Archives de catégorie : Technologie

Véhicules électriques : Hydro-Québec passe le contrôle de TM4 à Dana Incorporated pour 165 M$

À deux jours de la Fête nationale des Québécois, la société d’État Hydro-Québec annonce, ce 22 juin de 2018, la conclusion d’un partenariat de coentreprise avec la société cotée à la Bourse de New York Dana Incorporated (NYSE: DAN) qui fera de TM4 le fournisseur de Dana pour les moteurs électriques et les onduleurs et systèmes de commande associés. Selon l’entente, Dana deviendra l’actionnaire majoritaire de TM4 en échange de 165 millions $CA, alors que Hydro-Québec conservera 45% du capital.

Ainsi, l’expertise de TM4 en matière de moteurs électriques et d’onduleurs vient compléter les activités de Dana en conception, en ingénierie et en fabrication de systèmes de propulsion électriques. Et Dana devient le seul fournisseur complet (transmissions, moteurs, onduleurs et régulation thermique) de solutions intégrées de motorisation pour les véhicules électriques (conception, ingénierie et production de systèmes de propulsion), ce qui lui permettra d’offrir des solutions de propulsion électromécanique à chacun de ses marchés finaux.

La filiale d’Hydro-Québec était déjà bien connue en conception et fabrication de moteurs électriques innovants. Fondée en 1998 par Hydro-Québec, TM4 inc. exploite des installations de développement technologique et de fabrication de pointe à Boucherville, au Québec. Conformément au modèle qui a fait ses preuves, selon lequel Dana maintient des centres techniques répartis dans le monde entier, les installations de Boucherville continueront d’être un centre d’excellence, avec l’équipe de direction actuelle de TM4 et ses 130 employés demeurant en place.

« C’est avec enthousiasme que nous accueillons TM4 dans la grande famille Dana à la faveur de ce partenariat avec Hydro-Québec, un leader de la production d’énergie qui comprend parfaitement les grandes tendances en matière d’efficacité énergétique et les exigences relatives aux infrastructures d’électrification à l’échelle mondiale », a affirmé Jim Kamsickas, président et chef de la direction de Dana dans le communiqué.

« L’électrification des transports est à un point tournant. Dans ce contexte, Hydro-Québec a entrepris une analyse rigoureuse visant à déterminer les conditions gagnantes qui permettront à TM4 de réaliser son plein potentiel. L’annonce d’aujourd’hui renforce la position de l’entreprise de Boucherville comme centre d’excellence de calibre international et confirme notre expertise dans le secteur. Nous avons voulu faire équipe avec un partenaire industriel afin d’accélérer l’accès au marché de TM4 et d’en faire ainsi un leader mondial, pour le plus grand bénéfice de tous les Québécois », d’expliquer pour sa part Éric Martel, le pdg d’Hydro-Québec.

La Financière Banque Nationale inc. a conseillé Hydro-Québec sur les questions financières et Norton Rose Fullbright LLP, sur les questions juridiques de cette transaction.

LA CARTE CHINOISE

Cette transaction vient, par ailleurs, améliorer la position de Dana en Chine, marché qui connaît une croissance inégalée dans le monde pour les véhicules électriques : TM4 et Prestolite Electric Beijing Limited exploitent en Chine une coentreprise à parts égales, Prestolite E Propulsion Systems Limited, qui offre des solutions de transport propre et de mobilité électrique dans toute la Chine et en Asie du Sud-Est.

