Archives de catégorie : Technologies vertes

Transformation des minéraux : « La technologie d’Orbite est perturbatrice… »

Une technologie « perturbatrice »… L’auteur de cette analyse occupera à partir du 6 juin 2016 le poste de vice-président et chef de l’exploitation de Technologies Orbite inc.

« La technologie d’Orbite est perturbatrice dans l’industrie de la transformation des minéraux, et c’est ce qui m’a attiré vers la Société. Compte tenu de la valeur contenue dans diverses sources de déchets qui n’ont actuellement pas de valeur ou une valeur économique négative, l’opportunité commerciale pour la Société est substantielle et j’ai hâte de jouer un rôle dans la poursuite de cette opportunité », d’exprimer Charles Taschereau, dans le communiqué confirmant sa nomination.

Charles Taschereau se joint à Orbite après avoir occupé le poste de chef de la direction de Congo Equipment S.A.R.L., un concessionnaire d’équipement Caterpillar avec 1 200 employés et plus de 350 millions $ en ventes annuelles. Auparavant, il était chef de l’exploitation chez Canada Lithium Corporation, avant son acquisition par RB Energy. Chez Canada Lithium, M. Taschereau était responsable de la gestion de l’étude de faisabilité de l’entreprise, du financement et de la construction subséquente de son projet de lithium au Québec.

Tout au long d’une carrière de plus de 25 ans, il a occupé divers postes de haute direction, y compris des mandats de gestion de projet, des responsabilités de financement et de l’ingénierie des procédés pour des sociétés multinationales de ressources, dont IAMGOLD, Gold Fields et Cambior.

Il possède une vaste formation académique et est titulaire d’une maîtrise en génie minier (métallurgie-Laval), un MBA (Curtin), GMP (Harvard) et une maîtrise en développement durable (Cambridge), et titulaire de la désignation CPA-CMA au Canada.

« La nomination de Charles est une étape clé dans le renforcement de nos capacités opérationnelles et de gestion de projet », a de son côté déclaré Glenn Kelly, chef de la direction d’Orbite. « Il apporte une expertise approfondie dans la gestion de projets complexes, y compris le financement, le contrôle budgétaire et la commercialisation, et nous sommes très heureux d’avoir attiré quelqu’un de son calibre. À long terme, Charles sera responsable des activités de projet liées à nos initiatives de monétisation des déchets et il jouera un rôle clé dans la gestion générale des opérations d’Orbite, y compris notre usine d’HPA ».

Orbite est actuellement en voie de finalisation de sa première usine d’HPA à Cap-Chat, sur le territoire de la Gaspésie, dans l’est du Québec.

L’engagement d’un directeur des opérations démontre que le passage à la phase de production est toute proche.

SUR LA ROUTE DE L’INNOVATION

Technologies Orbite a beaucoup fait parler d’elle depuis cinq ans, surtout dans le monde des alumineries. C’est maintenant une société canadienne de technologies propres de transformation des minéraux et de développement des ressources dont les procédés novateurs et exclusifs devraient permettre l’extraction de l’alumine ainsi que d’autres produits de grande valeur, comme les oxydes des terres rares et des métaux rares, à des coûts parmi les plus bas de l’industrie, et ce, sans produire de déchets, en utilisant des matières premières, dont l’argile alumineuse, le kaolin, la néphéline, la bauxite, les boues rouges, les cendres volantes ainsi que les résidus de serpentine provenant des sites d’exploitation du chrysotile.

Orbite possède un portefeuille qui comprend 16 familles de propriété intellectuelle incluant 32 brevets et de 101 demandes de brevet en cours d’homologation dans 11 pays et régions. La première famille de propriété intellectuelle est brevetée au Canada, aux États-Unis, en Australie, en Chine, au Japon et en Russie.

Elle opère également un centre de développement technologique à la fine pointe, dans la région de Montréal, où ses technologies sont développées et validées.

Orbite est cotée à la Bourse de Toronto TSX (ort).

www.orbitetech.com

(Crédit photo: Orbite, site de l’usine de Cap-Chat au Québec.)

