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Produits financiers: le groupe québécois Desjardins proclamé “Best House Canada” au SRP Americas Awards 2020

L’année 2020 se voudra celle d’une récolte généreuse pour le Mouvement Desjardins. Au fil de sa plus que centenaire existence, le petit mouvement coopératif de caisses populaires parti de Lévis au début des années 1900 et devenu un empire nord-américain respecté de la finance – présent également en Europe -, Groupe Desjardins, fait notamment dans le produit financier très spécialisé. C’est dans cette catégorie de ses activités que Desjardins vient de recevoir une belle marque de reconnaissance: Best House Canada!

L’honneur est venu lors de la 9e édition des Structured Retail Products Americas Awards. Si pour une 9e année consécutive Desjardins s’y est illustrée, 2020 sera à marquer d’une croix d’or parce qu’elle aura reçu la plus haute distinction : le prestigieux prix « Best House, Canada ». Ce prix, parmi plusieurs autres du gala (voir nos tableaux plus bas), est remis chaque année pour reconnaître l’institution financière canadienne s’étant le plus démarquée par ses produits structurés, tels que les placements garantis liés au marché (PGLM) et les billets liés aux marchés. Cet honneur a été décerné à Desjardins pour la toute première fois. Et pourquoi?

« Parce que le choix du gagnant prend en considération non seulement des facteurs quantitatifs, comme le volume de ventes réalisées et la performance des produits, mais aussi la qualité de la gamme de produits offerts et le point de vue de la clientèle externe », nous explique une source bien documentée de l’industrie.

Il importe de savoir ici que l’appréciation des Credit unions, qui sont sondées dans le cadre du processus de sélection du SRP Awards, est un facteur déterminant pour l’obtention de ce prix, et particulièrement pour Desjardins. On peut y voir une manifestation directe de la confiance de ses partenaires de distribution.

Catégories Manufacturer Awards

Best House (Americas)
GAGNANT: J.P. Morgan
Barclays Bank
Goldman Sachs
Monex
Morgan Stanley
Best House (USA)
GAGNANT: Barclays Bank
Credit Suisse
Goldman Sachs
J.P. Morgan
Morgan Stanley
Best House (Canada)
GAGNANT: Desjardins Group
Bank of Montreal
CIBC
National Bank of Canada
TD Securities
Best House (Mexico)
GAGNANT: Monex
Banamex
BBVA
Santander
Scotiabank

Si c’est dans la catégorie « Meilleur manufacturier » que le plus bel honneur lui a été accordé, le Groupe Desjardins était également parmi les finalistes de 2020 pour trois autres compétitions du gala, celles-ci toutes du secteur de la distribution : Best Distributor (Canada), remporté par BMO Financial; Best Private Bank (Americas), remporté par UBS, ainsi que Best Capital-Protected Distributor (Americas), remporté par Monex.

Catégorie Distributor Awards

Best Distributor (Canada) GAGNANT: BMO Financial CIBC
Desjardins Group
National Bank of Canada
Toronto Dominion Bank
Best performance (Canada) GAGNANT: National Bank of Canada BMO Financial
CIBC
Scotiabank
Toronto Dominion Bank
Best Private Bank (Americas)
GAGNANT: UBS
Desjardins Group
Goldman Sachs
J.P. Morgan
Morgan Stanley
Best Capital-Protected Distributor (Americas)
GAGNANT: Monex
BBVA
Desjardins Group
Itaú
XP Investimentos

Catégorie Service Providers

Best Law Firm (Americas)
GAGNANT: Davis Polk & Wardwell
Allen & Overy
Mayer Brown
Morrison & Foerster
Sullivan & Cromwell

Best SP and Derivatives Exchange (Americas)
GAGNANT: Chicago Board Options Exchange
Bolsa Mexicana de Valores
New York Stock Exchange
TMX Montreal Exchange
TMX Toronto Stock Exchange
Best Index Provider (Americas)
GAGNANT: S&P Dow Jones Indices
MSCI
Nasdaq
Solactive AG
Stoxx

L’an dernier, les produits à capital protégé de type « Départ optimal » offerts dans les « Billets structurés Desjardins » avaient obtenu le prix Meilleur produit de l’année 2019 (Amériques) à la 8e édition des SRP Awards, à Chicago. Desjardins y avait aussi remporté le prix Meilleur distributeur de produits à capital protégé (Amériques) et le prix Meilleur distributeur (Canada).

Encore en 2020, les Billets Desjardins à capital protégé ont par ailleurs remporté le prix «Ouvrir les voies de la diversification» dans la catégorie «Solutions investisseurs» décerné par MTN-i Americas à l’occasion du 14e prix des produits structurés Amériques de cette organisation.1

Plus sur Desjardins: https://lnkd.in/dCdUPPF

https://www.structuredretailproducts.com/news/details/76453

Pour plus d’information sur la liste complète des finalistes et gagnants: shortlist et awards report.