Dana est déjà un leader mondial des solutions de haute technologie visant à améliorer l’efficience, les performances et l’écoviabilité des véhicules et de la machinerie électriques. Fondée en 1904, Dana compte environ 30 000 employés dans 33 pays sur six continents, dont la mission est la satisfaction à long terme des clients. En 2017, ses ventes se chiffraient à plus de 7,2 G$US. Dana, dont le siège social est établi à Maumee, en Ohio, figure au palmarès du Drucker Institute des 250 entreprises les mieux gérées. Dana dessert les marchés des véhicules de promenade, des camions commerciaux et des véhicules hors route, ainsi que celui des équipements industriels et fixes.

www.dana.com

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Technologies hydrogène : Xebec Shanghai reçoit 3,4 M $ de commandes de purification

Selon le Conseil de l’hydrogène, le déploiement de solutions de transport a commencé dans le monde entier, avec en tête le Japon, la Corée du Sud, la Californie et l’Allemagne. Le Japon s’est fixé comme objectif d’avoir 40 000 véhicules électriques à pile à combustible (FCEV) sur les routes d’ici 2020. La Chine prévoit 1 million de FCEV d’ici 2030 et elle investit déjà dans l’infrastructure. Le Conseil de l’hydrogène estime aussi que la quantité mondiale d’hydrogène nécessaire sera multipliée par dix au cours des 30 prochaines années. Ce qui crée une grande occasion pour Xebec Adsorption, une entreprise de Montréal fournisseur mondial de solutions de purification des gaz pour le marché industriel, de l’énergie et des énergies renouvelables.

Xebec vient d’ailleurs d’annoncer que sa filiale de Chine a reçu quatre commandes pour ses systèmes de purification des gaz à cycle rapide à adsorption modulée en pression (AMP) totalisant 3,4 millions $. Les livraisons se feront au cours des six prochains mois.

« Xebec Shanghai a mis au point des plans concrets pour étendre sa présence dans le segment de la purification de l’hydrogène, en particulier en ce qui concerne l’hydrogène renouvelable comme carburant pour les véhicules à pile à combustible. Avec nos récentes annonces de partenariat (voir les liens ci-dessous) avec JNK Heaters en Corée et Furui Hydrogen en Chine, nous sommes très satisfaits de l’avancement de la commande à ce jour. Alors que la Chine s’apprête à devenir le plus grand acteur du marché du transport de l’hydrogène dès l’année prochaine, nous nous réjouissons de jouer un rôle croissant dans le passage d’une économie de combustibles fossiles à un avenir d’énergies renouvelables à faible teneur en carbone », de commenter Kurt Sorschak, président de Xebec Adsorption inc.

« Xebec fait appel à une technologie innovatrice d’adsorption à cycle rapide pour ses systèmes de purification des gaz qui suscite de plus en plus l’intérêt des clients, principalement en raison de coûts d’investissement initial moins élevés, de faibles coûts d’exploitation et d’entretien, combinés à une durabilité et à une fiabilité élevées », précise le Dr Peter Cheng, directeur général de Xebec Shanghai.

Xebec possède actuellement plus de 220 systèmes de purification de pointe en service dans le monde entier. Et compte tenu de la demande accrue de systèmes à hydrogène à l’échelle mondiale, l’entreprise publique, qui est cotée à la Bourse (TSXV : XBC), prévoit augmenter considérablement le nombre d’unités en service d’ici 2020.

Elle exploite présentement des installations de fabrication à Montréal et à Shanghai, ainsi qu’un réseau de ventes et distribution en Amérique du Nord, en Europe et en Asie. Xebec conçoit, développe et fabrique des produits de transformation novateurs pour plus de 1 500 clients dans le monde.

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xebecinc.com

Source de l’image: https://www.industrie-techno.com

Liens associés :

http://www.xebecinc.com/investor-press-releases-details.php?id=294

http://www.xebecinc.com/investor-press-releases-details.php?id=295

http://hydrogencouncil.com/wp-content/uploads/2017/11/Hydrogen-Scaling-up_Hydrogen-Council_2017.compressed.pdf

 

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UNWTO call to position tourism as a policy priority

In 2017, international tourist arrivals grew by 7% reaching 1,322 million. 2017 was the eighth consecutive year of sustained growth following the 2009 global economic and financial crisis. No comparable sequence of uninterrupted solid growth has been recorded since the 1960s. UNWTO call to position tourism as a « policy priority« .

