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Montréal et Fondaction lanceront un fonds d’investissement de 30 M$ en économie circulaire

Alors que la métropole économique du Québec supporte encore de durs efforts de luttes face à la pandémie de la Covid-19, les autorités de la Ville de Montréal viennent d’annoncer par communiqué, le 17 juin 2020, une implication officielle avec un acteur établi de la finance qui s’apprête à lancer un fonds d’investissement de 30 M$ en économie circulaire.

« La finance est pour nous un levier d’action pour la transformation positive de l’économie. Nous sommes fiers de lancer ce projet en économie circulaire en collaboration avec la Ville de Montréal, car il permettra de faire émerger de nouveaux modèles plus durables, qui préservent l’environnement et renforcent nos communautés », déclare Geneviève Morin, pdg de Fondaction.

Fondaction, initiative née d’une approche innovante et pro-entreprenariat dans le milieu syndicale au Québec il y a plusieurs années, se distingue notamment par ses investissements visant à soutenir, à promouvoir et à encourager le développement durable. Gérant un actif de 2,4 milliards $ provenant de l’épargne-retraite recueillie auprès de plus de 175 000 actionnaires, l’organisation s’implique dans le développement de plus de 1 200 PME du Québec, directement ou par l’intermédiaire de fonds partenaires ou spécialisés.

Entre 2015 et 2018, Fondaction affirme, par exemple, avoir pu réduire de 51 % l’empreinte carbone de ses placements sur les marchés boursiers.

Cible: agroalimentaire, gestion des matières résiduelles, mobilité durable

Le Pôle québécois de concertation sur l’économie circulaire définit l’économie circulaire comme un « système de production, d’échange et de consommation visant à optimiser l’utilisation des ressources à toutes les étapes du cycle de vie d’un bien ou d’un service, dans une logique circulaire, tout en réduisant l’empreinte environnementale et en contribuant au bien-être des individus et des collectivités ».

À Québec, Villes et Régions Innovantes, (VRIc) Réseau d’expertise en développement et en organisation de l’économie circulaire, un des premiers leaders de l’économie circulaire au Québec, aime résumer ce concept par l’image de la fin visé : un monde avec « Zéro déchet et zéro gaz à effet de serre ».

Implanté depuis 2013, surtout dans la région de la capitale québécoise, ainsi que dans des municipalités à l’est de Québec (une dizaine de municipalités en sont membres) le VRIc nous apprend aussi que l’économie circulaire, une économie dont l’organisation de son système est beaucoup plus développée en Europe et en Asie, possède ses propres indicateurs : emplois, entreprises, marché, réduction de la consommation des ressources naturelles, réduction des émissions de GES.

À Montréal, on annonce que l’investissement d’au moins 30 millions veut cibler l’agroalimentaire, la gestion des matières résiduelles, et aussi la mobilité durable. Et les entreprises visées devront notamment avoir des activités qui génèrent des bénéfices économiques et environnementaux sur le territoire de l’île de Montréal. Initiative de Fondaction, qui en assurera la gestion, le nouveau fonds prévoit d’ailleurs  s’adjoindre d’autres partenaires financiers, notamment des investisseurs et des industriels déjà liés à l’économie circulaire. La Ville de Montréal, pour sa part, offrira à ces entreprises de l’accompagnement technique, en collaboration avec Synergie Montréal et d’autres partenaires spécialisés qu’elle aura sélectionnés pour soutenir le développement de projets et de modèles d’affaires en économie circulaire.

« La Ville est très heureuse de collaborer avec Fondaction pour la mise en place de cet important fonds qui permettra d’augmenter la résilience de notre métropole. La mobilisation des institutions financières, pour appuyer la transformation de notre société, est d’ailleurs une clé importante pour la réussite de la relance économique que nous proposons », a souligné Valérie Plante, mairesse de la Ville de Montréal.

