Archives de catégorie : Société en Bourse

Branding: portrait mondial des 10 Majors

Ha… Facebook! On peut s’y partager de fascinantes informations. Dont le portrait, pour ainsi dire, des Majors mondiaux en matière de marques de commerce, en matière de Branding.

Et de vous les nommer ne vous fera pas vivre de grandes surprises, sinon que Kraft est dorénavant sous le giron de Mondelez ; et si vous êtes sur les rives américaines de l’Atlantique plutôt qu’en Europe, qu’il faut inclure Associated British Foods dans la liste des 10 Majors de la planète.

Nestlé, PepsiCo, Unilever, Mars, Danone, Kellogg’s, General Mills, Coca Cola… c’est du mondialement connu.

Branding, marque de commerce, comme logo… image corporative… image de marque

L’objet de ce gentil portrait n’est pas de développer sur l’importance de la qualité de cette démarche marketing. Nous souhaitons simplement, en plein cœur de l’été en hémisphère nord de la Terre, vous montrer une fascinante image globale de quelque 500 images commerciales (logo) de la planète INC.

Fascinante… parce qu’elle montre que les 10 Majors contrôlent pas moins de 484 autres marques, sous la leur au sommet. Donc 494 – presque 500! – au total. Un demi-millier de grands noms du commerce… à dix. En moyenne c’est donc grosso modo du « Branding puissance 50″. Et la réalité n’est effectivement pas très loin de la moyenne pour chacune des multinationales de ce groupe des 10. Aucune ne se démarque dans le peloton quantitativement parlant.

TABLEAU 1
Branding : portrait des 10 Majors mondiaux

Compagnie mère

Autres marques de commerce sous contrôle

Nestlé 89
Mondelez (Kraft Foods) 82
PepsiCo 60
Mars 51
Kellogg’s 48
General Mills 42
Unilever 42
Coca Cola 30
Danone 20
Associated British Foods 19

TOTAL : 10

 

484(moyenne de 49 pour chaque société mère)

BrandingINCune

Merci à celui qui a partagé cette image sur Facebook et dont la source nous demeure malheureusement inconnue.

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Avions-citernes : l’invention de Canadair demeurera canadienne

1962 : Le gouvernement du Québec rencontre la direction de Canadair pour discuter du remplacement des avions amphibies PBY Canso, une technologie des années 30.

1966 : Le gouvernement du Québec fait une commande pour 20 CL-215; le gouvernement français suivra avec une commande pour 10 appareils.

Bombardier vient de vendre cette invention québécoise à Viking Air

1978 : Faute de commandes, Canadair suspend la production des CL-215 après avoir livré 65 appareils. La chaîne d’assemblage redémarrera l’année suivante après un regain d’intérêt des clients.

1994 : Après avoir lancé une version améliorée du CL-215 en 1987, Bombardier décide au début des années 90 de redessiner l’appareil et de le rebaptiser CL-415. L’entreprise en vendra 95 (contre 125 pour le CL-215). Le Bombardier 415 demeure ainsi le seul avion occidental conçu spécifiquement pour la lutte contre les incendies de forêt.

***

Conçu initialement par Canadair, grâce à une aide financière du gouvernement du Québec, et entré en service en 1969, le fameux avion-citerne CL-215 est l’un des avions les plus connus dans le monde en matière de lutte contre les incendies de forêt, avec son successeur le CL-415. Les « Canadair », avions robustes, resteront toujours reconnaissables à leur couleurs jaune et rouge. Il leur suffit de 12 secondes pour écoper 5 000 à 6 000 litres d’eau en effleurant à haute vitesse la surface d’un lac ou de l’océan.

Encore récemment, les composants du Bombardier 415 étaient fabriqués à l’usine de Bombardier dans l’arrondissement de Saint-Laurent, à Montréal, tandis que l’assemblage final était effectué aussi au Canada à North Bay, en Ontario. Mais faute de commandes, la production était suspendue depuis décembre 2015.

Bombardier a finalement décidé de se départir de cette célèbre ligne de production et elle a choisi de vendre à un autre constructeur canadien, avec qui elle a déjà d’excellentes relations.

L’acheteur, c’est Viking Air, une entreprise de Victoria, en Colombie-Britannique, fondée en 1970, qui avait déjà acquis sept programmes d’avions auprès de Bombardier en 2006 (notamment les Beaver et les Twin Otter). Et dès 2007 Viking a relancé la production du Twin Otter, un appareil conçu dans les années 60 (par l’avionneur torontois de Havilland, acquis par Bombardier en 1992).

Viking Air, pour l’instant, n’a pas l’intention de reprendre rapidement la production du 415. La valeur de la transaction rendue publique le 20 juin 2016 n’a d’ailleurs pas été divulguée.