Le soda Bull’s Head bientôt aux USA

Savez-vous nommer un seul produit que vous connaissez qui a 120 ans ? Rien d’évident ! Nous en avons découvert un récemment, qui se boit, et avons été séduits d’abord par sa qualité, puis surtout étonnés d’apprendre qu’il s’agit d’un secret québécois trop peu connu.

La marque de soda Bull’s Head existe depuis 1896. Eh oui, 120 ans cette année.  Un breuvage – qui se décline présentement en sept saveurs – qui aura été connu durant 119 ans pratiquement seulement dans les Cantons-de-l’Est. Mais depuis un an, une nouvelle relève de la vénérable entreprise du début a développé la gamme 100% naturelle, sans agent de conservation, fabriqué à partir de sucre de canne, d’extraits naturels et d’eau de source. Elle avance aussi dans sa démarche à l’exportation sur le marché des États-Unis avec des distributeurs sur place.

« Dès que le processus des autorisations réglementaires sera terminé aux USA nous y débuterons la distribution », nous confirmait à Québec début avril, tout en nous faisant déguster six de ses nouveaux produits 100% naturels, Dominic Pearson, le président de Breuvages Bull’s Head Inc. / Bull’s Head Beverages Inc.

Bull’s Head comme… entêté!

Tout a débuté en 1896, lorsque John Henry Bryant créa son propre soda gingembre dans les Cantons-de-l’Est. M. Bryant, qui originalement était un brasseur de bière avec son partenaire Seth Nutter pour la Silver Springs Brewery à Sherbrooke, trouvait la compétition trop forte dans ce domaine. Il décida donc de créer une boisson originale pour l’entreprise familiale, en s’inspirant par ses origines irlandaises. Par tâtonnement, il créera finalement un soda gingembre de type Belfast avec un goût tout à fait original. Comme il fallut lui trouver un nom, sa femme, observant l’entêtement de son mari, suggéra de nommer cette nouvelle boisson Bull’s Head. Le nom est resté!

Pour une recette originale de plus de 100 ans!

Toutes les compagnies qui ont plus de 100 ans vous le diront, pour y arriver il est nécessaire d’avoir un produit incomparable et un service impeccable.

Ce n’est donc pas une surprise d’apprendre qu’après sa création et son succès régional, le Bull’s Head est devenu une référence étant même servi au Château Frontenac de Québec, entre la Première et la Seconde Guerre Mondiale. Mais les décennies suivantes ne furent pas faciles, et face à la compétition acharnée des leaders de l’industrie des boissons gazeuses dans les années 1970, John H. Bryant décida de fermer l’entreprise.

Lucien Lavigne, un embouteilleur de Sherbrooke, pris ensuite le relais. C’est à la suite de la vente de ses affaires au début des années 1990, qu’il décida d’arrêter la production du Bull’s Head et de conserver la recette dans ses coffres.

En 1993, le Dr. Peter O’Donnell, un homme d’affaires estrien en quête de défi et désirant mettre à profit l’expertise de ses deux fils, acheta les droits de Bull’s Head après plusieurs tentatives auprès de Lucien Lavigne.

En 2006, les frères Husk ont ensuite pris la relève de l’entreprise de relance de la famille O’Donnell. Et c’est en novembre 2009 que les frères Carl et Dominic Pearson avec leur associé Charles Martel ont acheté les droits et la recette du légendaire soda gingembre Bull’s Head. Avec un produit alors absent des tablettes depuis presque une année, ils travaillent encore plus fort pour permettre à tous de pouvoir goûter et savourer le légendaire soda gingembre Bull’s Head.

En 2012, Breuvages Bull’s Head Inc. développe une bière de Gingembre, Ginger Beer, à la demande d’un de ces clients. Le produit est très populaire, surtout pour faire des Shandy Gaff, un mélange de Ginger Beer et de bière blonde, très populaire auprès des joueurs de golf après leurs parties.

En 2014, s’ajoutent deux autres produits : le Soda Gingembre Diète, ainsi que la Bière d’Épinette au Gingembre. Deux nouveaux produits qui permettent à Bull’s Head de développer de nouveaux marchés au Québec.

Entente avec la franchise Frite Alors!

En plus de développé les marchés traditionnels au Québec comme les épiceries et les dépanneurs, ils deviennent de plus en plus présents dans les épiceries fines, les marchés santé et les restaurants.