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TesLA « on the book… »

Octobre 2019: Mireille Bertrand, la responsable des relations de presse pour les éditions édito, à Montréal, nous contacte pour nous offrir la lecture d’un ouvrage inédit à paraître sur « La révolution Tesla ». Totalement mobilisée sur un long séjour à l’étranger notre équipe de rédaction accepte de recevoir ledit livre, avertissant bien qu’il n’en sera pas fait un contenu publié avant février ou mars 2020.

Mars 2020… Mois qui sera à jamais marqué avec une sombre croix noire; jours et semaines qui ne verront pas seulement le monde de l’automobile – et des transports en général – subir une toute autre révolution sur toute la planète, mais bien l’humanité entière assumer la traversée de l’Année de la COVID-19. COVID comme crise sanitaire finalement élevée au stade suprême de pandémie, imposant au monde entier la vie en mode survie!

Devions-nous tout de même écrire sur « La révolution Tesla », alors que toute la Terre vivait une autre révolution? Le niveau d’attention était manifestement à zéro, ou pas bien mieux. Bien que notre lecture et notre analyse du livre étaient terminées et que la Bourse, elle, élevait les actions de Tesla au niveau des titres vedettes, nous attendîmes. Mais pas trop bête en matière de sociétés côtées en Bourse, nous décidions de nous mettre tout de même en action, c’est-à-dire dans la tête d’un actionnaire de Tesla, en achetant modestement deux actions (ce jour-là à un prix autour de 550$); et nous les revendrons, le coeur serré, trois semaines plus tard (ce jour-là à un prix autour de 615$) non sans avoir vécu les émotions bien réelles du propriétaire d’un titre en Bourse voyant son bien être monté très proche du 1 000$, et ayant progressé de plus de 100$ en un seul jour de bourse trois jours de suite, mais tout autant les émotions de le voir s’être mis à chuter radicalement ensuite… Nous, nous vendîmes. Bien avant de tomber dans le rouge. Fiers de notre rendement de 2 x 65$ en trois semaines et l’affaire fut mise en banque, comme au bilan de notre analyse en cours.

Pendant l’été 2020, le titre de Tesla remontera, voire s’emballera comme jamais auparavant, pour d’abord, oui, dépasser le symbolique 1 000$… Wow! Et ça continuera: le mois d’août le verra, à la fin, fracasser la barre des 2 000$; 2 000$ pour une seule action de l’entreprise, qui en valait autour de 200 quelques mois plus tôt! La Bourse dans ses plus belles expressions excitantes et excessives, voire de douteuses odeurs spéculatives. La direction de Tesla en décidera même de faire fractionner le titre (à 4 pour 1), pour le rendre plus accessible aux petits investisseurs.

Au dernier jour de septembre 2020 l’action fractionnée de Tesla (TSLA) ferma sa journée à la Bourse à 429.01 $US…

Début octobre 2020, c’est peut-être le temps de partager notre lecture de La révolution Tesla… Avant que les élections du 3 novembre aux USA changent encore la donne… Malgré une humanité faisant face à un avenir inimaginable avant l’entrée en scène de l’ère pandémique, du monde de la COVID-19

Merci Hamish Mckenzie

Il faut le dire avant tout: un des intérêts particuliers de ce livre nous vient du parcours de son auteur; Hamish Mckenzie est un écrivain qui fut journaliste spécialisé dans les technologies et les enjeux sociaux avant d’aller travailler au service des communications de Tesla. Et c’est là qu’il gagna la confiance du grand patron. Un Elon Musk qui accepta ledit défi de faire naître ce livre.

L’affaire et l’histoire d’une vie hors norme qu’il y raconte laissera des traces bien au-delà de l’industrie automobile pour longtemps, car on y explique, avec une belle intelligence, les rouages et les épreuves du monde de l’auto qui ne seront pas sans inspirer jusqu’aux enseignements professoraux dans les universités.

Il ne l’aura pas eu facile le monsieur Musk! Le grand livre de l’Histoire, celui avec un grand H, devra certainement retenir que…

Que l’Afrique du Sud de son enfance ne lui fit pas une vie facile et que sa capacité de réaction et de ténacité devant l’adversité vient pour beaucoup d’un caractère ayant grandi dans un terreau rude, mais formateur.  » À 12 ans, il créait un jeu vidéo baptisé Blastar et en cédait le code pour 500 dollars à un magazine informatique.  » (pages 28-29) Puis que le jeune adolescent saura saisir sa chance d’avoir une mère canadienne pour s’envoler au Canada , à Kingston en Ontario, pour notamment étudier à Queen’s University (en psychopathologie; c’est à Wharton, en Pennsylvanie – enfin aux USA – qu’il fera des études en économie et en physique) afin de mieux réaliser ses rêves, mieux s’instruire et mieux s’accomplir…

Que gagnant, bien enrichi des bonnes années de la Silicone Valley, avant la crise de 2000-2002, il misa – grâce à ses gains avec les TIC comme co-fondateur de PayPal – une forte mise sur un projet d’affaires très loin de la maturité et de la garantie de succès, lorsqu’il décida de s’impliquer avec les 3 fondateurs initiaux de Tesla Motors… Et des années plus tard, tenace autant que rusé, heureux fut-il de s’être diversifié et aussi enrichi avec SpaceX; gros profits grâce auxquels il arriva à sauver Tesla de la mort à plus d’une reprise.