Pour commencer, le fonds ciblera prioritairement les secteurs qui se sont révélés névralgiques à Montréal durant la pandémie, c’est-à-dire le secteur de l’agroalimentaire, celui de la gestion des matières résiduelles, ainsi que toute la question de la mobilité durable.

http://www.fondaction.com

www.vric.ca

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ÉDITORIAL (02) : LE CANADA ET LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ; L’ONU, SON CONSEIL DE SÉCURITÉ ET SON AVENIR

(1er juin 2020, révisé 12-06-2020) En ce mois débutant Justin Trudeau, le premier ministre du Canada, veut toujours pour son pays un siège non permanent au Conseil de sécurité de l’ONU et nous verrons le fruit de ses efforts le 17 juin 2020… si le vote n’est pas retardé. Et ça, alors que dans la fraîcheur et l’ombre des murs du siège onusien à New-York, Washington et Beijing s’opposent, voire carrément se confrontent, eux membres permanents au sein du même dit Conseil de sécurité, en y bloquant depuis des semaines une « Résolution COVID ». Ici pour un texte de mots, sans grands maux, qui ne ferait au pire que du bien à l’humanité et notamment à sa santé mentale. Que pourrait-il se passer d’ici le fameux vote ? Que devrait-il se passer ?

L’ONU était justement aux lèvres de la conseillère scientifique en chef du Canada, récemment, à une illustre tribune. Madame Nemer veut renouveler le genre, voire répéter l’histoire, en donnant au monde, après des Casques bleus (1), des Scientifiques dorés… des chercheurs en partage… au plus grand profit de la solidarité humaine:

« Je veux faire du Canada un partenaire scientifique de choix pour la recherche scientifique mondiale (…) être vu comme des leaders, de par notre diplomatie, comme ce fut la cas avec les Casques bleus (…) Parce que la science ouverte a le pouvoir de changer la vie à l’échelle locale, mais aussi mondiale », expliqua pleine d’enthousiasme une Mona Nemer rayonnante dans son alma mater montréalais.

Il fallait l’entendre, avec son collègue, mentor et ami, Rémi Quirion – lui scientifique en chef du Québec depuis presque 10 ans et modèle du genre – le 28 février 2020, devant un parterre d’environ 160 personnes réunies par le CORIM, le Conseil des relations internationales de Montréal, dans l’agréable Sofitel-Montréal, alors que les grands hôtels recevaient encore des assemblées, mais quelques jours à peine avant que l’Occident ne bascule, à son tour, dans le monde de la COVID-19. Mona Nemer et Rémi Quirion parlèrent alors, malheureusement, devant bien peu de politiciens et de journalistes, eux tous trop affairés ailleurs…

Alors qu’effectivement une pandémie couvait, que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) était à quelques jours de la rendre officielle, et incidemment changer le monde, en une seule annonce, en un court avis, une déclaration choc : le stade de l’urgence sanitaire internationale n’était plus. Et que nous passâmes officiellement, le monde entier, au statut suprême de la pandémie. Sorte d’Apocalypse!

Alors oui, incidemment, que l’humanité entière, et ses gouvernements, étaient véritablement pendus aux lèvres de ce directeur de l’OMS et de son conseil scientifique, quels jeux politiques s’y sont-ils joués et est-ce acceptable ? Politique versus santé publique : certes un débat à finir. Car le Politique, ce n’est pas la politique. Et vite de la science politique au secours, des sciences politiques… avec toutes les sciences sociales et humaines en renfort, puisque l’humanité va très mal en ce moment.

Alors qu’on voit, par exemple, un peuple québécois entier devant passer au masque – au « (…) port du couvre-visage fortement recommandé » – comme le lui a dit son premier ministre… avec deux mois de retard !

Évitons les mascarades, toutes les mascarades, et ne nous masquons pas de la triste réalité. Évitons la panique, la manipulation, la culture de la peur, jusqu’à la peur d’avoir peur, de tout, comme les fausses solutions. Et réfléchissons un peu.

Que devrait-il se passer ?

