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Québec-Bavière Entrevue avec Benjamin Emans : nouvelles opportunités pour les entreprises

 

 

En 2013,
l’Allemagne représentait le 1er partenaire commercial du Québec
en Europe.

Partenaire majeur du lien Québec-Bavière, nous avons posé quelques questions au directeur de la Représentation de l’État de Bavière au Québec : Benjamin Emans.

 
(CM) M. Emans, depuis quand êtes-vous en poste à Montréal ? Parlez-nous un peu de vous…

Montréal en novembre 2014. Pour un premier hiver canadien, c’était toute une entrée en matière, puisque si vous vous souvenez, le mois de février 2015 a enregistré la plus importante et longue vague de froid depuis la fin du 19e siècle… Auparavant j’étais au département de la politique de recherche et de technologie du ministère de l’Économie de la Bavière.

(CM) Québec-Bavière : est-ce une relation surtout Politique, surtout Économique, Culturel, ou Scientifique ?

En fait c’est un peu de tout, la relation est extrêmement variée et c’est je crois une partie de ce qui fait sa longévité. Pour vous donner quelques exemples, nous aidons les ministères à communiquer entre eux et à mettre en place des mécanismes d’échanges, comme par exemple entre le DPCP au Québec et les procureurs en Bavière. Cela s’applique également aux ONG : récemment, nous avons vu la naissance de relations très amicales et prometteuses entre la Croix Rouge de Bavière et la Croix Rouge du Canada, division du Québec.

Nous mettons en contact des partenaires potentiels sur le plan économique – PME bavaroises qui cherchent des nouveaux marchés, des partenaires de distribution ou d’affaires au Québec ou au Canada ; gens d’affaires canadiens et québécois qui s’intéressent au climat d’investissement en Bavière et aux opportunités présentées par telle ou telle région selon leur secteur d’activité ; grappes industrielles qui veulent collaborer pour mettre en valeur les meilleures pratiques ; etc.

En termes de R&D et d’échanges technologiques, nous aidons les chercheurs à nouer des contacts et monter des projets avec des partenaires qu’ils identifient en lien avec leur domaine de recherche. Sur le plan culturel, nous avons vu s’établir de très belles collaborations entre différentes institutions d’ici et de là-bas, comme par exemple les « Portraits croisés », où des jeunes étudiants cinéastes passent un mois dans la région partenaire pour y réaliser un court-métrage documentaire. Ces petits films sont des bijoux et plusieurs ont gagné des prix dans des festivals internationaux.

Enfin, nous nous réjouissons de voir de nombreux accords d’échanges entre universités de Bavière et du Québec, qui permettent aux jeunes d’apprendre tôt à connaître l’autre région. Le ministre-président de la Bavière et le premier ministre du Québec décernent chacun annuellement des bourses d’études spécifiquement pour les étudiants qui s’intéressent aux relations Bavière-Québec.

(CM) Pourquoi y a-t-il eu une ouverture de Bureau à Montréal ?

La coopération elle-même a été initiée à la fin des années 1990, alors principalement sur le plan des échanges économiques et technologiques et du transfert de connaissances. Au fil du temps, les deux régions se sont « trouvées » si on peut dire ainsi : elles ont en réalité de nombreux points communs, malgré la barrière de la langue, chacune axée sur le développement des industries de haute technologie. Bref, la relation entre les acteurs bavarois et québécois de ces échanges s’est développée au point qu’il devenait nécessaire d’affecter du personnel à temps plein au suivi des projets qui en résultaient, et c’était vrai aussi bien pour la Bavière que pour le Québec : ainsi a été fondée en 1998 la Délégation générale du Québec à Munich, et en 1999 la Représentation de l’État de Bavière au Québec.

(CM) Êtes-vous initiateur de projets… Exemples ?

Dans le cadre de la coopération, les principaux acteurs ministériels se réunissent une fois tous les deux ans, alternativement à Québec et à Munich, pour une session du « Groupe de travail Québec-Bavière ». Dans l’année précédant ces rencontres, le MRIF publie un Appel à projets au Québec : les personnes, institutions culturelles, laboratoires de recherche, PME, etc. intéressés sont invités à soumettre leurs idées, avec un ou des partenaires qu’ils identifient, et ces dossiers sont ensuite examinés collectivement lors de nos rencontres du Groupe de travail. En général, sur une période de deux ans, c’est une soixantaine de projets qui seront suivis et soutenus, soit financièrement, soit d’un point de vue logistique, pratique, administratif ou tout autre besoin. Je nous vois réellement comme des facilitateurs : ce qui nous remplit de fierté, c’est de voir deux partenaires s’entendre si  bien qu’ils… n’ont plus besoin de nous pour continuer !

(CM) Offrez-vous à la Représentation des programmes spécifiques pour accompagner les initiateurs de projets ?