Tourism is an important driver of economic growth and development, with significant impact on job creation, investment, development of infrastructure, and the promotion of social inclusion. As one of the world’s key sectors of trade in services – tourism was the third bigger export-earning category, after fuels and chemicals in 2016 – the sector is a vital pillar for national export strategies and economic diversification.

UNWTO Secretary-General Zurab Pololikashvili took office in January 2018. He presented the Organization’s management vision and priorities at the 108th session of the Executive Council, held on 23-25 May 2018 in San Sebastián, Spain. The management vision emphasizes the need to make tourism smarter, more competitive and more responsible towards the goal of establishing the sector as key for the 2030 Agenda. In line with this, the management proposes 5 key priorities:

  1. innovation and digital transformation;
  2. investments and entrepreneurship;
  3. education and employment;
  4. safe, secure and seamless travel;
  5. and social, cultural and environmental sustainability.

Make tourism smarter: innovation and the digital transformation

(a) Connect and scale up the innovation and entrepreneurship ecosystems of UNWTO Member States by bringing together the key stakeholders, including governments, academia, corporations, SMEs and start-ups, investors (business and super business angels, venture capital, etc.) and business development partners (accelerators, incubators, etc.) in order to boost innovation and entrepreneurship.

(b) Create a UNWTO Innovation Hub where the most disruptive tourism start-ups worldwide will have the opportunity to be inspired by Tourism Innovation Leaders, meet corporations and investors and learn from highly technical workshops on how to scale and go global. UNWTO Member States will also have the opportunity to launch national Tourism innovation challenges at the Hub.

(c) Create a Tourism Innovation Leaders community.

(d) Organize innovation forums dedicated to tourism aimed at bringing together all the actors of the ecosystem to boost innovation, entrepreneurship and investment in tourism.

(e) Foster innovation in product development and marketing.

(f) Advance smart destinations through the development of guidelines, models and sharing of good practices.

(g) Produce strategic content and facilitate capacity building on innovation and digitalization in tourism, which will enable UNWTO Member States to take smarter decisions concerning the use of technologies for tourism development and will provide them with an understanding of the current social trends and customer needs.

Position tourism as a policy priority

Ensuring that the tourism sector is a major force for sustainable development requires a holistic and integrated policy framework and an effective and accountable system of governance that enable and encourage multi-stakeholder collaboration in tourism planning, development and management. This entails strengthening policies and governance structures to ensure a resilient and well-defined framework and implementation of sustainable tourism development strategies.

The shift from commitment to actions and results can only be achieved if tourism moves from the periphery to the core of decision-making in both the public and private domains allowing for a truly national, cross-cutting approach to the sector.

In that sense, UNWTO Executive Council propose:

(a) To advocate for the inclusion of tourism as a priority in national, regional and international agendas;

(b) To promote cross-cutting government coordination for tourism development; and

(c) To build better policies and institutions. Lead in knowledge creation and policy.

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Source: UNWTO Executive Council, 108th session San Sebastián, Spain, 23-25 May 2018.

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Lazaridis Institute : tournée de 15 villes au Canada pour évaluer le degré de préparation des entreprises technologiques à prendre de l’expansion

Si l’innovation est de plus en plus au cœur du développement de toute entreprise dans le monde compétitif actuel, l’initiative qu’amorce le Lazaridis Institute, de l’Université Wilfrid Laurier, en Ontario, apportera certainement moult détails sur la démarche du succès dans toutes ses coutures. Du 5 juin au 5 juillet 2018, en commençant par Halifax, le Lazaridis Institute se déplacera dans 15 villes canadiennes, pour y animer des discussions axées sur les facteurs de croissance qui ont l’incidence la plus importante et la plus immédiate sur l’expansion des entreprises.

En partenariat avec des centres technologiques situés partout au pays, l’institut présentera notamment Chris Yeh, l’un des créateurs de l’approche Blitzscaling, qui est enseignée à l’Université Stanford. La tournée permettra aussi de présenter des modèles d’affaires qui favorisent une croissance très rapide, les changements de stratégie qui sont nécessaires à chaque étape de l’expansion et les défis liés à la gestion qui surviennent tout au long de la croissance des entreprises technologiques.

