Archives par mot-clé : À la une

Le Canada interdit les activités pétrolières et gazières dans ses aires marines protégées

Vent du printemps? Vent pré-électoral? La certitude est que c’est après des années de pression de la part notamment du WWF-Canada que le gouvernement fédéral canadien vient d’instaurer d’importantes mesures de protection pour les océans, incluant la décision d’interdire les activités pétrolières et gazières, l’exploitation minière, les déversements et le chalutage de fond dans les aires marines protégées (AMP) canadiennes. L’annonce avait lieu dans le cadre du Sommet des champions de la nature.

Selon WWF-Canada, cette nouvelle initiative «garantira des habitats essentiels intacts, exempts des effets néfastes qui découlent des activités humaines».

En juin 2017, le gouvernement du Canada proposait une série de règles visant à autoriser le développement pétrolier et gazier dans 80% de l’AMP du chenal Laurentien, prisée par des espèces en voie de disparition comme la baleine noire de l’Atlantique Nord et la maraîche (requin-taupe), ainsi que par des espèces menacées comme le loup à tête large et l’aiguillat noir. WWF-Canada avait alors lancé une campagne d’opposition. On voulait exiger des mesures de protection plus strictes pour ce site de plus de 11 600 km². Des milliers de courriels au gouvernement ont demandé de bannir les activités pétrolières et gazières de ce territoire.

Les nouvelles mesures annoncées le 25 avril 2019 indiquent clairement que le gouvernement a entendu l’appel de la population.

Le Canada a dorénavant pour objectif de protéger 10% de ses aires marines et côtières d’ici 2020. L’annonce du jour portant la protection actuelle à 8,27%.

« Nous applaudissons la décision du gouvernement de protéger la plupart de nos écosystèmes marins fragiles, en grande partie grâce aux efforts concertés de milliers de citoyen.ne.s du pays qui ont su exprimer leurs inquiétudes. L’interdiction de toute activité pétrolière ou gazière dans les aires marines sensibles, comme le chenal Laurentien, est la chose à faire pour nos océans, mais notre travail est loin d’être terminé. Maintenant que nous bénéficions de fortes mesures de protections dans les AMP fédérales, nous restons déterminés à exiger de meilleures mesures pour tous les sites protégés par les gouvernement provinciaux, et dans les refuges marins créés en vertus de la Loi sur les pêches. Alors que le dérèglement climatique continue d’altérer nos océans, il est essentiel que le Canada applique des normes minimales dans toutes les aires marines protégées », analyse Sophie Paradis, la directrice pour le Québec et le Canada francophone au WWF-Canada.

Pourquoi avons-nous besoin de normes strictes dans les AMP?

  • Les AMP donnent une meilleure chance aux espèces en péril de se rétablir puisqu’elles y sont protégées des activités humaines;
  • Les AMP offrent une protection supplémentaire contre la surpêche, le transport maritime et le développement industriel;
  • Les AMP intègrent une approche holistique de conservation, en protégeant des écosystèmes complets face à l’activité humaine à fort impact au lieu de se concentrer exclusivement sur une seule espèce en péril.

Les limites de la nouvelle norme canadienne ont par ailleurs été soulevées, alors qu’il restera des aires protégées toujours exposées au pétrole et au gaz:

  1. Les refuges marins, aussi connu sous le nom d’autres mesures de conservation efficaces par zone (AMCEZ), qui sont créés en vertu de la Loi sur les pêches, n’offrent qu’une protection contre la pêche commerciale à fort impact;
  2. Le développement pétrolier et gazier est potentiellement autorisé dans les AMP provinciales du Canada.

Les effets néfastes du développement pétrolier et gazier pour les écosystèmes marins sont principalement la prospection sismique causant des blessures physiques aux baleines et compromettant leur capacité à communiquer, leur alimentation, ainsi que leur reproduction. Ce type de prospection peut aussi pousser les espèces en dehors de leurs habitats préférés, vers des milieux de moindre valeur environnementale. Et de toute évidence des marées noires peuvent endommager et perturber les écosystèmes marins de façon permanente.