La pandémie de la COVID-19 provoque un moment d’une rare incidence dans l’histoire de l’humanité, d’un calibre comparable à la 1ère et à la 2e Grande guerre mondiale, destructions d’infrastructures en moins. Quant au nombre de morts on verra bien… Des moments qui justement changèrent le monde, en tout cas sa gouvernance : création de la Société des Nations (SdN) et ensuite passage de la SdN à l’ONU

Alors soyons conséquent et ajustons, nous aussi, notre monde de 2020. Qui est bien loin de ceux de 1918 et de 1945, ou de 1914 et 1939…

Donc :

1.        Que l’Europe – la communautaire, cette Union Européenne – se ressaisisse (en tout ET en partie) et prenne justement cette balle au bond en forçant la Chine à accepter l’Inde et en forçant les USA à accepter le Brésil… et il ne devrait pas trop être difficile de convenir d’en d’ajouter deux ou trois d’Afrique, pour passer à une autre étape de la gouvernance mondiale, avec un Conseil de sécurité à 10 pays permanents, voire débarrassés des droits de veto (soyons totalement idéaliste), et dit Conseil encore équilibré et bonifié avec 5, ou même toujours 10, membres roulants.

2.        Et souhaitons que Justin Trudeau y gagne justement son siège, au nom de tous les Canadiens, au nom du Canada entier, avec un tel discours, une telle stratégie, une telle diplomatie, ouvertement.

Une semaine avant la scientifique en chef du Canada, c’était au chef de la diplomatie canadien de parler à la tribune du CORIM. Là, devant le tout-Montréal… Nous y croisâmes les Michel Audet, Gilles Rémillard, Pierre Boulanger… etc. C’était, plus grandement oblige, à la plus vaste des salles de la vénérable Place Bonaventure, devant proche d’un mille convives et cette fois de toutes les cameras médiatiques de la métropole du Québec et de bien d’autres du pays entier.

Ce 21 février là, l’encore que tout récemment (depuis le 20 novembre 2019) ministre des Affaires étrangères du Canada, François-Philippe Champagne, n’annonça rien de publiable digne d’une nouvelle, juste la liste de ses priorités :

·          Chine-Japon (crise covidienne arrivant) ;

·          Iran-Ukraine (crise des boites noires d’un écrasement d’avion se poursuivant) ;

·          Climat (crise du dérèglement climatique se développant sans cesse; « crise existentielle de notre époque », selon ses propres mots) ;

·          (ah oui, j’oubliais….) qu’en 4e point il ajouta, enfin, la nécessaire relation du Canada avec son gigantesque voisin du sud, les USA.

En point de presse, ensuite, devant une ligne Maginot d’une bonne quinzaine de journalistes encore au front, il fut évidemment bombardé de questions sur les croisiéristes Canadiens prisonniers des bateaux COVID, et conséquemment sur les efforts à investir pour les rapatriements, et aussi sur l’enjeu des frontières en ce début de crise sanitaire, pas encore réellement mondiale. Rien d’autre, sinon notre question à nous (le Cyberjournal) sur l’enjeu de l’eau et de sa gouvernance au niveau mondial. A-t-il une opinion, lui, personnellement? Question qui, bien que mise en contexte avec l’audace dont il venait de parler devant son audience, le surpris un peu…

Sa réponse, ici, coula doucement, et lentement, à la fin que laconiquement, un peu comme ladite eau sur le dos d’un canard. En résumé : « Le Canada, qui a une grande compétence en la matière, se fera un devoir de contribuer à tout effort nécessaire et qu’il pourra apporter son expertise face aux enjeux de la gouvernance mondiale de l’eau».

Le ministre Champagne fera aussi un lien entre l’enjeu de l’eau et « les changements climatiques« . Mais pas grand trace de l’audace, plus de trace de ce «  (…) Canada, pays qui se doit d’être ambitieux« .

***

ONU, gouvernance mondiale ; eau, gouvernance mondiale ; Conseil de sécurité, Canada, gouvernance mondiale ; COVID-19, lutte sanitaire, vaccins, recherche et solidarité mondiale ; Casques bleus inspirants pour la promotion de Scientifiques ouverts mondialement et solidaires… en débutant par ceux du Canada

Nous pouvions rentrer à Québec, deux fois plutôt qu’une, avec la tête en ébullition et content d’écrire de bons papiers.