Via ma collègue Florence Gauzy, qui travaille depuis Munich, nous accompagnons des projets de recherche où se côtoient des scientifiques bavarois et québécois et qui parfois  deviennent des plateformes internationales comme le projet TIRCON. Dans ce cadre, nous offrons un soutien financier à la mobilité internationale des chercheurs.

Le mandat de la Représentation elle-même est toutefois plus large que cela et s’adresse en réalité à tous les acteurs d’un projet donné. Notre travail couvre en grande partie l’accompagnement des projets approuvés lors des rencontres du Groupe de travail Québec-Bavière, puisque nous servons très souvent d’intermédiaire entre les institutions, surtout en début de projet lorsque les communications sont en cours d’établissement.

Enfin, un des volets les plus excitants de ce que nous faisons est d’aider les partenaires potentiels à « se trouver » en identifiant les opportunités actuelles et futures : nous sommes présents à plusieurs salons commerciaux et foires d’affaires tout au long de l’année, ici comme en Bavière, dans des domaines d’activité qui présentent un potentiel futur intéressant pour chacune de nos régions – dans le passé très récent, par exemple, l’électrification des transports, où chacune des régions a la possibilité d’enrichir l’autre par le biais de collaborations industrielles et scientifiques que nous pouvons aider à mettre en place.

(CM) Pour les gens d’affaires, quelles sont les plus belles opportunités présentement à vos yeux ?

La Bavière est dotée d’un réseau de grappes industrielles qui mettent en contact aussi bien les grands donneurs d’ordre que les PME, les institutions de R&D et de formation universitaire et technique, les entrepreneurs et gens d’affaires et les étudiants, et enfin les ministères. Ce réseau est la colonne vertébrale de l’économie bavaroise, qui  est d’une part fortement industrialisée, et d’autre part à la pointe de la technologie : « l’industrie 4.0 » (l’automatisation des processus industriels) est déjà implantée dans plusieurs secteurs de fabrication. Les technologies de pointe sont donc un des moteurs de la croissance future en Bavière.

La région de Munich vient d’être reconnue par le fédéral comme « plateforme technologique » en transports électriques par exemple, alors que la région d’Erlangen-Nuremberg est depuis longtemps un des hauts-lieux européens des technologies médicales. En aéronautique et aérospatiale, en TI et médias audiovisuels, en technologies médicales et en technologies environnementales (transition énergétique), je vois de grands potentiels de collaboration et de croissance.

(CM) Que va changer l’Accord économique Canada-Europe pour vous ?

Dans la pratique, cet accord est un grand pas en avant. L’abolition des barrières tarifaires et de toute une série de barrières réglementaires relatives aux produits européens va grandement aider les exportateurs allemands – et  bavarois en particulier – à faire connaître leurs produits sur les marchés canadien et québécois. La contrepartie est vraie également. Nous nous attendons donc à une certaine croissance du commerce transatlantique, d’un point de vue général.

(CM) Et pour les relations Québec-Bavière ?

Nos partenaires sont très régulièrement confrontés à des questions de normes de sécurité par exemple, et donc de certification. Avec l’AECG, ces questions seront désormais plus faciles à résoudre puisqu’il y aura reconnaissance mutuelle des niveaux de standards techniques d’une part et de l’autre de l’Atlantique.  Pour les PME prêtes à partir à la conquête des marchés nord-américains, c’est un vrai plus.

Consultez l’article 1 de 5 du Dossier spécial.

Consultez l’article 2 du Dossier spécial.

Consultez l’article 5 sur l’innovation de ce Dossier spécial.

Dossier spécial Québec-Bavière : plus de 25 ans de partenariat qui facilite les affaires (2 de 5)

La relation de partenariat officiel entre le Québec et la Bavière est déjà une histoire d’un gros quart de siècle. C’est précisément en 2014 que le stade du 25 ans fut fêté et salué. Parce que c’est le 18 janvier 1989, par un communiqué conjoint signé à Munich entre le premier ministre du Québec, Robert Bourassa, et le ministre-président de la Bavière, Max Streibl, que les deux États confirmaient la signature de l’accord de coopération liant la Bavière et le Québec. Cela, forts des résultats de quelques années préalables de relations bilatérales déjà constructives.

S’il faudra attendre 1997 pour que le Québec ouvre sa représentation à Munich, alors qu’en 1999 la Bavière faisait de même à Montréal, le Groupe de travail sur la coopération Québec-Bavière se réunit tous les deux ans depuis 1991. Notamment axée sur l’innovation technologique, le développement durable, la création artistique et les échanges éducatifs, la coopération entre les deux sociétés a évolué au fil des années et a produit de nombreux résultats concrets.

Quantitativement, depuis 1989, plus de 650 activités de coopérations sont à mettre au profit du partenariat officiel entre le Québec et la Bavière.

C’est surtout le canal de confiance réciproque et la solidité de la relation qui incombe maintenant. À titre de premier ministre, Jean Charest ira deux fois à Munich en voyage officiel, en 2006 et 2011.

