sommaire Création de la CODEM par Daniel Allard Un geste attendu depuis plusieurs mois a été fait par les autorités gouvernementales concernées par l'avenir économique de la capitale du Québec, le 14 juin 2002. En dévoilant le nouveau modèle d'appui au développement économique de la région métropolitaine, le ministre délégué responsable de la région de la Capitale Nationale, Rosaire Bertrand, et le maire de Québec, Jean-Paul L'Allier, confirmaient un important virage vers le secteur privé. Deux leaders du monde des affaires, Jean Leclerc, vice-président de Biscuits Leclerc, et Éric Dupont, président de Laboratoires AEterna, ont par exemple été nommés co-présidents de la nouvelle structure proposée, la CODEM, un nom suggéré et qui pourrait changer, signifiant Corporation de développement économique métropolitain. Ce qui ne changera pas, c'est que le conseil d'administration de cette CODEM sera composé de 13 personnes, dont 9 dirigeants d'entreprises qui proviendront du secteur privé. Un geste plein d'audace et sans précédent en Amérique du Nord, selon le maire L'Allier. On leur demande de d'abord engager un directeur général et d'ensuite procéder au regroupement de cinq organismes:
Actuellement, 90% des budgets consacrés annuellement à la promotion économique par les gouvernements et les autorités municipales sont alloués à ces cinq organismes. Les co-présidents Leclerc et Dupont ont expliqué qu'ils pensaient rendre la nouvelle structure complètement opérationnelle d'ici le 1er janvier 2003. Depuis, ils ont confié la direction générale d'un comité de transition à Michel Rouleau, en ancien dirigeant du Mouvement Desjardins qui devrait faciliter l'intégration de la Rive-Sud de Québec au sein de la CODEM. Un CAP - Comité pour une action en partenariat est aussi mis sur pied. Il s'agit ici d'une table métropolitaine regroupant les élus municipaux et gouvernementaux, le milieu des affaires et les partenaires socio-économiques, soit 10 personnes, en plus des 13 membres du c. a. du CODEM, qui se réunira trois à quatre fois par année, « afin de donner une vision stratégique rassembleuse et partagée ». TOUJOURS RIEN POUR L'INTERNATIONAL Lors de la même conférence de presse, la seule mention par rapport au thème de l'international a été faite en guise de réponse à une question, pour expliquer que le projet de mettre en place un Commissariat général aux relations internationales était toujours bien vivant. « Mais il fallait d'abord procéder à ce qui est annoncé aujourd'hui », a simplement avancé le maire L'Allier. L'international, nous y arrivons, a-t-il laissé entendre, en révélant tout de même qu'il ne voit pas ledit commissariat à l'intérieur de la structure de la nouvelle CODEM, mais plutôt en parallèle. Le document d'une quarantaine de pages présentant les résultats des travaux du Groupe de travail sur la réorganisation du développement économique fait d'ailleurs totalement fi de l'international. On y apprend uniquement, dans une des annexes, que le Groupe pour le rayonnement international de la région de Québec (GRI) a mis fin à ses activités le 31 décembre 2001.
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européennes: Montée de l'extrême droite en Europe : frein momentané
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