Archives de catégorie : Économie des Amériques

Le Québec consacrera 25 millions $ pour établir une « Stratégie québécoise sur l’eau »

Le discours du budget du ministre des Finances du Québec, Carlos Leitao, présenté le 27 mars 2018, a reçu les éloges du principal acteur terrain à la base de la bonne gestion de la ressource eau de ce Québec si riche en la matière, affirmant qu’il « passera certainement à l’histoire » en raison des propositions en matière de gestion de l’eau annoncées par le gouvernement. Notamment avec la création d’une « Stratégie québécoise sur l’eau », pour laquelle un budget de 25 millions $ a été réservé.

« Ces diverses annonces permettront de faire un pas historique en matière de gestion de l’eau au Québec. Les priorités et les propositions des OBV du Québec ont clairement été entendues et nous nous engageons à soutenir le gouvernement du Québec dans la mise en œuvre de ces différentes propositions en mobilisant chacun des intervenants du territoire. »
Antoine Verville, directeur général du Regroupement des organismes de bassins versants du Québec (ROBVQ)

Ce dernier pouvait précisément se réjouir davantage, du seul fait que, ce Budget 2018-2019 du Québec confirme une significative augmentation du soutien financier accordé aux organismes de bassins versants du Québec (OBV), qui sont les membres du ROBVQ.

Effectivement, les 40 OBV du Québec se verront dorénavant octroyer 10 millions $ par année, pour un total de 30 M$ sur trois ans. Ce qui est près du double de ce qu’ils recevaient auparavant, et surtout une première augmentation du soutien financier à ce réseau depuis le déploiement de la gestion intégrée de l’eau sur l’ensemble du Québec méridional en 2009

Pour le ROBVQ, cette annonce témoigne donc de la confiance et de la reconnaissance du gouvernement envers le travail accompli par les OBV du Québec.

« Les OBV sont aujourd’hui enfin reconnus comme des partenaires majeurs du gouvernement. Ils pourront à ce titre jouer pleinement leur rôle de mobilisation et de concertation des municipalités, des entreprises et des groupes sociaux et environnementaux pour conserver notre précieuse ressource », s’en est réjouit Caroline Brodeur, présidente du ROBVQ.

En plus de la bonification du financement statutaire des OBV, le Budget du Québec 2018-2019 prévoit une enveloppe dédiée aux partenaires responsables de la mise en œuvre des plans directeurs de l’eau qui permettra de mieux passer de la planification à l’action concrète. Rappelons que quelque 900 acteurs de l’eau au Québec ont déjà participé à identifier des priorités d’intervention pour chaque bassin versant de son vaste territoire dans les plans directeurs de l’eau

VISION : VERS UNE « Stratégie québécoise sur l’eau »

C’est aussi « avec grand enthousiasme » que le ROBVQ a constaté qu’une enveloppe de 25 M$ est maintenant prévue pour le développement d’une « Stratégie québécoise sur l’eau ». Celle-ci devrait mobiliser l’ensemble de la société québécoise pour utiliser l’eau, la protéger et la gérer de façon intégrée et durable.

Le réseau des OBV y voyant une démonstration claire de la volonté de la ministre qui est responsable de l’environnement au Québec de faire de l’eau – patrimoine collectif – une réelle priorité pour le Québec et d’en assurer une gestion durable pour les générations futures.

Une série de mesures structurantes pour les ressources hydriques du Québec viennent aussi s’ajouter :

  • Un soutien de 16,2 M$ aux Municipalités régionales de comptés (MRC) pour leurs efforts de protection des milieux humides et hydriques, qui devrait assurer le succès de la mise en œuvre de la récente Loi sur la conservation des milieux humides et hydriques en appuyant l’élaboration des plans régionaux des milieux humides et hydriques par les MRC, avec notamment le soutien des OBV du Québec.
  • La création d’un Fonds bleu et un soutien aux OBV dans le cadre de la mise en œuvre de la Stratégie maritime du Québec.
  • Une enveloppe de 8 M$ pour lutter efficacement contre les espèces exotiques envahissantes, qui pourrait permettre de lutter contre des espèces telles que la berce du Caucase, les carpes asiatiques ou encore le myriophylle à épis en se dotant de différents outils de prévention, de détection et d’intervention.
  • Des investissements majeurs dans des projets d’adaptation aux changements climatiques et de soutien aux initiatives de la société civile et des municipalités locales, notamment en matière de gestion des eaux de surface et souterraines.

