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Dernières tendances du marché du travail
La performance et la compétitivité des entreprises passent par la communication

(CMQC) L'étude annuelle du marché du travail nord-américain effectuée par Randstad, une des plus grandes agences de placement de personnel au monde, et par RoperASW, un chef de file en consultation et en recherche marketing, a démontré que la communication entre employés et patrons agit directement sur la satisfaction et sur la loyauté du personnel. La satisfaction au travail et la loyauté réciproque entre salariés et employeurs permettent aux travailleurs d'apprécier leur employeur et d'avoir confiance en ses capacités de gestion et de direction.

Selon cette étude, l'utilisation d'évaluations de rendement, la compréhension des objectifs et de la situation financière de l'entreprise, ainsi que la confiance accordée par les subordonnés à leurs décideurs influencent positivement la productivité, la satisfaction au travail et les performances financières de l'entreprise. La communication constitue donc un facteur important de la réussite des entreprises nord-américaines.

" Une communication ouverte et honnête peut faire toute la différence du monde. Lorsque les gestionnaires présentent aux employés des évaluations de rendement personnelles et la situation financière de la compagnie, le personnel est plus heureux et plus loyal ", explique Joanne DeLavan Reichardt, vice-présidente aux communications de Randstad Amérique du Nord.

Les résultats de cette enquête ont démontré que la communication interne contribue à diminuer le roulement de personnel à l'intérieur des entreprises. En effet, des employés bien informés sont beaucoup moins tentés de chercher un meilleur emploi. Par exemple, 88% des travailleurs qui ont des évaluations de rendement affirment ne pas vouloir changer d'emploi dans la prochaine année, contrairement à 79% pour ceux qui n'ont pas cette rétroaction. Une entreprise qui évalue le travail de ses employés peut donc réduire son roulement de personnel de 10%. De même, 89% des gens qui ont accès à des renseignements clairs, précis et complets sur les performances financières de leur employeur planifient demeurer au sein de la compagnie à moyen terme, comparativement à 81% pour ceux qui ne reçoivent pas souvent ces données.

Une entreprise
qui évalue le travail de ses employés peut donc réduire son roulement de personnel de 10%

Les salariés travaillant dans des compagnies qui communiquent beaucoup se disent plus satisfaits de leur emploi et de leur rémunération, plus loyaux envers leur employeur, plus confiants dans la capacité décisionnelle des gestionnaires et plus heureux du travail effectué par leur superviseur que ceux qui n'obtiennent pas ces types de renseignements.

À la question sur la loyauté, 65% des salariés interrogés affirment qu'ils sont loyaux envers leur employeur et 70% des employeurs maintiennent qu'ils sont loyaux envers leurs employés. Le sondage a démontré qu'il existe une différence de perception entre ces deux groupes : 50% des employés considèrent que leur patron leur est loyal et 41% des employeurs pensent que leurs subordonnés sont loyaux envers la compagnie.

Même si plus de 80% des travailleurs et des employeurs sont convaincus de l'importance des évaluations de rendement, seulement 72% des salariés déclarent en recevoir une, mais 85% des employeurs disent qu'ils évaluent formellement leurs subordonnés.

Interrogés sur l'importance de diffuser l'information financière de l'entreprise, 70% des travailleurs et 54% des employeurs s'accordent pour dire que ces données influencent leur performance. Toutefois, 55% des employés et 49% des employeurs reçoivent ou donnent régulièrement des renseignements clairs, précis et complets sur les performances financières de leur entreprise.

RoperASW a réalisé cette enquête entre le 10 janvier et le 1er février 2002. Au Canada et aux États-Unis, 1 105 salariés et 882 employeurs ont

été interrogés par téléphone. Au moment de l'entrevue, les répondants, âgés de plus de 18 ans, travaillaient ou planifiaient un retour sur le

marché du travail. L'échantillon des employeurs regroupait des entreprises de tous les secteurs d'activité et ayant au moins cinq employés. Le pourcentage d'erreur pour les travailleurs est de 3,6% et pour les employeurs de 4,7%.

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