« Nous venons tout juste de signer une entente avec la franchise Frite Alors! pour leur fournir nos sodas », nous explique aussi Dominic Pearson.

Le site internet de l’entreprise est agréable à consulter et permet même la commande en ligne pour des quantités à la caisse (12 x 500 ml) pour à peine 15$ plus les frais d’expédition partout au Canada.

À l’heure de la mondialisation et des produits universels à grand nom, il fait bon de découvrir une saveur typique et pleine de tradition. Vive les gens d’affaires entêtés et prospères!

 Bull's Head 2016 4

 Bull's Head - L'Alimentation4

Thé Vert Gingembre / Ginger Green Tea

Fabriqué à partir d’extrait de thé vert. Un goût fin et 25% moins sucré que la majorité des autres sodas / Made from green tea extract. A fine taste and 25% less sweet than most other sodas.

Bière de Gingembre / Ginger Beer

La Bière de Gingembre est un soda gingembre plus relevé. Nous ajoutons plus de gingembre à la recette, ce qui lui confère une touche de piquant, qui arrive à retardement, dans la gorge. Idéal mélangée avec une bière blonde froide / Ginger Beer is a statement ginger ale. We added more ginger in the recipe, which gives it a touch of spice, that has a delayed tingle. Idealy mixed with a cold lager.

Bière Épinette Gingembre / Ginger Spruce Beer

Vrai gingembre et vrai épinette. Le summum de la boisson au gingembre. Goût relevé avec un doux goût d’épinette. Aussi 25% moins sucré que la majorité des autres sodas / Real ginger and spruce. The ultimate ginger drink. Spicy taste with a hint of spruce. 25% less sweet than most other sodas.

Soda Gingembre / Ginger Ale

Le vrai bon goût du Soda Gingembre original. Goût de gingembre présent en bouche, mais sans le piquant de celui-ci. Excellent avec un rhum épicé / The taste of the original Ginger Soda. Ginger flavor mouthwatering, without the spiciness. Excellent with spiced rum.

Bulls3Cola, Root Beer et Orange

Orangeade / Blood Orange

Une orangeade originale qui est fabriquée à partir de jus de fruits et de légumes / An original blood orange drink that is made from fruit and vegetable juices.

Cola Naturel / Natural Cola

Cola 100% naturel, comme tous les autres produits de cette gamme, et il est sans caféine.  Nous lui avons donné une touche de cannelle supplémentaire, ce qui le rend différent des autres colas sur le marché / Cola 100% natural, like all of our other products in this range, and it is caffeine free. We gave it an extra touch of cinnamon, which makes it different from other colas in the market.

Bière Racinette / Root Beer

Une bonne bière racinette qui a du caractère. Nous n’avons pas touché à un classique, mais nous lui avons donné du panache / A good root beer with character. We have not touched a classic, but we gave it punch.

www.bulls-head.com
www.abenakis.ca
www.barlelab.com
www.rageliquidenergy.com

Bulls4com

Prix Eterne : Un « Mois de la Terre » à l’année chez Solutions de Reconnaissance Rideau

Voici un exemple de citoyenneté environnementale à cœur et pas seulement à l’occasion du « Jour » ou du « Mois » de la Terre: dans le cadre d’un programme de reconnaissance avec ses employés, Rideau a planté plus de 100 000 arbres indigènes à travers le Canada depuis leur partenariat avec Arbres Canada qui date de 2010.

Quel est le rapport entre Rideau, des arbres et une conscience environnementale remarquable?

Rideau offre aux employeurs figurant au palmarès Global 2000 des solutions visant à inspirer à leurs employés une volonté de se surpasser grâce aux bienfaits de la reconnaissance et des récompenses. Sa gamme complète de programmes de reconnaissance et de récompenses des employés a motivé plus de deux millions de salariés dans plus de 90 pays. On les incite ainsi à adhérer aux valeurs de leur entreprise, à accroître leur productivité, à augmenter les revenus, à réduire les coûts de l’absentéisme et du roulement de personnel, ainsi qu’à améliorer la satisfaction globale de la clientèle, etc.