Toutes deux des sociétés parmi les plus développées au monde, le Québec et la Bavière ont beaucoup à partager, à faire ensemble. La Bavière est parmi les terres les plus innovantes de la planète : plus de 25% des demandes de brevet d’Allemagne sont issues de la Bavière. La capitale politique et économique, Munich est la troisième ville du pays avec plus de 5 millions d’habitants dans sa région métropolitaine. Elle est aussi l’une des villes les plus riches de l’Union européenne, grâce à un PIB/habitant dépassant les 53 000 Euros. Et l’aéroport de Munich, parmi les plus efficaces en Europe, a d’ailleurs été sacré six fois le « meilleur d’Europe ». Comme la capitale du Québec pour l’Amérique, Munich a aussi pour particularité d’accueillir de nombreux sièges sociaux de sociétés d’assurances en Allemagne.

Actuellement, les secteurs phares de la coopération Québec-Bavière touchent l’aéronautique, les technologies médicales, l’énergie et le développement des grappes industrielles (clusters). Car la Bavière a fait du développement de clusters un véritable fondement de sa stratégie de développement industriel. Le gouvernement de l’État de Bavière offre depuis longtemps un fort soutien à des secteurs choisis, dont un des principaux véhicules de soutien est l’Alliance bavaroise pour l’innovation, qui a comme pilier la création de clusters ou grappes industrielles dans 19 secteurs clés de son économie.

Les 19 clusters de la Bavière

 
Technique de l’automobile

Génie ferroviaire

Logistique

Aérospatiale

Navigation par satellite

Biotechnologies

Génie médical

Technologies énergétiques

Technologies de l’environnement

Produits forestiers

Industries de transformation des produits alimentaires

Services financiers

Médias

Génie des matériaux

Industries chimiques

Nanotechnologies

Technologies de l’information et de la communication

Électronique à haute performance

Mécatronique et automatisation

 Pour aller plus loin : www.invest-in-bavaria.de/fr/accueil/ ou contacter directement la Représentation.

Chacune de ces grappes est conçue pour favoriser, sur l’ensemble du territoire de la Bavière, le renforcement de réseaux de coopération entre entreprises, établissements d’enseignement supérieur, instituts de recherche et de développement, ainsi que des fournisseurs de services spécialisés et de soutien financier.

Une coopération devenue multidisciplinaire

Portant initialement sur les échanges économiques et technologiques, l’accord de coopération liant la Bavière et le Québec s’est au fil du temps élargi aux échanges scientifiques, culturels, politiques et administratifs, mais aussi dans le domaine de l’éducation.

De nouvelles ententes de collaboration ont d’ailleurs été convenues encore récemment.

  • Avril 2017 a vu le Consortium pour la recherche et l’innovation en aéronautique du Québec (CRIAQ) signer une déclaration d’intentions avec le campus Ludwig-Bölkow de Munich Aerospace GmbH.
    Signée en présence de représentants officiels des gouvernements bavarois et québécois, cette déclaration d’intentions vise à approfondir les activités communes dans tous les domaines de l’aérospatiale, depuis le « green aerospace » jusqu’aux systèmes autonomes, en passant par les systèmes intégrés, la sécurité publique et l’innovation et l’entrepreneuriat. Le Campus Ludwig-Bölkow (LBC) a été créé en mai 2012 avec pour objectif de devenir une plateforme internationale en innovation et en formation axée sur la pratique dans le secteur de l’aéronautique, aérospatiale et sécurité. Sur le campus d’Ottobrunn/Taufkirchen, proche de Munich, activités d’enseignement, industrielles et scientifiques travaillent donc en réseau étroit, en provenance du monde entier, pour créer des synergies, ce depuis l’idéation jusqu’à la fabrication finale d’un produit.

 

  • En mars 2017, une délégation d’enseignants de Munich visitait Québec et Montréal pour en apprendre plus sur les mesures d’intégration des immigrants dans le système d’éducation publique au Québec. Un groupe de 17 personnes : enseignants du primaire et du secondaire, éducateurs en milieu de garde préscolaire, responsables du département d’Éducation et du Sport de la Ville de Munich. Cette visite s’inscrivait dans la suite de celle des parlementaires de la Commission sur l’éducation du Landtag, venus au Québec au printemps 2016 afin de s’informer sur les politiques québécoise en matière d’éducation publique et d’intégration des immigrants et des réfugiés.