En plus d’entendre les propos de M. Yeh sur l’approche Blitzscaling, les entreprises technologiques en apprendront davantage sur la base de données ouverte d’entreprises canadiennes en démarrage et d’investisseurs canadiens, lancée par l’entreprise de Toronto Hockeystick et financée en partie par le Lazaridis Institute. La plateforme gratuite aidera les entreprises en démarrage et en expansion qui sont à court de ressources à se faire connaître à l’échelle internationale et à accéder de façon plus efficace à des programmes de soutien et à des occasions de financement. Grâce à la plateforme, les accélérateurs pourront également repérer les entreprises en démarrage qui répondent aux paramètres de leurs programmes et elle offrira aux gouvernements des provinces canadiennes et du Canada les mesures d’impact dont ils ont besoin.

PROGRAMME SCALE-UP

Le Lazaridis Institute investit dans la technologie canadienne au moyen de son programme phare Scale-Up et il a collaboré avec des spécialistes en expansion afin de donner l’occasion aux entreprises technologiques situées dans 15 villes partout au Canada d’évaluer leurs possibilités de prendre de l’expansion.

Le programme Scale-Up, qui arrive à sa troisième édition, est conçu pour aider les fondateurs d’entreprises technologiques à surmonter les défis auxquels ils sont confrontés alors qu’ils font croître leur entreprise en vue d’affronter la concurrence mondiale. Le programme traite des contraintes liées à la croissance au moyen d’une approche personnalisée et fortement orientée vers l’exécution.

Après un an seulement, la totalité des membres de la première cohorte, composée de 10 entreprises, indiquaient que les revenus de leur entreprise avaient augmenté; 90% avaient lancé un nouveau produit ou service, augmenté leurs exportations et obtenu du financement externe.

« Chaque année, le programme Scale-Up du Lazaridis Institute réunit 10 des entreprises technologiques les plus prometteuses au Canada, qui travaillent avec des spécialistes à l’échelle mondiale tout en élargissant leur réseau et en se préparant à leur prochaine étape de financement », explique Kim Morouney, sa directrice générale.

Alors que le Lazaridis Institute contribue à bâtir un réseau national d’entrepreneurs dans le domaine des technologies, il cherchera à rencontrer les entreprises les plus prometteuses qui sont à l’étape de la croissance partout au Canada en vue de la troisième cohorte de son programme Scale-Up, pour lequel les candidatures seront acceptées du 22 mai au 27 juillet 2018.

Vous avez une entreprise technologique, un projet ? Retenez ces dates et allez y rencontrer une expertise de haut niveau :

Date Ville
Mardi 5 juin Halifax
Mercredi 6 juin St. John’s
Jeudi 7 juin Moncton
Lundi 11 juin Winnipeg
Mardi 12 juin Saskatoon
Mercredi 13 juin Calgary
Jeudi 14 juin Edmonton
Lundi 18 juin Ottawa
Mardi 19 juin Waterloo
Mercredi 20 juin Toronto
Mardi 26 juin Victoria
Mercredi 27 juin Vancouver
Mercredi 4 juillet Montréal
Jeudi 5 juillet Québec
À déterminer Charlottetown

Dans le cadre de la Lazaridis School of Business and Economics à l’Université Wilfrid Laurier, l’institut établit des connexions directes entre la recherche internationale, les pratiques exemplaires en matière d’expansion mondiale et le programme d’études qui préparera la prochaine génération de chefs d’entreprise à relever les défis de demain dans l’industrie des technologies.

Le programme Scale-Up du Lazaridis vise à aider les entreprises technologiques en phase de croissance les plus prometteuses du Canada à développer leurs activités pour être concurrentielles à l’échelle internationale. Les facilitateurs du programme représentent quelques-unes des entreprises les plus novatrices et influentes du monde entier, notamment Shopify, Survey Monkey et Oracle. Ils partagent leurs connaissances et leur expérience au cours d’ateliers intensifs de deux jours portant sur les défis que doivent relever en temps réel les entreprises de la cohorte. Avant même la fin de l’année du programme Scale-Up, les entreprises enregistrent des changements considérables et un progrès mesurable, et se sont en outre préparées à la prochaine ronde de financement, si elles ne l’ont pas déjà reçue.

