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Vent de protectionnisme: ce qu’il faut savoir de l’ALENA pour offrir du service après-vente lié à la vente d’équipements ou de logiciels aux États-Unis

Alors que le président élu Donald Trump semble promettre de remettre en question l’Aléna (NAFTA) et que les Canadiens s’inquiètent des conséquences possibles pour l’économie au Canada, il devient essentiel de bien se rappeler les règles principales qui permettent en ce moment aux gens d’affaires canadiens de pouvoir se rendre aux États-Unis par affaires, car malheureusement, celles-ci sont grandement méconnues et déjà limitatives.

Malheureusement, une grande quantité de gens d’affaires ont une mauvaise compréhension de la nature de cet accord de libre-échange qui unit le Canada, les États-Unis et le Mexique. La conception de ce qu’est le « libre-échange » pour le citoyen non-informé correspond plus au système en place au sein de l’Union européenne, où la liberté de circulation des personnes, des biens et des capitaux s’applique à l’intérieur des pays membres, sans frontière.

Mais ce qui fut négocié entre nos trois pays repose sur le maintien de chacune de nos frontières et sur la nécessité pour les personnes, tout comme les marchandises, de respecter les critères et conditions négociés pour pouvoir bénéficier de l’Aléna.

Pour les gens d’affaires de citoyenneté canadienne désirant se rendre à titre de visiteur d’affaires temporaire aux États-Unis, alors que l’entreprise n’y a pas de place d’affaires ou de société affiliée américaine, les règles sont strictes. Toutes les activités à ce titre ne sont pas permises. L’une des restrictions les plus importantes et qui a un impact extrêmement important est celle associée au service après-vente d’équipent ou de logiciel.

Qu’il s’agisse d’installation, de tests et commissionnement d’un équipement ou logiciel, ou encore d’offrir de la formation en lien avec ceux-ci ou encore de réparations et garantie après-vente, l’Aléna comporte des conditions.

La première: l’équipement ou le logiciel doit avoir été vendu.

La location ne donne pas droit à l’entrée pour les services ci-dessus mentionnés.

De plus, le service après-vente en question doit être prévu dès le départ, directement dans le contrat de vente initial. Et ne vous surprenez pas: les officiers d’immigrations à la frontière peuvent exiger de voir le contrat pour s’en assurer. Il ne sera donc pas possible d’ajouter ces services par la suite, et ce, même si le client les désire désespérément et que les gens d’affaires s’entendent. Le rôle des officiers de l’immigration étant de faire respecter la loi et les conditions négociées à l’Aléna, leur rôle n’est pas de plaire aux gens d’affaires.

Évidemment, pour une installation complexe prenant plusieurs semaines, alors que vos employés feront sans doute quelques allers-retours à la frontière, histoire de revenir voir leur famille, il est évident que des lumières rouges finiront sans doute par s’allumer et des questions seront alors à juste titre posées par les officiers d’immigration, pour s’assurer du respect des conditions prévues.

Autre contrainte dans le cadre d’une installation: il ne sera pas permis aux employés non-américains d’exécuter des tâches qui constitueraient de la construction, comme par exemple relier l’équipement à la plomberie ou au système électrique de l’immeuble ou de faire quelques travaux de structure ou d’excavation. Tout ce qui est « construction » devra être fait par des américains. Comme entreprise, il faudra donc vous assurer soit de mettre clairement dans vos contrats que ce type de travaux sera de la responsabilité de votre client américain, avec ses propres entrepreneurs américains, ou encore pour vous de prendre les arrangements voulus avec un sous-traitant américain, ce qui peut avoir de lourdes conséquences pour vous.

Il ne sera non plus pas permis de procéder à des travaux de démantèlement des équipements déjà en place, devant être remplacés par les équipements vendus par la société canadienne.

Il ne sera pas permis non plus d’installer des équipements américains. L’équipement étant américain, les employés du fabricant américain sont ceux présumés les mieux habilités à effectuer ce type de travaux.