 

  • Septembre 2014, à Montréal, une entente de coopération Bavière-Québec en matière de recherche et de technologie fut signée par le Dr. Michael Mihatsch, sous-ministre adjoint au ministère bavarois de l’Éducation, de l’Enseignement supérieur, des Sciences et de la Culture, ainsi que par Maryse Lassonde, la directrice scientifique du Fonds de recherche du Québec – Nature et Technologies, et le Dr. Renaldo Battista, directeur scientifique du Fonds de recherche du Québec – Santé. Dans le cadre de cette entente, les partenaires s’engagent à intensifier les échanges d’information dans des domaines de recherche d’intérêt commun, à augmenter le nombre d’activités communes ou encore à créer des mécanismes favorisant la participation conjointe des chercheurs du Québec et de la Bavière dans des initiatives et des projets de recherche d’envergure internationale.

Depuis plusieurs années, des scientifiques bavarois sont aussi actifs au sein du programme OURANOS de recherche sur les changements climatiques du Québec.

www.bayfor.org/en/portfolio/international-cooperation/bavaria-quebec.php

Le ministère des Relations internationales et de la Francophonie (MRIF) du Québec offre deux bourses de spécialisation, d’une valeur de 5 000 $ chacune, pour des séjours de courte durée (de 4 à 12 semaines), en Bavière, à des étudiants québécois qui désirent poursuivre des études ou faire de la recherche dans le cadre d’un programme de 2e ou de 3e cycle.

Du côté de la Bavière, le ministre-président offre entre trois et cinq bourses, d’une valeur de 1 500 euros chacune, à des étudiants inscrits dans un établissement d’enseignement supérieur en Bavière et dont le mémoire de fin d’études (baccalauréat, maîtrise, diplôme, etc.) portera sur le Québec. Cette bourse prévoit aussi un séjour de quatre à six semaines au Québec.

Soulignons qu’une autre province du Canada, l’Alberta, soutient des relations actives avec la Bavière. L’Alberta a notamment un bureau de l’Alberta à Munich depuis 1999. Mais c’est de Montréal que la Bavière fait le suivi de ce partenariat qui se concentrent actuellement sur les domaines scientifique et technologique. C’est le Bureau de coordination Bavière/Québec/Alberta/International de l’Alliance bavaroise pour la recherche (Bayerische Forschungsallianz – bayFOR) qui a mandat de soutenir la mobilité des chercheurs bavarois vers leurs homologues albertains.

Montréal et Québec, bien plus allemandes qu’elles ne paraissent

À Montréal, le Goethe Institut Montréal offre déjà depuis plusieurs années des films allemands contemporains en version originale sous-titrée, et avec 2017 l’offre s’étend dorénavant à la ville de Québec (un partenariat avec le Cinéma Cartier, qui présente les dernières tendances du film contemporain allemand).

L’île de Montréal a aussi son école allemande : fondée en 1980, l’école internationale allemande Alexander von Humboldt à Montréal, située dans l’ouest à Baie D’Urfé, est une école privée trilingue et indépendante, membre du réseau mondial de 140 écoles allemandes à l’étranger. Avec 300 élèves, celle de Montréal accueille les enfants de la pré-maternelle à partir de 2 ans et demi, et offre un programme d’immersion jusqu’à la 12e.

www.avh.montreal.qc.ca

Et comment ne pas s’émerveiller devant le Marché de Noël allemand de Québec… Maintenant un incontournable de la capitale du Québec en hiver. La communauté allemande de Québec est un petit groupe, mais lorsqu’elle lance en 2008 l’idée d’un marché de Noël « à l’allemande » (l’événement aura lieu dans un sous-sol d’église un samedi après-midi) elle ne se doute pas qu’en moins de dix ans, son micro-village de chaleureuses maisonnettes de bois faisant découvrir le vin chaud épicé (Glühwein), la gastronomie et l’artisanat s’installe dorénavant pour 10 jours de décembre, à la très centrale place de l’Hôtel de Ville, et fait la joie de plus de 50 000 visiteurs dans la ville de Québec sous la neige.

À Québec, il est même possible, dans son réseautage d’affaires, de croiser par hasard une jeune femme formée au Ph. D. à l’Université Laval, Anna Scheili, qui fut engagée rapidement à titre d’experte-conseil par une entrepreneure d’origine allemande résidente de la ville, madame Sonja Behmel, parce qu’elle maîtrisait totalement l’outil logiciel qui est devenu la force de son entreprise : WaterShed Monitoring. Ayant son siège social sur la Grande-Allée, à Québec, et aussi un bureau à Munich, WaterShed Monitoring est un fournisseur de solutions technologiques innovatrices pour le stockage et l’analyse de données sur la qualité de l’eau. C’est un exemple type des liens concrets d’affaires qui relient le Québec et la Bavière.

WaterShed Monitoring: Strategic Coaching and Cloud Solutions for Water Management Worldwide

WaterShed Monitoring develops and markets innovative solutions for every stage of water quality monitoring. In a global context of increased pressure on water resources, the collection of reliable data on water quality is becoming more and more important, as well as the exploitation and storage of the collected data. WaterShed Monitoring thus offers a multifunctional cloud database called Enki® along with an advanced consulting expertise. Enki® is the first cloud-based software designed to store, organize, contextualize, analyze, publish and share all types of water-related data and geographical information from the watershed to the tap. With Enki®, WaterShed Monitoring seeks to achieve the full potential of water monitoring efforts and water-related data with a view to improving water governance, ensuring a better protection of water resources and enhancing decision-making in water management.

