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RIVRA : plaidoyer pour l’économie circulaire et un modèle d’affaires régionalisé au Québec

Rêvera! Vivra! Qui vivra verra? Oui, l’avenir est dans l’action et l’adaptation, surtout en période critique telle une pandémie, et la bonne nouvelle venait d’Alma, chef-lieu d’environ 30 000 habitants de la MRC de Lac-Saint-Jean-Est, au Québec, le 10 novembre 2020, pour le lancement du RIVRA.

RIVRA: Réseau interrégional de valorisation et de recyclage des appareils ménagers.

La mise en place d’un tel réseau mobilisant le Groupe Coderr, de la région du Saguenay─Lac-Saint-Jean, Défi Polyteck, de la région de l’Estrie, Groupe Aptas, de la région de Chaudière-Appalaches, puis Option Métal Recyclé, de la région de la Capitale-Nationale. C’est dans le contexte du dépôt, par le gouvernement du Québec, d’un projet de règlement sur la responsabilité élargie des producteurs d’appareils ménagers et de climatisation, qui entrera en vigueur le 5 décembre 2020, qu’arrive le RIVRA. On veut ici offrir une solution aux fabricants et détaillants d’appareils ménagers et de climatisation du Québec qui seront tenus de récupérer et de recycler les appareils en fin de vie.

« Les appareils ménagers et de climatisation contiennent notamment des gaz réfrigérants qui, sans pratique écoresponsable, peuvent générer un effet de serre important. Ensemble, nous récupérons déjà 40 000 appareils par année, contribuant ainsi à éviter l’émission de plus de 44 000 tonnes métriques de CO2 dans l’atmosphère, ce qui équivaut aux émissions de plus de 13 000 voitures. Avec la nouvelle règlementation en matière de recyclage des vieux appareils, on parle de centaines de milliers d’unités usagées qui devront être recyclées au Québec et le modèle que l’on propose s’appuie sur l’expérience acquise et l’expertise développée au cours des dernières années », explique Dave Gosselin, le responsable des partenariats pour le RIVRA, dans un communiqué.

« Ils sont des exemples édifiants de la nouvelle économie verte et circulaire que nous voulons bâtir au Québec », selon le ministre de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques du Québec, Benoit Charette.

La directrice générale du Chantier de l’économie sociale, Béatrice Alain, souligne pour sa part une initiative porteuse pour le développement des régions: « Que des entreprises d’économie sociale collaborent pour mettre en place un réseau interrégional, qu’elles partagent leurs expertises afin de créer des synergies au bénéfice de l’environnement et du développement social et économique des régions, c’est structurant pour le Québec et indicatif d’un nombre grandissant d’entreprises d’économie sociale qui démontrent une capacité d’innovation et une ambition de changement d’échelle remarquables. »

GREE Canada, qui est la division canadienne de GREE Electric Appliances inc., le plus important fabricant mondial de climatiseurs, collabore déjà depuis plusieurs années avec Défi Polyteck avec son centre de distribution de Coaticook, où des activités de recyclage des vieux appareils de climatisation sont réalisées.

Soulignons aussi la place qui sera accordée au réemploi lorsque certains appareils pouvant être encore utiles quelques années seront identifiés. Des « pratiques écoresponsables irréprochables » pour permettre le recyclage et la valorisation des composantes sont par ailleurs visées. Le RIVRA proposant également des solutions pratiques aux détaillants et fabricants d’appareils ménagers, tout comme aux écocentres, aux OBNL et autres récupérateurs qui seront tenus dorénavant de disposer des unités usagées des clients ou des citoyens tels les cuisinières, réfrigérateurs, congélateurs, climatiseurs, thermopompes, laveuses, sécheuses et lave-vaisselles.

Groupe Aptas, Défi Polyteck et Option métal recyclé du Québec, membres depuis plusieurs années de VRIc, le réseau de l’économie circulaire, sont loin de partir de zéro en matière de développement de l’économie circulaire et de mobilisation des personnes.

