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Cherchez-vous un milliardaire? Entre Londres et Paris…

Par les temps qui courent, avec 77 citoyens milliardaires, la ville de Londres n’en a jamais compté autant et elle vient d’ailleurs d’être sacrée la ville qui en compte le plus dans le monde, devant New York, San Francisco et Hong Kong. Ça c’est selon le palmarès annuel établi par le Sunday Times.

Selon ce classement,

  • Londres (77) arrive donc devant
  • New York (61)
  • San Francisco (57)
  • Hong Kong (49)
  • Moscou (38)
  • Los Angeles (35)
  • Pékin (33)
  • Paris (30)

Pour un beau total de 380 milliardaires, mais gérant combien de milliards? C’est une autre affaire… On sait en tous les cas, qu’à eux seuls, les frères David et Simon Reuben pèsent 13,1 milliards de livres, selon la même initiative d’enquête du Sunday Times.

PAR PAYS, ALLEZ AUX USA

Si votre quête voit plus large, par pays, ce sont encore…

  • les États-Unis, qui arrivent largement en tête (378 milliardaires) à 2 contre 1 devant, oui…
  • la Chine (193)
  • le Royaume-Uni (120)
  • l’Allemagne (66)
  • l’Inde (56)
  • la France (44)
  • la Russie (43)
  • la Suisse (39)

Pour ici un nouveau beau  total de 959 milliardaires.

VIVA LONDON, U-K et PAUL McCARTNEY !

Il n’y a jamais eu autant de milliardaires au Royaume-Uni qui en comptait presque trois fois moins (43) en 2009, indique également ce supplément du Sunday Times, qui se penche sur les 1 000 personnes les plus riches du Royaume-Uni.

Ici leur richesse totale comme milliardaire est connue et se monte à 355 milliards de livres et est, elle aussi, en continuelle augmentation depuis 2009, date à laquelle elle ne pesait qu’un peu plus de 100 milliards de livres.

Notons donc que pour ce pays, au total, la richesse cumulée des 1 000 personnes les plus fortunées du pays pèse 576 milliards de livres contre 547 milliards l’année dernière, soit plus d’un quart du produit intérieur brut (PIB) de la Grande-Bretagne.

Ce Top 1 000 du Royaume-Uni est dominé par le duo des frères David et Simon Reuben, pesant 13,1 milliards de livres, alors que le dernier de la liste se contente de 103 millions de livres (contre 55 millions en 2009).

L’industriel indien de l’acier, Lakshmi Mittal, qui était 1er de cette liste en 2008, a dégringolé en 11e position avec 7,1 milliards de livres, essuyant une perte de 2,1 milliards de livres sur 2015.

Paul McCartney reste en tête des musiciens les plus riches à 760 millions de livres, alors qu’Elton John (280 millions de livres) et Mick Jagger (235 millions) sont loin derrière, alors que la jeune chanteuse Adele a été nommée la musicienne du Royaume-Uni la plus riche avec 85 millions de livres, en hausse de 35 millions sur un an.

Avant COP21–Paris inspirez-vous de Global Conference-Domaine de Chantilly

Jusqu’au pape François qui vient d’y mettre son mot. Une encyclique sur l’environnement. Ce n’est pas rien ! Le rendez-vous de Paris* de décembre 2015 sera probablement le plus important de l’histoire de la planète depuis le Sommet de la Terre, à Rio, en 1992. À l’époque, le développement durable avait la cote. Les changements climatiques et le réchauffement de la Terre sont l’urgence du moment. Mais c’est le même sujet : le respect de la Terre; notre environnement de vie, notre « maison commune ».

Si les solutions étaient simples, il y a longtemps que les consensus seraient à l’étape de la réalisation. Mais l’humanité cherche encore les bonnes recettes. C’est dans ce contexte qu’une petite poigné de Québécois prendra la route de la France, début juillet, pour participer à un événement méconnu… qui vise haut.

La Global Conference (Domaine Chantilly, 6-7-8 juillet)

Fondée sur un dialogue permanent entre acteurs d’horizons divers, sur le partage de bonnes pratiques et la valorisation de solutions concrètes et innovantes, la Global Conference est un lieu d’échanges, de savoirs et de rencontres, où les acteurs et décideurs se retrouvent dans une atmosphère conviviale pour trouver ensemble des réponses aux grands enjeux de notre temps.

La Global Conference est un laboratoire consacré à l’élaboration d’un nouveau projet de société.

Sa Xème édition, en juillet 2015, ne cache pas les ambitions des organisateurs :

Les Ateliers de la Terre souhaite être une force de proposition pour les négociations de décembre 2015 (…) s’insérant dans la dynamique de la COP21 qui représente une étape clé pour les acteurs luttant contre le changement climatique.

L’événement se tient d’ailleurs sous le haut patronage du président de la République française.

Large place pour l’économie circulaire

Il faudra juger l’arbre à ses fruits, mais déjà il faut remarquer que le programme de trois jours fait une large place au concept de l’économie circulaire. Et que l’un des deux ateliers portant directement sur le sujet compte un homme de Québec parmi les quatre intervenants invités à y présenter une conférence: Pierre RACICOT, président et fondateur de l’organisme Villes et régions Innovantes – VRIc.

Il débattra des freins à une plus large implantation de l’économie circulaire avec Jean-Louis CHAUSSADE, directeur général, SUEZ environnement (France), Xaver EDELMANN, président-fondateur, World Resources Forum (Suisse) et Thomas STERR, directeur, Institute for Eco-Industrial Analyses, Heidelberg (Allemagne).

