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La mort des médias sociaux est-elle pour bientôt ?

La Grande Faucheuse rode peut-être autour du phénomène – encore relativement jeune sur le web ! – des médias sociaux. De récentes recherches tendent à démontrer que les médias sociaux, tels que nous les connaissons actuellement, sont ni plus ni moins appelés à disparaître. Oui disparaître, comme mourir ! Comme mort des médias sociaux.

Contexte factuel

Les entreprises et les organisations, encore plus les gouvernements, investissent des millions, voire des milliards de $ pour tenter de protéger leurs données numériques. On protège la disponibilité, la confidentialité, même la taçabilité et l’intégrité ; politique de sécurité, conformité, haute-disponibilité, pare-feu, antivirus… tout y passe. On veut protéger tout, tout ce qu’il y a à l’interne, mais on porte par défaut peu d’attention à tout ce qui se passe à l’extérieur de l’organisation. Et c’est ici qu’il y a un début de réflexion…

Les risques auxquels les entreprises peuvent être exposées sont effarants. Un simple partenaire d’affaire, voire un ancien employé ou un salarié toujours en poste… plusieurs informations peuvent circuler librement et porter atteinte à l’entreprise. Encore plus lorsqu’elles se retrouvent entre de mauvaises mains.

Malgré les beaux contrats de confidentialité signés, la réalité terrain semble démontrer que rares sont ceux qui sont respecté.

Cas rapporté:

Un contact sur Linkedin mentionne dans son profil qu’il est disponible. En consultant celui-ci, on découvre qu’il était à l’emploi d’une grande institution financière et qu’il était responsable des opérations techniques de jour d’un groupe gérant les urgences, le support, l’intégration, le déploiement et les tests de 2 applications critiques, l’un d’eux étant le produit le plus rentable du département (système de paiement par carte de crédit). Accès « root » à 40 serveurs Linux et accès en écriture à 12 bases de données de production (2 DB2, 2 Oracle et 8 MySQL). Comprenons ici que cette entreprise est grandement exposée si un hacker, ou un arnaqueur, mettait la main sur ces informations.

Constat réel

Les entreprises ne possèdent actuellement pas les outils pour faire une veille pertinente et lorsque ce sera le cas, les impacts sur les médias sociaux seront énormes. Simplement parce que les gens seront désormais surveillés, les fautifs facilement identifiables.

La quantité et la qualité des informations qui circulent librement diminuera considérablement et enlèvera une bonne partie de la pertinence de ces réseaux.

Il y a une quantité importante d’information critique, et surtout confidentielle, qui circule librement à travers les réseaux sociaux – aussi les blogs – qui compromet potentiellement la sécurité des organisations. Quand les entreprises prendront pleinement conscience des risques auxquels elles sont exposées, il ne faudra pas se surprendre de les voir serrer la vis. La consultation des médias sociaux est interdite dans plusieurs entreprises. La prochaine étape sera l’interdiction d’y participer ou d’y diffuser quelconque informations que se soit sur l’entreprise. La consultation des médias sociaux est interdite dans plusieurs entreprises. La prochaine étape sera de plus en plus l’interdiction d’y participer ou encore d’y diffuser de l’information sur l’entreprise.

Mort des médias sociaux ?

Au mieux, l’avenir des médias sociaux devra passer par une éducation et une fondamentale prise de conscience des utilisateurs de ceux-ci. Pour protéger l’humain contre les comportements susceptibles de lui nuire à lui-même, certes il importe de lui faire prendre conscience de sa propre fragilité.

Mais le réflexe de transférer aux employés, par des extensions des lois du travail, la responsabilité des entreprises de sécuriser les informations est-il acceptable ? Efficace ? Moralement applicable ?

Considérant la vitesse d’évolution des outils de communication, il sera probablement impossible de mettre à l’entrée des systèmes d’information d’entreprises toutes les barrières requises.

L’identité numérique, la e-réputation… sont des réalités qui se retrouvent déjà au coeur des enjeux du Web. N’oublions jamais que notre « ADN numérique » est continuellement semé aux quatre vents de la toile. Avec le mobile, la géo-localisation, les innovations à venir, ceci ira en s’accentuant.