Rideau vient pourtant être choisi comme récipiendaire du prix Eterne 2015-2016 d’Arbres Canada.

Prix Eterne pour son apport à l’environnement

L’entreprise Solutions de reconnaissance Rideau, chef de file mondial en matière de solutions de reconnaissance des employés, va recevoir le prix Eterne 2015-2016 d’Arbres Canada pour son excellence en matière d’intendance environnementale. Depuis le début de sa collaboration avec Arbres Canada en 2010, Rideau a planté plus de 100 000 arbres indigènes partout au Canada, et a apporté des contributions financières importantes au « Programme national de verdissement » d’Arbres Canada.

Rideau a aussi innové en faisant de la plantation d’arbres un élément clé d’un grand nombre de ses programmes de reconnaissance des employés.

« La créativité et le leadership démontrés par l’entreprise Solutions de reconnaissance Rideau exemplifient ce qu’être le lauréat du prix Eterne signifie. Vu que ce sont des experts dans leur domaine, ce n’était pas facile de reconnaître l’entreprise numéro un de la reconnaissance au Canada, mais les merveilleux messages que nous recevons de la part des employés pour les arbres plantés en leur nom, ainsi que la plantation de milliers d’arbres indigènes dont l’entreprise est à l’origine dans tout le Canada ont facilité notre choix (…) pour ce prix », explique le président d’Arbres Canada, Michael Rosen.

« Nous sommes honorés d’avoir reçu ce prix prestigieux pour quelque chose qui importe tellement, et que notre entreprise est naturellement portée à faire. Nous avons la longue tradition d’une utilisation judicieuse des matériaux, d’un recyclage conscient et d’une élimination appropriée. Le fait d’intégrer la plantation d’arbres aux programmes de reconnaissance des employés illustre bien comment nous avons pu combiner des actions pour le bien-être des employés et pour celui de notre planète », souligne le PDG de l’entreprise récipiendaire Solutions de reconnaissance Rideau, Peter Hart.

Mike Rosen, président d’Arbres Canada, décernera le prix à Rideau et à son PDG, Peter Hart, le 16 juin dans les locaux de Rideau à Montréal.

Le prix d’Arbres Canada est appelé « Eterne » pour reconnaître la nature dynamique et éternelle des arbres et des forêts. Il est décerné aux entreprises qui démontrent un appui financier constant et un enthousiasme pour la cause, la commercialisation et la reconnaissance de la marque d’Arbres Canada.

Depuis plus de vingt ans, Arbres Canada encourage les collectivités, les gouvernements, les sociétés et les particuliers à rendre le Canada plus vert et plus sain pour ses habitants. Sous la direction d’un conseil d’administration composé de bénévoles, Arbres Canada fournit aux Canadiens l’éducation, l’expertise technique et les ressources requises pour planter et prendre soin d’arbres ruraux et urbains.

À ce jour, Arbres Canada a planté plus de 80 millions d’arbres et reverdi plus de 550 terrains d’écoles à l’échelle du pays.

www.rideau.com

arbre2(crédits des photos: Rideau, 2016)

Montréal prend le train du progrès; un SLR de 5,5 milliards $

Bien que le montage financier ne soit pas finalisé, les trois milliards de $ que la Caisse de dépôt et placement du Québec se propose déjà de mettre sur la table semblent confirmer que la métropole du Québec aura un train électrique doté de 24 stations – le troisième plus grand train automatisé au monde ! – offrant un service de 20 heures par jour, 7 jours par semaine, entre Montréal, l’Aéroport international Pierre-E.-Trudeau, la couronne nord et la Rive-Sud au tournant de 2020. Un investissement hautement stratégique de 5,5 milliards de $ au total.

C’est donc la technologie du système léger sur rail – SLR – qui reliera Brossard, sur la Rive-Sud, Deux-Montagnes, sur la rive nord, Sainte-Anne-de-Bellevue, à l’ouest, l’aéroport et le centre-ville, avec une longueur de 67 km, ce qui en ferait le troisième plus grand train automatisé au monde après Dubaï et Vancouver.

« Le projet de transport le plus important des 50 dernières années au Québec (…) Un réseau qui va dynamiser notre métropole », selon le pdg de la Caisse, Michael Sabia.