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Source de l’image: https://robvq.qc.ca

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Nuns, funds and guns: the firearms debate on Wall Street

Nous reproduisons ici, intégralement, le texte signé par le journaliste Marley Jay, du 26 mars 2018, de l’agence de presse The Associated Press.

La direction

NEW YORK (The Associated Press) – Some of Wall Street‘s heaviest hitters are stepping into the national debate on guns as investment firms ask firearms makers what they are doing about gun violence.

The firms speak softly, but because they own trillions of dollars’ worth of stock, their voices travel far. And they’re now joining forces with some unusual allies, including smaller and untraditional investors. In this context, the investment fund BlackRock, which owns big stakes in three different gun makers, might end up working alongside a group of nuns.

Sister Judith Byron, the director and co-ordinator of the Northwest Coalition for Responsible Investment, says her group and BlackRock appear to have similar ideas when it comes to gun manufacturers and retailers. Following the killing of 17 students and teachers at Marjory Stoneman Douglas High School in Parkland, Florida, funds like BlackRock started asking gun manufacturers what they are doing to reduce the risks of gun violence, and asking retailers how much they make from selling guns.

Byron says her group, a coalition of religious communities and health care systems, invested in firearms makers a decade ago and has been working on gun safety issues for years. In the last few months the coalition introduced resolutions pushing American Outdoor Brands, Sturm Ruger and retailer Dick’s Sporting Goods to give reports to investors about the steps they are taking to reduce gun violence.

« We’re hoping we can engage these big investors and encourage them to vote for our resolutions, » she says.

Some larger investors have similar views. The biggest public pension funds in the U.S., CalPERS, recently refused to sell its investments in companies that sell assault rifles. It says that by remaining an investor, it’s been able to get those companies to make positive changes.

The nuns aren’t protesters, and they don’t carry props or signs to disrupt board meetings, although they sometimes work alongside groups that use those tactics. Byron says some of the shareholder meetings she’s attended have been downright pleasant, with investors and board members thanking her for asking questions.

Support from investment firms was crucial to the coalition’s big success last year when, after decades of work, it backed a successful resolution that required oil giant Exxon Mobil to disclose the effects climate change is having on its business.

Erik Gordon, a professor at the University of Michigan’s Ross School of Business, said companies are often reluctant to risk any sales in order to do the responsible thing. But it does sometimes happen, as when CVS stores stopped selling cigarettes in 2014. He said activists deserve most of the credit for getting the funds to speak out.

« BlackRock didn’t wake up one morning and say, ‘We are going to take a different approach to investing, it’s the right thing to do,' » he said. « It’s a reaction to the activists. »

The top priority of firms like BlackRock, State Street and mutual fund company Vanguard is to make as much money as possible for their clients. But because they own so much stock, they can wield a lot of influence: They can support new directors who want to change the direction of the company and back proposals that change the way it operates.

BlackRock is a major shareholder in gun makers Sturm Ruger, American Outdoor Brands, and Vista Outdoor Brands. About a week after the shooting in Parkland, BlackRock said it wanted to speak with the three firearms makers about their responses to the tragedy. The fund said it is looking into creating new investment funds for investors that exclude firearms makers and retailers, and if many funds and investors followed suit, that would affect the price of those stocks.

In a letter to BlackRock, American Outdoor Brands said it supports steps that will promote gun safety while protecting the rights of firearm owners. The company said it backs measures including improved background checks and improved support for people with mental illnesses, but said it’s opposed to « politically motivated action » that won’t improve public safety. Sturm Ruger did not immediately respond to a request for comment.

In other words, there are limits to the funds’ power. They aren’t choosy investors and won’t dump the gun makers no matter what they say. That’s because their main investment strategy to invest in huge numbers of companies, including every stock listed on the Standard & Poor’s 500 index.

According to Todd Rosenbluth, CFRA‘s director of research into funds and exchange-traded funds, that means BlackRock and Vanguard don’t have that much leverage compared to activist investors or hedge funds. Those investors can have more dramatic effects on individual companies because they can buy up the stock, run for seats on the board themselves, or threaten to sell the shares if they don’t like the company’s choices.

« They can use their wallet and sell the shares or they can pressure the companies and threaten to sell the shares if actions aren’t taken, » said Rosenbluth. So far, he said those investors aren’t really getting involved in the debate.

Still, there have been changes: Dick’s, Walmart, Kroger and L. L. Bean have all said they will no longer sell guns to shoppers under the age of 21. Rosenbluth said that has more to do with the ongoing national debate about gun safety and regulations than anything the investment firms have said, and he believes laws will ultimately have a larger effect.

But Byron, who also wants new gun laws, says she is encouraged by the response from corporate America.

