" Let's roll " Québec Comme les États-uniens depuis le 11 septembre, les citoyens de la nouvelle Ville de Québec ne doivent pas lâcher! Ils doivent continuer! Continuer d'organiser leur nouvelle ville de manière à ce qu'elle comporte tous les bons outils qui permettront d'en faire une meilleure ville. Utilisant la tribune de la Société des relations internationales de Québec (SORIQ), le maire Jean-Paul L'Allier, le 24 janvier dernier, sans attendre la fin de son premier mois à la tête de la nouvelle ville, a posé un important geste de leadership. Un geste d'ouverture et de vision en matière, comme il l'a dit lui-même: " d'utilisation des relations internationales pour le développement intégral de notre communauté ". Le maire L'Allier a tendu la main en proposant de créer un Commissariat général aux relations internationales. L'organisme ne serait pas un bras de la Ville de Québec. Il pense à un outil qui serait beaucoup plus que ce qu'est l'actuel Bureau des relations internationales de la ville, qu'il offre d'ailleurs de transférer - se serait la part de la ville - dans la mise en place dudit commissariat. Il invite donc les gouvernements du Québec et du Canada, l'Université Laval, les chambres de commerce, la SPEQM, la Ville de Lévis, entre autres, à faire aussi leur contribution " pour que cet outil soit le nôtre et qu'on le gère ensemble ". Ce commissariat aurait des responsabilités propres en matière de documentation, de recherche, d'identification de ressources, d'information, de gestion des jumelages, d'immigration. Il devrait aussi prévoir que la région ait collectivement une " mémoire internationale ", pour retenir qui sont les étrangers qui nous visitent, pourquoi, et qui sont nos citoyens qui ont une expertise internationale et qui sont prêts à la partager. Plus qu'une idée intéressante qui mérite la réflexion, la proposition du maire interpelle une obligation d'agir. Le travail en concertation n'est pas ici une nécessité, mais il peut certainement améliorer la portée et l'efficacité des actions vers l'étranger. Depuis quelques années, la quinzaine de membres du Groupe pour le rayonnement international de la région de Québec (GRI) agissaient en ce sens. Une vingtaine d'initiatives ont été mises ainsi de l'avant, jusqu'à ce que prenne fin son financement, le 31 décembre 2001. Le GRI a depuis cessé d'agir. Lui assurer rapidement une relève permettrait d'éviter de perdre des acquis. La réponse des autres principaux acteurs à l'international dans la région déterminera si le momentum créé avec la naissance de la nouvelle ville accouchera d'une souris, en matière de relations et d'affaires internationales, ou si l'occasion sera saisie d'offrir à la population de Québec un outil dorénavant à la hauteur d'une Communauté métropolitaine approchant le trois quart de million d'habitants.
Daniel Allard
Archives d'éditoriaux: Mondialiser nos élus Québec et l'avenir de l'Atlantique À quand une Mission-Québec en Afrique? Québec, comme Montréal ou Chicoutimi, doit pouvoir contrôler l'immigration internationale De la néo-mondialisation! Et si la Francophonie négociait l'ALEF? Les omission d'une politique pour la capitale Les omissions d'une campagne électorale Les jeux de 2008 Faut-il jumeler Québec et La Havane? Cannes, Namur... et/ou Lévis? Les années 2000 vues du Sommet du Québec et de la jeunesse-Craintes et/ou espoirs? Le (vrai) défi du maire de Québec Réunification de famille-Après Elian, Fidel et les Amériques? Fusion et foison-L'héritage des jumelages internationaux pour la Québec nouvelle Québec: une ville unique au monde Souhaits nouveaux et nouveau millénaire L'enjeu des deux cité-mères du Québec Un sommet francoph..."ON" ou "OFF"? Les leçons de Bordeaux! Souhaits nouveaux et nouveau millénaire |
Rubriques
Profil d'entreprise
Où va la population mondiale ? |