C’est ici que nous vous en faisons partage.

En ce 6e mois de 2020 qui nait aujourd’hui même, en ce lundi 1er juin, alors que c’est toute la diplomatie canadienne qui entre dans son blitz final pour gagner le fameux vote du 17.

Dans moins de trois semaines encore et les jeux seront faits.

Le 28 mai, jeudi dernier, Justin Trudeau jouait d’ailleurs fort sa carte du multilatéralisme, en grand leader, au côté de son vis-à-vis de la Jamaïque, de même qu’avec la participation du secrétaire général de l’ONU, dans sa convocation de toute la communauté internationale face aux dangers de l’appauvrissement des pays déjà les plus pauvres de la planète. Bien que les plus grands – USA, Chine et Russie – auront boudé ce geste, le Canada restant bien dans son rôle d’ainsi pousser à l’épaule du multilatéralisme dans ce monde complexe et trop compliqué de presque 200 États souverains.

Alors finalisons bien l’étape de la réflexion et vite, ensuite, agissons.

Aux enfants de 2021 nous le devons.

(1) Les Casques bleus sont une idée devenue réalité grâce, rappelons-le, au canadien Lester B. Person, pour laquelle il reçu un Prix Nobel de la paix d’ailleurs.

Daniel Allard
Rédacteur-animateur du Comité de l’éditorial et éditeur du Cyberjournal CommerceMonde.com

Éditorial (01) : Si Justin Trudeau aime LE CANADA, son avenir et la Justice, il devrait préparer sa démission

(20-02-2020; révisé 03-03-2020) – Le Canada, pays d’Amérique du Nord et des Amériques, est au bord d’un gouffre comme rarement dans son histoire ; celle écrite depuis 1867, et 1982. Si son actuel premier ministre Justin Trudeau aime encore ce pays, son pays, et par ailleurs son père, il doit se sacrifier et démissionner, en organisant l’après-lui, pour détendre, délier et permettre de solutionner la crise actuelle de gouvernance que le Canada traverse, avec ce que les historiens nommeront probablement la triste affaire des trains bloqués et du pipeline mal aimé. Il faut ici bien comprendre qu’il s’agit de ce Canada des blancs, blancs de toutes les teintes, et de ce Kanada venu desdites Premières Nations. Et M. Trudeau doit faire ce geste, d’éclat, fort, symbolique, et refondateur, s’il veut réussir le Canada 2.0, le prochain-Canada, le New/Nouveau Canada… Un pays qui sera à l’évidence multi-couleurs et multicolores, de peaux comme de cultures, et surtout un bel exemple, voire exemplaire, pour la suite de l’humanité. Cette humanité qui, avec bientôt huit (8) milliards de personnes – et en route vers les 9, 10, voire 11 milliards avant qu’un plafonnement espéré atténue les pressions – reste toujours en quête du meilleur avenir possible pour tous et toutes.

Sauver son pays et le monde des dérèglements climatiques, sauver son pays du déshonneur apporté par le traitement fait aux autochtones depuis trop longtemps – ces premiers occupants sapiens sapiens -, réussir son « Canada in back again… »; bref, être un grand leader politique… un véritable chef d’État, nous n’avons eu droit qu’à des paroles, et des paroles encore de ce premier ministre canadien. Et encore des paroles, trop que de paroles, depuis ces dernières semaines; dans ce Canada devenu dérouté, avec ses Canadiens, pour cause, de plus en plus nerveux. Rien d’autre M. Trudeau.

L’évidence devient alors implacable et appelle au courage: ayant perdu toute crédibilité; nettement montré au fil de trop de jours son incapacité de leadership en situation de crise aigu; cependant capable de prendre conscience de l’enjeu et d’une voie de réparation s’il sait gérer sa sortie en geste fort et symbolique – possiblement refondateur -, bref en offrant un bon  »après-lui », à défaut de réussir son « pendant-moi », sa parole ne valant plus le poids nécessaire à une bonne suite des choses, Justin Trudeau doit sereinement préparer sa démission, déposer son flambeau, d’une manière ordonnée et exempte de plus de crise au sein du gouvernement, et passer le bâton de parole au suivant.

