Archives de catégorie : Économie internationale

Trump ou pas, le FMI garde les USA en tête des économies du G7 pour 2017 et 2018

Que ceux qui exagèrent l’incertitude qu’engendrerait structurellement l’arrivée au pouvoir de l’équipe du président élu Donald Trump aux États-Unis se le tiennent pour dit…; le Fonds monétaire international persiste et signe: 2017 y sera une excellente année, voire ce pays sera l’économie phare du G7 pour les deux prochaines années. Oui, les USA en tête, suivis du Canada! Mais lumières rouges pour l’Inde, le Brésil et le Mexique.

Le FMI prédit donc que l’économie canadienne s’améliorera de 1,9% en 2017 et de 2% en 2018 (comparativement à la croissance de 1,9% qui avait précédemment été prédite pour les deux années.) Le Canada afficherait ainsi la deuxième croissance la plus robuste au sein du G7, car le FMI croit du même coup que les États-Unis et leur croissance de 2,3% cette année – avec 2,7% l’an prochain – représenteront encore l’économie phare du cycle. Et c’est le Japon qui arrive en 3e place de cette analyse, devant les quatre économies européennes du G7.

L’institution internationale basée à Washington vient donc de revoir à la hausse les prédictions formulées en octobre – le FMI y prédisait auparavant une croissance de respectivement 2,2% et 2,1% -, en raison d’une activité plus robuste que prévu pendant le deuxième semestre de 2016 et également pour cause des mesures de relance attendues par les autorités dans la capitale des USA.

CROISSANCE MONDIALE ÉGALEMENT

Tablant toujours sur une croissance de l’économie mondiale de 3,4% pour 2017 et de 3,6% en 2018, comparativement à celle de 3,1% qui vient d’être mesurée pour 2016, le FMI a toutefois abaissé ses prévisions pour de grandes économies en développement, notamment celles de l’Inde, du Brésil et du Mexique.

 

Le FMI en quelques chiffres
  • Nombre de pays membres : 189 pays
  • Siège : Washington, États-Unis
  • Conseil d’administration : 24 administrateurs représentant des pays et groupes de pays
  • Effectifs : environ 2 663 originaires de 148 pays
  • Total des quotes-parts : 650 milliards $US (Complément promis ou engagé : 642 milliards $US)
  • Montants engagés dans le cadre des accords de prêt en vigueur (au 10 mars 2016): 120 milliards $US, dont 108 non tirés (voir tableau)
  • Principaux emprunteurs (encours au 29 février 2016) : Portugal, Grèce, Ukraine et Irlande
  • Crédits de précaution les plus importants (montants convenus au 10 mars 2016) : Mexique, Pologne, Colombie, Maroc
  • Objectifs :
    • promouvoir la coopération monétaire internationale;
    • faciliter l’expansion et la croissance équilibrées du commerce mondial;
    • promouvoir la stabilité des changes;
    • aider à établir un système multilatéral de paiements;
    • mettre ses ressources (moyennant des garanties adéquates) à la disposition des pays confrontés à des difficultés de balance des paiements.

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www.imf.org

Pour lire le texte complet de la mise à jour du FMI: Un paysage économique mondial en mutation

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Lettre à 2017 ; l’année de l’ONU ?

Commençons par le meilleur. C’est sans doute en se mettant dans la peau d’un montréalais qu’il est le plus facile d’écrire une lettre optimiste à la nouvelle année qui commence. Oui, parmi les dorénavant plus de 7,4 milliards d’humains de la planète, pas trop de chance de se tromper qu’un résident du Canada vivant dans la ville de Montréal, au Québec, en Amérique du Nord, sera du groupe des privilégiés de 2017.

Dans un esprit institutionnellement festif, on le baignera d’événements commémoratifs, de divertissements et de plaisir. Parce que c’est la fête en ville : 1642-2017, donc 375 années d’existence.

Bonne fête Montréal !

Le pays en entier y ajoutera même sa dose de bonheur d’État : 1867-2017, donc 150 ans pour le Canada moderne, fondé alors par quatre provinces et une constitution laissée à Londres. Oui, c’est également la fête au pays. Et le Québec est aussi très officiellement dans le coup, avec un chapitre de l’histoire juste pour sa propre capitale qui fut hôtesse d’une des conférences de travail des pères fondateurs du pacte confédératif de 1867.

Bonne fête Canada !

Tout ça est légitime. Bien de belles victoires furent le fruit du labeur de ces pionniers. 2017 servira ici à le souligner. Pour notamment inspirer.