Alors attention: mort des médias sociaux! Assurément, posons-nous la question: mort des médias sociaux ?

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Lire notre: Dossier Web 3.0

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United Nations target : HOW MUCH FOREIGN AID ?

We offer you Opinion Paper
about evolution of the foreign aid concept in the World since United Nations spending target of 0.7% of gross national income for rich countries.
McLeod Group Blog by Ian Smillie (July 22, 2016)

Buried deep in the government’s discussion paper on its foreign aid review is a tiny comment about aid volumes. It is a warning that whatever you might want to tell the government about aid, don’t bother talking about numbers. The UN spending target of 0.7% of gross national income for rich countries is called ‘unrealistic… in the current fiscal context.’

This is almost verbatim what every Canadian government has said about the target since it was established in 1969. Worse, there is no sense at all of what might actually be realistic in the current fiscal context, or any other—there are no numbers and no spending plan to go along with all of the neat ideas about health, clean economic growth, children, women, inclusive and accountable governance, human rights and humanitarian emergencies.

It is worth considering, given the inability of any Canadian government to come even close to 0.7%, where this ‘unrealistic’ target came from in the first place, and whether it actually makes any sense.

Economist Barbara Ward may have been the first to propose a target of this sort. Hers was one percent of the national income of rich countries. In her 1962 book The Rich Nations and the Poor Nations, she said that ‘the scale of aid must be adequate. Patchy development, a little here, a little there, does not lead to sustained growth.’

In his ground-breaking 1969 study for the World BankPartners in Development, Lester Pearson devised the 0.7% target, saying that each aid-giving country should reach the target ‘by 1975 or shortly thereafter, but in no case later than 1980.’ A few donor countries have met and exceeded the target: the Nordics, Netherlands, Luxembourg, and Britain. The rest have not. Canada has never come close and currently we stand at about 40% of the target; a failing grade in most schools.

Addis Ababa ministerial meeting

When aid ministers and their officials gathered in Addis Ababa in July 2015 to discuss how the three trillion dollar sustainable development targets were going to be financed, most—including the Canadian team—talked about remittances, foreign direct investment, ‘blended financing’ ‘innovation,’ ‘doing more with less’ and just about everything but their own role and responsibilities in funding the development that they so earnestly endorse.

Barbara Ward might have been speaking to them when she wrote, ‘If we continue with what is surely our greatest Western temptation, and think… that we can, by pursuing our own parochial self-interest, achieve in some miraculous way a consummation of world order, then we are heading not simply towards great disappointments, but towards disaster and tragedy as well.

The disaster and tragedy that she predicted have played out time and again across poor countries and among poor people of not-so-poor countries. They can be seen today in broken nations like South Sudan and Somalia, in the refugee camps of Kenya, Tanzania and throughout the Middle East, in the mass migration across the Aegean and the Mediterranean, in the chaos perpetrated by al-Shabaab, Boko Haram, Al-Qaeda in the Islamic Maghreb and dozens of other festering cancers.

Properly conceived and delivered, foreign aid is not charity; it is not a slush fund for commercial and political interests. If they want to avoid even greater disaster and tragedy, Western countries have to become much more serious about making aid work as a tool for ending poverty. And Canada cannot say, decade after decade, that spending targets met by our friends and allies are for us, ‘unrealistic… in the current fiscal context.’ The Trudeau government and Canada can surely do a lot better than this.

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McLeod Group Blog

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Batterie lithium : l’exploitation du 2e gisement en importance de spodumène au monde avance

Nemaska Lithium vient de confirmer qu’elle prépare le site de la mine Whabouchi, au Québec, pour un échantillon en vrac de 60 000 tonnes et l’installation d’un concentrateur modulaire. La mine Whabouchi, située sur le territoire d’Eeyou Istchee Baie-James de la Nation des Cri, est l’un – le 2e selon l’entreprise – des plus importants gisements de spodumène au monde. Spodumène… comme lithium; lithium… comme batterie lithium… comme automobile électrique. Ah!