« C’est une décision qu’on a mûrie très longuement (…) On pense que c’est la meilleure décision dans les circonstances parce qu’on a en Viking un partenaire qui a une longue expérience de collaboration avec Bombardier et qui est focalisé sur ce marché-là. C’est le meilleur partenaire possible pour prendre la relève et assurer la pérennité de la flotte », a expliqué au quotidien montréalais La PresseStéphane Villeneuve, le vice-président responsable des avions spécialisés chez Bombardier.

Les deux-tiers des appareils sont exploités hors du Canada

On évalue qu’environ 170 CL-215 et Bombardier 415 sont toujours en exploitation dans 10 pays à travers le monde, dont seulement le tiers – 60 – qui opèrent au Canada (14 au Québec).

Viking prévoit d’ailleurs embaucher quelque 40 personnes – à Calgary et à Victoria – pour assurer le soutien et le service pour les réputés avions amphibies canadiens.

« Cette acquisition permettra à Viking de se diversifier dans un autre créneau vital de l’aviation et de faire en sorte qu’une innovation canadienne unique et importante demeure au Canada », ne se gêne notamment pas de déclarer par communiqué le PDG de l’entreprise, David Curtis.

Sources des notes historiques: Bombardier, Association des retraités du service aérien gouvernemental.

Source de la photo : www.harkavot.co.il

Le groupe chinois Gold-Finance choisit Montréal pour son bureau nord-américain

L’annonce fut faite en marge de l’événement C2-Montréal le 26 mai 2016 : le groupe Gold-Finance, un important fonds d’investissement chinois et producteur de cinéma, implantera son premier bureau nord-américain dans le Grand Montréal. Cette annonce a été faite dans le cadre d’une cérémonie d’inauguration officielle, en présence du président de l’entreprise, Wei Jie, du consul général de Chine à Montréal, Peng Jingtao, ainsi que de nombreux représentants du monde des affaires et du divertissement.

« Le groupe Gold-Finance est fier d’ouvrir son premier bureau nord-américain dans le Grand Montréal, une métropole reconnue pour sa créativité ainsi que pour ses nombreuses industries innovantes et de haute technologie », a déclaré son président.

« Nous sommes impatients de soutenir les entreprises québécoises et d’offrir une valeur ajoutée à toutes les parties prenantes », a-t-il ajouté.

Investissement dans Technologies D-Box

Gold-Finance a d’ailleurs déjà annoncé un investissement pour soutenir Technologies D-Box, à Longueuil, qui fabrique des systèmes de mouvement pour le divertissement et la simulation, une technologie unique utilisée notamment dans les studios d’Hollywood. D-Box vient, par ailleurs, de contribuer à ouvrir la première salle de cinéma au monde complètement équipée de sa technologie de sièges interactifs, cette fois en Égypte.

« La présence du groupe Gold-Finance à Montréal permettra non seulement aux entreprises créatives du Québec d’avoir accès à des fonds supplémentaires mais également de bénéficier d’un vaste réseau d’affaires et d’une connaissance pointue du marché chinois, deux atouts fondamentaux pour mieux se positionner sur la scène mondiale », a déclaré le pdg de Montréal International, Hubert Bolduc.

Selon Hubert Bolduc, l’arrivée d’un joueur majeur comme le groupe Gold-Finance témoigne aussi de la forte croissance du marché du divertissement en Chine et génère de nouvelles occasions d’affaires pour le Grand Montréal.

Le groupe Gold-Finance qui a son siège social à Hangzhou, en Chine, possède des bureaux dans plus de 60 villes et cinq pays. Il fait ainsi travailler quelque 2 000 personnes. Créé en 2008, le groupe offre un ensemble de services financiers divisés en trois grandes catégories: gestion de patrimoine, fonds d’investissement et services bancaires de détail.

gold-finance.com.cn

Pour consulter la carte interactive du Grand Montréal des affaires :

montrealinternational.com/carte-des-entreprises

Concurrence culturelle: l’empire Wanda se lève devant Disney en Chine

Certains s’amusent à imager l’affaire en lançant « Wang contre Walt » ! Si l’empire du divertissement à l’occidental du célèbre Walt Disney ouvrira le 16 juin 2016 son premier parc thématique en Chine communiste, à Shanghai, il ne l’aura pas fait sans que l’homme d’affaires multimilliardaire Wang Jianlin n’ait proposé à ses compatriotes, deux semaines plus tôt, sa version de la chose: le parc Wanda City, couvrant 2 km carrés (200 hectares) à Nanchang, dans la province du Jiangxi sud. Un site qui aura nécessité des investissements dépassant les 6 milliards $US, disposant d’un parc à thème, d’un parc de cinéma, un aquarium, des hôtels et des magasins.