Today, WaterShed Monitoring has an international presence from Canada to Europe, thanks to a branch and R&D collaborations in Germany.

Québec-Bavière : de nombreuses similitudes

De l’Amérique à l’Europe, séparées par plus de 6 000 km, si le Québec comme la Bavière ont décidé de travailler en étroite collaboration, c’est pour beaucoup en raison des nombreuses similitudes de leur société :

  • la Bavière est le plus grand Land de l’Allemagne ; le Québec est la plus grande province du Canada ;
  • la Bavière et le Québec se tiennent au second rang de leur pays en termes de population et d’économie ;
  • les deux régions accordent une importance particulière à la défense de leur identité et de leur culture propre ; elles utilisent cette dernière comme une base de conception de leur identité politique ;
  • la Bavière et le Québec ont un passé rural et catholique relativement proche ;
  • les deux régions ont su profiter de leurs structures économiques, qui favorisent l’éclosion de PME, pour se transformer en hauts-lieux des technologies de pointe ;
  • chacune des deux régions mise sur le développement d’énergies renouvelables – solaire et éolienne en Bavière, hydraulique au Québec;
  • la population et la culture de la Bavière, à l’image de celles du Québec, sont reconnues pour leur chaleur et leur convivialité.

Ensuite, le succès des relations officielles entre la Bavière et le Québec est certes attribuable à une volonté politique commune et à une confiance solidement développée en travaillant ensemble.

Bientôt forte de trois décennies complètes, les gens d’affaires des deux États ont tout intérêt à suivre la route de cette coopération déjà bien tracée.

Pour visitez le site web dédié au 25e jubilé de la coopération : www.quebec-baviere.com

 

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Consultez l’article 1 de 5 du Dossier spécial.

D-BOX partenaire du Cirque du Soleil et de la NFL pour créer une attraction immersive au cœur de New York

Après plusieurs développements en Asie, c’est dans sa terre natale d’Amérique que l’entreprise montréalaise Technologies D-BOX (TSX:DBO) annonce un autre projet de grande innovation. Considérée dans les leaders mondiaux en matière de technologie de mouvement, elle a été choisie par NFL Experience Times Square pour la création, au cœur de la métropole américaine, New York, d’une « exaltante expérience immersive » qui se voudra à la fine pointe de la technologie sur un thème sportif.

Créée par le Cirque du Soleil, en partenariat avec la National Football League (NFL), « NFL Experience Times Square » est une attraction qui ouvrira ses portes en novembre 2017. Elle visera à donner au public un accès privilégié à l’univers du football professionnel. Outre des souvenirs de championnats, elle présentera un film grandiose comprenant des images exclusives, des écrans interactifs permettant de découvrir des programmes d’entraînement et des plans de match de la NFL et des défis physiques donnant l’occasion aux visiteurs de se mesurer aux joueurs professionnels. Et cette attraction unique en son genre invitera aussi l’amateur de football à passer des gradins au terrain.

Expérience cinématographique en 4D

Pour l’attraction interactive, qui sera présentée à l’année au 20 Times Square – intersection de la 47e Rue Ouest et de la 7e Avenue – une salle de projection immersive avant-gardiste sera aménagée et comprendra des projecteurs à haute définition. Ce sont 185 sièges dotés de la technologie de mouvement D-BOX qui s’offriront alors aux amateurs. Ce lieu sans pareil permettra aux amateurs de football de tous les âges de nourrir leur passion pour ce sport et de ressentir pleinement l’excitation et la poussée d’adrénaline qu’il provoque.

Le spectacle multimédia présentant notamment du contenu exclusif de NFL Films proposera aux visiteurs une expérience exceptionnelle en les faisant passer de simples amateurs à joueurs professionnels de football : les visiteurs pourront adopter le point de vue d’un joueur dans le vestiaire et sur le terrain, ce avant de plonger dans l’ambiance festive du Super Bowl.

« Nous avons tout naturellement plongé dans cette aventure aussi créative qu’innovatrice. En combinant notre technologie de mouvement immersive hors pair avec la vision exceptionnelle de NFL Experience, nous avons créé une expérience unique qui réinvente le concept d’attraction », de déclarer sans modestie le pdg de D-BOX, Claude Mc Master.

Grâce à ce projet la technologie de D-BOX bénéficiera d’une très grande visibilité. Les amateurs de football pourront certes profiter d’une attraction stupéfiante… Pour les curieux d’innovation et de TIC, elle deviendra probablement un attrait incontournable de New York.

Les billets pour cette toute nouvelle attraction thématique sont déjà en vente. Ils sont offerts exclusivement sur le site www.nflexperience.com/, à partir de 39,00 $ US.