« Lorsqu’on parle d’innovation, on parle de personnes, pas de système. Les systèmes ne sont pas innovateurs. Les gens le sont. Ils peuvent avoir à transformer le système pour que leurs innovations, leurs idées avancent, se concrétisent. Elles sont motivées par la vision qu’elles ont de l’avenir de leur secteur de responsabilité, qu’elles ont de leur groupe, de leur société, de leur communauté ou de leur entreprise. Ces personnes veulent faire en sorte de se regrouper en un faisceau des ressources dont on dispose dans une région ou dans une ville pour que ce faisceau soit à son tour lieu principal d’alimentation du progrès », avait à ce propos soutenu l’ex maire de la Ville de Québec, Jean-Paul L’Allier, lors du colloque Les régions à l’heure des changements climatiques et des pays émergents qu’avait organisé le VRIc en février 2012.

Les activités de prédémarrage du RIVRA sont facilitées par l’accès au programme Frigoclimat du gouvernement du Québec et par l’obtention d’une aide financière de 506 485$ du gouvernement du Canada par le biais du Programme de préparation à l’investissement, déployé au Québec par le Chantier de l’économie sociale.

Partenaires impliqués dans le RIVRA :

Groupe Coderr, Saguenay-Lac-Saint-Jean 
Groupe Aptas, Chaudière-Appalaches 
Défi Polyteck, Estrie 
Option Métal Recyclé, Capitale nationale 
Recyclo-Centre, Montérégie
La Relance, Outaouais
Recypro, Laurentides
Ateliers Transition, Montérégie
Co-éco, Bas-Saint-Laurent

Plus d’information, visitez le www.rivra.ca

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Éditorial (03) : Quand le monde « Trumpblera »…

C’est une des belles citations garnissant les bons livres d’histoire: « Quand la Chine s’éveillera… le monde tremblera » (titre d’un essai du Français Alain Peyrefitte paru en 1973 et vendu à des centaines de milliers d’exemplaires juste pour l’édition française). Il est bon aussi de rappeler que le titre de cet ouvrage, fondamental pour qui s’intéresse aux rapports contemporains entre le monde de l’Occident et celui de l’Orient, s’inspirait déjà d’une phrase attribuée à Napoléon Ier: « Laissez donc la Chine dormir, car lorsque la Chine s’éveillera le monde entier tremblera ». (1) Eh bien, Chine ou pas, dans les prochains jours, et probablement plusieurs autres encore des années à venir, le monde « TRUMPBLERA »!

Prochainement, dans un cinéma près de chez vous ou quelque part d’autre, sur notre de plus en plus petite planète, on tentera de vous confirmer qui dirigera, du plus noble et puissant des sièges électifs du monde, l’humanité squattant la planète Terre.

Un locataire à la Maison-Blanche voudrait bien tenter d’y rester pour facilement un autre mandat de quatre années, voire plus, voire la fin de son temps (s’il se sent à cet égard véritablement inspiré des derniers abus dynastiques en la matière réussis à Pékin et à Moscou). Car lui aussi s’est élevé jusqu’à la tête de son pays en véritable missionnaire. Il faut ici écouter à nouveau son discours d’acceptation de janvier 2017 : toute la classe politique politicienne washingtonnienne n’avait qu’à bien se tenir! « We the people » avait besoin de retrouver SA place à Washington, dans cette capitale des USA – et du monde – où trop de choses ne tournaient vraiment plus assez rond. Donald Trump arrivait avec rien de moins que cette mission.

Gagnera-t-il? Perdra-t-il son pari du 3 novembre 2020?

Ce n’est finalement pas si important. Car quatre, huit ou plus d’années Trump à la tête des États-Unis d’Amérique ne feraient pas si grande différence. Tout simplement parce qu’il a déjà gagné d’y avoir accédé.

Parce qu’il a déjà gagné d’y avoir accédé.

Il a défoncé le toit de verre de la maison-mère de l’idéal démocratique.

Il a fait la preuve – presque par l’absurde, pourraient dire ses pires détracteurs – qu’il y a quelque chose de brisée, qui ne fonctionne plus, dans le système de la plus vieille démocratie du monde moderne.