Il en va de même avec la formation, qui elle aussi doit être prévue dès le départ dans le contrat de vente de l’équipement ou du logiciel. Si vous offrez non seulement de la formation initiale mais également de la formation continue ou subséquente, il faut donc tout de suite prévoir cette possibilité au contrat.

Restriction encore plus limitative pour les fabricants canadiens: il ne vous sera pas permis d’envoyer des canadiens réparer votre produit une fois la période de garantie expirée ! Les officiers d’immigration demanderont à voir le contrat de vente originale et les clauses spécifiant la durée de la garantie, pour s’assurer que les réparations tombent toujours dans la période de validité de la garantie.

Les entreprises canadiennes se doivent donc d’avoir en place une stratégie efficace, car un client mécontent n’ayant pas accès aux spécialistes du fabricant, au-delà de la durée de la garantie, sera mécontent. Pensons à titre d’exemple à un équipement vital de la chaîne de production du client qui, soudainement en panne après la fin de la garantie de 12 mois, bloque l’ensemble de la production !

Cette situation met notamment les entreprises canadiennes dans une situation d’inégalité face à leurs concurrents américains, qui n’ont pas ces restrictions à la libre circulation de leurs employés. Il faudra donc, en tant que compagnie canadienne, penser à d’autres stratégies possibles, puisqu’encore une fois, il ne sera pas possible pour le client d’ajouter après la vente, en dehors du contrat original de vente, une extension de la durée de la garantie.

AUTRES STRATÉGIES

Parmi ces stratégies, pensons à celle d’accorder, dès le départ, une garantie plus longue. Mais encore faut-il bien soupeser les risques et les coûts potentiels pour l’entreprise, au cas de défauts.

Autre possibilité: retenir et former un sous-traitant américain et sa main-d’œuvre américaine. Mais évidemment, vous risquez d’être responsable si vous prenez charge de votre sous-traitant au cas de travaux mal exécutés. Il est donc préférable de mettre le client directement en contact avec cet entrepreneur, pour diminuer vos risques.

Autre possibilité: pensez à constituer une entreprise américaine ou à ouvrir une succursale aux États-Unis, en engageant des employés américains. Mais évidemment, les impacts seront plus importants en termes de coût, de complexité accrue dans la gestion des opérations, de la fiscalité et de la nécessité d’avoir dorénavant besoin d’autres types de visas migratoires, tels celui pour transfert inter-compagnie (L) ou encore d’immigrant investisseur (E-2), lesquels comportent eux aussi leurs conditions très spécifiques.

Alors qu’il faut s’attendre à un vent de protectionnisme possible chez nos amis du sud, il devient évident que les règles en place seront tout au moins aussi sévèrement appliquées qu’elles le sont aujourd’hui et, déjà, nombre d’entreprises découvrent à leurs dépens ces restrictions, alors qu’elles se présentent à la frontière mal informées, mal préparées, non documentées ou encore pour y entrer alors que les règles migratoires ne permettent tout simplement pas de le faire dans leur cas précis.

L’entreprise se retrouve alors dans une situation délicate et inconfortable, voire même en contravention du contrat avec son client parce que ne pouvant tout simplement pas exécuter les services après-vente souhaités en lien avec l’équipement ou le logiciel vendu, ou encore pas dans leur ensemble.

La situation est aussi très problématique lorsque l’employé est bloqué temporairement à la frontière ou encore carrément refusé, car il verra toutes ses futures entrées aux États-Unis examinées avec précisions, en raison de commentaires inscrits à son dossier, ou se verra carrément refuser l’entrée, selon les circonstances dont notamment advenant le cas de fausses représentations, ayant menti pour accommoder son patron et le client. Encore, pire, l’employé sera arrêté et retourné au Canada s’il a été découvert en train de travailler illégalement aux États-Unis.

