prix rayonnement hors québec
2002
En nomination pour le
Entrevue
avec Carole Voyzelle par Daniel Allard C'est particulièrement parce que le PTQM a fait le plein d'alliances internationales que sa directrice générale, Carole Voyzelle, a retenu l'attention du Prix Rayonnement hors-Québec de la Chambre de commerce de Québec. Signatures d'ententes de partenariats avec deux parc en France, un autre du Portugal, de Taiwan et d'Italie, en plus de confirmer son alliance au sein du E+, qui associe Québec avec quatre autres parcs d'Europe et d'Australie en matière d'environnement. Une année sans pareille pour le PTQM. Une récolte qui permet de dire que le plein est fait pour un moment. « Il faut maintenant que ces partenariats continuent à porter fruits. Certains sont basés sur des ententes de nos universités respectives. Certaines veulent rencontrer, entre autres, les attentes de nos entreprises. Notre priorité est maintenant de développer ses acquis », confirme Carole Voizelle en entrevue téléphonique. Depuis que la privatisation du PTQM est complétée, améliorer son internationalisation était l'étape suivante, une démarche qui avait carrément ciblé des parcs précis après une réflexion de complémentarité avec les besoins des acteurs de la région de Québec, prioritairement l'université et les entreprises établies au PTQM. Avec lesquels de ces parcs croit-elle que les choses iront le plus vite? « Déjà, avec le parc d'Anion, en France, il y a des choses actives, et avec ceux de Louvain, en Belgique, et celui au Portugal, des actions vont s'enclencher prochainement. Avec le parc en Savoie, il reste des choses à compléter », précise-t-elle. Du côté du E+, elle planifie une prochaine rencontre des 5 partenaires en Australie, en mai 2003. Concidère-t-elle avoir toutes les ressources pour maximiser le développement de tous ces partenariats internationaux? « Oui, nos ressources humaines actuelles nous permettent de bien exploiter tous nos partenariats. » Le contexte de la création de la nouvelle ville de Québec au 1er janvier 2002, a fait naître un projet de modification du statut du PTQM. On voulait confier la gestion des terrains à la ville et confier la gestion des services du parc à la nouvelle CODEM (la Corporation de développement économique métropolitaine qui doit en principe fonctionner à partir du 1er janvier 2003). Considérez-vous cela comme un plus pour le PTQM? « Le conseil d'administration du PTQM ne souhaite pas le voir décimé entre la ville et la CODEM. Nous sommes un organisme à but non lucratif autonome. Nous avons fait connaître notre point de vue. Je suis actuellement en négociation avec la CODEM et je ne peux donc pas vous en dire plus. Chose certaine, il faut multiplier nos forces, pas juste les additionner », explique-t-elle en refusant de dire si le statut quo est l'objectif qu'elle souhaite. Chose acquise, elle reste à la barre à la même position pour continuer de servir au profit du développement économique de la région. « Je suis arrivée au PTQM en 1999 avec un contrat de trois ans. Il a été renouvelé, pour encore trois ans, l'an dernier. J'en suis à ma quatrième année et très heureuse dans ses fonctions ». Carole Voyzelle vient cependant d'apprendre qu'à partir du 7 novembre 2002, elle devra fonctionner sans François Tavenas à la présidence du conseil d'administration. Celui-ci quitte et aurait maintenant des engagements à l'extérieur de la région. L'ancien recteur de l'Université Laval, très impliqué dans le développement du PTQM depuis plusieurs années, devra donc être remplacé très bientôt. __________________ Québec, le 17 octobre 2002. La Chambre de commerce de Québec est
heureuse d'annoncer la nomination de Mme Carole Voyzelle, présidente
directrice générale, Parc technologique du Québec métropolitain, à titre
de finaliste au Prix Rayonnement Hors Québec (octobre 2002) parrainé par
Développement économique Canada.