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Source de la photo: Cirque du Soleil Canada inc.

Vidéo officiellehttps://app.frame.io/f/clcVcfzX

montreal.tv/2017/05/le-cirque-du-soleil-et-la-nfl-creent-un-spectaculaire-emplacement-immersif-a-times-square-video/

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Économie mondiale : surprises 2016 du «Top 20» du commerce international par pays

La publication récente par l’Organisation mondiale du commerce des statistiques et perspectives du commerce permettent de porter un regard sur l’état de l’économie mondiale au tournant de 2016-2017. Sans surprise, les États-Unis et la Chine dominent largement le classement des exportations et des importations, autant en matière de commerce des marchandises que pour celui des services commerciaux. Plusieurs autres pays ont cependant affiché une année 2016 hors du commun : Royaume-Uni, Russie et Brésil notamment. Plusieurs surprises composent donc le plus récent Top 20 du commerce international par pays. Alors suivez-nous bien. Économie mondiale : surprises 2016 !

Le Top 20 des pays pour les exportations et les importations du commerce international des marchandises et des services commerciaux est fondamental dans l’analyse de l’état de l’économie mondiale, parce que ce classement constitue 72 à 73% du poids total de l’économie mondiale :

  • 73% du 15 955 milliards $ d’exportations de marchandises;
  • 72% du 16 225 milliards $ d’importations de marchandises;
  • 73% du 4 770 milliards $ d’exportations de services commerciaux;
  • 72% du 4 645 milliards $ d’importations de services commerciaux.

À 20 pays, ils comptent pour les 3/4 de l’économie mondiale qui se compose tout de même de plus de 190 pays souverains.

Tableau 1

Commerce des marchandises: principaux exportateurs et importateurs, 2016

Exportateurs Part mondiale (%) Importateurs Part mondiale (%)
1-Chine 13,2 1-USA 13,9
2-USA 9,1 2-Chine 9,8
3-Allemagne 8,4 3-Allemagne 6,5
4-Japon 4,0 4-Royaume-Uni 3,9
5-Pays-Bas 3,6 5-Japon 3,7
6-Hong Kong, Chine 3,3 6-France 3,5
7-France 3,1 7-Hong Kong, Chine 3,4
8-Corée du Sud 3,1 8-Pays-Bas 3,1
9-Italie 2,9 9-Canada 2,6
10-Royaume-Uni 2,6 10-Corée du Sud 2,5
11-Belgique 2,5 11-Italie 2,5
12-Canada 2,4 12-Mexique 2,5
13-Mexique 2,3 13-Belgique 2,3
14-Singapour 2,1 14-Inde 2,2
15-Suisse 1,9 15-Espagne 1,9
16-Espagne 1,8 16-Singapour 1,7
17-Russie 1,8 17-Suisse 1,7
18-Taiwan 1,8 18-Taiwan 1,4
19-Émirats arabes unis 1,7 19-Émirats arabes unis 1,4
20-Inde 1,7 20-Turquie 1,2

Pour le commerce des marchandises, les même 13 pays (en gras) sont d’abord globalement à la tête des exportations et des importations en 2016. Une réalité qui se poursuit pour tout le Top 20 à l’exception de la Russie, qui n’arrive que 24e pour les importations, malgré une baisse de 1% en variation annuelle, permettant ainsi à la Turquie de s’y classer. Pour cette même Russie, c’est du côté des exportations que la surprise est plus cruelle : elle ne mérite que le 17e rang à cause d’une importante chute (-17%). Acteur important, l’Inde s’est aussi déclassé en 2016 avec une forte diminution (-9%) de ses importations de marchandises.

Face à des moyennes mondiales de -3% (scores des USA justement), côté exportations les -8% de la Chine et -11% du Royaume-Uni se démarquent; alors qu’outre l’Inde (-9%) il n’y a que Hong Kong à -10% qui affiche aussi un extrême du côté importations.

Bien que loin du Top 20, mais tout de même toujours dans les 30 premières puissances importatrices, soulignons l’énorme baisse de -20% du Brésil, qui a donc reculé en position 28 au classement (25e comme exportateur), avec seulement 143 G$ d’importations de marchandises, ce bien derrière l’Autriche, la Malaisie et le Viet Nam (avec 185 G$ d’exportations, le Brésil se situe ici entre la Malaisie, 189 G, et le Viet Nam, 177 G).