Et en mai-juin-juillet, alors qu’il regardera ses premiers mois de l’année 2020, de sa calme cabane au Canada, en ramant sagement dans ses rivières préférées, libre et libéré de sa selfi-suffisance (ou ego-portraitisme), voire de la selficisation de notre civilisation et d’une dangereuse culture du « MOI », M. Trudeau se dira qu’il mérite maintenant un siège au Conseil de sécurité de l’ONU à titre personnel, voire très honoraire. Puis, il pensera du coup, entre deux coups de rames, que son père encore très fier de lui. Et son MOI – comme celui de son papa – ayant atteint son zénith de son vivant, il se dira pouvoir aspirer à sa fin sur Terre en toute sérénité, et paix. Mission accomplie. Lui sera à nouveau heureux, le Canada sauvé par une projection d’avenir plus radieux.

Daniel Allard
Rédacteur-animateur du Comité de l’éditorial et éditeur du Cyberjournal CommerceMonde.com

Le Duo Franco-Allemand sauvera-t-il l’Union européenne?

Les plus pessimistes des analystes, voire ceux qui aiment alimenter les nouvelles sensationnelles, se pressent pour grand nombre de prévoir la poursuite de la dislocation et l’effondrement, jusqu’à sa disparition, de l’Union européenne. Cette exceptionnelle aventure politique, devenu l’UE que l’on connait présentement, déjà sonnée par le départ récent du Royaume uni, et actuellement en pleine gestion de crise avec la pandémie de la COVID-19. Rappelons pourtant tout de suite que cette insulaire Angleterre et autres territoires du royaume des Anglais n’était pas, elle même, parmi les États fondateurs aux Traités de Rome des années 1950 lors de la naissance des Communautés européennes (CEE). Si l’UE existe aujourd’hui, c’est bel et bien à cause de la bonne entente entre Paris et Berlin (Bonn à l’époque). C’est fondamentalement le ciment franco-allemand qui fait dépendre tout, ici. Or c’est justement ledit duo qui vient de répondre à l’appel. Sauvegardera-t-il l’Europe unie, qui évolue et progresse depuis plus d’un demi siècle de paix et de coopération sur ce continent compliqué?

« L’Allemagne et la France ont fait le bon choix en présentant une proposition commune pour réagir à la crise du Covid-19 au niveau de l’Union européenne. La création d’un fonds européen ayant pour but de stimuler la reprise économique est un signal fort de la capacité de l’Europe à se mobiliser et de la solidarité entre Européens », a expliqué, de Munich, par communiqué le 19 mai 2020, le président de l’Institut ifo, Clemens Fuest.

L’observateur et analyste spécialisé allemand souligne notamment que: «L’élément important réside dans le fait que les dépenses financées grâce à ce fonds offrent une plus-value par rapport aux programmes lancés individuellement par les pays-membres ». Une plus-value qui pourra notamment se concrétiser à travers un effet d’assurance et de stabilisation.

Il est de toute évidence de l’intérêt de l’Europe entière de soutenir les pays européens les plus gravement atteints par la pandémie. Et on peut aussi rappeler qu’il existe un besoin considérable d’investissements dans des infrastructures transfrontalières dans plusieurs régions de l’Europe communautaire.

Mais Clemens Fuest insiste surtout sur un fait spécifique du fonds annoncé :

« Il est très important que le financement du fonds au moyen de nouvelles dettes reste une exception et qu’il soit assorti d’un plan de remboursement. Ce remboursement ne devrait commencer qu’après l’arrivée d’une reprise économique. L’augmentation des dettes publiques rendue indispensable par la crise du Covid-19 devra être suivie de l’établissement d’une perspective crédible de réduction des taux d’endettement en Europe ».

On le constate donc bien, il y a une vision allemande de la gestion européenne. Et il faudra voir maintenant comment Paris d’abord, mais les autres piliers que sont Madrid, Rome et le Benelux également, agiront et alimenteront le fonds annoncé.