Que les géants en place de l’industrie automobile n’ont pas regardé les innovations et la fougue d’un Elon Musk arriver dans leur monde sans réagir, alors que les dessous de la guerre pétrole versus électricité (véhicule à essence vs. véhicule électrique) montrent bien que le monde dans lequel nous vivons se fait imposer des choix technologiques qui ne sont pas toujours, et tout le temps, pour le plus grand bénéfice de la majorité. Musk rêve depuis sa jeunesse « de mettre fin à la domination de l’industrie pétrolière sur l’approvisionnement en énergie de la planète » entière.

Tesla est le véhicule d’un idée. L’idée que nous autres êtres humains disposons d’un meileur moyen de propulser nosvies que de brûler un sédiment remontant aux dinosaures, qui pollue l’air et disloque la chimie de l’atmosphère (p.19)

Qu’à la surprise générale, et tout à fait contre les usages, il décida un jour de mettre les brevets de Tesla gratuitement à la disposition de tous, donc concurrents inclus, espérant qu’ils en fassent bon usage.

Que si le monde des géants de l’automobile et du moteur à essence est encore mené largement du Japon, d’Allemagne, des États-Unis d’Amérique, du Royaume-Uni, de la Corée du sud ou de la France, la Chine est devenue un joueur tout aussi majeur (surtout face à l’enjeu de la voiture autonome sans conducteur), et que les coulisses des gens de l’auto méritent beaucoup l’attention du consommateur, comme de l’investisseur ou de l’actionnaire.

À partir de 2025, il sera financièrement absurde d’acheter une voiture à essence neuve, estime Toby Seba dans Clean Disruption. Ce, partout sur la planète!

Tesla peut-elle devenir un genre de ENRON?

Que de chemin accompli en si peu d’années… C’est en juin 2012 que le Model S de Tesla arriva disponible aux premiers clients. « Malgré une fête munificente, son lancement est resté plutôt confidentiel au début« , nous rappelle Hamish Mckenzie dans les premières pages de son livre. Il n’y a même pas une décennie de passée et des analyses en sont à se demander si Elon Musk et son empire « révolutionnaire » ne va pas véritablement aller jusqu’au bout de son rêve en réussissant à offrir la totale liberté énergétique à ses clients, voire au monde entier?

Tesla ce n’est pas uniquement des voitures électriques hautement innovantes. Aux États-Unis vous pouvez déjà acheter également votre toiture solaire pour votre maison avec un accumulateur vous permettant ensuite de recharger quasi éternellement – et gratuitement – votre voiture Tesla. Terminée la station service avec sa file d’attente pour y payer votre plein d’essence, sur l’autoroute lors de vos voyages ou le long d’un grand boulevard de votre coin de ville, une ou deux fois semaine, parce que votre réservoir est à vide.

Et si toutes les innovations d’un Elon Musk continuaient de se répandre et de prendre vie pour tous… Que pourrait être la révolution suivante? Pensons-y!

Avec les développements et avancées technologiques déjà connus en intelligence artificielle (IA), technologies de l’information et de la communication (TIC) – notamment la block chain -, nouveaux matériaux et capacité de charge des batteries, ingéniérie financière…

Bientôt, qu’est-ce qui empêchera l’empire d’Elon Musk (il a acheté SolarCity en 2016) de jouer le rôle de courtier en énergie, par la mise en réseau complet ou partiel, en temps réel ou différé, du potentiel de charge et de réserve de son parc de voiture – qu’il pourrait même se mettre à louer, plutôt que vendre, pour en garder la propriété légale et le contrôle -, des toitures dotées de ses tuiles solaires aux quatre coins de l’Amérique, et de la demande en énergie d’une économie de plus en plus électrifiée? Courtier en énergie… Qu’était devenu l’empire Enron avant de sombrer sous les intrigues de ses fondateurs mégalomanes en triste connivence de malversations avec des services comptables complaisants? Enron fut tout de même, à ses bonnes heures, un magnifique et impressionnant empire financier et énergétique qui faisait tembler la concurrence.