Bref, un Canadien ne verra pas la planète avec le même feeling que les autres humains en 2017. Des filtres apaisants lui embelliront l’existence.

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Poursuivons donc ici, particulièrement à son attention, avec ce que 2017 pourrait aussi signifier en s’imposant un regard plus global. Car pas de fête ici ! Bien du nouveau cependant.

À Washington, un homme sous très haute surveillance tentera – à partir du 20 janvier, pour un mandat de 4 ans – de bouleverser la manière d’administrer la première puissance de la planète.

Pendant ce temps, à Paris comme à Berlin, l’année servira beaucoup à choisir le prochain président-chancelier.

À Londres, la redéfinition de la place de l’Europe dans l’avenir du royaume monopolisera bien des énergies.

Pendant qu’à Pékin on poursuivra les efforts pour sortir le dernier tiers de la population de la pauvreté. Le miracle économique des trois dernières décennies doit encore être partagé. Il ne s’est pas concrétisé pour encore 300 à 400 millions de personnes. C’est beaucoup de personnes…

Et à New York, du haut du siège de l’ONU, quelle sorte d’agenda pour 2017 devra préparer le nouveau grand patron de l’organisation ? Pas de fête ici non plus. Mais bien des jeux de pouvoir. Beaucoup aux travers des manœuvres de Moscou, par crise interposée en Syrie, en Irak, voire au Congo également.

Au Conseil de sécurité, le défi des réfugiés continuera de l’emporter contextuellement à cause de ce haut Moyen-Orient en ébullition, de Bagdad à Damas d’abord, et entre Jérusalem, Tel-Aviv et Gaza aussi. À l’emporter, disons-nous, sur celui des migrations internationales et de la plus juste répartition de la richesse dans le monde. Car c’est de cela qu’il s’agit. Si les gens vont jusqu’à fuir un pays, soit la décision de migration d’un travailleur – actif ou potentiel – la plus complexe et compliquée, c’est que tout un système faillit à répondre aux besoins de base d’une population.

Le système mondial entier doit encore trouver la recette de la dignité pour tous.

Entre Washington, Pékin, Londres, Paris, Moscou… 2017 verra apparaître moult nouveaux leaders politiques. Souhaitons y voir en même temps s’établir un réel leadership mondial convergent. Unanime au moins sur des essentiels comme le recul des victimes de conflits armés, l’eau douce pour tous ou le droit à la justice; moins d’armes dans le monde et plus de ressources pour les plus pauvres.

Que 2017 porte chance pour tous!

L’année de l’ONU ?

2017 donne à l’ONU, pour la première fois de son histoire, un ancien chef d’État d’un pays (le Portugal) pour prendre sa tête pendant au moins cinq ans. Saura-t-il se faire plus influent et efficace devant ses pairs ? Serait-ce le début d’une véritable et nécessaire réforme de l’illustre institution ?

Avec un homme qui veut en changer gros à la Maison-Blanche, des roulements de leaders dans plusieurs autres capitales stratégiques de la planète, 2017 pourrait-t-elle se transformer en année de l’ONU ?

D’abord, la femme gouverneure que M. Trump a nommée comme ambassadrice des États-Unis d’Amérique, à New York, a été généralement applaudie. De deux, si le nouveau secrétaire général des Nations Unies veut donner un grand coup, c’est dès 2017 qu’il le fera savoir. Il ne peut que proposer, et doit donner tout le temps possible à ses pays-patrons de décider de changer le système.

L’ONU reste une association d’États pleinement souverains. Rien ne passe par ailleurs.

L’Inde, le Japon, l’Allemagne, le Brésil, l’Afrique du Sud sont les grands demandeurs de réforme. Mais changer la donne de la gouvernance mondiale en nouvel amalgame de Conseil de sécurité, G7G8, G20… voire de Grands messes, comme Davos et le Forum social mondial (FSM) – pour les plus idéalistes! – n’est pas une mince affaire.

Demandons-le!

Exigeons-le!

Ce ne sont pas les États souverains qui en ont besoin, c’est l’humanité.

Que l’ONU se réforme, notamment dans l’innovation, et qu’elle prenne 2017 pour préparer un geste de leadership du genre: déclarer une « Décennie mondiale de l’économie circulaire » (2020-2030) avec mission de délinéariser nos économies, trop gaspilleuses et productrices de trop de déchets.

Vite des économies « Zéro déchet ».