Le Fonds mondial pour la nature (WWF-Canada) mène des projets dans des lieux uniques et de grande valeur environnementale afin que la nature, les espèces et les communautés puissent cohabiter en toute harmonie.

wwf.ca/fr

***

Vous aimez cet article! Faites une DONATION à la rédaction du cyberjournal par un clic au bas de la colonne de droite de cette page... MERCI

 

Recyclage du verre : le Québec en voie de solution avec une entente de 100 M$ entre Tricentris et RV² Technologies / Groupe SiliCycle

Rien de magique, mais d’un coup de crayon et de volonté commune, à Lachute, le 25 mars 2019, l’une des filiales du Groupe SiliCycle et Tricentris ont annoncé la signature d’un partenariat pour la transformation du verre au Québec qui vise le recyclage de quelque 25% de tout le verre issu de la collecte sélective du territoire pour les deux prochaines décennies. L’entente veut que sur une période de 20 ans Tricentris fournisse à RV² Technologies 30 000 tonnes de poudre de verre annuellement. Le recyclage du verre au Québec est donc en bonne voie de solution.

Rien de magique, mais tout de même d’importants efforts d’innovation! Car RV² Technologies, fondée en 2014, innove en utilisant le verre récupéré pour produire de la silice brute et des produits chimiques de haute valeur. Et à l’instar d’une mine de silice, le gisement de verre de Tricentris devient contractuellement la source d’approvisionnement de RV² Technologies! Mais plutôt que d’aller extraire une ressource naturelle dans la nature, c’est le verre provenant des bacs de récupération des quelque 2 millions de Québécois desservis sur le territoire de Tricentris qui servira de matière première pour la production de silice précipitée.

En plus d’être préférable à l’extraction minière, il faut noter que cette technologie permet de surcycler (upcycling) le verre en le transformant en un produit de qualité ou d’utilité supérieure.

La silice précipitée est une composante utilisée notamment dans les pneus, les peintures, les revêtements et les dentifrices. Elle permet d’augmenter la résistance et la durabilité des produits dans lesquels elle est utilisée.

Comme le verre est consommé au Québec, trié au Québec, conditionné au Québec, recyclé au Québec et revendu au Québec, il s’agit ici d’un bel exemple d’économie circulaire.

« Je suis très heureux de la signature de ce contrat d’approvisionnement historique et essentiel. L’équipe de SiliCycle est composée de nombreux docteurs en chimie ayant fait leurs études et leur carrière avec ce super matériau qu’est la silice. Le verre, c’est de la silice. On navigue avec RV² Technologies, notre filiale, dans notre champ d’expertise et nous en sommes bien fiers », a déclaré Hugo St-Laurent, pdg de SiliCycle et président de RV² Technologies.

 

« L’annonce d’aujourd’hui est le fruit de près d’une décennie de travail, né d’une idée du Centre de recherche industrielle du Québec (CRIQ), ensuite reprise dans les laboratoires de SiliCycle pour l’améliorer. Le duo Tricentris-RV² Technologies apporte enfin une solution environnementale innovatrice et même exportable », a ajouté Claude Pouliot, directeur général de RV² Technologies.

Le président de Tricentris, par ailleurs maire de la municipalité de Lachute, Carl Péloquin, se réjouit également de ce partenariat:

« Nos efforts en recherche et développement sont récompensés une fois de plus aujourd’hui et nous permettent d’offrir une nouvelle voie de recyclage pour le verre. Avec son projet d’usine de micronisation du verre, le conseil d’administration de Tricentris a su innover et adopter une attitude entrepreneuriale bénéfique pour l’organisme, ses membres et l’environnement. »

Fondée en 1995, SiliCycle est un leader mondial dans le développement, la fabrication et la commercialisation de produits pour la chromatographie, l’analyse et la synthèse organique, ainsi que l’extraction et la purification de molécules issues de diverses biomasses.

