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Accord Canada-UE : un gain de 1,4 G$ pour les produits canadiens d’ici 2022

Les exportations de produits du Canada vers l’Europe devraient augmenter de 1,4 G$ d’ici 2022 en raison de la réduction des tarifs douaniers au titre de l’Accord économique et commercial global (AECG) entre le Canada et l’Union européenne (…) et l’agriculture, les aliments et boissons et les produits chimiques seraient les principaux secteurs bénéficiaires de l’abolition des tarifs.

Toujours selon cette nouvelle publication du Conference Board du Canada, intitulée Stronger Ties: CETA Tariff Elimination and the Impact on Canadian Exports (Des liens renforcés : Impact de l’élimination tarifaire prévue par l’AECG sur les exportations canadiennes [résumé en français seulement]), il ne faudra pas qu’attendre les baisses de douanes pour bien profiter de l’Accord.

Mais les attentistes y gagneront peu!

 « Bien que l’élimination des tarifs douaniers applicables aux produits soit généralement la caractéristique la plus évidente de tout accord de libre-échange, cela ne représente qu’une facette de l’AECG. Les secteurs d’activité et les entreprises du Canada ne retireront que des avantages modestes de l’entente s’ils restent passifs et attendent que la baisse des tarifs stimule leurs ventes », commente Danielle Goldfarb, directrice associée, Centre du commerce mondial, qui a produit l’étude.

Le poids d’un tel avertissement se fonde sur le fait que les principaux avantages de l’AECG « proviendront sans doute de la réduction des barrières non tarifaires et de la libéralisation du commerce des services », poursuit madame Goldfarb. Ce qui signifie que les entreprises qui innovent de façon proactive et adaptent leurs offres au gigantesque marché de l’UE profiteront beaucoup plus de l’Accord.

Pourquoi cet Accord est important…

  • L’UE est un marché de plus de 17 trillions $, avec des clients à hauts revenus.
  • Le Canada doit diversifier ses marchés et si les exportations de marchandises du Canada vers l’UE ont totalisé environ 33 G$ en 2013, il faut remarquer que les pierres précieuses et les métaux (dont les perles, les pièces de monnaie et les bijoux) ont représenté environ 10 G$ de ce total, presque le tiers.
  • Les entreprises canadiennes paient déjà des tarifs relativement faibles sur les exportations vers l’UE, mais les tarifs douaniers demeurent élevés dans des secteurs tels que ceux des aliments, des boissons et du tabac (9 %), des véhicules et des pièces automobiles (6,5 %), de l’agriculture (près de 5 %), et des produits chimiques, du caoutchouc et des matières plastiques (près de 5 %).

(tous les chiffres sont en dollars de 2007).

L’élimination des droits de douane n’est qu’une facette de l’AECG. Les barrières non tarifaires, par exemple les règlements, l’essai de produits, les exigences en matière d’étiquetage et de certification peuvent être encore plus restrictives à l’égard du commerce et des investissements. Un autre rapport du Conference Board intitulé Réservé aux innovateurs : Entreprises canadiennes et exportation vers l’UE : quelques constats en fait état en détail.

L’Europe est un marché très concurrentiel. Les entreprises réussiront dans l’UE si elles lancent sans cesse de nouveaux produits et adaptent leurs offres aux différents marchés de la région.

Pour bien s’y préparer, il est de bon conseil de se rapprocher du Centre du commerce mondial qui vise à aider les dirigeants canadiens à comprendre les transformations économiques et leurs implications pratiques. Ayant à son actif plus de 50 publications qui s’appuient sur des données probantes et sont lues par un large public, le Centre fait la promotion de solutions documentées pour améliorer la performance commerciale du Canada partout dans le monde. Les membres du Centre, qui proviennent tant du secteur privé que du secteur public, se réunissent périodiquement pour se renseigner sur les nouvelles recherches, les nouvelles politiques et les nouvelles perspectives commerciales.

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Stratégie maritime du Québec: 9 milliards $… «trop peu pour l’environnement»

En lançant officiellement le 29 juin à Montréal sa Stratégie maritime pour le Québec, le premier ministre Philippe Couillard a notamment expliqué qu’il fait le pari de convaincre l’entreprise privée d’investir 4 des 9 milliards $ dont il est ici question. Dans des domaines aussi variés que le tourisme, la pêche, l’aquaculture, le transport de marchandises et la création de deux pôles logistiques à Contrecoeur ainsi qu’à Vaudreuil-Soulanges dans la région métropolitaine de Montréal. Il est prévu que 30 000 emplois soient créés d’ici 2030.

Plusieurs des mesures contenues dans cette stratégie maritime ont déjà été annoncées, notamment l’expansion du port de Montréal. D’autres, en matière de formation de la main-d’oeuvre pour les métiers reliés à l’industrie maritime, prendront bientôt forme.

Réactions

Du côté des municipalités et des entreprises, on s’est réjoui de ce signal de ralliement qui a été lancé par le gouvernement du Québec. La présidente de l’Union des municipalités du Québec, Suzanne Roy, a dit croire que les régions du Québec pourront profiter de la manne, notamment dans le domaine touristique et des transports.