C’est la vision systémique d’une transformation technologique et économique qui affectera la vie de tous les habitants de la planète. C’est l’histoire de la révolution déclenchée par Tesla, explique encore Mckenzie dans le premier chapitre de son livre.

Précisons que son livre de mentionne jamais que le cas Enron pourrait aussi inspirer le fondateur de l’empire Tesla/SpaceX/SolarCity, etc. Nous en assumons les dires.

Bonne lecture et bonne réflexion à tous.

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La Révolution Tesla : comment Elon Musk nous fait prendre le virage électrique, de Hamish Mckenzie (version originale: Insane Mode: How Elon Musk’s Tesla Sparked an Electric Revolution to End the Age of Oil, 2018).

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COGECO: Pourquoi Louis Audet a dit « non merci » ?

Les plaques tectoniques du monde des télécommunications sont passées bien proche de bouger, en Amérique du Nord, en cette fin de l’été de 2020, avec un effet majeur particulier au Québec. L’offre d’achat non sollicitée venue tenter les principaux actionnaires du Groupe COGECO aura finalement fait long feu. Affaire classée… pour l’instant!

L’histoire, telle qu’elle pourrait être écrite aujourd’hui, aurait donc comme résumé quelque chose comme ceci: quand la famille et son terroir dit non au grand capital désincarné ne se dédiant qu’au profit.

Famille: comme entreprise familiale, sens de la famille.
Terroir: comme racines régionales, sens de l’intérêt communautaire et de la population locale.

Deux nouvelles vieilles que de deux ans nous aident déjà à mieux comprendre pourquoi Louis Audet est de cette trempe d’hommes d’affaires.

C’était une nouvelle du 14 juin 2018: Cogeco et Québecor s’unissent pour offrir un don de 100 000 $ au fonds Jean-Lapierre.

La Fondation Madeli-Aide pour l’éducation était alors bien heureuse d’annoncer que deux géant québécois du milieu des affaires et des médias, Cogeco Média et Québecor, s’unissaient pour offrir une contribution financière de 100 000 $ sur 5 ans au Fonds dédié Jean Lapierre de la Fondation Madeli-Aide pour l’éducation. Le don voulant assurer la pérennité de la « Bourse d’excellence Jean-Lapierre ». Celle-ci avait été créée en 2017 à la mémoire de l’homme politique, commentateur et analyste politique pour TVA et LCN ainsi qu’à l’antenne pendant plusieurs années des stations de Cogeco Média, le 98,5 à Montréal, le FM 93 à Québec et le 106,9 à Trois-Rivières, décédé dans un dramatique écrasement d’avion.

À quelques jours près, une autre nouvelle nous apprenait, le 15 mai 2018, que Louis Audet cédait sa place à la tête de Cogeco ainsi:

« Pour la première fois de son histoire, à compter du mois de septembre, Cogeco ne sera pas dirigée par un membre de la famille Audet, mais cette dernière compte bien garder le contrôle de l’entreprise malgré le départ imminent de Louis Audet comme président et chef de la direction », écrivaient deux journalistes de LA PRESSE CANADIENNE.

«La famille Audet est engagée à continuer de contrôler cette entreprise et à la laisser croître comme nous l’avons fait dans les 60 dernières années», y avait déclaré en anglais Louis Audet, lors d’une conférence de presse. Jugeant toutefois qu’il était temps d’infuser du «sang neuf» au sein de la direction, et expliquant alors qu’il quitterait ses fonctions à la tête de Cogeco et de sa filiale Cogeco Communications le 1er septembre 2018.

PARTIR POUR MIEUX RESTER

M. Audet quittait ses fonctions d’alors, « mais il demeurera bien présent, au moins pour les trois prochaines années, puisqu’il deviendra président exécutif du conseil d’administration des deux entreprises. Au terme de cette période de transition, M. Audet deviendra un président «normal» du conseil d’administration, mais sans pouvoir exécutif« , expliquaient aussi les journalistes de la PC.

C’est ce même Louis Audet qui en a fait une magistrale démonstration, ces dernières semaines de 2020, en refusant d’empocher quelque 800 000 000 $ pour lui et sa famille, s’il avait dit oui à l’offre d’achat non sollicitée de l’empire Cogeco par un plus gros joueur mondial des technologies de l’information et de la communication (TIC) que lui. Disant, et pouvant imposer, un « Non merci!« . Car bien en contrôle de la majorité des actions votantes de cette entreprise ayant son siège social au Québec et des racines québécoises depuis sa fondation.

Il faut ici comprendre que la famille Audet, qui a fondé l’entreprise, voulait déjà – et veut toujours – continuer d’avoir son mot à dire dans les orientations de l’entreprise (en 2018 elle contrôlait toujours 70 % des votes de Cogeco inc., qui elle contrôlait 80 % de Cogeco Communications).