N’oubliez jamais que vos employés ne passent pas inaperçus lorsqu’ils se rendent chez le client, particulièrement s’ils effectuent du travail sur le plancher que nombre d’employés locaux pourraient trouver suspect. La dénonciation aux autorités migratoires est fréquente.

Les règles migratoires entre le Canada et les États-Unis sont en place, notamment dans le contexte de visites d’affaires occasionnelles et temporaires, et ce, puisqu’avant tout tant le Canada, les États-Unis que le Mexique ont fait le choix de maintenir entre elles leurs frontières lors de la signature de l’Aléna. D’autres règles s’appliquent dans des contextes de créations de sociétés affiliées américaines ou d’ouverture de succursales aux États-Unis. Il est de la responsabilité des entreprises et des individus qui souhaitent se rendre aux États-Unis par affaires d’être bien informés, bien documentés et surtout de dire la vérité, car mentir ne fera qu’aggraver les choses, sans parler qu’il s’agit d’une infraction à la loi.

Puisque chacun de nos pays conserve sa souveraineté territoriale, il est essentiel que toute entreprise et les gens d’affaires qui y travaillent comprennent que bien que le Canada et les États-Unis soient possiblement les meilleurs amis et partenaires commerciaux du monde, nous n’y sommes pas chez nous et qu’il est donc essentiel de respecter ces règles.

©2016 Joli-Cœur Lacasse s.e.n.c.r.l.

Jolicoeur-bannière

Le « American Dream » toujours vivant

Qui a dit que le « American Dream » était mort ?

La victoire de Donald Trump à la présidence des États-Unis d’Amérique pourra aussi être interprétée comme un signe éclatant de la vivacité du « Rêve américain », le mythique concept fondateur de ce pays que tout est toujours possible en terre d’Amérique.

Oui, M. Trump a prouvé qu’il est encore possible à quiconque de déplacer les montagnes. Et pas obligatoirement avec de l’argent.

PLUS QU’UNE AFFAIRE DE $

Détrompez-vous, et c’est la deuxième bonne nouvelle ici, certes le candidat Trump était déjà un richissime milliardaire aucunement en manque de moyens à cet égard, mais le montant dépensé pas son camp en publicité depuis le début de la campagne est estimé à 147 M$ US, comparativement aux 360 millions du camp Clinton.

C’est moins que la moitié de son adversaire !

Donc, M. Trump a aussi prouvé qu’il est encore possible de gagner au-delà du pouvoir de l’argent. Bref, on n’achète pas tout avec l’argent aux USA. L’argent n’est pas la garantie du succès.

Si l’élection de M. Obama inspirera encore longtemps les afro-américains à croire en eux, l’exemple de M. Trump encouragera dorénavant tous les entrepreneurs de ce monde.

Parmi les autres interprétations positives du vote historique du 8 novembre 2016, on pourra retenir que ce M. Trump ne monte certainement pas à la Maison-Blanche pour s’enrichir personnellement. Cette préoccupation, voire tentation est belle et bien déjà loin derrière lui.

Il veut changer des choses, notamment un certaine culture politicienne à Washington. Il aura un Congrès tout dévoué à ses bonnes idées. Et c’est la meilleure de toutes les nouvelles de ce 8 novembre, au final. Qu’aurait pu vraiment réaliser une présidente Clinton sans l’appui ni de la Chambre des représentants, ni du Sénat ? C’aurait été deux, voire quatre années de perdues.

Un outsider au pouvoir… Et pourquoi pas ? La gouvernance d’un pays n’a pas, n’a jamais, à être une chasse-gardée pour quiconque. Surtout en démocratie. C’est l’implication de tous qui donne foi, vie et légitimité à la chose. L’implication à TOUS les niveaux.

Un outsider au pouvoir suprême… Ça mérite certainement d’être essayé.

Bonne chance Mister President !