Recevant, triant et mettant en marché plus de 215 000 tonnes métriques de matières recyclables chaque année, Tricentris est la plus importante organisation de tri au Québec. L’organisme fait aussi dans la transformation depuis l’ouverture de son usine de micronisation du verre en 2013.

voir la vidéo

L’Amérique de Trump mise sur l’intelligence artificielle

Pas question de laisser un pouce aux pays rivaux en matière de capacités technologiques. La vision d’avenir des États-Unis d’Amérique du président Donald Trump passe sans surprise par un important effort d’innovation en science grâce à l’intelligence artificielle. Et l’affirmation de ce leadership vient d’être annoncé avec l’American AI Initiative, une initiative visant à promouvoir la R&D dans le stratégique domaine de l’intelligence artificielle (IA). L’annonce présidentielle vise aussi à édifier un cadre éthique.

Cette initiative – Executive Order – du président Trump, signé le 11 février 2019, porte comme intitulé officiel : Executive Order on Maintaining American Leadership in Artificial Intelligence.

La puissance des ordinateurs, déjà capables de simuler l’intelligence humaine, ne va cesser de croître. C’est donc face à l’importance de l’IA que le président Trump a annoncé cette initiative.

« Conserver le leadership américain dans l’intelligence artificielle est d’une importance capitale pour le maintien de la sécurité économique et nationale des États-Unis ». Donald Trump

L’American AI Initiative se concentre sur 5 aspects

  • Investir dans la R&D dans l’IA par le biais des agences gouvernementales et de l’appui au secteur privé et au monde universitaire.
  • Faciliter l’accès aux ressources publiques comme les données fédérales et les modèles informatiques.
  • Développer des normes et des directives pour l’avenir de la recherche dans l’IA.
  • Renforcer la main-d’œuvre spécialisée dans l’IA en créant des programmes de bourses et de formations qui permettront aux travailleurs d’acquérir des compétences pertinentes.
  • Dialoguer avec la communauté internationale afin de développer un environnement propice à la recherche dans l’IA et respectueux de la propriété intellectuelle.

Cadre d’éthique

Personne ne doute, effectivement, que la prochaine génération d’IA aura un impact énorme sur la vie des gens. Ce, dans tous les secteurs de la vie en société. C’est pourquoi l’American AI Initiative vise non seulement le développement de l’IA, mais ouvre également la voie à l’établissement de lignes directrices et de règles « qui permettront d’éviter que la technologie ne soit exploitée de façon abusive ».

Il faudra donc fortement suivre le sens qui sera accordé au concept de « l’exploitation abusive » en matière d’intelligence artificielle.

« L’American AI Initiative » est ancrée dans le principe fondamental qu’aux États-Unis, l’IA ne doit jamais être utilisée au détriment de nos libertés civiles et de nos droits », a d’ailleurs déclaré à ce propos Michael Kratsios, le conseiller à la science à la Maison Blanche, dans une tribune libre parue dans Wired magazine.

Le débat commence!

Lire aussi: whitehouse.gov/presidential-actions/executive-order-maintaining-american-leadership-artificial-intelligence/

***

Vous aimez cet article! Faites une DONATION à la rédaction du cyberjournal par un clic au bas de la colonne de droite de cette page... MERCI

Nairobi à moins de 15 heures de vol de l’Aéroport international John F. Kennedy de New York

C’est la compagnie aérienne Kenya Airways qui aura donc été la première en Afrique de l’Est à proposer des vols directs de Nairobi à destination des États-Unis. Le vol inaugural ayant été effectué à la fin d’octobre de 2018 : 14 heures 25 minutes. Nécessitant l’apport de 4 pilotes! Incidemment, certains aiment à parler d’un « nouveau décollage » pour le commerce entre les États-Unis et l’Afrique.

À l’évidence, ce nouveau vol direct reliant l’Afrique de l’Est aux États-Unis devrait resserrer les liens et faciliter de nouvelles possibilités d’investissements entre ces deux régions. Kenya Airways a d’ailleurs lancé sa première liaison directe entre Nairobi et l’Aéroport international John F. Kennedy à New York en laissant présager une hausse de 25% du commerce entre les deux pays… Mais la Kenya Airways n’est pas seule en liste. Elle rejoint simplement d’autres compagnies aériennes africaines qui proposent déjà des vols directs entre les États-Unis et le continent africain, comme South African Airways et Ethiopian Airlines, qui sont elles aussi en Afrique de l’Est.