Expliquant qu’il avait déjà un très bon et confortable lit pour lui permettre de bien dormir ses nuits et laissant comprendre qu’il ne saurait que faire avec 800 millions de $ de liquidités de plus s’il passait à la caisse en vendant, Louis Audet a été sans compromis: il préfère continuer de s’investir à développer l’entreprise familiale, avec sa propre vision des affaires et ses valeurs de respect des gens, des femmes et des hommes, clients ou employés, qui font confiance en cette entreprise bien enracinée au Québec, tout en étant un joueur crédible mondialement dans ses secteurs d’affaires.

Sous la gouverne de Louis Audet, le groupe COGECO a notamment effectué en 2012 l’acquisition du câblodistributeur indépendant américain Atlantic Broadband. Une affaire de plus d’un milliard de dollars. Il réalisa notamment la plus importante transaction de l’histoire de la société lorsque Cogeco Communications avait consacré 1,4 milliard $ US, avec l’aide de la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ), pour réaliser l’achat de MetroCast aux États-Unis. Mais le dénouement de la tentative d’incursion de Cogeco au Portugal, en 2006, pour 650 millions $ avait, lui, été bien différent: l’investissement se terminant à perte, six ans plus tard, quand la société se délesta de Cabovisao pour seulement quelque 60 millions $. Rappelons, par ailleurs, que la pression des géants du secteur tel Amazon, Microsoft ou Google avait forcé COGECO à comptabiliser une perte de valeur de 450 millions $ de sa division des services de technologies d’information et de communication (TIC) en 2016.

Donc affaire classée… pour l’instant.

Mais bien des fins analystes du milieu des TIC, de la haute finance, ou de la Bourse particulièrement, vont soutenir d’instinct, ce pour les prochaines années au moins, qu’il y a ici une partie de poker qui ne fait que commencer!

Mais monsieur Audet et famille, comme les autres membres de son conseil d’administration, auront tout intérêt à s’inspirer des réflexions de personnes telles que Wendy Lynn Bernfeld, cette consultante dans le secteur numérique fondatrice de Rights Stuff – une société internationale de conseil en matière de contenus et de licences – qui vient d’alimenter une très pertinente série d’articles spécialisées face aux défis de l’heure en matière de TIC: Au-delà des cinq géants: les «mainstreamers».

Finalement, il faudra compter sur le fait que d’importants actionnaires minoritaires au capital du groupe COGECO ne sont pas des investisseurs du secteur privé. Leur analyse n’est pas similaire à celles des petits investisseurs et en tant qu’actionnaire collectif, la CDPQ pourrait, elle, questionner le renoncement du rendement qu’aurait apporté une acceptation de l’offre d’achat non sollicitée. Le but d’une entreprise n’est-il pas d’abord de maximiser la richesse des actionnaires, alors qu’au surplus l’actionnaire majoritaire de contrôle a le devoir légal de voir aux intérêts des autres actionnaires… Et le but de la CDPQ, à prime abord, reste de maximiser ses rendements de sorte que les cotisations collectives des Québécois en tant que contribuables notamment aux fonds de pensions des fonctionnaires et à la Régie des rentes du Québec soient au minimum.

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Analyse d’un scandale : Justin… entre Spoutnik et Kamala!

Le troisième trimestre de 2020 n’est pas encore commencé, en cette année difficile pour tous, que le premier ministre du Canada est – pour la troisième fois – à la croisée des chemins: 1- la crise de gouvernance avec les Premières Nations, via un dramatique blocage ferroviaire national; 2- sa crise de leadership de gouvernance intergouvernementale avec la large majorité des provinces canadiennes, via les premières actions de réponses à une pandémie; et là, 3- en crescendo continue depuis les semaines estivales – avec même une intensité de plus en plus aigue – SA crise de gouvernance éthique, via le business de la philanthropie dans l’affaire UNIS (WE Charity).

L’affaire WE Charity est-elle un scandale majeur? Le ministre des Finances, ainsi que le premier ministre du Canada, doivent-ils démissionner? Comme le demandent dorénavant deux des chefs de parti des oppositions au Parlement canadien. Comme voudra probablement le pousser, cela jusqu’en pleine campagne électorale précipitée qu’il pourrait maintenant provoquer, ce prochain chef de l’Opposition officielle au Parlement canadien, dont nous saurons d’ici une semaine le nom (le vote des militants sera clos le 21 août au soir et provoquera la phase finale de la course à la direction du Parti conservateur du Canada, qui avait cours depuis des mois). Tout ça malgré un contexte mondial difficile?

