Tous les articles par Daniel Allard

Depuis 1997, Daniel Allard a co-fondé et dirige le cyberjournal CommerceMonde.com. En 2013, il fit de même avec l'Association des sociétés québécoises cotées en Bourse, organisant notamment le Gala annuel des sociétés en Bourse (2008 à 2015). Le développement de l'équipe de LiNNOVarium.com est son actuelle priorité.

There is no alternative : La Chine deviendra verte

Mort à la pollution, ou c’est la Chine qui mourra! Dans l’intervalle, des dizaines de milliers de Chinois meurent prématurément chaque année de la véritable crise environnementale qui menace toute la Chine, jusqu’à nouvel ordre. Vite à l’économie circulaire; l’économie linéaire a assez duré!

Une solution circulaire

Il ne faut donc pas se surprendre de voir à quelle vitesse l’élève chinois a vite dépassé ses maîtres (l’Allemagne, le Japon, le Danemark) pour devenir l’actuel leader mondial en économie circulaire. Le pays est même l’un des rares à avoir une Loi en la matière: depuis 2009 (la France se donne 2017 comme objectif). Et pas moins de 100 villes de Chine progressent maintenant à titre de projet-pilote.

Le gouvernement centrale, qui n’a pas de difficulté à mixer les systèmes, réfléchit à voix haute en parlant d’une « Civilisation écologique » à établir!

Il existe plusieurs définitions théoriques de l’économie circulaire.

Au verso du livre de Jean-Claude Lévy et de Vincent Aurez[1] on trouve une définition très abstraite et complète :

« L’économie circulaire est un dispositif d’organisation scientifique, technologique, économique et social, visant à rendre à la nature les flux de matière solide, liquide et gazeuse qui lui sont empruntés aujourd’hui trop dangereusement. Elle doit être insérée dans les planifications urbaines selon un principe de gouvernance territoriale et de “gouvernance des flux” ».

Rémy Le Moigne[2] élabore pour sa part une définition plus descriptive, inspirée du courant «Berceau à Berceau»:

« L’économie circulaire peut être définie comme un système de production et d’échanges prenant en compte, dès leur conception, la durabilité et le recyclage des produits ou de leurs composants de sorte qu’ils puissent redevenir soit des objets réutilisables soit des matières premières nouvelles, dans un objectif d’améliorer l’efficacité de l’utilisation des ressources. »

L’économie circulaire est la seule activité concrète et théorique qui synthétise l’ensemble des théories et des applications du développement durable, tel que défini par l’Organisation des Nations Unies (ONU).

Et vous devez porter votre regard vers la Chine, afin de découvrir les véritables enjeux en cause: innovation, investissement en R&D, briser tout verrou technologique, mobiliser les populations, établir une gouvernance politique appropriée, etc.

Et au Québec…

ATTENTION! Économie circulaire n’égale pas écologie industrielle. Plusieurs sont ceux qui ne font pas encore la distinction au Québec. Le concept de l’économie circulaire y fait à peine son entrée. Par contre, fondé en 1999, le CTTÉI de Sorel-Tracy a été reconnu Technopole en écologie industrielle en mai 2012.

Depuis à peine deux ans, Ville et Régions innovantes (VRIc) priorise cette stratégie trop méconnue. L’organisme veut aussi prendre en compte les multiples réalités de l’économie circulaire et l’opérationnalisation de la recherche, afin de lui construire un véritable cadre théorique. Sa définition est donc très englobante :

« L’économie circulaire est une notion qui minimise en continu les déchets et les gaz à effet de serre (GES) en levant les barrières technologiques grâce à la recherche et le développement (R&D). L’économie circulaire s’inscrit dans un projet de société, impliquant la mobilisation et l’information des collectivités, dont la stratégie économique tend à remettre dans le “système économique” et dans les circuits les plus courts possible les déchets et les émissions polluantes à chacune des étapes de développement d’un produit soit de l’extraction à la consommation pendant les phases de production, de transformation, de distribution et de transport. Elle implique tous les secteurs d’activités : manufacturier, agroalimentaire, industriel, informatique, forestier, transport terrestre, maritime et aérien des personnes et des marchandises, assurance, aménagement des villes et des régions, finance, éducation, R&D, océanographie, transfert technologique, minier, pêcheries et les services, dont les services juridiques. »

