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sommaire La maison de la Forêt de Marie-Victorin fait la couverture d'un livre par Daniel Allard Ce qui devrait être un site domiciliaire écologique exceptionnel de 350 unités faisant la fierté de la Ville de Lévis, sur la Rive-Sud de Québec n'offre encore qu'une seule maison modèle. Mais l'histoire de cette dernière est maintenant transportée aux quatre coins de la planète, grâce à une belle décision de la maison d'édition McGraw Hill. Le livre THE ADAPTABLE HOUSE, une bible sur les recherches du professeur Avi Friedman, de l'Université McGill, utilise pour sa couverture une photo de la fameuse maison des promoteurs et architectes Jean-Marie Lavoie et Paul Brassard.
En plus de faire cette page couverture, une vingtaine de photos, ainsi que de nombreux plans et dessins illustrent un chapitre du livre concernant cette maison. « Aux États-Unis, le livre est notamment vendu dans les Wall Mart », précise monsieur Lavoie. Tant que le jugement ne sera pas rendu concernant la poursuite en dommages intentée par les deux entrepreneurs contre l'ancienne Ville de St-Nicolas, il sait que le développement du projet est bloqué. « Nous attendons la décision du juge d'un jour à l'autre et sommes confiants pour la suite des choses. Si ce n'est pas nous qui réalisons le projet, ce sera quelqu'un d'autre, mais il se fera », ajoute-t-il. UNE ÉMISSION DE TÉLÉVISION RÉUSSIE En septembre 2001, le duo à l'origine du projet de développement domiciliaire Forêt de Marie-Victorin situé à Saint-Nicolas, avait attiré l'attention d'une équipe télé du réseau HGTV de Washington, diffuseur de la série «Dream Builders» sur les ondes de la chaîne spécialisée américaine Home and Garden. « L'émission est passé pour la première fois le 2 juin et se déroule entièrement de Québec. Les 10 premières minutes présentent précisément notre maison et ensuite d'autres sites ailleurs dans le monde sont présentés en comparaison avec le notre », raconte au téléphone Jean-Marie Lavoie, ravi et fier de ce visionnement, qui devrait repasser dans d'autres pays devant plus de 70 millions d'auditeurs, lui a-t-on dit également. L'idée de vouloir bâtir tout un
quartier de 350 unités Cette fameuse construction prend ses racines dans le concept Bâti-Flex, développé par la Société canadienne d'hypothèque et de logement (SCHL), qui permet de créer des bâtiments adaptables aux besoins physiques et monétaires de chacun. En 1996, dans le cadre d'un concours réunissant des projets de type Bâti-Flex, le Dr Avi Friedman a présenté son «Programme de la maison à coût abordable de l'École d'architecture de l'Université McGill». Ce dernier y a remporté un grand succès. C'est sur ce concept qu'est basée la maison de St-Nicolas, unique en son genre à Québec. Il est à souligner que d'autres constructions basées sur les mêmes principes ont vu le jour à Montréal, à Ottawa, aux États-Unis (très peu) et même au Mexique! Nichée parmi les arbres et s'intégrant parfaitement à son environnement, la maison comporte trois étages qui peuvent êtres facilement aménagés de différentes façons afin de convenir aux goûts de tous et chacun. Il n'y a pas de sous-sol; les promoteurs ont préféré préserver l'état naturel en évitant de creuser la terre inutilement. Le souci d'économie est omniprésent: les grandes fenêtres laissent pénétrer la chaleur du soleil, ce qui permet d'économiser grandement sur le chauffage. Le système installé dans les chambres de bains, quant à lui, assure une économie d'eau de l'ordre de 60%.
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