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sommaire Le futur de l’emballage passe par la Bretagne par Vincent Doyon Dans le domaine des technologies d’emballage, la France possède quelques longueurs d’avance sur le Québec. Les procédés sont plus avancés et complexes, si bien que l’on peut pratiquement parler d’emballages intelligents. Dans le cadre de son “ Petit déjeuner des experts ” du 19 mars 2002, le GATIQ-Technorégion a invité plusieurs intervenants de la région de Québec dans ce domaine à venir écouter les propos de Thierry Varlet, chef de projet emballage pour la Bretagne pour l’entreprise Breizpack. M. Varlet ainsi que son équipe pouvaient s’adresser à l’audience par le biais d’une vidéo-conférence. La Bretagne se situe présentement au 4e rang des régions françaises en ce qui a trait à la production d’emballages, derrière les régions de l’Île de France (29%), Rhône-Alpes (9%) et son voisin, le Pays de la Loire (5%). Le réseau des industriels de l’emballage en Bretagne se compose de 320 entreprises, produisant 9 500 emplois et 1,1 milliard d’euros en chiffre d’affaires. UNE ÉVOLUTION RAPIDE ET SURPRENANTE La vitesse et l’efficacité doivent primer lorsqu’il est question d’envoyer des paquets partout dans le monde, particulièrement en ce qui concerne les aliments. Voilà où entrent en jeu les emballages actifs. Ces derniers, encore sous haute réglementation en Europe, permettent d’absorber ou de diffuser des produits chimiques servant à protéger le produit sur une plus longue période de temps. Par exemple, grâce à une fabrication spéciale, un emballage peut absorber de l’H2O, tout en diffusant de l’Éthanol. Il peut également être antimicrobien et posséder des propriétés perméables sélectives. Le film utilisé à sa fabrication peut aussi accélérer la cuisson au micro-ondes. Monsieur Varlet a cependant tenu à préciser que toutes ces techniques sont encore sous hautes restrictions, ce qui a pour effet de ralentir leur développement en Europe. De leur côté, les États-Unis ainsi que le Japon ont connu eux aussi des percées très intéressantes dans ce domaine. Autre avantage notable : grâce à une étiquette intelligente, il est possible de suivre le produit tout au long de son déplacement. De plus, Breizpack est présentement en train de développer un système de puces fraîcheur qui pourront indiquer si ce produit a bel et bien été conservé dans des conditions idéales au cours de son périple. L’ENVIRONNEMENT, UNE PRÉOCCUPATION DE TOUS LES INSTANTS Pour bien s’assurer de bien respecter les principes environnementaux, la directive européenne d’emballage est très stricte : elle met l’accent sur la prévention (recyclabilité, réduction à la source…), la valorisation (réutilisation, énergie…), le principe du pollueur/payeur et la compétitivité économique. Toutes les entreprises doivent s’y conformer. En ce sens, on a mis au point des emballages biodégradables. Ces derniers, à base de poly lactique acide, de poly vinylique alcool ou encore de dérivés cellulosiques, peuvent par exemple se dissoudre au contact de l’eau. Certains sont même comestibles! Pour des secteurs précis, tels que l’industrie du béton, ces innovations sont particulièrement intéressantes. En effet, les sacs pour additifs peuvent se dissoudre dans le béton, ce qui ne nécessite pas de toucher humain, diminuant ainsi le risque de contamination. De plus, d’autres types d’emballages, tels que ceux qui possèdent des composantes sensibles à la décharge électrostatique, sont également disponibles. Le futur de l’emballage est donc déjà parmi nous! |
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