Car déjà historique, l’année 2020, l’an 1 de la Covid-19, ne se terminera pas sans le dénouement, sur la scène mondiale, de trois grands enjeux fondamentaux pour l’avenir immédiat de l’humanité. De ce monde, d’abord, bien coincé entre crise sanitaire et crise écologico-climatique; coincé justement, comme ce Canada : entre les États-Unis d’Amérique au Sud et la Russie au Nord. Ce monde, secundo, partiellement séduit par les opérations de relations publiques du président d’une Russie conquérante, qui rappelle le fier passé de l’ère soviétique – l’époque Spoutnik de la conquête spatiale – pour alimenter la fierté de demain d’une ère poutinienne en cours, vantant (et vendant!) son « vaccin » Spoutnik V. Ce monde, tertio, que veut séduire, lui aussi, le ticket maintenant connu du Parti démocrate américain pour le vote présidentiel du 3 novembre 2020. Ici avec un demi clin d’oeil osant par là rappeler un pas du tout fier passé de l’époque esclavagiste (aux USA via le tristement célèbre Commerce triangulaire, qui exploita indignement une Afrique soumise à une Europe alors officiellement coloniale… avec la Jamaïque incluse!) Ce, donc, pour lancer la fierté de demain d’une éventuelle ère Biden-Harris, avec Kamala Harris mère d’une diversité mise enfin au podium. Pour ce monde où le Canada, lui, depuis sa création, demeure géographiquement toujours coincé entre deux géants de la géopolitique mondiale.

Que peut faire Justin Trudeau, coincé entre Washington et Moscou? Que peut faire Justin Trudeau, en même temps coincé avec son Canada dangereusement déséquilibré en matières énergétiques à l’interne, en plus d’avoir été tout dernièrement magistralement giflé en politique extérieure : n’oublions pas son score-catastrophe lors de SA tentative pour faire siéger son pays au Conseil de sécurité des Nations unies.

Comme pour la politique de la chaise vide qui a ses risques, la décision de rester assis entre deux chaises demeure toujours pleine de périls. Gouverner c’est choisir. Choisir. Choisir comme de s’associer, directement, indirectement, par sa famille, via son gouvernement, même en y mêlant la fonction publique de son pays. L’homme politique qu’est Justin Trudeau en 2020 témoigne pleinement de la difficulté de survivre dans un monde excessivement complexe. Pour le Canada, il n’a par ailleurs jamais été simple d’être un grand-petit pays installé entre les deux supers puissances du temps. La première, dite par plusieurs menacée de déclin; la deuxième, dite par d’autres menaçante par son regain. Même avec toutes les meilleures intentions du monde, il est difficile de répondre aux besoins changeants en matière de transparence et d’éthique à l’heure du monde numérique, en plein monde des technologies de l’information et de la communication, c’est TIC quasi-automatiques, humainement instantanée, imposant donc aux humains l’instantanéité du partage de l’information, et aussi des nouvelles, et conséquemment de leur contrepoids : News vs. Fake News (un combat à finir, en ce cas-ci). Il s’agit même d’un appel cruel au bon jugement, tout comme aux bons niveaux de conscience et d’éducation du citoyen en société, surtout en contexte démocratique!

Celui qui n’a pas pattes blanches ou qui ne montre pas patte blanche, ou qui n’est pas perçu tel, est menacé de disparaître.

C’est ceci qui menace présentement le premier ministre du Canada, voire tout son gouvernement – actuellement en situation minoritaire au Parlement – si une élection lui était imposée.

Ce qui n’est aucunement le cas, pour l’instant, du chef de son voisin du Nord.

Ce qui pousse d’autant plus à se tourner sur qui sera le prochain chef de son voisin du Sud: un Donald Trump renouvelé avec son même colistier, ou un Joe Biden avec Kamala Harris. Une Kamala Harris d’ailleurs clairement proposée au peuple étatsunien comme éventuelle première politicienne métisse présidente des États-Unis d’Amérique; et l’on parle ici d’un message particulièrement fort, alors qu’il s’agit toujours de la première puissance mondiale.

Analyse d’un scandale

Que doit faire Justin Trudeau? Ou plutôt que doit-on faire de Justin Trudeau?

L’affaire WE Charity réussit à attirer l’attention en pleine pandémie de la Covid-19 pour deux principales raisons : d’abord c’est un scandale majeur, ensuite leurs auteurs sont difficilement saisissables, voire insaisissables.