1787-2020! Oui, c’est bien quatre siècles qui sont inclus dans ce continuum. La plus puissante nation du monde se gouverne avec une constitution plus que bicentenaire, et surtout n’ayant profitée que de quelques amendements, eux datant essentiellement des années 1800 ou 1900 dans les meilleures cas. Et les derniers ajustements de la « Loi suprême du pays » initialement acceptée le 17 septembre 1787, le furent pour des amendements mineurs. Le pays continue pourtant d’afficher haut la plus vieille constitution toujours en usage. Ce qui, tout en étant un légitime élément de fierté, est peut-être en même temps un fondement du problème états-unien d’aujourd’hui.

Le bipartisme (de fait), à la sauce états-unienne, a donné, au fil du temps, un système qui n’offre pas un large choix et une suffisamment saine alternance des options démocratiquement disponibles à l’électeur souhaitant voter. C’est rouge ou bleu, et au final jamais dans la nuance. Un choix extrême, certes à la suite d’un complexe long processus de primaires pour la sélection de chacun des deux candidats concernant les deux principaux partis en liste. Mais c’est  l’un ou l’autre, et rien d’autre en même temps, ce depuis deux siècles et demi.

LE PRIX À PAYER

L’homme qu’est le président Donald J. Trump en 2020 est le fruit d’une très longue évolution; comme sont pays. Business man avant tout, il faut d’abord le voir ayant voulu influencer les politiciens avant de le devenir lui-même. Ne voyant pas son pays évoluer dans le sens qu’il souhaitait, c’est donc ce pays qui l’a tiré vers la scène de la politique active. Ne trouvant pas l’homme ou la femme de la situation à soutenir, il décida finalement de le devenir lui-même. La science politique ne nous apprend-t-elle pas que les peuples ont les politiciens qu’ils méritent. Voila, nous y voila, quatre ans plus tard.

Malheureusement, fort malheureusement, Trump se sera accordé le droit de beaucoup user de mentir pour attraper à nouveau ledit mandat suprême. Mentir étant presque devenu un mantra pour lui. Triste monde; triste démocratie, ainsi mise en péril. Alors heureusement que ce sont encore plus les actes que les mots qui causent l’engagement des choses, et qui ont réelles conséquences. Il parle beaucoup, il est fluide, il est tweetant, as tweeter, théâtrale, télégénique… le président. Beaucoup plus que la moyenne des politiciens, il sait causer aux foules, ainsi qu’aux nouvelles grandes audiences réseaux-sociétales trop facilement manipulables. Comme un as d’Hollywood, il leur a dit souvent ce qu’elles avaient besoin d’entendre. Ou ce que lui, comme Hollywood, VEUT qu’elles entendent.

Après avoir défoncé le toit de verre de la maison-mère de l’idéal démocratique, il est peut-être en train de dénaturer celui du noble rêve américain, tout comme de l’idéalisme de la libre entreprise et de la liberté d’expression (celle de la presse incluse).

Si une bonne nouvelle est déjà acquise dans les résultats que nous attendrons tous trop longtemps en cette journée du 3 novembre 2020, c’est bien que le sain critère d’un haut taux de participation, en matière d’exercice de son droit de vote, est un acquis cette année. Voter : trop ne le faisaient plus, ou ne le faisaient pas. À ce titre, la démocratie américaine est peut-être déjà en train de vivre le début d’une mutation, d’un grand changement. L’amorçage d’une grande mise à  jour du système.

De ce que toute la démocratie mondiale a besoin, d’ailleurs.

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(1) À souligner ici que pour le sinologue Lucien Bianc, M. Peyrefitte considérait que « la démocratie n’était pas faite pour les Chinois (…) ».

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Pendant ce temps Londres et Tokyo signent un accord de libre-échange

Il y a certes quelques tendances lourdes façonnant le monde et l’une d’elles concerne le déplacement du pouvoir économique, constatant cette masse de nouveaux consommateurs en Asie et dans les pays émergeants. C’est avec cette analyse qu’il faut remarquer la récente signature d’un accord de libre-échange (ALE) entre le Royaume-Uni et le Japon. Constituant, au surplus, le premier geste économico-diplomatique post-Brexit d’importance du gouvernement à Londres, dorénavant libre du contexte communautaire européen.

Si la fin de l’année 2020 sera largement marquée par la suite des choses, après les dépouillements des votes des citoyens des États-Unis d’Amérique déterminant qui gouvernera les institutions politiques de la première puissance mondiale, il faut aussi regarder ce qui se trame ailleurs.