 

Tableau 2

Services commerciaux: principaux exportateurs et importateurs, 2016

Exportateurs Part mondiale (%) Importateurs Part mondiale (%)
1-USA 15,4 1-USA 10,4
2-Royaume-Uni 6,9 2-Chine 9,7
3-Allemagne 5,6 3-Allemagne 6,6
4-France 4,9 4-France 5,1
5-Chine 4,3 5-Irelande 4,1
6-Pays-Bas 3,7 6-Royaume-Uni 4,1
7-Japon 3,5 7-Japon 3,9
8-Inde 3,4 8-Pays-Bas 3,6
9-Singapour 3,1 9-Singapour 3,3
10-Irelande 3,1 10-Inde 2,9
11-Espagne 2,7 11-Corée du Sud 2,3
12-Suisse 2,4 12-Belgique 2,3
13-Belgique 2,2 13-Italie 2,2
14-Italie 2,1 14-Canada 2,1
15-Hong Kong, Chine 2,1 15-Suisse 2,0
16-Luxembourg 2,0 16-Hong Kong, Chine 1,6
17-Corée du Sud 1,9 17-Russie 1,6
18-Canada 1,7 18-Luxembourg 1,5
19-Suède 1,5 19-Espagne 1,5
20-Thaïlande 1,4 20-Émirats arabes unis 1,4

Comme pour les marchandises, le classement pour les services commerciaux est aussi passablement équilibré, alors que les même 10 pays (en gras) sont encore globalement à la tête des exportations et également des importations, sauf que l’Inde, Singapour et l’Irelande viennent déclasser Hong Kong, la Corée du Sud et l’Italie, trois pays qui demeurent tout de même au Top 20. Pour compléter ce Top 20, seul les deux derniers du classement export, la Suède et le Royaume de Thaïlande, n’y restent pas pour les importations, y arrivant ici au 22e rang (Suède) et au 29e rang (Thaïlande). C’est la Russie, comme 17e (24e exportateur) et les Émirats arabes unis, comme 20e, qui y apparaissent plutôt. (Importateur pour 66 milliards $ en 2016, les EAU ne sont pas un pays majeur à titre d’exportateur de services commerciaux.) Une Russie, encore ici, à la dérive enregistrant une importante baisse (-16,4%) à 73 milliards $ de valeur d’importations.

Contrairement aux marchandises (-3%), les services commerciaux ont enregistré une croissance en 2016 : très modeste de +0,1% à l’export, mais de +0,5% à l’import. Et l’Irelande est ici le pays champion de l’année avec son doublé imposant de variations annuelles (8,8 et 14,6%) ; l’Irelande a exporté pour 146 G$ de services et en a importé pour 192 G$, se classant 5e au rang mondial à ce dernier titre dépassant même – tout juste – le Royaume-Uni (pour sa part déjà en perte de -8,9%). La Thaïlande (+7,7), l’Espagne (+7,6) et le Japon (+6,5) sont les autres belles surprises de l’année 2016 pour leur croissance des exportations de services. À l’opposé des deux autres, la Thaïlande a cependant pris la pente descendante pour les importations, arrivant ici au 29e rang mondial et ayant à supporter une diminution (-0,8%) en valeur par rapport à l’année précédente.

L’analyse plus globale du secteur des services commerciaux commande aussi de souligner l’état stimulant du marché d’Israël (maintenant au 27e rang) avec une croissance de 10,2% en 2016 et ayant représenté une valeur de 39 milliards $ d’exportations. Un succès remarquable face à son voisin la Turquie, en totale déroute, qui glissant même derrière, au 28e rang, accuse une forte diminution (-19,6%). À 37 G$ d’export, cette Turquie se maintenant par ailleurs tout juste devant une Norvège, elle aussi dans la tourmente,  accusant, elle, une diminution également dans les deux chiffres (-10,8%), pour un chiffre d’affaires de 36 G$.

Sept (7)
pays seulement

sont au Top 10
des quatre classements
du commerce
international

Tableau 3

Commerce des marchandises: principaux exportateurs et importateurs, 2016

Milliards de $ et %

Tableau 4

Services commerciaux: principaux exportateurs et importateurs, 2016

Milliards de $ et %

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(Source des Tableaux 3 et 4 et des données des Tableaux 1 et 2: www.wto.org)

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Manufacturier : la recette c’est investir en robot et aussi dans sa main-d’œuvre qualifiée

Une étude récente explique comment, au sujet de la robotique en usine, presque les 3/4 (73%) des entreprises manufacturières québécoises sont devenues en partie automatisées, contre 32% en 2011. Preuve certaine que l’automatisation, en incluant autant les machines à commande numérique, les imprimantes 3D, que les systèmes de vision et des capteurs, fait partie de la bonne recette pour assurer la survie et le développement du secteur manufacturier dans une économie développée comme celle du Québec. Mais la véritable recette gagnante semble être de ne pas viser que le tout robot.

1,5 G$ investis en robots au Québec

L’enquête au sujet de l’automatisation des équipements dans le secteur manufacturier canadien est le fruit d’une collaboration entre Sciencetech, une entreprise basée à Montréal, le Centre de recherche industrielle du Québec (CRIQ), l’Alliance canadienne des technologies avancées (Alliance CATA) et le ministère québécois de l’Économie, de la Science et de l’innovation (MESI). Elle révèle notamment qu’un total de 7 300 robots auraient été déployés dans des entreprises manufacturières qui ont des activités au Québec.