« Cette tournée constitue une occasion d’établir des relations avec les écosystèmes technologiques partout au pays. Nous voulons partager nos recherches, inviter les entreprises à tirer parti de cette nouvelle plateforme de données et apprendre comment nous pouvons travailler tous ensemble afin de faire croître les entreprises technologiques canadiennes (…) Notre objectif consiste à découvrir les ressources et à favoriser les talents dont les entreprises technologiques ont besoin pour croître — et pour rester ici, au Canada », ajoute Mme Morouney.

Les leaders du domaine des technologies, les décideurs et les médias font tous observer que les entreprises en croissance représentent moins de 5% des entreprises canadiennes. Pourtant, elles créent plus de 50% de tous les nouveaux emplois.

Chris Yeh

Associé chez Wasabi Ventures Global, Chris Yeh est également associé du Women’s Startup Lab Fund, qui aide des femmes entrepreneurs exceptionnelles à changer le monde. Il écrit sur divers sujets, principalement axés sur l’entrepreneuriat et les entreprises en démarrage. Avec ses amis Reid Hoffman et Ben Casnocha, il a corédigé «The Alliance: Managing Talent in the Networked Age», qui figure sur la liste des ouvrages à succès du New York Times. Ses textes ont été publiés dans des magazines tels que Harvard Business Review et TechCruch. M. Yeh a obtenu deux baccalauréats avec distinction à la Stanford University, avant d’obtenir son MBA à la Harvard Business School, avec la distinction de Baker Scholar.
www.chrisyeh.com

lazaridisinstitute.ca

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Un pas de plus vers l’infrastructure des communications 5G au Canada

C’est financièrement un pas de 400 millions $ qui vient d’être générés par le partenariat en technologies numériques confirmé le 19 mars 2018, à Ottawa, à partir d’une initiative qui « jettera les bases » pour la première plateforme pré-commerciale de réseaux de cinquième génération de technologie sans fil (5G) au Canada. Un projet qui porte le nom ENCQOR.

Le projet ENCQOR, qui signifie Évolution des services en nuage dans le corridor Québec-Ontario pour la recherche et l’innovation, se confirme aussi comme un « partenariat transformateur » réunissant d’abord cinq grands noms mondiaux dans l’industrie des technologies numériques, avec les coordonnateurs provinciaux Prompt et CEFRIO, en plus des Centres d’excellence de l’Ontario. Ericsson, Ciena (Ciena Canada Inc.), Thales (Thales Canada Inc.), IBM (IBM Canada) et CGI sont les cinq grands intervenants industriels de ce partenariat rendu possible, en partie, par des financements publiques provenant du Gouvernement du Canada, du Gouvernement du Québec et du Gouvernement de l’Ontario.

CINQ ANS POUR LE 5G

C’est donc au cours des cinq prochaines années, qu’ENCQOR établira le « premier corridor pré-commercial de télécommunications sans fil 5G au Canada ». Ce qui doit s’entendre comme « la prochaine génération de communications numériques » et aussi comme « la clé pour déverrouiller l’incroyable potentiel, entre autres, des villes intelligentes, réseau électrique intelligent, de la santé en ligne, de l’éducation en ligne, des véhicules connectés et autonomes, du divertissement et des médias sur demande, et de l’Internet des objets (IdO) ».

Selon les instigateurs, ce projet assurera le maintien de plus de 4 000 emplois, y compris 1 800 emplois spécialisés dans la 5G, au cours des même cinq prochaines années. Il devrait également se traduire par des innovations dans le domaine des télécommunications sans fil.