Avec la conclusion de cet accord de partenariat économique global (UK–Japan Comprehensive Economic Partnership Agreement) le monde prend acte du premier accord que le Royaume-Uni a conclu en tant que nation commerciale redevenue indépendante après des décennies à avoir voulu construire une Europe politique solidaire.

D’ailleurs, l’accord va – et il est essentiel de le noter – bien au-delà de l’accord existant de l’Union européenne (UE), assurant des avantages sur mesure pour les entreprises et les citoyens britanniques. Au surplus, il faut retenir qu’il représente une étape importante vers l’adhésion à la Zone de libre-échange du Partenariat transpacifique global, ce qui se traduirait par des liens plus étroits avec 11 pays du Pacifique.

The UK – Japan Comprehensive Economic Partnership Agreement was agreed in principle on 11 September 2020.

It is the government’s ambition to secure free trade agreements with countries covering 80% of UK trade by 2022.  

Entre Londres et Tokyo, mais aussi Moscou, Pékin, Berlin, Paris ou Washington, restera encore à ne pas oublier comment les grandes capitales mondiales s’occuperont des autres tendances lourdes du monde post COVID-19 en émergence: le déplacement démographique, l’espérance de vie plus longue avec les changements de la médecine, les comportements des consommateurs, l’accélération de l’urbanisation, la présence des technologies numériques, l’automatisation et la robotisation au quotidien et dans tous les secteurs de la vie, les changements climatiques se couplant aux enjeux de la rareté des ressources de base (eau, terre cultivable, etc.)

PHOTO: UK International Trade Secretary, Liz Truss signand l’accord avec le ministre japonais Toshimitsu Motegi.

LIRE AUSSI: https://www.gov.uk/government/news/uk-and-japan-sign-free-trade-agreement

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taxcoop2020: Trois questions à Brigitte Alepin

À moins de 24 heures du début de TaxCOOP2020, qui se veut devenir le Sommet mondial de la fiscalité, voici ce que l’une des fondatrices du mouvement, Brigitte Alepin, nous a partagé. Fiscaliste et professeure à l’Université du Québec en Outaouais, madame Alepin est également réalisatrice du documentaire, « Rapide et dangereuse, une course fiscale vers l’abîme », un nouveau moyen-métrage, réalisé en pleine pandémie de la COVID-19, qui fait comprendre l’enjeu de l’évolution des politiques fiscales, dans le monde complexe d’aujourd’hui, face aux trois dernières décennies de mondialisation. Un documentaire qui sera d’ailleurs lancé, en première mondiale, sur la chaîne publique canadienne RDI, le 14 octobre 2020. (1)

Q1L’initiative des conférences TaxCoop que vous avez pues organiser et tenir à travers le monde depuis 2015 arrivent, cette année, à un certain aboutissement. Que pensez-vous que sera le chemin de plus accompli une fois TaxCOOP2020 terminée?

Tout d’abord, avec plus de 2 300 inscrits et 134 conférenciers, nous sommes très fières et à l’aise face à nos objectifs et à nos partenaires (…) Réalisez-vous: nos pricipaux partenaires sont Revenu Québec et l’Agence du revenu du Canada (…)

Après cinq éditions de TaxCoop sous le principe de l’approche collaborative, l’étape suivante est très claire pour nous. Notre objectif est de devenir un événement comparable aux COP pour l’environnement. C’est justement pour cela que nous étions avec la COP25, au Chili, pour notre événement l’an dernier. On veut donc passer à un niveau plus politique (…)

La fiscalité, ce n’est pas comme l’environnement qui en est rendu effectivement à 25 COP. Mais c’est peut-être plus facile de s’entendre en matière de fiscalité internationale que pour l’environnement (…) En peu de temps, on a fait avancer l’enjeu du secret bancaire…

Je peux vous dire que de faire, dès 2021, de TaxCoop une COP de la fiscalité internationale est officiellement un sujet qui sera discuté jeudi prochain, et que nous sommes très fiers d’avoir les quatre grandes organisations internationales ensemble à la même table pour en discuter (Banque mondiale, FMI, OCDE et ONU).

Q2 Ce sera un long chemin encore avant d’avoir une entente internationale, un traité, un accord politique… Qui sont, présentement, à cet égard, vos premiers alliés?

