sommaire Optique-Photonique par Daniel Allard POPsud a trouvé l’allié qu’elle cherchait à Québec. C’est avec le Groupe Optique Photonique Québec (GOPQ) qu’une entente de coopération a été conclu. Le passage d’une délégation d’une douzaine de personnes membres du POPsud dans la région de Québec, en février 2002, aura donc permis d’enrichir la coopération inter-entreprises entre la France et le Québec dans un secteur prioritaire pour la capitale québécoise. La signature de l’entente, par Jacques Boulesteix et Claude-Adrien Noël, présidents respectifs de POPsud et du GOPQ, a eu lieu à l’Institut national d’optique (INO). D’une durée de trois ans, l’entente prévoit le développement d’échanges dans le domaine de la formation et de la circulation de l’information. « Cela nous permettra aussi de faire du benchmarking, de nous comparer », a précisé lors d’une entrevue téléphonique Claude-Adrien Noël, qui a du coup constaté que POPsud était un organisme plus axé sur la recherche que le GOPQ. Il espère par ailleurs que ce partenariat conduira à des ententes de collaboration croisée entre entreprises. Le Pôle d’Optique et Photonique Sud (POPSud) est un organisme (un cluster) qui regroupe des centres de recherche et des entreprises du sud-est de la France (Provence-Alpes-Côte-d’Azur). Depuis plusieurs mois, il était à la recherche d’un partenaire en Amérique du Nord. Créé en 1999, le GOPQ (également un cluster) rassemble les entreprises et les centres de recherche, les institutions d'enseignement, les organismes de développement économique et les firmes de consultants actifs dans le secteur de l'optique et de la photonique à Québec. Ses deux premiers présidents ont été Louis Bélanger et Michel Bédard. Cette entente internationale n’est pas la première pour le jeune organisme de Québec: « Nous avons une autre entente avec un organisme assez comparable en Bavière. Elle a été signée en l’an 2000 », explique celui qui préside le GOPQ depuis décembre 2001. Interrogé à savoir s’il planifiait organiser prochainement une mission d’entreprises de Québec en France dans le cadre de cette nouvelle entente, monsieur Noël, qui dirige aussi sa propre entreprise Dense Optics, a répondu que celà n’était pas envisagé actuellement et qu’il privilégiera d’abord de bien faire fonctionner l’échange d’information. |
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