VRIc synthétise cette définition par la formule suivante : « 6RV+0GES » (Récupérer, Réduire, Réutiliser, Recycler, Régénérer, Remplacer, Valoriser + 0 Gaz à Effet de Serre). Ce n’est qu’en 2014 que l’Université de Montréal a intégré économie circulaire dans un nouvel institut de recherche sur l’environnement. Un Québec définitivement en retard.

www.vric.ca

www.eddec.org

www.institut-economie-circulaire.fr

 

Nouvelle couverture d’analyste pour H2O Innovation

Beacon Securities a entrepris la couverture de la société cotée en Bourse de Québec H2O Innovation (TSXV : HEO). Son analyste financier Michael Mills a d’ailleurs déjà publié un rapport sur les activités et la croissance de la Société (prévisions financières et attentes quant à la croissance organique).

Le rapport d’analyste de Beacon Securities est un rapport distinct compilé à titre d’analyste indépendant sur les activités et les progrès de la Société.

Et de trois…

L’analyste Khurram Malik de JACOB SECURITIES, ainsi que Gerry Sweeney de ROTH CAPITAL PARTNERS, LLC couvraient jusqu’ici l’entreprise. Les coordonnées complètes des analystes suivant les activités et la croissance d’H2O Innovation sont affichées sur le site de la Société (www.h2oinnovation.com).

14 M$ de nouveaux contrats

Fin janvier 2015, H2O Innovation annonçait l’obtention de nouveaux contrats pour un montant de 14 M$.  Le déploiement de sa solution de suivi à distance SPMC auprès d’une municipalité en Floride se confirmait également.

 

Le 8e GalaBourse honore dix gagnants!

Le Gala annuel des sociétés en Bourse du Québec qui se tenait à Montréal, pour la première fois, a finalement honoré 8 entreprises le soir du 5 mai 2015, deux d’entre elles y récoltant un doublé. La 8e édition a attiré 225 personnes au prestigieux Parquet de la Caisse de dépôt et placement du Québec. Cette soirée était d’ailleurs sous la présidence d’honneur de monsieur Christian Dubé, premier vice-président Québec, à la CDPQ. Le maire de Montréal, monsieur Denis Coderre, y était pour sa part représenté par le président du comité exécutif de la Ville de Montréal, monsieur Pierre Desrochers, qui a remis le premier prix du gala.

Quatre des prix pour la création de richesse

Dix prix ont été remis, six pour les meilleures performances boursières de la dernière année et quatre pour la création de richesse. Karina Lehoux et Christian Lévesque étaient les co-animateurs de ce 8e GalaBourse.

Voici les gagnants et les finalistes des dix prix :

– Pour notamment une augmentation de 102% de son chiffre d’affaires, Amaya a devancé Technologies Sensio (80%) et Lunetterie New Look / Benvest (54%). Le Grand Prix «Création de richesse – Société Île de Montréal» reconnaît globalement la croissance de la valeur de l’action, du chiffre d’affaires et de l’emploi, pour l’année 2014, parmi toutes les firmes cotées en Bourse ayant leur siège social sur le territoire de l’île de Montréal.

– Pour notamment une augmentation de 43% de son chiffre d’affaires, Valeant a devancé Industrie Lassonde (13,5%), Sportscene / La cage aux sports (11%), ainsi que Couche-Tard  (7%). Le Grand Prix «Création de richesse – Société Région de Montréal» reconnaît globalement la croissance de la valeur de l’action, du chiffre d’affaires et de l’emploi, pour l’année 2014, parmi toutes les firmes cotées en Bourse ayant leur siège social sur le territoire entourant l’île de Montréal (le « 450 »).