« We see companies taking leadership roles in environmental and social issues, which is encouraging, » said Byron, adding that as shareholders, « they’re our companies. We own them.« 

Un pas de plus vers l’infrastructure des communications 5G au Canada

C’est financièrement un pas de 400 millions $ qui vient d’être générés par le partenariat en technologies numériques confirmé le 19 mars 2018, à Ottawa, à partir d’une initiative qui « jettera les bases » pour la première plateforme pré-commerciale de réseaux de cinquième génération de technologie sans fil (5G) au Canada. Un projet qui porte le nom ENCQOR.

Le projet ENCQOR, qui signifie Évolution des services en nuage dans le corridor Québec-Ontario pour la recherche et l’innovation, se confirme aussi comme un « partenariat transformateur » réunissant d’abord cinq grands noms mondiaux dans l’industrie des technologies numériques, avec les coordonnateurs provinciaux Prompt et CEFRIO, en plus des Centres d’excellence de l’Ontario. Ericsson, Ciena (Ciena Canada Inc.), Thales (Thales Canada Inc.), IBM (IBM Canada) et CGI sont les cinq grands intervenants industriels de ce partenariat rendu possible, en partie, par des financements publiques provenant du Gouvernement du Canada, du Gouvernement du Québec et du Gouvernement de l’Ontario.

CINQ ANS POUR LE 5G

C’est donc au cours des cinq prochaines années, qu’ENCQOR établira le « premier corridor pré-commercial de télécommunications sans fil 5G au Canada ». Ce qui doit s’entendre comme « la prochaine génération de communications numériques » et aussi comme « la clé pour déverrouiller l’incroyable potentiel, entre autres, des villes intelligentes, réseau électrique intelligent, de la santé en ligne, de l’éducation en ligne, des véhicules connectés et autonomes, du divertissement et des médias sur demande, et de l’Internet des objets (IdO) ».

Selon les instigateurs, ce projet assurera le maintien de plus de 4 000 emplois, y compris 1 800 emplois spécialisés dans la 5G, au cours des même cinq prochaines années. Il devrait également se traduire par des innovations dans le domaine des télécommunications sans fil.

Plus concrètement, qualitativement, on pense que cette initiative développera une plateforme collaborative de classe mondiale pour accélérer la transition vers la technologie 5G « qui changera la donne » au Québec, en Ontario et globalement au Canada. Parce qu’elle permettra de réunir un vaste réseau de PME, d’acteurs de l’industrie et du gouvernement, de chercheurs, d’universités dans les deux provinces, et ce afin de collaborer à la création et à la commercialisation de nouveaux produits, processus et services de rupture.

ENCQOR doit aussi être vu comme un partenariat public-privé qui sera axé sur la recherche et l’innovation dans le secteur des technologies de rupture 5G – communications à très-haute vitesse – ainsi que sur les initiatives d’adoption et les utilisations du système.

On parle effectivement de vitesses de téléchargement jusqu’à 100 fois plus rapides que celles de la technologie 4G actuelle ! Certes un élément à retenir pour l’amélioration des capacités des PME pour qu’elles puissent être concurrentielles sur les marchés mondiaux.

« (…) Dans cette course à l’innovation qui se dessine à l’échelle mondiale, nous devons nous préparer pour l’avenir et adopter une attitude audacieuse, visionnaire et déterminée. Voilà pourquoi notre gouvernement investit dans la technologie sans fil de prochaine génération, la technologie 5G », a déclaré par communiqué le ministre canadien de l’Innovation, des Sciences et du Développement économique, Navdeep Bains.

Dans le cadre de la Stratégie numérique du Québec et de la Stratégie québécoise de la recherche et de l’innovation 2017-2022, le Québec mise d’ailleurs sur de telles collaborations.

C’est notamment grâce à une approche collaborative qu’ENCQOR permettra aux PME de participer à des appels d’offres et à d’autres projets, conjointement avec des partenaires de l’industrie. But de l’opération : accélérer le développement et l’adoption de technologies transformatrices, progressivement bâtir l’épine dorsale de la prochaine génération d’infrastructure numérique à travers tout le Canada.

En bref, les plateformes de pointe ENCQOR exploiteront la 5G pour permettre aux entrepreneurs et aux PME de développer et d’exporter une nouvelle vague de produits et de services créatifs dans différents secteurs. Mais plus encore, l’initiative établira une plateforme collaborative pour les TIC et la recherche en technologies numériques, l’innovation et la démonstration d’applications, comptant des douzaines d’universités, de collèges et de centres de recherche dans les deux plus importantes provinces du Canada, qui convergeront vers une infrastructure de recherche et d’innovation ouverte et unique, dans laquelle la 5G, l’infonuagique et les mégadonnées sont les principales technologies d’intérêt.