Avec ce mode de transport, un passager sera en mesure de partir du centre-ville de Montréal et de rejoindre l’aéroport en 15 à 20 minutes. La fréquence proposée des trains est de 6 minutes au maximum.

Ce nouveau chantier majeur pour Montréal va créer 7 500 emplois pendant sa construction, censée durer 4 ans, à partir de fin 2017. Les retombées représentant plus de 3 milliards $ en 4 ans sur le PIB.

TRAIN SLR : « l’équivalent de la Baie-James à Montréal »

Le projet de SLR de la Caisse de dépôt et placement « (…) c’est l’équivalent de la Baie-James à Montréal (…) Montréal a besoin d’un coup de fouet. À cause des interconnections, la toile que cela va créer va changer la donne », d’expliquer lors de l’annonce le ministre québécois des Transports, Jacques Daoust.

Christian Dubé, premier VP, Québec, à la CDPQ estime d’ailleurs à 5 milliards de $ les projets privés qui verront le jour le long du tracé du train régional SLR.

Outre la Caisse, des participations financières d’Ottawa et de Québec seront requises. Les prochaines étapes consistent à consulter les parties prenantes ce printemps. Suivra un examen au Bureau d’audiences publiques sur l’environnement à la fin de l’été.

Mais il semble déjà prévu que les premiers trains SLR du Grand Montréal rouleront en 2020, notamment sur un nouveau Pont Champlain tout neuf.

Utilisation durable d’une ressource non renouvelable… oui c’est possible!

L’année 2016 aura débuté en douceur quant à la pression des coûts eut regard à l’utilisation des ressources non renouvelables dans nos économies trop gourmandes. Avec le litre d’essence sous le dollar, les temps semblent radieux.

Mais n’oublions jamais que nos scientifiques, notamment Mathis Wackernagel, nous ont déjà appris que c’est depuis déjà plus de 35 ans – autour de 1978 pour la première fois! – que l’empreinte écologique de l’humanité dépasse la capacité de charge de la planète. Empirant sans cesse, l’arrivée des années 2000 aura même signalé l’atteinte d’une demande humaine ayant dépassé l’approvisionnement de la nature d’un niveau supérieur d’environ 20%. Autrement dit, l’humanité consomme, voire surconsomme, pas moins de 1,2 Terre annuellement, depuis l’an 2000.

Empreinte écologique : impact total de l’humanité sur la nature; surface de terre nécessaire pour fournir les ressources (céréales, fourrage, bois, poisson et surfaces urbaines) et absorber les émissions (dioxyde de carbone) de la société mondiale.
Mathis Wackernagel et collègues

Tout ceci a évidemment un lien direct avec la consommation des ressources non renouvelables de la planète : pétrole, gaz naturel et autres charbons irrémédiablement consumés.

Hors, on pense d’instinct que la fin des ressources non renouvelables est par définition inéluctable. Qu’il n’y a rien à faire. Cela arrivera un jour. Effectivement, théoriquement. Mais dans la pratique, il y a une alternative. Une ruse de l’intelligence humaine… Alors détrompez-vous : l’utilisation durable d’une ressource non renouvelable, c’est possible!

COMMENT?

Pour consommer de manière durable une ressource non renouvelable, son utilisation ne doit pas dépasser le rythme auquel une ressource renouvelable, utilisée de façon soutenable, peut la remplacer.

Exemple : un gisement de pétrole sera utilisé durablement si une partie des profits qu’il dégage est systématiquement investie dans des éoliennes, des panneaux solaires ou des plantations d’arbres pour que, une fois le pétrole épuisé, un flux équivalent d’énergie renouvelable soit disponible.

Simple comme bonjour, juste de la gestion intelligente empreinte de pérennité. La question qui en découle est immédiatement de savoir si ce comportement se répand? Si les règles de la fiscalité des entreprises l’encouragent? Si la société favorise ce type de gestion responsable?

Actuellement, poser la question c’est largement y répondre!

Mais nous avançons dans la bonne direction. Parce que dorénavant, si vous gérez une entreprise, encore mieux des ressources non renouvelables, vous savez au moins que l’utilisation durable d’une ressource non renouvelable… oui c’est possible!