Peut être autant économique que culturelle, la bataille a sans aucun doute beaucoup à voir avec le fait que nous assistons à une concurrence de titans face à la donnée gouvernementale évaluant déjà à 610 milliards $ la valeur de l’industrie touristique en Chine et la prévision que ce chiffre va doubler d’ici 2020, bien alimenté par une classe moyenne grandissante.

Mais la bataille ne débute pas dans une période florissante, car à l’exemple du parc Hong Kong Disneyland, en opération depuis 2005, la situation économique des dernières années n’offre pas des résultats financiers mirobolants au promoteur (voir citation et graphique plus bas). Et le parc de Disney à Shanghai sera trois fois plus grand que celui de Hong Kong.

 « Hong Kong Disneyland recorded a loss of HK$148 million ($19 million) in the year that ended in early October. The resort had posted seven years of losses since its 2005 opening, before turning its first profit in 2012. »

Source: Bloomberg

DisneyHK

La bataille de marché chinois du divertissement est cependant bien lancée. L’empire de Wang Jianlin n’a pas attendu pour bien annoncer ses couleurs en partageant son intention d’ouvrir un total de 15 parcs à thème en Chine avant 2020, et même 3 autres ailleurs dans le monde. Et le grand patron du Groupe Dalian Wanda co. ne semble pas s’inquiéter du capital d’expérience de son rival d’Amérique, qui possède et gère depuis des décennies ses célèbres parcs de la Californie et de la Floride, et plus récemment ceux de Tokyo, de Paris et de Hong Kong. Et qui en sera à 6 avec le prochain de Shanghai, qui ouvre le 16 juin 2016.

Wanda, un leader immobilier commercial en Chine, s’intéresse de plus en plus aux secteurs du divertissement et du tourisme. Il a construit trois stations de vacances à Wuhan, Changbai et Xishuangbanna, de plus, huit projets Wanda City sont en cours de construction. Wanda City Hefei ouvrira en septembre, Harbin en 2017 et Qingdao, Guangzhou et Wuxi en 2018 et 2019.

« After Guangzhou and Wuxi open, I believe that people will then know which of the domestic and overseas brands is best », said Wang.

Source: Xinhua,  2016-05-28

FANTAWILD ET LES AUTRES

La bataille de « Wang contre Walt » ne résume d’ailleurs pas l’état du marché. D’autres opérateurs de parc à thème chinois, tels Fantawild, Happy Valley et Chimelong y font leur place.

Fantawild, fondée il y a 10 ans, a ouvert 18 parcs à thème dans 13 villes de deuxième et de troisième rang à travers la Chine. En 2015, ils ont reçu plus de 23 millions de visiteurs. Cette encore jeune entreprise fonde globalement son activité sur la culture traditionnelle chinoise, mais est bien de son temps :

« Nous allons continuer à appliquer la haute technologie pour raconter l’histoire de la Chine et promouvoir la culture chinoise à l’avenir (…) Les parcs à thème nationaux et étrangers sont quelque chose comme la nourriture chinoise et la nourriture occidentale. Ils sont en concurrence et se complètent mutuellement, et chacun peut avoir ses fans », analysait Liu Daoqiang, le président de Fantawild interviewé par Xinhua.

Culturelle, économique, technologique… que non, l’industrie du divertissement n’est pas de tout repos !

 

Thank God it’s Friday: le futur selon Facebook

Mark Zuckerberg, le principal fondateur de Facebook, est reconnu pour traîner avec lui son petit « Livre du changement », sur sa vision de l’avenir. Qui sait de quoi l’avenir en découlera?

Voici tout de même ce qu’en dit Adam L. Penenberg, professeur de journalisme à University of New York et rédacteur au magazine Fast Company:

« Imaginez-vous, si vous le pouvez, un vendredi soir dans un futur proche, dans cinq ans, dix peut-être. Chaussé de vos lunettes à réalité augmentée Google (avec une monture Prada) et à reconnaissance vocale, vous vous dirigez vers un bar. Vous êtes déjà connecté à Facebook car c’est un réglage par défaut. Et d’ailleurs, qui voudrait le changer? Vous balayez le bar du regard et, grâce à l’immense base de données d’identification des visages de Facebook et au fait que presque tout le monde sur terre possède un compte Facebook, vous pouvez identifier toutes les personnes et les relations qui les lient à vous et à votre graphe social.« 

En ce beau vendredi 13 de mai 2016 à Québec City, nous vous souhaitons une bonne réflexion et aussi une excellente journée.

Thank God it’s Friday!

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Source: Fruit de notre récente lecture de LA MÉTHODE FACEBOOK, Ekaterina Walter, First Edition, 2013, page 231-232.