– Pour notamment une augmentation de 70% de son chiffre d’affaires, TSO3 a devancé la société immobilière Cominar (12%) et Industries Sigma (-1,4%). Le Grand Prix «Création de richesse – Société Québec Métro» reconnaît globalement la croissance de la valeur de l’action, du chiffre d’affaires et de l’emploi, pour l’année 2014, parmi toutes les firmes cotées en Bourse ayant leur siège social sur le territoire de l’Indice boursier régional MC Québec et Chaudière-Appalaches (IBR-QCA).

– Pour notamment une augmentation de 47% de son chiffre d’affaires, Mines Richmont a devancé Les Mines de la Vallée de l’Or (24%) et Cascades (6%). Le Grand Prix «Création de richesse – Société Régions du Québec» reconnaît globalement la croissance de la valeur de l’action, du chiffre d’affaires et de l’emploi, pour l’année 2014, parmi toutes les firmes cotées en Bourse ayant leur siège social hors des territoires de la capitale et du Montréal métropolitain, en partie le code téléphonique 418, mais essentiellement le 819.

– Pour une augmentation en 2014 de la valeur de son action de 967%, Ressources Komet a reçu l’or, Mines d’Or Visible (900%) l’argent et Manitex Capital (370%) le bronze du Prix « Performance boursière à la Bourse de croissance TSX MC Société du Québec ». Elles devançaient Les Mines de la Vallée de l’Or (257%) et Exploration Fieldex (200%).

– Pour une augmentation en 2014 de la valeur de son action de 259%, Amaya a mérité l’or, BELLUS Santé (250%) l’argent et Mines Richmont (245%) le bronze du Prix « Performance boursière à la Bourse de Toronto MC Société du Québec». Elles devançaient TSO3 (127%) et ProMetic (108%).

De retour à Québec en 2016

La 9e édition du GalaBourse se tiendra dans la ville de Québec au printemps 2016 et l’événement reviendra à Montréal en 2017, selon la volonté d’alternance de ses organisateurs depuis 2014, la nouvelle Association des sociétés québécoises cotées en Bourse (ASQCB).

FFR : Opsens passent le test du Dr Nico Pijls

Opsens (TSXV : OPS), une société en Bourse de Québec, a annoncé la première utilisation de l’OptoWire et de l’OptoMonitor, ses produits pour mesurer la réserve de débit fractionnaire (FFR: Fractional Flow Reserve) par une référence en la matière, le Dr Nico Pijls à Eindhoven aux Pays-Bas.

Les produits FFR d’Opsens sont conçus pour optimiser le diagnostic et guider le traitement chez les patients avec des maladies coronariennes.

« Dr Pijls, du Catharina Hospital à Eindhoven aux Pays-Bas et Dr Bernard De Bruyne, de l’OLV Hospital à Aalst en Belgique, ont collaboré intensivement à établir la FFR comme l’étalon-or dans l’évaluation des lésions coronaires. Par conséquent, nous sommes fiers de voir Dr Pijls, l’un des cardiologues les plus reconnus à l’échelle mondiale et un investigateur dans les études cliniques FAME sur la FFR, utiliser nos produits dans sa pratique« , a déclaré Claude Belleville, vice-président instrumentation médicale d’Opsens.

L’arrivée d’un fil guide optique tel que l’OptoWire sur le marché de la mesure FFR est perçue positivement pour les cardiologues interventionnels et sera utile pour promouvoir l’utilisation de la FFR.

Opsens va donc poursuivre sa phase de précommercialisation en ouvrant des centres FFR d’élite bien reconnus dans les prochains mois pour colliger des données additionnelles sur la performance de ses produits FFR. La société se dit aussi confiante en sa capacité de prendre une part intéressante du marché de la FFR qui atteint 300 millions $US et qui devrait atteindre le 1 milliard $US à moyen terme.

www.opsens.com

www.opsensmedical.com