« Comment l’actuel ministre des Finances a pu oublier de ne pas avoir payé des voyages familiaux et les rembourser plusieurs années plus tard, mais à la veille de témoigner? La mémoire lui est revenue vite! Comment identifier UNIS comme seul organisateur capable de gérer un tel programme, quand il y en a plusieurs autres aussi aptes? Parce qu’ils ne donnaient pas des contrats à la famille Trudeau? Comment, avec les experts de l’Agence de revenus du Canada (ARC) on ne peut analyser le modèle d’affaire de l’organisme sans but lucratif, faire son dépistage, avec ses relations avec une société, à but lucratif celle-là, et même très lucrative, si on se fie aux actifs qu’elle a pu accumuler et aux salaires octroyés aux deux frères fondateurs? Comment des fonctionnaires, habituellement jaloux de leur budget et de leur fonction, recommanderaient au gouvernement de confier la gestion d’un tel programme d’une telle ampleur? Comment peut-on jouer sans vergogne avec le budget dudit programme : lancé à 900 millions de dollars, rapidement passé à quelque 700 M$, puis réévalué à environ 500 millions par les principaux intéressés? Comment les honoraires pour gérer ce programme ont pu passer de 19 à 40 millions, malgré un budget plus bas au final? Comment on demandait de la reddition de compte étoffée, avec des états financiers vérifiés, à tous les organismes qui reçoivent des subventions de quelques dizaines de milliers de dollars, pour ici l’annuler? Comment vouloir encourager des jeunes à faire du bénévolat… en les payant? Ce n’est plus du bénévolat! Plus tard, ils voudront toujours être rémunérés pour faire du bénévolat, entre guillemets, ce qui laminera cette économie essentielle pour les secteurs de la culture, des sports, et de la santé, notamment. Comment avoir foi en un organisme dont le conseil d’administration avait démissionné en bloc?

Que dire de leurs 65 communications avec l’État, en 2019 et 2020, sans avoir été au registre des lobbyistes? Comment ne pas penser que c’est culturel, bien enracinée dans l’ADN d’une certaine classe politique, qui ternit tout le monde politique dont l’image n’est déjà pas fort, dans la lignée de scandales tels que celui des Commandites, et de combien d’autres qui n’ont pas été découverts et étouffés? Comment pouvoir passer sous silence ces échanges de banques de données personnelles d’un organisme angélique à un parti politique? Enfin, comment traiter ces questions de façon détachée, le premier ministre s’excusant avec des larmes et des regrets, la main sur le cœur, plutôt que tous les rassembler en prison », analyse notre expert consulté (un comptable senior qui a préféré nous demander le respect de son anonymat).

Contexte d’une gestion de crise… en contexte de crise

Entre Moscou et Washington, le Canada a toujours choisi la seconde. Mais le monde ne fonctionne plus à deux superpuissances, depuis la mutation de 1989-92 avec la mise au rencard de l’époque de la Guerre froide. (La possession massive des armes nucléaires n’est plus l’essentiel. Ce serait plutôt la maîtrise pleinement sécurisée de l’énergie nucléaire, avec particulièrement la technologie de la micro-centrale, qui le serait.)

Au surplus, Ottawa regarde autant sinon plus Pékin que Moscou, voire Washington… ses temps-ci.

Alors que de Pékin à Tokyo, de Paris à Londres en passant par Berlin, de New Delhi à Brasilia et Pretoria en passant par Riyad, Téhéran, Jérusalem ou du Caire à Dakar en passant par Abuja, l’humanité entière vit au rythme des pôles de pouvoir multiples. Un monde multipolaire, instable, voire insaisissable! Là, qui dit que la petite – mais toujours stratégique – Biélorussie ne va pas embraser toute l’Europe et faire jouer un rôle inattendu à l’Union européenne, ou à l’OTAN… Voire, aux USA, faire glisser une campagne présidentielle… qui de toutes manières restera insaisissable jusqu’au 3 novembre au soir?

« L’autre manière de procéder consiste à inoculer avec l’accord de ceux voulant été vaccinés. Mais il y a des normes éthiques internationales à respecter : on doit protéger les gens entre la décision qu’ils pourraient prendre sans être complètement conscients (…) Il faudrait les informer de toutes les conséquences à long terme (…) On imagine que ça diminuera probablement le nombre de volontaires… », ainsi s’expliquait Nathalie Grandvaux, la directrice du Laboratoire de recherche sur la réponse de l’hôte aux infections virales au Centre de recherche du Centre hospitalier universitaire de Montréal (CHUM), dans l’édition papier du mercredi 12 août 2020 du quotidien montréalais Le Devoir, questionnée sur les meilleures stratégies pour trouver un bon vaccin face à l’actuelle pandémie de la Covid-19 et toute la question du respect des phases 1, 2 et 3!

Évidemment, avec son 2/3 de vaccin Spoutnik 5, la Russie témoigne à sa manière de son ambition en la matière et en bien d’autres, faisant référence ici à ses victoires scientifiques, technologiques et politiques d’hier à la suite de la mise en orbite du satellite du même nom, en pleine Guerre froide, dans les années 1950-60-70. Et ça marche : une vingtaine de pays-amis se sont félicités de cette ruse russe en plaçant des précommandes sans toutes les assurances de qualité (selon les normes éthiques occidentales). Mais Vladimir Poutine n’a-t-il pas fait son annonce faste tout en précisant qu’une de ses propres filles avait volontairement reçu sa dose… Pauvre enfant!