C’est l’expertise de Ciena en matière de technologies par paquets, optiques et SDN (réseaux définis par logiciel) qui « jouera un rôle capital dans la création de réseaux plus adaptatifs et dans l’accélération de l’adoption de la 5G », qu’a mis ici en évidence Scott McFeely, son premier vice-président. Louis Labelle, directeur en chef de l’usine Bromont d’IBM Canada, avait aussi une valeur ajouté corporative à mettre en évidence pour son groupe : « Nos initiatives de développement d’assemblages de dispositifs photoniques sur silicium font partie intégrante des efforts d’innovation constants d’IBM. »

Les Centres d’excellence de l’Ontario (OCE) inc. soutiennent la commercialisation de recherches de pointe.

Au Québec, organisme de recherche et d’innovation, le CEFRIO accompagne les entreprises et les organisations dans la transformation de leurs processus et pratiques d’affaires par l’appropriation du numérique. Membre de QuébecInnove, le CEFRIO est notamment mandaté par le gouvernement du Québec afin d’agir comme accélérateur de la culture numérique dans les organisations.

Prompt est une société sans but lucratif qui appuie la création de partenariats et le montage de projets de R-D entre les entreprises et le milieu institutionnel de recherche (universités, Centre Collégiaux de Transfères Technologiques du Québec et centres publics de recherche).

(Source de l’image: samsung.com/global/business/networks/insights/5g-radio-access/)

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Netflix a enregistré en un an une hausse de 33% de son chiffre d’affaires et de 91% de sa dette

Une nouvelle étude sur les défis économiques et stratégiques de Netflix vient d’être dévoilée. C’est le cabinet de conseil FG8 et l’Association des producteurs d’expériences numériques Xn Québec qui l’ont fait savoir, le 5 février 2018, à Montréal. « Rigoureuse et objective », l’étude traite de la situation actuelle et de l’avenir de la production télévisuelle et cinématographique avec Netflix comme « nouvelle » réalité.

Que représente justement Netflix ?

Netflix a enregistré une hausse de 33% de son chiffre d’affaires, en un an. Et l’entreprise mondiale peut aussi « se vanter » d’avoir perturbé deux industries: les services de location de films – ce qui dessina la fin du géant américain Blockbuster – et les services de télévision premium – ce qui fait que Netflix a aujourd’hui deux fois la taille de son plus proche concurrent HBO.

Des rivaux comme Disney et Amazon se positionnent cependant pour préparer leurs tentatives « de perturber le perturbateur », explique notamment les auteurs.

« De manière à s’inscrire dans les discussions québécoises, nous soulignons l’importance de générer de la propriété intellectuelle et de la détenir (ici au Québec) pour créer de la richesse », explique Francis Gosselin, président de FG8 et co-auteur de l’étude.

Depuis plusieurs années, Netflix utilise une stratégie de réinvestissement massif de tous les revenus de l’entreprise pour alimenter sa propre croissance. Ainsi, en plus d’observer une hausse de 25% de ses abonnés en un an (ayant passé de 94 à 118 millions de 2016 à 2017) la multinationale a également enregistré une augmentation de 91% de sa dette à long-terme en également un an (3,4 à 6,5 milliards pour 2016 et 2017).

Ce qui fait dire aux auteurs que « les chiffres parlent d’eux-mêmes : la dette que Netflix acquiert est étroitement contrôlée ».

Entreprise basée à Montréal depuis 2015, FG8 Conseils se spécialise dans le conseil stratégique, la formation et la recherche économique auprès de clients en Amérique du Nord et en Europe. L’organisation a développé une expertise très spécifique en ce qui concerne l’économie des médias.

Quant à l’Association des producteurs d’expériences numériques Xn Québec, elle regroupe les principaux acteurs de l’industrie numérique du Québec en réunissant tous les producteurs de contenu, original ou de commande, pour différentes plateformes technologiques. Anciennement connue sous le nom de Regroupement des producteurs multimédia, l’association agit comme un catalyseur pour le développement, la consolidation et le rayonnement des entreprises de l’écosystème des industries créatives, médiatiques et culturelles actives dans toutes les formes d’expressions numériques, par le biais d’activités et d’événements.