On peut même parler d’une vague d’automatisation, car l’investissement total au Québec seulement est comptabilisé à hauteur de 1,5 milliard $, soit autour de 250 M$/an pour la période de six années couvrant 2011 à 2016.

Du total de 1,5 milliard $ investis, « plus des deux tiers sont imputables aux frais d’installation, d’ingénierie et de programmation, ainsi qu’à l’achat de périphériques », précise le communiqué concernant l’étude.

Mais le message livré par le ministre de l’Innovation, des Sciences et du Développement économique du CanadaNavdeep Bains, lors d’une récente conférence sur la croissance économique organisée par le Forum des politiques publiques du Canada, n’était pas de viser le tout robot.

Devant les membres de cet organisme indépendant d’études et de recherches, il a défendu la stratégie voulant que les entreprises canadiennes sortent gagnantes des investissements qu’elles font « dans les technologies et les gens ».

À ses yeux, tout investissement axé sur les nouvelles technologies doit être accompagné d’investissements visant à former une main-d’œuvre qualifiée.

« Pratiquement tous les secteurs de l’économie sont rapidement transformés par les technologies, de sorte que nos connaissances deviennent désuètes plus vite que prévu. Dans une économie mondiale et numérique, axée sur l’innovation, il faut adopter de nouveaux modes d’apprentissage pour que les citoyens soient en mesure de s’adapter tout au long de leur vie. Il faut aussi que les Canadiens continuent d’étendre leur gamme de compétences pour tirer profit des occasions générées par les technologies. Les meilleurs emplois iront aux travailleurs qui utiliseront les technologies pour repousser les frontières de la créativité et de l’ingéniosité humaines, et non pour s’y substituer. C’est de cette manière que les Canadiens seront concurrentiels dans une économie mondiale numérique axée sur l’innovation. »

Navdeep Bains, ministre de l’Innovation, des Sciences et du Développement économique

Dans son allocution, le ministre Bains a aussi relevé une dichotomie au sein de l’économie mondiale et numérique moderne : oui, les entreprises adoptent de plus en plus les technologies pour livrer concurrence à l’échelle internationale, mais elles n’investissent pas autant qu’elles le devraient dans les compétences et les talents de leurs employés pour les préparer aux emplois de demain. Les technologies étant de plus en plus accessibles à tous, les talents distinctifs et la créativité de leur main-d’œuvre sont pourtant les seuls avantages concurrentiels que peuvent avoir les entreprises.

L’avantage canadien…

Dans cette nouvelle donne mondiale, le Canada offrirait même un avantage. Les entreprises mondiales voyant de plus en plus le Canada comme un pays idéal pour investir dans la mise au point de nouvelles technologies, étant donné qu’il compte une main-d’œuvre hautement qualifiée.

Ceci étant, les entreprises canadiennes devraient être plus nombreuses à suivre leur exemple en investissant non seulement dans le développement et l’adoption de nouvelles technologies, mais aussi dans les compétences et la formation de leurs employés.

Parce que si on les compare à celles d’autres économies avancées, les entreprises canadiennes sont loin d’investir suffisamment dans la recherche, l’adoption des technologies et les compétences numériques de leurs employés. Cet écart au chapitre des dépenses place même le Canada en situation de désavantage concurrentiel dans une économie mondiale et numérique qui permet aux compagnies de se procurer des talents, des biens et des services partout dans le monde.

Plan pour l’innovation et les compétences

Pour inciter un plus grand nombre de Canadiens à suivre une formation continue, le ministre Bains demande aux employeurs et aux enseignants de concevoir des occasions souples de formation et d’apprentissage qui permettraient aux Canadiens d’apprendre à leur rythme et dans leur temps libre.

Dans le cadre de son Plan pour l’innovation et les compétences, le gouvernement du Canada accroîtra par ailleurs son soutien aux Canadiens qui améliorent leurs compétences à toutes les étapes de leur carrière.

Dans son budget de 2017 il prévoit aussi l’octroi de 221 millions $ sur cinq ans, à compter de 2017-2018, pour créer 10 000 stages d’apprentissage intégré au travail à l’intention des étudiants postsecondaires. Le financement sera attribué par l’entremise de Mitacs, un organisme à but non lucratif qui établit des partenariats entre les gouvernements, le milieu de l’enseignement et l’industrie.

Le budget de 2017 prévoit aussi l’octroi de 50 millions $ sur deux ans, à compter de 2017-2018, afin d’appuyer les occasions de formation en codage et en compétences numériques pour les enfants d’âge scolaire.

Vision : que les entreprises canadiennes demeurent concurrentielles à l’échelle mondiale et créent des emplois bien rémunérés.

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www.ic.gc.ca/eic/site/icgc.nsf/eng/home

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