Effectivement, nous ne pouvons pas encore compter sur un grand nombre de représentants politiques, mais comme vous le constaterez dans le documentaire, la ministre des Finances de la Suède, tout comme le ministre de l’Économie et des Finances de la France, Bruno Le Maire, se sont clairement engagés et ce denier nous a autorisé à diffuser en entier l’interview ayant servi au montage du documentaire durant TaxCOOP2020. Le ministre des Finances du Québec, Éric Girard, sera par ailleurs un de nos conférenciers.

Q3Si on pense précisément aux presque 200 États membres de l’ONU face à l’enjeu de la concurrence fiscale: en êtes-vous, personnellement, arrivée à la conclusion qu’il existerait un trop grand nombre d’États sur notre planète, ou il s’agit d’une mauvaise question?

Le mieux, ici, serait que je vous réfère à ma collègue Louise Otis, qui aurait certainement une réflexion plus experte (…) Ce que je peux certainement vous dire, c’est qu’à l’exemple de ce que l’on a pu vivre avec l’Accord de Paris pour l’environnement jusqu’à maintenant, une réforme fiscale globale verte pourrait être, à mes yeux, une solution.

Brigitte Alepin est une Québécoise née à Laval, ville voisine juste au nord de Montréal. Elle est devenue l’une des fiscalistes les plus influents de la planète. Avec ses trois collègues, elle a fait de la série de conférences internationales annuelles pour une plus grande équité dans la fiscalité mondiale, un événement mondial incontournable. But: comment s’attaquer à l’évasion fiscale? Résultat de la concurrence entre les pays pour attirer les multinationales, grâce à des avantages fiscaux nuisant indiscutablement aux recettes des États. Tout comme les paradis fiscaux. C’est avec Louise Otis, Allison Christians et Line Latulipe, trois autres sommités québécoises du domaine, qu’elle a lancé à Montréal, en 2015, TaxCOOP , la première grande conférence internationale sur la coopération fiscale entre les pays. L’année suivante, ce fut à Washington, grâce à l’appui de la Banque mondiale. En 2017, c’est l’Organisation des Nations unies (ONU) qui fut hôtesse de la conférence dans ses bureaux à Genève. Puis l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) à Paris. En 2019, avant le grand retour à Montréal, elle pu être organisée à Madrid, en Espagne, durant la COP25, le grand rassemblement annuel sur le climat.
Jeudi le 15 octobre 2020,
une séance exceptionnelle sur le thème
Miser sur la coopération
sera l’un des moments forts de la conférence réunissant dans un même forum les directeurs en charge de la fiscalité des quatre institutions économiques les plus reconnues dans le monde
Pascal Saint-Amans, directeur du Centre de politique et d’administration fiscale de l’OCDE;
Vitor Gaspar, directeur du Département des affaires fiscales du Fonds Monétaire International;
Navid Hanif, directeur du bureau pour le financement du développement durable, Département des affaires sociales et économiques de l’ONU;
Marcello Estevão, directeur du groupe mondial Macroeconomics, Trade and Investment (MTI) de la Banque mondiale.

(1) Première francophone (Canada) le 14 oct. 2020 à 20 h « Les grands reportages » sur ICI RDI ; Première anglophone (Canada) le 15 oct. 2020 à 11 h 15.

LIRE AUSSI:

taxcoop.org

https://www.lepoint.fr/high-tech-internet/une-experte-en-fiscalite-de-11-ans-veut-taxer-les-robots-07-10-2018-2261029_47.php

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Produits financiers: le groupe québécois Desjardins proclamé “Best House Canada” au SRP Americas Awards 2020

L’année 2020 se voudra celle d’une récolte généreuse pour le Mouvement Desjardins. Au fil de sa plus que centenaire existence, le petit mouvement coopératif de caisses populaires parti de Lévis au début des années 1900 et devenu un empire nord-américain respecté de la finance – présent également en Europe -, Groupe Desjardins, fait notamment dans le produit financier très spécialisé. C’est dans cette catégorie de ses activités que Desjardins vient de recevoir une belle marque de reconnaissance: Best House Canada!