L’utopie de l’économie circulaire est sans doute la plus concrète stratégie à souhaiter à toute humanité en 2017. L’enjeu du climat autant que la création de meilleures richesses y trouveront réponse. Sortir le plus possible de l’économie linéaire sera encore plus important que de s’éloigner de l’économie du carbone et surtout du pétrole. Ce ne sera pas la pénurie d’énergie qui sera le point de bascule. Un geste politique s’impose ici.

L’enjeu du climat planétaire, de l’environnement en général, saurait-il pousser à l’action (car l’Accord de Paris sur les changements climatiques imposera une suite) ? Ou celui de la sécurité mondiale et du terrorisme, lui-aussi, enjeu systémique ?

L’ONUisme aura désenchanté à peu près tout le monde. Après sept décennies d’existence, plusieurs victoires certes, mais trop de déceptions: « Hello Jerusalem, we have a problem… »

La Palestine, oui, la plus illustre des déceptions onusiennes probablement.

Son système la mine. L’idéal de l’ONU ne doit plus rester otage des États.

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Et heureusement, demain sera aussi un Univers Internet.

Pour l’anecdote, la révolution numérique a vu 2016 faire naître une offre de « pays » originale. Quelque chose comme 500 000 Terriens avaient déjà dit oui à Asgardia dans les 48 heures de son lancement.

Cyber-citoyens du monde, exprimez-vous! Cyber-innovez.

Faites que 2017 nous bâtisse un monde meilleur, et ce pour tous.

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(Crédit de la photo: Valentin Valkov)

 

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Un prof de McGill University parmi les fondateurs d’Asgardia

Washington et Ottawa stoppent l’octroi de concessions pour le pétrole arctique et en Nouvelle-Angleterre

Le président Barack Obama termine donc son règne en léguant un solide test à la promesse du président désigné Donald Trump « d’ouvrir les vannes » des réserves énergétiques inutilisées des États-Unis. Mardi le 20 décembre 2016, tout juste un mois avant l’arrivée en poste dudit nouveau président, une annonce commune effectuée par les États-Unis et le Canada d’interdire l’octroi de toutes nouvelles concessions pétrolières et gazières extra-côtières dans l’Arctique désigne non seulement la majeure partie des eaux américaines de l’océan Arctique, mais en plus certaines portions de l’Atlantique comme étant inaccessibles jusqu’à nouvel ordre aux futures demandes de concessions d’hydrocarbures. Pour Washington, outre l’Arctique, la mesure touche aussi les eaux au large de l’Alaska en mer des Tchouktches, une bonne partie de la mer de Beaufort et les eaux territoriales dans l’Atlantique, de la Nouvelle-Angleterre jusqu’à la baie de Chesapeake.

À Ottawa, le premier ministre canadien, Justin Trudeau, l’a annoncée comme un moratoire qui sera révisé dans cinq ans, mais Barack Obama a pour sa part annoncé une interdiction permanente de l’exploration pétrolière ou gazière dans l’Arctique.

Il n’y a actuellement pas de plans de forage ni d’activités en ce sens dans cet extrême nord, en raison surtout des coûts exorbitants. Mais l’an dernier, la Pétrolière impériale avait fait demande pour que la date d’échéance de son permis de forage au large de la mer de Beaufort dans les Territoires du Nord-Ouest soit repoussée, renouvelant incidemment son autorisation de forer pour la période de 2020 à 2028. La société évoquait alors « un manque de temps pour mener à terme le travail technique nécessaire et compléter les processus ».

Avec la mesure qui vient d’être annoncée, les analystes pensent maintenant que le gouvernement fédéral canadien laissera vraisemblablement expirer le permis de la Pétrolière impériale.

L’Arctique contiendrait 13% des réserves mondiales de pétrole.

Autrement, en territoire canadien, les derniers forages menés au large des Territoires du Nord-Ouest remontent à 2006, par la société Devon Canada.

La province de Terre-Neuve-et-Labrador s’était par ailleurs engagée, en 2004, conjointement avec Statoil, à dépenser 3,9 millions $ pour de l’exploration pétrolière dans l’Arctique.

Une autre histoire dans la mer de Beaufort

Il faut voir l’impact de la décision Canada-USA à long terme. Car il y a des hydrocarbures sous l’Arctique. La société Devon y a trouvé un gisement d’environ 200 millions de barils de pétrole. Mais ce réservoir ne constituait pas une affaire encore rentable pour la commercialisation. Et d’autres compagnies ont fait également des découvertes en Arctique dans les années 1970 et 1980, elles aussi non retenues pour cause de rentabilité.