 

americandream

Source de l’image: www.dailymail.co.uk

(Crédit de la Une: www.sandratrappen.com)

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Polycor devient un “Big three” mondial du marbre et granite

L’année 2016 sera à graver dans le rock pour cette compagnie de Québec et ça, Polycor y connaît quelque chose! Depuis sa fondation en 1987 elle a su devenir un producteur important de marbre et de granite en Amérique du Nord, mais sa double acquisition de septembre vient de la propulser au sommet de l’industrie. Même dans le “Big three” mondial du marbre et du granite.

Le triangle de l’exploitation des carrières de pierres en Amérique sera donc dorénavant contrôlé de Québec. Puisque la vénérable Swenson Granite Works du New Hamshire et la presque aussi vénérable Rock of Ages du Vermont – toutes les deux fondées autour des années 1880… – sont maintenant la propriété de leur ancien concurrent du Québec Polycor, grâce à un montage financier aux chiffres non révélés mais rendu possible par TorQuest Partners de Toronto et PNC Mezzanine Capital de Pittsburgh.

La force de la complémentarité

Polycor c’était surtout le marché de la construction, Swenson celui du détail et les acheteurs résidentiels, Rock of Ages le secteur des monuments. L’avenir sera une offre intégrée; trois acteurs complémentaires maintenant réunis. Le groupe Polycor aura simplement l’avantage d’offrir une plus large gamme de produits.

Cette transaction ne fera pas pour autant du nouveau Polycor un monopole continental du secteur. On évalue qu’elle contrôlera entre 10 et 15% d’un marché plutôt fragmenté en Amérique du Nord, de plus les trois noms de commerce continueront leur vie active. Aucune mise à pied de prévue non plus. Sauf que la ville de Concord perdra un siège social.

Une acquisition amicale

“ Together, we will become a major leader in the natural-stone industry (…) Our decision to merge together is based on the fact that we are complementary companies, thus benefitting from a greater breadth of expertise within our respective markets ”, ont expliqué le pdg de Polycor, Patrick Perus, et Robert Pope, le COO de Swenson.

Mais le fond de l’histoire est franchement plus humain…

“ There’s nobody in the family who wants to be in line who could take over the company. After spending a lot of time with layers and tax experts about setting up a trust, everything was so complicated, we decided we needed to go ahead and explore the options available in the sale of the company (…) We made the decision as a family that the right step would be to get new owners of the company ” (…)

“ The good news is that Patrick Perus knows the business. He’s experienced in the business ”, d’expliquer au final un Kurt Swenson serein, président du conseil depuis 1974, et représentant la quatrième génération à la tête de l’entreprise que John Swenson, natif de la Suède, fonda en 1883, en regroupant des sites d’opération autour de Rattlesnake Hill, dans le nord de Concord, riches en granite.

 

“ The move under the Polycor umbrella

is one that will continue the family’s legacy ”.

 

According to reporting in the Concord (N.H.) Monitor : Among other things, in a goodwill gesture, the company is paying $500 for each year of service to the roughly 120 employees of Sewnson’s quarry and retail operations, plus about 280 more who work for Rock of Ages and Sewnson operations in three other states.

En 1984, Swenson avait acheté Rock of Ages, soit autour du centenaire de leur existence réciproque. Maintenant, c’est la plus jeune entreprise du trio, québécoise, fondée presque au même moment, en 1987, qui consolide l’industrie.

Polycor emploiera maintenant 800 personnes, dans 30 carrières et 12 usines, avec un chiffre d’affaires global proche des 150 millions $US.

Précisons que Polycor avait déjà acheté en 2015 le site de Jay, également aux États-Unis dans le Maine, des mains de Swenson.

(Crédit photo: site de Bethel de Polycor)

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Qu’espère la New Development Bank: Clinton ou Trump ?

Le banquier indien K.V. Kamath qui préside la « nouvelle banque de développement », la New Development Bank (NDB) selon son sigle anglais, ne répondrait pas à la question de savoir si les fondateurs de ce nouveau bailleur de fonds multilatéral des pays du BRICS souhaitent plus l’élection de l’un ou l’autre des candidats Clinton et Trump pour le vote présidentiel de novembre 2016 aux États-Unis. Mais on peut tout de même poser la question !

