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sommaire Rendez-vous de Johannesburg par Daniel Allard Après Stockholm en 1972 et Rio de Janeiro en 1992, il y aura Johannesburg. Stockholm fut un déclencheur important à la création de plusieurs ministères de l'environnement à travers le monde. Ce fut par exemple le cas au Québec. Rio a mis l'expression « développement durable » ou « soutenable » dans la bouche de beaucoup de personnes. Depuis on en parle beaucoup en agissant pas suffisamment. Que réserve Johannesburg? Le retiendrons-nous comme le sommet de l'action? La terre en aurait bien besoin! Le récent rapport Planète vivante 2002 du Fonds mondial pour la nature rapporte que déjà, les humains utilisent actuellement 20% plus de ressources que ce que la planète peut générer. De manière encore plus concrète, alors que la planète met 1,9 hectare de mers et de terres productives à la disposition de ses 6 milliards d'habitants, l'utilisation moyenne mondiale est déjà de 2,3 hectares par habitant, soit 0,4 hectare de plus que ce que la planète peut renouveler naturellement. Un nouveau Sommet de la Terre, plein d'espoir, aura donc lieu dix ans après celui de Rio, dans cette grande métropole de l'Afrique du Sud, Johannesburg, du 26 août au 4 septembre prochain. Le Québec y sera et une importante opération d'inventaire a été préparée pour l'occasion. Actuellement à l'étape finale de consultation auprès des autres ministères de l'appareil gouvernemental, ce Bilan du Québec, réalisé par le Ministère de l'Environnement et de l'Eau, sera la pièce maîtresse de la participation du Québec. Il servira ensuite de document de référence pour la suite des choses, entre autres dans le contexte de l'atteinte des objectifs du Protocole de Kyoto contre l'effet de serre.
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