Pour en apprendre d’avantage et pour consulter l’étude : http://bit.ly/2ElRM1u

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Source de l’image: https://www.airofmelty.fr/netflix-les-jeunes-sont-ils-vraiment-adeptes-du-service-en-france-a406010.html

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La crypto-monnaie philanthropique de la Fondation Einsteinium séduit ATW Tech

Oui, il y a de la crypto-monnaie philanthropique ! C’est la Fondation Einsteinium (EMC²) qui s’est embarquée dans le projet ambitieux de changer la perception qu’ont les monnaies digitales aux yeux de ceux qui ne font pas partie de ce milieu. Similaire au Bitcoin, Einsteinium est une monnaie digitale distribuée de pair-à-pair avec la technologie de chaîne de blocs (blockchain). L’équipe d’Einsteinium se démarque, étant en train de développer une plateforme de levée de fonds pour les projets scientifiques et qui accepte les monnaies digitales, une application de communication pour téléphones cellulaires et un magasin en ligne acceptant EMC². La société technologique ATW Tech (AtmanCo), de Montréal, vient d’annoncer la signature d’une entente de « partenariat global » dans cette initiative.

Einsteinium
est une monnaie digitale, semblable au Bitcoin,
mais qui a l’objectif philanthropique
de financer des projets dans le
domaine scientifique.

La monnaie digitale Einsteinium a été lancée par la Fondation Einsteinium. Afin de diversifier et bonifier ses solutions de paiements, Voxtel, une filiale d’ATW Tech, vise maintenant implanter la crypto-monnaie EMC² dans toutes ses plateformes (donation mobile, réseaux sociaux, messagerie, jeux et services vocaux). AtmanCo a annoncé son partenariat global avec la Fondation Einsteinium pour le lancement de la facturation mobile de la crypto-monnaie Einsteinium sur la base d’un programme d’implantation en quatre étapes :

  1. Einsteinium intégrera la plateforme de paiement de Voxtel afin de pouvoir acheter, échanger ou transférer la monnaie Einsteinium.
  2. Voxtel et EMC² mettront en application un portefeuille de paiement mobile, web et de voix facilement accessible pour les utilisateurs de VoxTel.
  3. Échange en direct de la monnaie Einsteinium via le service de réseaux sociaux et de jeux de Voxtel.
  4. Bâtir un réseau qui permettra la conversion d’Einsteinium dans les principales devises telles que le dollar canadien, dollar américain et l’Euro.

« Nous sommes fiers d’intégrer cette crypto-monnaie bien connue et prometteuse à nos solutions de paiements unifiés qui incluent déjà la facturation téléphonique, la carte de crédit et l’Interac. Cela nous permettra de bonifier notre offre de solutions de paiements et d’élargir notre base de clientèle », précise, dans un communiqué, Michel Guay, le président et fondateur d’ATW Tech.

« Nous chez la Fondation Einsteinium aimerions remercier notre communauté pour tous les efforts déployés ainsi que VoxTel pour l’opportunité de pouvoir bénéficier de l’ajout de leurs usagers à l’échelle mondiale. Après un an d’efforts, nous sommes très enthousiastes à propos de la croissance qui sera générée pour EMC² suite à l’intégration de la solution de facturation de VoxTel ainsi que pour l’adoption de la crypto-monnaie de façon générale », précise Jonathan Lauzière, membre du conseil d’administration et trésorier d’EMC².

UN DE PLUS POUR ATW TECH

ATW Tech, cotée au TSX-V (ATW), est propriétaire de plusieurs plateformes technologiques connues telles que VoxTel, Québec Rencontres, VuduMobile, Atman et Bloomed. L’association de sa technologie avec le succès du site de rencontre Elite Single est aussi connue.

VoxTel se spécialise dans la facturation téléphonique et les solutions de paiements alternatives pour les lignes fixes et mobiles. Et les passerelles de connectivité (API) Atman permettent aux entreprises d’optimiser leur capital humain, domaine de spécialisation initial de l’entreprise montréalaise. Avec Bloomed, sa plateforme cloud de gestion des données (smart data) sur les consommateurs et leurs comportements destinée à des campagnes orientées vers les entreprises et le grand public, elle continue d’élargir ses marchés. Et la dernière initiative, en crypto-monnaie philanthropique, ira certes dans le même sens.

Et le marché semble avoir apprécié cette décision d’ATW Tech : la valeur de son action à la Bourse de croissance TSX a cru de plus de 20% depuis l’annonce.

La valeur d’un Einsteinium était de 0.00004969 Bitcoin, le 16 janvier 2018 à 14h53.

L’Einsteinium
n’a qu’une vocation : financer la recherche scientifique, via la Einsteinium Foundation
qui prélève 2.5 %
des revenus tirés des blocs minés.

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Source de l’image: www.emc2.foundation

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