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COVID-19 vs. solidarité: En France, Alexandre Mars récidive et appuie la plate-forme « Tous pour tous »

Alexandre Mars est bien connu en France, comme dans la Silicone Valley, et surtout dans l’univers de la philanthropie mondiale, ayant fondé il y a plus de cinq Epic, une ONG se donnant mission de changer le monde en offrant de nouveaux moyens à tous de faire plus de dons, avec l’assurance de leur bonne utilisation, alors que lui avait bien fait sa fortune et décidait de redonner au suivant. Donner mieux pour donner plus; donner plus se sachant donner mieux! Avec la crise sanitaire mondiale qui frappe la planète entière et oblige à réagir pour survivre et continuer de vivre malgré la pandémie de la COVID-19, le lancement, en ce 5 mai 2020, de tous-pour-tous.com « Tous mobilisés, Tous engagés, Tous rassemblés » est un signe de résilience qui fera probablement tache d’huile dans la Francophonie, voire ailleurs dans le monde.

En ce 5 mai qui voit également être célébré le #GivingTuesdayNow, une nouvelle journée mondiale du don et de l’unité, ce lancement de « Tous pour tous », veut être la « première plateforme regroupant les
initiatives solidaires menées par les entreprises et acteurs du monde économique face à la crise sanitaire partout en France et au-delà – quels que soient leur taille, leur secteur ou leur performance.
« 

Ce recensement a pour objectif de partager, à grande échelle, ces initiatives afin qu’un maximum d’acteurs dans la société civile comme économique puissent s’en inspirer, les multiplier et – espère-t-on – s’engager ensemble dans leur mise en œuvre.

L’heure est au partage et à la mutualisation des efforts

« Parce que le positif appelle le positif, « Tous pour tous » se veut être un espace de partage et d’inspiration pour toutes les entreprises partout en France qui se sont déjà engagées et pour celles qui souhaitent le faire et ne savent pas encore comment », explique le communiqué de presse.

« Tous pour tous » lance ainsi un appel aux entreprises, petite, moyenne jusqu’au grand groupe international, à partager et à faire connaître leurs initiatives sur la plateforme en vue de permettre à toutes celles qui ne sont pas encore engagées de s’en inspirer.

Et parce que les citoyens, consommateurs et employés ont aussi le pouvoir d’amplifier tout élan positif, « Tous pour tous » les appelle également à se mobiliser en leur offrant des outils leur permettant d’encourager encore plus d’entreprises à suivre l’exemple et à multiplier des initiatives solidaires.

De plus, les entreprises qui ne sont pas en capacité de mener une initiative solidaire, mais souhaitent adhérez aux valeurs que prône « Tous pour tous », peuvent signer un « appel » en un clic et le partager avec leur entourage.

Les individus sont aussi invités à signer et partager cet appel.

Comme la solidarité prend multiple formes en société, la plateforme recense « tous types d’initiatives nées pour répondre aux enjeux posés par la crise et qui s’inscrivent dans une logique durable ».

Ces initiatives solidaires peuvent donc prendre la forme d’un don en nature, don financier, don d’expertise, voire de dons multiples ou de toute autre forme.

« Face aux défis colossaux révélés et accentués par la crise, l’heure est venue d’imaginer un autre futur… de remplacer le ‘chacun pour soi’ par le ‘tous pour tous’. L’élan de solidarité que nous observons actuellement est inspirant, tant en termes de ressources mobilisées que de diversité d’actions. Pour les entreprises il y aura toujours une façon de faire preuve de solidarité qui s’adapte à leur modèle économique, quels que soient son secteur, sa taille ou sa performance. Quant à nous, consommateurs, employés et citoyens, nous avons aussi un rôle essentiel à jouer pour inciter les entreprises à faire ce choix solidaire. », a pour sa part déclaré Alexandre Mars, à titre de porte-parole de « Tous pour tous ».

Les services proposés par « Tous pour tous » sont 100% gratuits et n’engendrent aucun frais pour les utilisateurs.