D’une capacité de traitement de dix tonnes par heure, le nouveau concentrateur permettra d’augmenter le volume de l’échantillon en vrac représentatif de la mine pour le faire passer de 29 000 à 60 000 tonnes. Cet échantillon sera traité pour produire un concentré de spodumène 6% Li2O qui alimentera l’usine de phase 1 de production d’hydroxyde de lithium que Nemaska Lithium est en train de construire à Shawinigan, plus au sud également au Québec.

Comme elle a déjà le certificat d’autorisation général du projet Whabouchi en poche, Nemaska s’attend à ce que les démarches d’obtention des permis manquants se déroulent sans encombre, si bien qu’elle a d’ores et déjà mandaté Met-Chem, membre du Groupe DRA, pour la préparation du site et l’installation du concentrateur modulaire. La société s’attend d’ailleurs à ce que le concentrateur soit installé et entre en service avant la fin du mois d’octobre 2016 et produise du concentré pour une période variant entre 12 et 18 mois suivant sa mise en service.

Une partie du matériel produit par le concentrateur modulaire subira un traitement supplémentaire par flottation avant d’être expédié à l’usine de phase 1 à Shawinigan.

« Avec l’arrivée récente de M. François Godin à titre de v-p, Opérations, je suis convaincu que le projet est entre bonnes mains et que nous commencerons les livraisons d’échantillons commerciaux représentatifs d’hydroxyde de lithium à nos clients, dont Johnson Matthey Matériaux pour Batteries Ltée, au cours des deux premiers trimestres de 2017, comme prévu (…)

Cette stratégie nous permettra de générer plus rapidement des revenus avec l’usine commerciale Hydrométallurgique, qui devrait démarrer sa production dans les temps, au deuxième trimestre de 2018 » a déclaré par communiqué Guy Bourassa, président et chef de la direction de Nemaska Lithium.

Comme Nemaska Lithium veut devenir un producteur d’hydroxyde de lithium et de carbonate de lithium destinés principalement au marché en pleine croissance des batteries au lithium, la présente étape sera un important jalon dans le développement de la stratégie de l’entreprise.

Nemaska Lithium est une société cotée à la Bourse de croissance TSX depuis ses débuts. Elle est donc bien suivie par les analystes et journalistes financiers. La société vient d’ailleurs de faire bonne presse, au Canada, via le Financial Post :

« Thanks to that process, Nemaska also believes it will be the lowest cost producer of lithium products in the world. »

Midas LetterFinancial Post, June 16, 2016

business.financialpost.com/midas-letter/heres-why-nemaska-lithium-thinks-it-could-become-the-worlds-lowest-cost-producer

(Photo: Nemaska Lithium, 2016)

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Innovation : bientôt les voiliers voleront

On ne vous parle pas ici d’avion à voile, mais bien que des trimarans pourront technologiquement cesser de porter sur mer pendant de longs moments. Très longs moments! La science est rendue là.

C’est lors d’un échange sur le trimaran French Tech Rennes St Malo, avec Charles Mony, qui s’apprêtait à quitter Québec avec trois collègues le dimanche suivant pour tenter de joindre le premier St-Malo, dans le cadre de la 9e édition de cette transat, qu’il nous informa de l’état des performances de ces formules 1 des mers.

Son trimaran de 50 pieds de long (49 en largeur) a la capacité d’atteindre 68 km/h. Mais un monstre de 120 pieds était attendu dans la nuit; hors catégorie pour la transat, le SPINDRIFT 2 vient à Québec avec le défi de battre le record de la traversée de l’Atlantique: 7 jours, 20 heures (ce qu’il fera avec brio en rabattant le record d’une journée). À 80 km/h de capacité dans son cas.

Nous l’avons donc questionné sur les temps pour le tour du monde.

« Les premières traversées en course ont été de 78 jours. Dix ans plus tard, nous en sommes à 48, et un skipper projette d’abaisser ça à 45 jours. Nous sommes loin du fameux Le tour du monde en 80 jours de Jules Verne, du nom dudit trophée de cet exploit au début », nous raconte Charles Mony, maintenant président-fondateur de Village Monde.

