éditorial À quoi rêvent les
nouveaux La recette pour devenir le meilleur lieu d'Amérique du Nord où brasser des affaires avait été publiée dans le numéro du 15 juin 2001 de la revue québécoise L'actualité. Un article de Martine Turenne, titrant " Les villes bénies ". Il fallait, comme ingrédients: une économie diversifiée, de bonnes écoles, des taxes peu élevées - jusque-là Québec pouvait encore rêver ! - et beaucoup d'Asiatiques. Oups… Autre référence, autre source d'inspiration... Au jeu des comparaisons du classement annuel de la maison de consultant américaine Arthur Anderson, selon le regard des gens d'affaires, Londres est première en Europe, suivent Francfort, Helsinki, Amsterdam et Dublin; Hong Kong est première en Asie, suivent Sydney, Singapour, Auckland et Tokyo. Parce que le classement n'est pas mondial, on a plutôt cinq palmarès, un par continent. Pour l'Amérique latine, le classement donne Buenos Aires, San Juan (Porto Rico), Mexico, Sao Paulo et Santiago (Chili). En fait, 165 villes sont passées au crible. En Amérique du Nord, les villes de San Francisco, Chicago, Washington et San Jose sont dans les cinq premières où trône New York, un groupe qui compte d'ailleurs aucune ville canadienne. Atlanta, Boston, Los Angeles, Dallas et Denver complètent les dix championnes nord-américaines. Possibilités de carrière au conjoint du dirigeant qu'une entreprise veut recruter. Grande force de l'économie diversifiée de Chicago. Capacité d'attirer les meilleurs talents au monde. Coût avantageux de l'immobilier. Fluidité de la circulation routière. Diversité ethnique de la population. Une taxation avantageuse et pas de réglementation trop contraignante. Voilà les grandes clefs qu'offrent les meilleures villes du monde à ceux qui les développent. Alors Québec, au boulot! Québec " la grande " avance dans sa première année d'existence. La réorganisation de plusieurs organismes a pris l'essentiel des efforts jusqu'à maintenant. Une nouvelle CODEM (Corporation de développement économique métropolitain) prend progressivement sa place. Loin des villes exemplaires citées plus haut, Québec doit aussi se donner des rêves à atteindre. Québec est loin des villes citées ci-haut au point tel qu'elle n'a de jumelage avec aucune d'elles. Seule Sao Paulo, tout récemment, lui est officiellement liée par une entente de coopération via les apports des fusions municipales du 1er janvier 2002. Ni a-t-il pas là matière à inspirer l'action de nos élus? N'est-ce pas en côtoyant les meilleurs qu'on le devient soi-même? Québec a la chance d'avoir à la fois un maire à la personnalité forte et expérimentée, tout autant qu'une opposition au Conseil municipal très forte, en fait majoritaire, et aussi très expérimentée. Il serait bon d'entendre tout ce beau monde rêver encore plus à voix haute. Daniel Allard
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