Martine Hébert, de la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante, a aussi applaudi à ce message positif qui est adressé selon elle aux petites et moyennes entreprises qu’elle représente.

La Fondation David Suzuki a pour sa part réservé un accueil mitigé à la stratégie maritime. Bien qu’elle appuie le recours accru au cabotage et au transport maritime comme alternative au transport routier, elle déplore la timidité de la stratégie en matière de protection du fleuve Saint-Laurent et de ses écosystèmes et s’inquiète des impacts potentiels d’un transport accru d’hydrocarbures et de trafic à fort tonnage sur le fleuve.

« Le fleuve Saint-Laurent est un joyau environnemental qui coule dans nos veines : il est la source d’eau potable de 43 % des Québécois et abrite 27 000 espèces, soit une biodiversité plus grande que celle de la mer de Caraïbe. Il est déplorable que malgré des investissements prévus de 9 milliards $, rien de concret ne soit prévu pour améliorer la qualité de l’eau du fleuve ou protéger ses écosystèmes », explique Karel Mayrand, directeur général de la Fondation pour le Québec.

On n’aime pas, par ailleurs, que la stratégie maritime reporte à 2020 l’objectif de porter à 10 % la superficie d’aires marines protégées dans le Saint-Laurent sans proposer de calendrier ou d’investissements précis à cet égard.

« La cible de 10 % est connue depuis des années et rien n’a encore été fait. Des projets d’aires marines protégées comme le banc des Américains sont prêts à être créés. Qu’attend-on encore? », analyse encore M. Mayrand.

La Fondation rappelle que le fiasco du projet de port pétrolier à Cacouna aurait été évité si une aire marine protégée avait été créée pour protéger la pouponnière des bélugas. Rappelons qu’en partenariat avec WWF-Canada et la SNAP-Québec, la Fondation a publié une cartographie de ce risque en février 2015 qui conclut que le développement du transport pétrolier dans le bassin du Saint-Laurent ajoute des pressions cumulatives incompatibles avec le maintien de l’intégrité de ses écosystèmes. À cet égard, on fait remarquer que l’annonce de la création d’un centre d’expertise sur les déversements de matières dangereuses aux îles de La Madeleine ne réduira en rien les risques pour les Québécois ou les écosystèmes.

La Fondation est également préoccupée par le développement du pôle logistique Vaudreuil-Soulanges qui empiètera sur le territoire de la Ceinture verte du Grand Montréal et sur les meilleures terres agricoles du Québec.

Pour une analyse juridique:

nortonrosefulbright.com/ca/fr/centre-du-savoir/publications/130388/lancement-de-la-strategie-maritime-du-quebec

Yanick Godbout prend la tête du réseau Commerce international Québec

À l’emploi de Développement PME depuis plus de deux ans, M. Godbout est l’actuel directeur de DPME International (DPMEI) et commissaire à l’exportation pour la région de la Chaudière-Appalaches. Sa nomination à la présidence a été officialisée lors de la récente Assemblée générale annuelle de Commerce International Québec.

« En tant que nouveau président de CIQ, je souhaite que notre réseau de professionnels continue son rôle prédominant pour l’accompagnement des PME dans leur quête de nouveaux marchés à l’étranger. On ne peut qu’avoir une extrême fierté de présider un regroupement d’organismes qui font une différence dans le développement économique de toutes les régions du Québec » a déclaré Yanick Godbout.

Yanick.Godbout2Commerce International Québec, c’est le réseau des 20 organismes régionaux de promotion des exportations du Québec (ORPEX), plus de 65 experts à l’international répartis à la grandeur du territoire.

Annuellement, plus de 2 500 entreprises sont accompagnées sur une base de confiance et de proximité, et ce, afin de les appuyer dans leurs démarches de développement de marchés. Année après année, les résultats sont au rendez-vous et démontrent que les ORPEX constituent la porte d’entrée pour les PME qui souhaitent exporter. Les experts de CIQ connaissent les défis associés au développement international et ont l’expertise pour accompagner les PME. Les activités du réseau des ORPEX ont permis des retombées économiques directes de plusieurs millions de dollars pour les PME québécoises.

 

«The Lie We Live» : la vidéo qui dérange!

Pourquoi une petite vidéo d’à peine 8 min 30 sec est-elle en train de faire le tour du monde sur Internet ? On l’a présentée cette semaine pour clore un séminaire organisé par et pour l’industrie du plastique au Québec. Pas lors d’une conférence de Greenpeace !

Quelle corde sensible touche-t-elle ?

Notre conscience personnelle !

Elle nous interpelle comme individu et comme acteur potentiel de changement. DU changement !

Dans cette vidéo, Le mensonge dans lequel nous vivons (« The Lie We Live »), film écrit et réalisé par Spencer Cathcart, il est question de notre liberté, du système éducatif, des entreprises, de l’argent, de la politique, de nos modes de vie, de l’alimentation, de l’environnement, du traitement des animaux, des guerres, de l’effondrement de l’humanité, mais surtout du POUVOIR que nous avons de CHANGER.

Allez juger par vous-même…

Version française

Version originale : youtube.com/watch?v=ipe6CMvW0Dg