La question suivante était plus technique: un trimaran peut-il complètement sortir de l’eau ? La réponse fut bien au-delà des attentes !

« Actuellement la longue pièce verticale qui s’enfonce au centre de chaque flotteur externe est conçue de manière à prévenir le chavirement et nous retient, mais très bientôt il y en aura sans courbe et là, on pourra carrément voler sur l’eau. »

C’est donc ce qui est prévu, que les trimarans volent sur l’océan.

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ET LA TRANSAT ? L’équipage du French Tech est finalement arrivé à St-Malo au 3rang à 5 minutes du 2e, le Ciela Village, et moins de deux heures après le gagnant de la classe Multi 50ARKEMA.

(Crédit de la photo: Ouest-France.fr)

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Canada inc : pas un long fleuve tranquille

Le Canada inc, coeur de l’économie canadienne, n’est pas un long fleuve tranquille. Aux premières apparences, bien que les cinq entreprises dominantes ne changent pas de rang cette année en comparaison avec 2015 (RBC, TD, Bell, Scotiabank et Bank of Montreal) et donc que des banques (5) et des sociétés en communication (3) dominent outrageusement le sommet du Top 10, comptant aussi TELUSCIBC et Rogers, que complètent en diversifiant enfin la liste Tim Hortons 9e avec McCain Foods 10e, c’est ensuite que les surprises méritent l’attention, et à plusieurs reprises, avant de terminer le Top 20, dans toutes les informations que l’on trouve avec le récent BrandDirectory que Brand Finance vient de faire paraître.

Remarquons ainsi que :

  • Tim Hortons passe de la 18e à la 9e place malgré une perte de 30% de la valeur de sa marque (3,968 millions $US contre 6,358 en 2015)
  • Desjardins   de la 22e à la 13e
  • CNRL           de la 23e à la 14e
  • Circle K        de la 26e à la 15e
  • Valeant        de la 24e à la 16e

Les pétrolières Enbridge (17e) et Suncor Energy (18e) y subsistent, en perdant sans surprise leur 9e et 14e place, alors que les Brookfield 11e et CN 12e bougent à peine et que deux gros noms du secteur financier ferment ce Top 20 en progression sur l’année précédente : Manulife Financial passant de la 19e à la 11e place et Sun Life Financial de la 21e à la 20e.

L’image des plus importantes entreprises canadiennes a donc changé de nom pour 5 de ses 20 premiers joueurs, en l’espace d’une seule année.

5 exclues au Top 20 du Canada inc.

  • National Bank of Canada :   20e à 22e
  • Bombardier :                           16e à 23e
  • Loblaws :                                  17e à 24e
  • Shaw :                                        12e à 27e
  • Canadian Tire :                       19e à 29e

Notons aussi l’important recule de Magna, qui passe de la 28e à la 38e place de ce classement.

5 meilleures croissances du Canada inc.

Au-delà du mouvement au sein du Top 20, il y a aussi des entreprises qui se démarquent avec un bond de plus de 20 rangs en seulement une seule année; ce dans des secteurs très différents.

Dans la liste des 100 entreprises prisent en compte par Brand Finance, parmi les cinq plus grandes croissances relatives de la valeur de leur marque en 2016 par rapport à 2015, trois ont d’ailleurs leur siège social au Québec dans la région de Montréal :

  • Air Canada ayant gagné 22 rangs en passant de la 56e place à la 34e
  • Metro ayant aussi gagné 22 rangs en passant de la 58e place à la 36e
  • Couche-Tard ayant gagné 16 rangs en passant de la 63e place à la 47e
  • Imperial Oil/Esso gagnant 21 rangs de la 53e place à la 32e
  • D+H gagnant 25 rangs de la 91e place à la 66e

Non, si vous pensez économie canadienne, ce n’est pas l’histoire d’un long fleuve tranquille.

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Source : brandirectory.com/canada-100-2016

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