L’honneur est venu lors de la 9e édition des Structured Retail Products Americas Awards. Si pour une 9e année consécutive Desjardins s’y est illustrée, 2020 sera à marquer d’une croix d’or parce qu’elle aura reçu la plus haute distinction : le prestigieux prix « Best House, Canada ». Ce prix, parmi plusieurs autres du gala (voir nos tableaux plus bas), est remis chaque année pour reconnaître l’institution financière canadienne s’étant le plus démarquée par ses produits structurés, tels que les placements garantis liés au marché (PGLM) et les billets liés aux marchés. Cet honneur a été décerné à Desjardins pour la toute première fois. Et pourquoi?

« Parce que le choix du gagnant prend en considération non seulement des facteurs quantitatifs, comme le volume de ventes réalisées et la performance des produits, mais aussi la qualité de la gamme de produits offerts et le point de vue de la clientèle externe », nous explique une source bien documentée de l’industrie.

Il importe de savoir ici que l’appréciation des Credit unions, qui sont sondées dans le cadre du processus de sélection du SRP Awards, est un facteur déterminant pour l’obtention de ce prix, et particulièrement pour Desjardins. On peut y voir une manifestation directe de la confiance de ses partenaires de distribution.

Catégories Manufacturer Awards

Best House (Americas)
GAGNANT: J.P. Morgan
Barclays Bank
Goldman Sachs
Monex
Morgan Stanley
Best House (USA)
GAGNANT: Barclays Bank
Credit Suisse
Goldman Sachs
J.P. Morgan
Morgan Stanley
Best House (Canada)
GAGNANT: Desjardins Group
Bank of Montreal
CIBC
National Bank of Canada
TD Securities
Best House (Mexico)
GAGNANT: Monex
Banamex
BBVA
Santander
Scotiabank

Si c’est dans la catégorie « Meilleur manufacturier » que le plus bel honneur lui a été accordé, le Groupe Desjardins était également parmi les finalistes de 2020 pour trois autres compétitions du gala, celles-ci toutes du secteur de la distribution : Best Distributor (Canada), remporté par BMO Financial; Best Private Bank (Americas), remporté par UBS, ainsi que Best Capital-Protected Distributor (Americas), remporté par Monex.

Catégorie Distributor Awards

Best Distributor (Canada) GAGNANT: BMO Financial CIBC
Desjardins Group
National Bank of Canada
Toronto Dominion Bank
Best performance (Canada) GAGNANT: National Bank of Canada BMO Financial
CIBC
Scotiabank
Toronto Dominion Bank
Best Private Bank (Americas)
GAGNANT: UBS
Desjardins Group
Goldman Sachs
J.P. Morgan
Morgan Stanley
Best Capital-Protected Distributor (Americas)
GAGNANT: Monex
BBVA
Desjardins Group
Itaú
XP Investimentos

Catégorie Service Providers

Best Law Firm (Americas)
GAGNANT: Davis Polk & Wardwell
Allen & Overy
Mayer Brown
Morrison & Foerster
Sullivan & Cromwell

Best SP and Derivatives Exchange (Americas)
GAGNANT: Chicago Board Options Exchange
Bolsa Mexicana de Valores
New York Stock Exchange
TMX Montreal Exchange
TMX Toronto Stock Exchange
Best Index Provider (Americas)
GAGNANT: S&P Dow Jones Indices
MSCI
Nasdaq
Solactive AG
Stoxx

L’an dernier, les produits à capital protégé de type « Départ optimal » offerts dans les « Billets structurés Desjardins » avaient obtenu le prix Meilleur produit de l’année 2019 (Amériques) à la 8e édition des SRP Awards, à Chicago. Desjardins y avait aussi remporté le prix Meilleur distributeur de produits à capital protégé (Amériques) et le prix Meilleur distributeur (Canada).

Encore en 2020, les Billets Desjardins à capital protégé ont par ailleurs remporté le prix «Ouvrir les voies de la diversification» dans la catégorie «Solutions investisseurs» décerné par MTN-i Americas à l’occasion du 14e prix des produits structurés Amériques de cette organisation.1

Plus sur Desjardins: https://lnkd.in/dCdUPPF

https://www.structuredretailproducts.com/news/details/76453

Pour plus d’information sur la liste complète des finalistes et gagnants: shortlist et awards report.

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