Plus concrètement, qualitativement, on pense que cette initiative développera une plateforme collaborative de classe mondiale pour accélérer la transition vers la technologie 5G « qui changera la donne » au Québec, en Ontario et globalement au Canada. Parce qu’elle permettra de réunir un vaste réseau de PME, d’acteurs de l’industrie et du gouvernement, de chercheurs, d’universités dans les deux provinces, et ce afin de collaborer à la création et à la commercialisation de nouveaux produits, processus et services de rupture.

ENCQOR doit aussi être vu comme un partenariat public-privé qui sera axé sur la recherche et l’innovation dans le secteur des technologies de rupture 5G – communications à très-haute vitesse – ainsi que sur les initiatives d’adoption et les utilisations du système.

On parle effectivement de vitesses de téléchargement jusqu’à 100 fois plus rapides que celles de la technologie 4G actuelle ! Certes un élément à retenir pour l’amélioration des capacités des PME pour qu’elles puissent être concurrentielles sur les marchés mondiaux.

« (…) Dans cette course à l’innovation qui se dessine à l’échelle mondiale, nous devons nous préparer pour l’avenir et adopter une attitude audacieuse, visionnaire et déterminée. Voilà pourquoi notre gouvernement investit dans la technologie sans fil de prochaine génération, la technologie 5G », a déclaré par communiqué le ministre canadien de l’Innovation, des Sciences et du Développement économique, Navdeep Bains.

Dans le cadre de la Stratégie numérique du Québec et de la Stratégie québécoise de la recherche et de l’innovation 2017-2022, le Québec mise d’ailleurs sur de telles collaborations.

C’est notamment grâce à une approche collaborative qu’ENCQOR permettra aux PME de participer à des appels d’offres et à d’autres projets, conjointement avec des partenaires de l’industrie. But de l’opération : accélérer le développement et l’adoption de technologies transformatrices, progressivement bâtir l’épine dorsale de la prochaine génération d’infrastructure numérique à travers tout le Canada.

En bref, les plateformes de pointe ENCQOR exploiteront la 5G pour permettre aux entrepreneurs et aux PME de développer et d’exporter une nouvelle vague de produits et de services créatifs dans différents secteurs. Mais plus encore, l’initiative établira une plateforme collaborative pour les TIC et la recherche en technologies numériques, l’innovation et la démonstration d’applications, comptant des douzaines d’universités, de collèges et de centres de recherche dans les deux plus importantes provinces du Canada, qui convergeront vers une infrastructure de recherche et d’innovation ouverte et unique, dans laquelle la 5G, l’infonuagique et les mégadonnées sont les principales technologies d’intérêt.

C’est l’expertise de Ciena en matière de technologies par paquets, optiques et SDN (réseaux définis par logiciel) qui « jouera un rôle capital dans la création de réseaux plus adaptatifs et dans l’accélération de l’adoption de la 5G », qu’a mis ici en évidence Scott McFeely, son premier vice-président. Louis Labelle, directeur en chef de l’usine Bromont d’IBM Canada, avait aussi une valeur ajouté corporative à mettre en évidence pour son groupe : « Nos initiatives de développement d’assemblages de dispositifs photoniques sur silicium font partie intégrante des efforts d’innovation constants d’IBM. »

Les Centres d’excellence de l’Ontario (OCE) inc. soutiennent la commercialisation de recherches de pointe.

Au Québec, organisme de recherche et d’innovation, le CEFRIO accompagne les entreprises et les organisations dans la transformation de leurs processus et pratiques d’affaires par l’appropriation du numérique. Membre de QuébecInnove, le CEFRIO est notamment mandaté par le gouvernement du Québec afin d’agir comme accélérateur de la culture numérique dans les organisations.

Prompt est une société sans but lucratif qui appuie la création de partenariats et le montage de projets de R-D entre les entreprises et le milieu institutionnel de recherche (universités, Centre Collégiaux de Transfères Technologiques du Québec et centres publics de recherche).

(Source de l’image: samsung.com/global/business/networks/insights/5g-radio-access/)

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