Archives de catégorie : Technologies vertes

Une délégation québécoise se prépare pour Plastipolis

À Lyon, du 25 au 30 juin 2016, sous l’initiative de la FEPAC, une délégation québécoise de gens de l’industrie de la plasturgie prendra part au Forum Plastipolis 2016, pour la 6e édition de ce rendez-vous industriel de choix.

La mission de Plastipolis est triple :
Susciter plus d’innovation et faire émerger de nouveaux projets de R&D;
– Promouvoir l’innovation dans la formation et la gestion des compétences au service de la plasturgie;
– Ouvrir le développement des entreprises aux autres secteurs industriels et à la coopération internationale.

On y rencontre des partenaires grâce aux rendez-vous d’affaires : des sessions de rendez-vous personnalisés organisées grâce à une méthodologie efficace de mise en relation avec des contacts ciblés.

Son « Carrefour de l’Innovation » est un espace pour mettre en avant vos projets innovants :

  • Exposition de projets technologiques et industriels
  • Exemples de réalisations emblématiques
  • Présentation de prototypes et démonstrateurs
  • Illustration d’innovations sur les produits et services

Le forum s’adresse aux fournisseurs et prestataires en matières premières, transformation, chaudronnerie plastique, études et services, ainsi qu’aux donneurs d’ordres dans les secteurs aéronautique, automobile, construction navale, équipements industriels, ferroviaire, matériel médical, nautisme, sports et loisirs.

RETOUR SUR 2014

En 2014, Plastipolis avait sur deux jours de forum présenté l’évolution des technologies de la filière polymère et les opportunités marchés avec 200 exposants, 20 conférences thématiques, trois tables rondes, un concours de pitch innovation et le lancement officiel de l’annuaire membres de Plastipolis.

La délégation québécoise de la FEPAC sera hébergée au Mercure Lyon Plaza République et se rendra à Lyon sur un vol direct de Montréal avec Air Canada.

Programme complet : www.plastics-meetings.com

FEPAC (Fédération des plastiques et alliance composites)
www.fepac.ca

Projet Natick: le « datacenter » du futur sera-t-il sous-marin ?

Microsoft vient de dévoiler son projet Natick, un « projet de recherche pour déterminer la faisabilité des centres de données sous-marins ». Les objectifs sont de comprendre les bénéfices, mais aussi les difficultés de déployer des centres de données sous la mer.

Microsoft pense que le déploiement de centres de données en eaux profondes est une bonne solution pour réduire l’empreinte environnementale.

Le but du concept est d’associer l’entrée électrique à partir d’une turbine ou d’un système qui génère de l’énergie marémotrice, mais aussi comme solution de refroidissement.

Nous savons tous bien que les serveurs génèrent beaucoup de chaleur et coûtent cher en électricité pour le refroidissement. Cette solution de Microsoft pourrait être écologique et économique, car il n’y aurait plus à payer cette lourde facture.

9424653709_148359bc73_bMicrosoft pense être en mesure de pouvoir déployer un centre de données du début à la fin en 90 jours seulement.

Le système est équipé d’une centaine de capteurs différents pour mesurer l’humidité, le mouvement, la pression et plus encore. Ce qui permet de pouvoir prévenir les pannes matérielles qui pourraient survenir ou aussi les fuites.

Les premiers tests ayant été concluants, les ingénieurs pensent à tester des projets commerciaux de cloud. Un système sous-marin qui sera trois fois plus grand est déjà en cours de conception.

Un premier « datacenter » en production pourrait voir le jour en Floride ou en Europe du Nord

« La première fois que j’en ai entendu parler, je me suis dit:  »Eau… électricité, pourquoi faire ça ? » Mais quand vous prenez la peine d’y penser, en fait c’est logique », a avancé Ben Cutler, ingénieur Microsoft qui travaille sur le système de Natick.

Il est prévu qu’après le déploiement de 90 jours, la durée de vie de l’infrastructure informatique durera environ 5 ans, soit le temps de la durée de vie du matériel. Le centre de données serait ensuite remplacé par un neuf. Quant à la durée de vie de l’environnement du « datacenter », elle est au minimum de 20 ans, période après laquelle il doit être récupéré et recyclé.

Est-ce que les « datacenters » du futur seront sous-marins ?