Mot
de La Société de promotion économique du Québec métropolitain (SPEQM)
par Elizabeth MacKay
Directrice des communications
Services informatiques - Forte croissance de la demande
anticipée et nouveaux créneaux prometteurs dans ce secteur
La SPEQM vient de rendre publiques les conclusions d’une étude, réalisée
pour son compte dans le secteur services informatiques, qui laissent
entrevoir une demande totale de l’ordre de 2,5 à 3 milliards de dollars sur
cinq ans, ce qui représente une très forte croissance par rapport à la
demande actuelle qui est d’environ 250 M$ par année.
L’étude réalisée au cours du printemps, disponible sur le site Internet
www.speqm.qc.ca, comprenait deux
principaux volets, soit identifier les créneaux d’avenir auprès des grands
demandeurs de services de la région et dégager les facteurs qui influencent
la localisation des entreprises.
Créneaux d’avenir
Les principaux créneaux, pour lesquels la demande sera la plus forte,
concernent tout ce qui touche aux relations avec la clientèle, soit
l’information plus conviviale, les transactions en ligne ou le paiement
électronique. Dans le cas du gouvernement, ce sont surtout des relations
avec les citoyens et les entreprises qui feront l’objet de développement,
alors que le secteur privé s’intéressera principalement aux relations avec
les partenaires d’affaires (B2B), la clientèle n’étant pas négligée pour
autant. La gestion intégrée des ressources et des relations avec la
clientèle prendra également une place importante, si l’on songe notamment au
projet GIRES du Conseil du trésor du gouvernement du Québec.
Selon l’étude, les fournisseurs de services développent déjà certains
créneaux, tels que portails spécialisés, produits d’intégration
technologique, applications de commerce électronique, applications clients
de style « CRM », géomatique et gestion du territoire, sécurité,
applications multimédias, applications scientifiques et industrielles.
Malgré l’existence de toutes ces spécialités, il manque déjà, pour plusieurs
d’entre elles, des ressources spécialisées. Pour les cinq prochaines années,
ce manque de ressources sera encore plus criant étant donné l’ampleur de la
demande attendue. Le manque de main-d’œuvre spécialisée, la difficulté des
entreprises de la région à retenir les nouveaux diplômés et le manque actuel
d’expertise des fournisseurs représentent les principaux aspects sur
lesquels il faut porter une attention particulière.
Selon Guy Rivest, directeur développement de projets, secteur Technologies
de l’information, à la SPEQM, « les contrats qui se pointent à l’horizon
sont si importants que les dirigeants des principales organisations
concernées craignent que les firmes présentes à Québec soient incapables de
satisfaire des besoins aussi importants. Dans certains cas, on se demande
même si elles pourront développer les expertises nécessaires pour les
nouveaux créneaux en expansion. Ainsi, il y aurait place pour le
développement des firmes existantes et de nouvelles firmes. Par contre, ce
développement se fera de façon plus prononcée si les firmes peuvent espérer,
après cette phase d’expansion, continuer à croître, notamment en accédant
aux marchés extérieurs. Il est donc important que l’expertise acquise soit
exportable. »
Facteurs influençant la localisation
Les principaux facteurs de localisation pour les entreprises de services
informatiques sont :
- Forte présence des entreprises mixtes ou d’État
et du gouvernement du Québec
- Disponibilité et coût avantageux de la
main-d’œuvre qualifiée
- Présence d’institutions d’enseignement supérieur
De plus, les principales attentes des demandeurs
de services informatiques à l’égard des firmes de services informatiques
sont :
- Expertise technique spécifique
- Connaissance des mécanismes propres au secteur
d’activité du client
- Situation géographique rapprochée
L’importance de la demande prévue pour les cinq
prochaines années laisse entrevoir une occasion unique de donner un
nouvel envol à ce secteur dans la région de Québec. Cette étude servira
de moyen pour intéresser les partenaires potentiels à développer une
stratégie d’action réaliste pour la région.
Cité des nutraceutiques
Le dossier des nutraceutiques chemine auprès du gouvernement. En effet,
Mme Marois a confié au Journal de Québec le 7 novembre dernier qu’elle
envisage, d’ici la fin de l’année, des mesures fiscales permettant
l’implantation d’une Cité des nutraceutiques dans la région de Québec.
Toujours selon Mme Marois, ce secteur représente une avenue de choix
pour l’économie de la région. Notons que 4 projets d’investissement
créateurs de 700 emplois n’attendent que ces mesures pour être mis de
l’avant dans la région.
Retour sur les événements d’octobre à la mi-décembre 2001
Ayant compilé les derniers chiffres sur les activités de réseautage
auxquelles la SPEQM a contribué au cours des derniers mois, nous
désirons vous informer du succès de l’achalandage, notamment, de
BioContact qui a accueilli plus de 1200 participants dont 169
entreprises présentatrices, 40 commanditaires et 9 délégations
internationales, ce qui en fait le congrès le plus important à se tenir
au Château Frontenac.
Défense Innovation, premier événement visant à décrire les occasions
d’affaires offertes par le Centre de recherches pour la défense
Valcartier, regroupait quant à lui près de 250 participants dont 75 %
provenaient de l’extérieur de la région.
Plus de 400 délégués ont participé à la troisième édition à Québec du
forum international des partenaires stratégiques en biotechnologies
agroalimentaires, Bio Agro Contact 2001. Le comité organisateur de cet
événement avait comme objectif, en 2001, d’ouvrir sa programmation et
d’y donner une saveur internationale. Mission accomplie, 12 projets
technologiques sur un total de 41 projets présentés provenaient de
l’extérieur du Canada, et sur les trois conférenciers de renom, deux
provenaient des États-Unis, dont M. Anthony Pometto, directeur du Centre
spatial commercial de technologies alimentaires de la NASA.
Du côté de la SPEQM export, l’événement organisé à Québec le 2 novembre
en collaboration avec le World Trade Centre Montréal visait à offrir aux
entrepreneurs les outils nécessaires à l’évaluation de leur potentiel de
réussite sur ces marchés institutionnels soit, l’ONU, la Banque Mondiale
(BM) et la Banque interaméricaine de développement (BID). Dans le cadre
de cet événement, des experts ont fait connaître les opportunités
d’affaires et les besoins de ces organismes ainsi que les mécanismes
d’accès aux contrats. Cette journée fut un franc succès avec 50
participants. Enfin, des prévisions de ventes de 700 000 $ et la
création d’une dizaine d’emplois sont estimées par les entreprises de la
région qui ont participé à l’événement FuturAllia 2001 qui a eu lieu à
Poitiers en France, du 14 au 16 novembre dernier. |
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