré le recteur et vice-chancelier de l’université, Dominic Giroux.

Plus tôt la même journée, l’Université Laurentienne avait également annoncé un don de 10 000 000 $ qu’a fait la famille Harquail au Département des sciences de la Terre, nouvellement rebaptisé l’École des sciences de la Terre Harquail. Soulignons que David Harquail est président et chef de la direction de Franco-Nevada Corporation, une société de redevances axée sur l’or et inscrite à la cote de la Bourse de Toronto et de la Bourse de New York.

Répondre à un problème mondial

« Les réserves mondiales de métaux sont en train de s’épuiser du fait de la demande accrue et de la diminution des taux de découverte au cours des dix dernières années. Or, il se trouve que les dépenses consacrées à la prospection ont augmenté tandis que les taux de découverte ont diminué. Sans moyen de découvrir et d’extraire des métaux, les sociétés modernes seront confrontées à une crise qui aura des répercussions négatives sur le développement social, technologique et industriel. Pourtant, le Canada dispose de gisements minéraux encore inexploités. »
Harold Gibson
Directeur du Centre de recherche en exploration minérale (CREM) de l’École des sciences de la Terre Harquail et chercheur principal à Metal Earth

Les métaux, qui représentent 19,6% des exportations et 4% du produit intérieur brut (PIB), constituent l’un des principaux leviers de l’économie canadienne. Avec Metal Earth, l’industrie et le gouvernement seront dotés de nouvelles connaissances, de personnel hautement qualifié, de protocoles et d’outils leur permettant de concentrer les crédits alloués à l’exploration et à l’infrastructure dans les domaines à forte minéralisation en métaux.

« Metal Earth est une nouvelle approche qui va au-delà de la recherche traditionnelle au niveau du gisement ou du district. Il transformera la façon dont nous faisons l’exploration de métaux et notre compréhension de l’évolution de la Terre. » Harold Gibson

Metal Earth mobilisera des chercheurs de la Laurentienne et de ses établissements partenaires, recrutera plus de 35 chercheurs postdoctoraux, assistants de recherche, techniciens et employés de soutien, et verra participer plus de 80 étudiants des cycles supérieurs et de 100 étudiants de premier cycle et de nombreux sous-traitants.

Par ailleurs, Metal Earth fera embaucher à l’Université Laurentienne un titulaire d’une chaire de recherche en ciblage d’exploration et trois autres professeurs en géologie précambrienne, modélisation de systèmes terrestres et géophysique appliquée.

Metal Earth compte de nombreux partenaires, dont les Sociétés géologiques du Canada, de l’Ontario, du Québec, du Manitoba, des Territoires du Nord-Ouest et du Nunavut, le Fonds du patrimoine du Nord de l’Ontario (SGFPNO), TMAC Resources, le Carnegie Institute, Noront Resources Ltd., l’Université de Western Australia, l’Université Laval, l’Université de Tasmanie, l’Université de Toronto, la famille Harquail, l’Université du Québec à Chicoutimi, l’Université d’Ottawa, Vale, MIRA Geoscience Ltd., le Centre d’excellence en innovation minière et MIRARCO.

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www.laurentienne.ca

Photo: colourbox.com

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