sommaire L'exportation, une affaire de 2,3 milliards $ dans la région de Québec par Daniel Allard Si le maire de Québec, Jean-Paul L'Allier, était agréablement surpris de parler devant autant de monde lors du dernier diner-conférence de la Chambre de commerce italienne au Canada-Section de Québec, il a lui-même surpris son auditoire en révélant que les entreprises exportatrices de la région de Québec réalisent maintenant un chiffre d'affaires global de l'ordre de 2,3 milliards $. Le maire était aussi ravi de faire remarquer aux quelque 200 personnes venues l'écouter, dans la salle de bal du Hilton, le 21 février 2002, que la ville nouvelle était dorénavant une « ville-région » qui se classe au 2ième rang au Québec et au 9ième rang au Canada pour l'importance de sa population. Une ville nouvelle qui doit maintenant « chercher ses solidarités ». « Deux mois après son élection, le nouveau maire de Calgary a pris le leadership des missions vers l'Asie. Ils ont fait leur choix », a-t-il cité en exemple. « Avec quelles régions canadiennes avons-nous des complémentarités? Montréal, c'est évident, Ottawa aussi... », a-t-il lui-même répondu, sans développer davantage. Tout juste au deuxième mois de son nouveau mandat à la mairie, Jean-Paul L'Allier n'était pas là pour faire de grandes annonces concernant ses actions en matière d'affaires internationales. Devant ses hôtes de la Chambre de commerce italienne, il s'est cependant dit disposé à inscrire une mission économique en Italie à son agenda, si les gens d'affaires de la région le souhaitent. Il a aussi reparlé de son projet de création d'un Commissariat général aux relations internationales. Ayant reçu énormément de réactions depuis qu'il a lancé cette idée en janvier, il en conclut qu'il faudra encore mieux arrimer l'outil aux volontés des acteurs de s'intégrer à cette démarche. Enthousiaste, il a lancé que « ...s'il faut 50 personnes qui y travaillent, je ne suis plus gêné de le dire ». Mais il faudra encore attendre avant de voir clair dans ce dossier, puisque le maire garde le cap sur le mois de mai pour fixer sa démarche. Et il ne faudrait pas se surprendre si les représentants de la Rive-Sud de Québec n'étaient pas du groupe dès le départ. « Nous allons mettre nos choses en place sur la Rive-Nord et ensuite nous nous arrimerons avec la Rive-Sud », a lancé à ce propos le maire de Québec, clairement moins assuré qu'en janvier des intentions du maire de Lévis, Jean Garon. |
Accueil
Rubriques
Affaires européennes: L'Union
européenne en période de latence |