On estime que les prix du baril de pétrole devraient s’élever au-dessus de 150 $US pour assurer ici une rentabilité.

Mais en attendant l’industrie s’active toujours grâce aux acquis, car seulement dans la mer de Beaufort 15 permis sont présentement en vigueur, couvrant plus de 27 000 km2 du territoire marin. De plus, des levés sismiques sont prévus dès l’été 2017 dans la baie de Baffin. Mais l’affaire a été portée devant la Cour suprême par les Premières Nations qui s’opposent à de tels travaux d’exploration.

Accord sur la pêche également

En plus de ces mesures, les deux gouvernements ont annoncé « leur engagement à conclure un accord juridiquement contraignant » afin de prévenir les pêches commerciales non réglementées dans les hautes mers de l’Arctique. Cela jusqu’à ce qu’une organisation régionale de gestion des pêches « soit en place pour assurer une gestion efficace ».

(Source de la Une: E&Y et US Department of Energy)

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Métaux : une géopolitique mondiale à haut risque

C’est le chiffre 3 qui est ici à retenir; et heureusement que ce n’est pas le chiffre 2… Trois comme la part de marché des 3 premiers pays producteurs qui est plus grande que 50%. Lisez lentement : la production mondiale en matière de métaux est actuellement très largement en contexte à haut risque selon une analyse pays, souvent quasi monopolistique, car la part de marché des 3 premiers pays producteurs est toujours au minimum de 50% pour TOUS les métaux dans le monde, SAUF pour l’or, l’argent, le cadmium et le nickel.

Ces contrôles majoritaires à trois ne vous causent pas trop de problème?

Alors approfondissons l’analyse.

Si dans le cas de 14 métaux les parts de marché cumulées du trio des pays producteurs sont inférieures à 70%, pour 43 métaux (c’est-à-dire 26 métaux disons standards plus les 17 dits terres rares) la part de marché des 3 premiers pays producteurs est toujours plus grande que 70%. Oui presque les trois quart de la production mondiale ne va alors qu’à 3 pays producteurs! Donc la part de tous les autres producteurs, ensemble, varie entre quelques points de pourcentage jusqu’à au mieux 30%, et ce pour 43 des 57 métaux pris en compte, partout dans le monde.

On a beaucoup fait écho au fait qu’au début des années 2010, pas moins de 85% du tungstène, mais surtout 97% des terres rares (17 métaux) étaient produits en Chine. Ceci alors que la Chine ne possède qu’environ 60% des réserves mondiales de ces métaux.

La réalité veut que de manière générale le contexte de la part de production mondiale de chaque métal par pays est d’une nature très oligopolistique. Bref, l’humanité se retrouve continuellement dans une arène géopolitique à haut risque.

Rappelons aussi que tous les métaux de la Terre doivent être considérés comme des ressources naturelles certes potentiellement et partiellement récupérables et recyclables, mais également non renouvelables. Avec toujours une fin de vie, au final.

Plus sa rareté ira en augmentant, plus le caractère géopolitique d’un métal ira de même.

« Les industriels français devant importer la quasi-totalité des minerais et métaux indispensables à leurs activités de production, une bonne connaissance des sources des matières premières et des volumes en jeu contribue à la maîtrise de leur approvisionnement. »
Page d’accueil du site www.mineralinfo.fr.

Suivre la chose

La Banque de données Économiques Mondiales des Minerais et Métaux, la BE3M, présente des données statistiques annuelles de production minière et métallurgique ainsi que des données de consommation présentées par pays.

Ces données portent actuellement sur les métaux suivants : aluminium, antimoine, argent, cadmium, or, cobalt, chrome, cuivre, étain, fer et acier, lithium, magnésium, manganèse, molybdène, nickel, palladium, platine, plomb, uranium et zinc. Pour certains métaux comme le plomb, les données de production de métal raffiné issu du recyclage sont incluses.

(Source de l’image: le-grimoire-de-sorcellerie.fr)

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LeddarTech propulsée « stratégique » pour la Tesla autonome

Évidemment, c’est le récent décès d’un conducteur de Tesla qui a fait le plus de bruit. Mais l’affaire aura possiblement un rebondissement positif pour une entreprise de Québec. LeddarTech, qui a été fondée en 2007 comme spin of de l’Institut national d’optique (INO) du Canada, offrirait la technologie qui manque à Tesla, selon une source de très belle notoriété…

La technologie Leddar consiste essentiellement en un ensemble de logiciels, d’algorithmes brevetés et de savoir-faire, offert sous forme de modules et/ou de circuits intégrés, utilisée pour concevoir divers types d’appareils de détection optique. Cette technologie brevetée a été créée, à été mise au point et est commercialisée par LeddarTech.