Car l’existence de ce nouveau joueur dans l’économie mondiale est une première dans un tel contexte. Les cinq pays membres des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud), qui représentent environ 40 % de la population mondiale, avaient décidé en 2013 de la fondation de cette nouvelle institution financière, en dotant l’instrument  d’un capital de 100 milliards $US. Inaugurée officiellement le 15 juillet 2014 à l’occasion du sommet des BRICS tenu à Fortaleza au Brésil, son démarrage n’est intervenu qu’en juillet 2015, soit deux semaines après le sommet des BRICS organisé en Russie, à Oufa, sous l’égide du président Vladimir Poutine. Installé à Shanghai depuis février, c’est en avril de cette même année 2016 que furent enfin annoncés les premiers prêts du nouveau bailleur de fonds multilatéral : 811 M $US pour quatre projets d’énergie renouvelable, au Brésil, en Inde, en Chine et en Afrique du Sud.

bricsgenesishead

Fondée en tant qu’alternative à la Banque mondiale (BM) et au Fonds monétaire international (FMI), la NDB souhaite investir 10 milliards $US dans les cinq prochaines années, selon les dires récents de son président indien. Une somme tout de même appréciable.

Et ce n’est pas sans critiquer ouvertement le milieu de la grande finance mondiale que la New Development Bank arrive sur le terrain. Son site internet ne se gêne pas pour analyser le contexte et déclarer:

Current financing and investment patterns are inadequate in meeting investment needs. Private international capital flows are not only volatile they are also insufficient in volume and maturity to fund sustainable development, which typically requires long-term investment.” New Development Bank

Évidemment, à elle seule, la Russie, durement affectée par les sanctions liées à la crise en Ukraine et la chute du rouble, voit dans la NDB et ses réserves de devises un recours contre les institutions financières mondiales comme le FMI et la BM, sous très forte influence étasunienne.

Et comme la politique n’est jamais bien loin des grands enjeux économiques, on a pu lire via l’agence Tasnim en 2015 que « l’Iran envisageait d’adhérer à la banque des BRICS », se référant à l’adjoint du ministre iranien de l’Economie Mohammad Khazaei, lors d’une rencontre avec le ministre brésilien de l’Industrie Armando Monteiro, ce dernier ajoutant: « Nous espérons l’adhésion de l’Iran le plus vite possible, et souhaitons qu’elle obtienne le statut de membre de la banque« .

Clinton ou Trump ?

L’arrivée de l’un ou de l’autre des candidats Hillary Clinton ou Donald Trump à la tête du gouvernement de la première puissance mondiale, en janvier 2017, ne sera pas sans conséquence sur le climat et le contexte du financement des grands projets dans le monde. Sur le climat de l’économie mondiale dans son ensemble, en toute réalité!

À lui seul, Donald Trump est déjà une puissance financière active dans l’économie mondiale. Il a ses réseaux. Une publication spécialisée comme Silver Doctors analysait même, récemment, en quoi un président Trump ferait le bonheur des économies du BRICS: “With those three core concepts in mind, we can explore a bit of the “why a Trump presidency might be the greatest thing gold and silver investors could ever hope for in terms of the oval office.”

The BRICS Candidate: Why A Trump Presidency Might Be the Greatest Thing EVER For Gold”, Posted on September 8, 2016, SilverDoctors.com

Donald Trump est-il autant ami que le couple Clinton avec les familles Agnelli et Rothschild, qui depuis l’an dernier sont les actionnaires majoritaires de l’influent The Economist Group ? Ce n’est pas une sous-question anodine. Agnelli, c’est aussi le contrôle de FIAT – Chrysler.

Et pendant ce temps à Pékin !