Septembre
Entrevue avec Léo Lévesque par Daniel Allard 11.09.2001! Non, il ne s’agit pas d’un numéro de commande. Bien au contraire! Pendant les trois semaines qui ont suivi les tragiques événements du 11 septembre 2001 aux États-Unis, l’entreprise du président fondateur Léo Lévesque a elle aussi traversé des moments très sombres: zéro téléphone, zéro faxe et zéro commande. Cuisines Laurier, à Laurier-Station, au Québec, subissait les contres coups d’une crise chez son voisin du Sud et principal client. Heureusement, cette prise de conscience d’une situation de dépendance face à un marché unique se révélera vite positive, pour la PME qui développe et fabrique sur mesure des armoires de cuisine et des vanités de salle de bain pour le marché haut de gamme. « Notre vulnérabilité nous a sauté au visage. Nous avons réalisé que la diversification de nos marchés s’imposait, surtout au moment où nous développons de nouveaux produits à valeur ajoutée et augmentons ainsi nos coûts », explique Léo Lévesque. Ce qui ne voulait pas dire de négliger les USA pour autant. D’ailleurs, avec sa recette, qu’il hésite à dévoiler, l’entreprise de Léo Lévesque est maintenant présente dans 27 États américains: « Nous tentons systématiquement de dénicher les meilleurs groupes d’agents manufacturiers d’un territoire. Comment on fait ça? Nous utilisons le NKBA, l’Association des professionnels d’armoire de cuisine, de vanité de salle de bain et de porte de cuisine aux USA. Depuis 8 ans, je procède ainsi. » Avec ses bonnes références, il a ainsi déniché la famille M.... en Floride et le Groupe B.... en Caroline, etc. Tout dernièrement, c’était un groupe d’agents manufacturiers qui développent le centre des États-Unis, de Chicago jusque dans l’Ohio. À la fin de l’an dernier, il a signé une importante entente avec le Groupe Lappin. LES ROUTES DE LA DIVERSIFICATION Plus opportuniste que systématique et planifiée, l’opération diversification chez Cuisines Laurier a essentiellement consisté à saisir les occasions qui passaient. « Pour l’Angleterre, la SCHL est venue nous chercher, on a dit oui. La même chose en Chine, où nous sommes maintenant en partenariat avec la compagnie canado-chinoise SUCI, avec qui nous avons même une vitrine permanente à Pékin pour deux ans. » Des occasions au Chili, en Argentine, au Costa Rica, au Brésil, en Scandinavie et au Japon ont aussi conduit à des efforts de prospection et de développement de nouveaux marchés dans les derniers douze mois. Ouf! Cela fait donc beaucoup de chemin parcouru, depuis le fameux 11 septembre. Pleinement conscient du piège qui le guette, Léo Lévesque soumet du coup lui-même la question: « Pourquoi on s’éparpille, devriez-vous me demander! » Effectivement, l’homme affirme qu’il va cesser de s’éparpiller et approfondir les acquis: « Notre objectif est maintenant la consolidation. » Mais toujours avec la même règle de travailler avec des agents manufacturiers dans le pays en question, car « (...)ce sont eux qui connaissent le mieux leur pays ». Une procédure qui lui évite également de devoir grossir son équipe de vente à l’interne. Cette dernière n’est d’ailleurs pas plus imposante qu’avant. C’est uniquement lui et sa directrice des ventes, Nancy Demers, qui continuent de faire le travail. Avec encore 5-6 clients en Ontario, Cuisines Laurier exporte quasiment la totalité (plus de 95%) de sa production plus que jamais. Et maintenant en visant les quatre coins du monde. Une opération de diversification qui est rassurante pour l’avenir. __________________
Québec,
le 12 septembre 2002 - La Chambre de commerce de Québec est heureuse
d’annoncer la nomination de M. Léo Lévesque, président et fondateur,
Cuisines Laurier, à titre de finaliste au Prix Rayonnement Hors Québec
(septembre 2002) parrainé par Développement économique Canada. |
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