UN PAS DE PLUS POUR L’AGOA

Il faudra voir, au fil des prochains mois, dans quelle mesure il s’agira d’une « ère nouvelle » dans les relations commerciales entre les États-Unis et le Kenya. Mais il est vrai que le président Donald Trump, qui a fait du « commerce libre, équitable et réciproque » une priorité de son gouvernement, décline une partie importante de cette vision commerciale dans l’AGOA (la loi américaine pour la croissance et les possibilités en Afrique.) L’AGOA autorise notamment le libre-échange entre les États-Unis et l’Afrique.

« It was a thrilling, epic 36 hours from departure of the inaugural @KenyaAirways flight #Nairobi to #NewYork to the return! Thank you to everyone who made it happen. Now we should work together to realize all the possibilities it offers to connect us even more closely. » Ambassador Bob Godec, October 30, 2018.

Et maintenant que le vol de New York à Nairobi ne prendra pas plus que 15 heures, le Kenya s’attend à accueillir beaucoup plus de visiteurs en provenance des États-Unis, déjà la deuxième source du tourisme de ce pays.

***

Vous aimez cet article! Faites une DONATION à la rédaction du cyberjournal par un clic au bas de la colonne de droite de cette page... MERCI

Innover devant le défi de la traduction

Dans la vie de tous les jours, nous pouvons être confrontés à des documents et à des textes qui, malgré leur importance pour nous, ne sont pas exactement dans la langue que nous parlons le mieux. Dans ces cas, il faudra impérativement procéder à leur traduction. Plusieurs sites sur Internet proposent maintenant des services de traduction. Mais c’est encore un défi de trouver une traduction PDF correcte, fiable et sans bavure; c’est cependant la mission que propose Protranslate.net – traduction PDF.

Une traduction fiable

La plupart des agences qui proposent des services en ligne se servent des robots ou de certains programmes de traduction pour effectuer, de manière automatique, les traductions qui leur sont soumises. Ce type de traduction n’est évidemment pas sans conséquences : beaucoup de fautes, de contre-sens, et même des phrases incorrectes en sont les principales caractéristiques. Bref, ils sont très peu fiables.

Protranslate se veut l’un des seuls sites à engager des professionnels de la traduction pour exécuter proprement les traductions de la clientèle. Plus encore, le site se veut spécialisé dans la traduction PDF, ce que les sites se servant de robots sont très souvent incapables de gérer. Quelle que soit la qualité du fichier de départ, qu’il soit en PDF numérique ou PDF image, les traducteurs de Protranslate n’ont aucun mal à en venir à bout. Ils maîtrisent parfaitement les formulations courantes et correctes pour chacune des langues de destination et précisément quel registre de langue utiliser pour que le document soumis ne soit pas, au final, défiguré.

Une traduction express

Et ce n’est pas parce que la traduction PDF de Protranslate est une traduction minutieuse et correcte qu’elle vous prendra également toute une éternité… Certes, la traduction ne sera pas instantanée, mais la rapidité de son service surprendra certainement celui qui comprend la hardiesse de la tâche de traduction.

En fonction du document, notamment du volume de celui-ci, un devis vous sera transmis pour que vous sachiez exactement quand votre traduction PDF vous sera livrée.

« Nous mettons un point d’honneur sur le respect des délais prescrits ; c’est pourquoi avec Protranslate, vous avez la garantie que votre travail vous sera livré dans le temps imparti. »

Un service disponible 7j / 7

Protranslate se veut l’un des sites les plus transparents que vous puissiez connaître dans le domaine de la traduction PDF. Son service client est constamment disponible, 7 jours sur 7, pour répondre à toute éventuelle question ou à toute préoccupation, quant à la traduction d’un document. Dès que vous entrez sur le site, l’interface de chat vous est ouverte et vous avez la possibilité de poser toutes vos questions. Et une réponse vous sera très vite donnée. Pour aller plus vite, il vous est aussi loisible et judicieux de faire un tour dans le volet « Foire aux questions », car vous y trouverez les questions de plusieurs autres clients et peut-être que la vôtre s’y trouvera déjà.

Bref, pour toutes vos traductions, quel que soit le type de document, quel que soit le format PDF que vous possédez, n’hésitez pas à contacter Protranslate. Votre nouveau partenaire privilégié.