Et l’écosystème financier international est encore plus en ébullition que ça ! Outre cette New Development Bank du BRICS, précisons également que la Chine a en plus présidé récemment au lancement d’une autre institution financière multilatérale : la Banque asiatique d’investissement dans les infrastructures (BAII), dont le siège social est directement à Pékin. Dotée comme l’autre d’un capital initial de 100 milliards $US, elle a été officiellement établie fin juin 2015 avec cinquante États fondateurs, dont une vingtaine de pays occidentaux tels que la France, l’Allemagne et le Royaume-Uni.

Qui qu’il soit, le prochain président des États-Unis d’Amérique dirigera un monde différent. Les pays en émergence émergent vraiment. Notre monde se complexifie.

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www.ndbbrics.org

www.ndb.int

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COMMERCE INTERNATIONAL : CIQ ajoute des outils au QUÉBEC

Les  entrepreneurs exportateurs au Québec peuvent désormais trouver en un clic l’expert à l’international dont ils ont besoin et apprendre une foule d’informations pratiques sur l’exportation au Québec. Et d’autres nouveautés ont récemment faits leur apparition chez Commerce International Québec (CIQ).

Nouveau site internet

Après plusieurs semaines de développement, Commerce International Québec vient de présenter son nouveau site Web. Pensé pour le grand public, mais aussi pour tout entrepreneur à la recherche de services à l’exportation dans sa région, il offre une foule d’information sur les services et activités offerts par les organismes régionaux de promotion des exportations (ORPEX) à travers le Québec.

Un tout nouvel outil y permet de trouver l’expert à l’international desservant le territoire où est située votre entreprise. Il suffit d’écrire son code postal et le tour est joué. Vous y verrez également une carte interactive permettant de localiser l’ORPEX présent dans votre région.

Nouveau service pour les entreprises faisant affaires aux États-Unis

Commerce International Québec a de plus conclu le 18 août dernier une entente de partenariat avec le Groupe Conseil C-TPAT (GCC) qui permettra d’offrir sur l’ensemble du territoire québécois des services d’accompagnement menant à la certification C-TPAT et au maintien de celle-ci par l’entremise de ses membres.

GCC possède une expertise reconnue internationalement dans la prestation de services reliés à la sécurisation de la frontière. CIQuébec et les ORPEX ont mis de l’avant des efforts conjoints avec GCC afin d’offrir rapidement le service aux PME québécoises.

« Nous sommes heureux de la signature de l’entente de partenariat avec CIQuébec qui permettra à GCC d’avoir une représentation dans l’ensemble des régions du Québec et aux ORPEX membres de CIQuébec d’offrir ce nouveau service aux entreprises exportatrices du Québec et à celles-ci de se conformer aux nouvelles normes de sécurités américaines et internationales », explique Dominic McInnis, fondateur de GCC.

Cours de commerce international en ligne

Commerce International Québec entamera aussi à la mi-janvier 2017 sa toute première cohorte de cours sur les aspects pratiques du commerce international. Ce cours sera destiné aux employés d’entreprises québécoises qui souhaitent perfectionner leurs connaissances en matière de commerce international. Ces cours s’échelonneront sur 12 semaines et seront donnés en ligne les mercredis après-midi par l’expert en développement du commerce extérieur et chroniqueur du cyberjournal CommerceMonde.com, Karl Miville-de Chêne.

Mandat renouvelé pour Yanick Godbout

Le président de Commerce International Québec, Yanick Godbout, voit par ailleurs son mandat renouvelé pour une nouvelle année. En poste depuis un an, M. Godbout est directeur de Développement PME International (DPMEI) et commissaire à l’exportation pour la région Chaudière-Appalaches.

« C’est une fierté de présider le conseil d’administration de Commerce international Québec, le plus grand réseau d’accompagnateurs des PME exportatrices du Québec. En 2015, c’est 2 500 entreprises qui ont fait appel à nos services, soit environ 1 exportateur sur 4, et nous travaillons très fort afin de jouer un rôle encore plus important dans la croissance économique nationale », explique Yanick Godbout.

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www.ciquebec.ca

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