Le président Poutine en avait fait une priorité. Un geste tout à son honneur. Apparente noble quête d’un vaccin, pour gagner face à la Covid-19! C’est dans la manière que les questions arrivent… On doit se souvenir qu’il a été mis au point par un centre de recherche en épidémies en collaboration avec le ministère de la Défense de la Russie (merci à la source : Agence France-Presse).

De l’affaire canadienne WE Charity aux affaires russes « Spoutnik V inc. » et autres; des News aux Fake News… devenues dangereusement virales aux USA. Dans un monde idéal, pour une humanité en meilleure position, il y aurait « des normes éthiques internationales à respecter ».

Oui!

Amenez-en SVP!

Montréal et Fondaction lanceront un fonds d’investissement de 30 M$ en économie circulaire

Alors que la métropole économique du Québec supporte encore de durs efforts de luttes face à la pandémie de la Covid-19, les autorités de la Ville de Montréal viennent d’annoncer par communiqué, le 17 juin 2020, une implication officielle avec un acteur établi de la finance qui s’apprête à lancer un fonds d’investissement de 30 M$ en économie circulaire.

« La finance est pour nous un levier d’action pour la transformation positive de l’économie. Nous sommes fiers de lancer ce projet en économie circulaire en collaboration avec la Ville de Montréal, car il permettra de faire émerger de nouveaux modèles plus durables, qui préservent l’environnement et renforcent nos communautés », déclare Geneviève Morin, pdg de Fondaction.

Fondaction, initiative née d’une approche innovante et pro-entreprenariat dans le milieu syndicale au Québec il y a plusieurs années, se distingue notamment par ses investissements visant à soutenir, à promouvoir et à encourager le développement durable. Gérant un actif de 2,4 milliards $ provenant de l’épargne-retraite recueillie auprès de plus de 175 000 actionnaires, l’organisation s’implique dans le développement de plus de 1 200 PME du Québec, directement ou par l’intermédiaire de fonds partenaires ou spécialisés.

Entre 2015 et 2018, Fondaction affirme, par exemple, avoir pu réduire de 51 % l’empreinte carbone de ses placements sur les marchés boursiers.

Cible: agroalimentaire, gestion des matières résiduelles, mobilité durable

Le Pôle québécois de concertation sur l’économie circulaire définit l’économie circulaire comme un « système de production, d’échange et de consommation visant à optimiser l’utilisation des ressources à toutes les étapes du cycle de vie d’un bien ou d’un service, dans une logique circulaire, tout en réduisant l’empreinte environnementale et en contribuant au bien-être des individus et des collectivités ».

À Québec, Villes et Régions Innovantes, (VRIc) Réseau d’expertise en développement et en organisation de l’économie circulaire, un des premiers leaders de l’économie circulaire au Québec, aime résumer ce concept par l’image de la fin visé : un monde avec « Zéro déchet et zéro gaz à effet de serre ».

Implanté depuis 2013, surtout dans la région de la capitale québécoise, ainsi que dans des municipalités à l’est de Québec (une dizaine de municipalités en sont membres) le VRIc nous apprend aussi que l’économie circulaire, une économie dont l’organisation de son système est beaucoup plus développée en Europe et en Asie, possède ses propres indicateurs : emplois, entreprises, marché, réduction de la consommation des ressources naturelles, réduction des émissions de GES.

À Montréal, on annonce que l’investissement d’au moins 30 millions veut cibler l’agroalimentaire, la gestion des matières résiduelles, et aussi la mobilité durable. Et les entreprises visées devront notamment avoir des activités qui génèrent des bénéfices économiques et environnementaux sur le territoire de l’île de Montréal. Initiative de Fondaction, qui en assurera la gestion, le nouveau fonds prévoit d’ailleurs  s’adjoindre d’autres partenaires financiers, notamment des investisseurs et des industriels déjà liés à l’économie circulaire. La Ville de Montréal, pour sa part, offrira à ces entreprises de l’accompagnement technique, en collaboration avec Synergie Montréal et d’autres partenaires spécialisés qu’elle aura sélectionnés pour soutenir le développement de projets et de modèles d’affaires en économie circulaire.

« La Ville est très heureuse de collaborer avec Fondaction pour la mise en place de cet important fonds qui permettra d’augmenter la résilience de notre métropole. La mobilisation des institutions financières, pour appuyer la transformation de notre société, est d’ailleurs une clé importante pour la réussite de la relance économique que nous proposons », a souligné Valérie Plante, mairesse de la Ville de Montréal.

Pour commencer, le fonds ciblera prioritairement les secteurs qui se sont révélés névralgiques à Montréal durant la pandémie, c’est-à-dire le secteur de l’agroalimentaire, celui de la gestion des matières résiduelles, ainsi que toute la question de la mobilité durable.

http://www.fondaction.com

www.vric.ca

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