Plus techniquement, il s’agit d’une technologie de détection et de télémétrie LiDAR (Light detecting and ranging) ayant l’avantage de détecter, localiser et mesurer des objets – y compris des liquides et des personnes – dans un champ de vision donné. En bref, la technologie Leddar émet des pulsations lumineuses invisibles, puis lit le signal de retour de ces pulsations, convertit et traite numériquement celui-ci, pouvant ainsi évaluer la présence et la position des objets qui se trouvent dans son champ de vision.

Le hasard aura voulu que LeddarTech soit devenue en 2016 un joueur reconnu sur le marché du LiDAR pour systèmes d’assistance à la conduite (ADAS).

C’est lors de Sensors EXPO, tenue récemment à San Jose en Californie, que la direction a dévoilé le « roadmap » pour le développement de ses prochains circuits intégrés LeddarCore, conçus pour permettre le développement de solutions LiDAR de haute performance à faible coût pour une multitude d’applications en sécurité automobile, de l’assistance à la conduite, jusqu’à la conduite autonome.

Les analystes s’attendent à ce que la technologie LiDAR devienne, aux côtés des technologies existantes telles que les caméras et les radars, un élément central de la gamme de capteurs à être utilisée dans les voitures autonomes.

LeddarTech avait aussi annoncé, en mai 2016, que le fournisseur de premier plan des fabricants automobiles, Valeo, a ajouté à sa gamme de solutions d’aide à la conduite et au stationnement un nouveau LiDAR solid-state abordable fondé sur la technologie Leddar. Cette nouveauté fait dorénavant partie de l’initiative Intuitive Driving® de Valeo visant l’amélioration de la conduite, de l’intelligence, ainsi que la sécurité des automobiles.

Avec toute cette visibilité, le rien de moins que magazine Fortune, suite à l’accident de voiture malheureux de Tesla arrivé lui aussi en mai 2016, a mentionné LeddarTech comme fournisseur à surveiller de la solution aux problèmes de technologie de détection.

Puis les bonnes nouvelles ne se sont pas arrêtées là. En août, la référence du domaine de l’électronique, EE Times, a de son côté nommé LeddarTech parmi une courte liste de dauphins des technologies de détection LiDAR pour le domaine automobile, talonnant le leader Velodyne.

Fin 2015, le magazine ECN avait déjà nommé LeddarTech comme une des compagnies à surveiller pour les senseurs dans les technologies de détection du monde de l’automobile.

Maintenant, c’est la question du coût qui est au cœur de l’enjeu. Qui pourra fournir la meilleure technologie au meilleur coût ? Une question qui sera probablement résolue aussitôt que d’ici 2020.

UN ÉLECTRON D’OR

Au cœur de cette course, LeddarTech vient d’ailleurs de remporter l’Électron d’Or 2016 pour sa technologie LiDAR abordable pour ADAS et conduite autonome. Les Électrons d’Or sont remis par le magazine français ElectroniqueS, récompensant les produits, innovations ou compagnies qui font figure d’exception dans des domaines technologiques et électroniques de pointe. Il s’agit d’une première distinction spécifique au secteur automobile pour LeddarTech, confirmant la pertinence de sa technologie pour les applications de sécurité automobile, ADAS et conduite autonome. Il s’agissait effectivement du prix pour la meilleure technologie destinée au secteur automobile à l’occasion de la 19e édition du concours.

À Québec, dans le Parc technologique, une quarantaine de personnes sont à l’emploi chez LeddarTech, dont l’ancien CFO de Médicago, ce qui peut faire penser que la direction regarde ses options du côté d’un financement en Bourse.

Une belle compagnie à suivre…

(Source de l’image: leddartech.com)

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fortune.com/2016/07/12/tesla-autopilot-technology-sensor-lidar/

eetimes.com/document.asp?doc_id=1330321

ecnmag.com/news/2015/12/whos-behind-autonomous-vehicle-technologies-key-companies-watch-2016

Un magazine français présente aussi le partenariat entre Valeo et LeddarTech :

genieconception.ca/automobile/1325-valeo-recourra-a-un-nouveau-capteur-lidar-pour-le-marche-automobile

 

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