Quelques pays d’Europe ont déjà prouvé qu’il est possible d’afficher une courbe du PIB en croissance tout en voyant celle des gaz à effet de serre diminuer. Ils sont les leaders de l’économie circulaire sur ce continent. C’est cependant la Chine qui s’est mise en tête de peloton mondialement, ces dernières années. Au moins une centaine de villes chinoises y concrétise un projet-pilote de conversion vers l’économie circulaire. Le pays a lui-même voté sa Loi sur l’économie circulaire en décembre 2008. (La France vise 2017 pour voter la sienne !)

Pascal HUDON, président de la Fédération de la relève agricole du Québec, le chef héréditaire algonquin Dominique (T8aminik ) Rankin, ainsi que Marie-Josée TARDIF
vice-présidente de Kinawat partent aussi du Québec pour ce rendez-vous à retenir, en Picardie française.

Rien de nouveau sous le ciel de Toronto

Presqu’au même moment, la ville reine du Canada, Toronto, reçoit la 9e édition du International Economic Forum of the Americas / 2015 Toronto Global Forum: Pan American Edition, les 8-9 et 10 juillet. Là aussi, trois journées de conférences et de réflexion. À parcourir la programmation, on croirait pourtant que tout roule comme à l’habitude dans nos économies développés. Après les soubresauts d’une crise, on souffle la relance. Un cycle après l’autre. Rien d’autre à signaler.

Nous tenions à vous le faire remarquer, comme si le Nouveau Monde n’avait pas autant envie de se mettre à l’agenda des changements fondamentaux que la situation mondiale commande: migrants internationaux, épuisement des ressources naturelles, climat, gouvernance mondiale, création et partage de la richesse…)

 

* COP21 : Conférence des Nations unies sur les changements climatiques, à Paris, du 30 novembre au 11 décembre 2015.

 

http://www.globalconference2015.org/fr

http://regionsetvillesinnovantes.com/?topic=freins-a-limplantation-de-leconomie-circulaire

http://forum-americas.org/toronto

 

En direct avec Pierre Racicot (bilan Jour 1):
1- le nouveau président du Bénin a démontré que son pays ne pouvait plus attendre l’action de la communauté internationale pour régler les problèmes causés par le changement climatique. L’urgence climatique, c’est maintenant : inondation des terres au bord de la mer et désertification galopante dans le nord du pays. Il compte sur Bill Gates et sa fondation pour réaliser des projets urgents ;
 
2- l’Afrique, parce qu’elle n’a presque rien, est bien placée pour appliquer un nouveau modèle d’industrialisation et d’urbanisation propre en empruntant des technologies et des procédés les plus avancés au plan de la protection de l’environnement ;
 
3- l’innovation du digital permettra de compenser l’absence d’infrastructure et permettra de mobiliser les collectivités pour rendre propres les villes et les campagnes ;
 
4- le numérique permet de démocratiser l’information, sachant que le consommateur peut choisir, il devient un acteur ;
 
5- 25 compagnies de parfum ont décidé d’assurer un développement durable à leur filière à partir des petits producteurs de racines de plante en favorisant la formation de coopérative, une formation pour protéger l’écosystème et s’accommoder d’une augmentation de presque 100 % des prix payés aux paysans ;
 
6- présentement, nous avons des réserves de semences permettant de nourrir 9 milliards de personnes ;
 
7- le monde possède toutes les technologies pour cesser de consommer du pétrole et du gaz de schiste ;
 
8- l’agriculture biologique est vue comme une solution par tous mais on attend le signal des gouvernements.
 
En somme, la porte est ouverte pour démontrer que le liant entre « les ruptures », c’est l’économie circulaire comme étant la seule option crédible et faisable pour se sortir de l’économie linéaire que nous connaissons.
Bilan Jour 2
Le thème de l’atelier du matin est : Soutenabilité : les solutions restent à inventer pour les acteurs financiers.

1- Il existe deux conceptions du financement des services publics selon l’angle Américain et Européen.
En Europe, les services publics comme la santé, l’éducation et l’aide aux pays dans le besoin doivent être financés par les pouvoirs publics. Mais les ressources ne sont plus suffisantes.
En conséquence, il faut trouver dans le système financier des revenus pour que les États appauvris puissent offrir des services à la population.
Aux États-Unis les services publics sont moins valorisés. La philanthropie des entreprises privées finance les projets pour les exclus de la société. En matière internationale, des Fondations privées comme celle de Bill Gates financent des projets pour lutter contre le sida et l’éducation des jeunes dans les pays parmi les plus pauvres de la planète.
Cette culture de la philanthropie des entreprises américaines pose parfois des problèmes puisque les projets financés peuvent servir à l’image de marque de l’entreprise d’abord.
La philanthropie finance des projets sectoriels alors que les pouvoirs publics financent des projets horizontaux comme dans le domaine de la santé. Mais il est nécessaire que l’Europe améliore la participation des acteurs financiers privés dans le développement durable.
2- Les acteurs financiers doivent s’adapter aux exigences de la nouvelle génération qui accordent de l’importance aux finalités des modèles financiers.
Alors que les taux d’intérêt sont bas, et que l’on fait pas d’argent avec l’épargne, on se dit dans ce cas aussi bien que l’argent soit investi dans des causes utiles.
Les entreprises naviguent dans un environnement fragile. Si elles veulent survivre, elles doivent démontrer leur pertinence environnementale et sociale.
3- Les acteurs financiers ne sont pas là pour financer l’aide au développement des collectivités, mais elles ont des outils pour favoriser le développement durable, par exemple les obligations vertes, la publication des performances de développement durable et de ses indicateurs de DD.
Les courtiers devraient être transparents.
4- Pour obtenir des revenus, deux options sont examinées : un prélèvement sur les transactions boursières ou un prélèvement sur les échanges de devises. Il existe un certain consensus en faveur d’une taxe sur les échanges de devises.
Bilan Jour 3

J’ai retenu du dernier jour de la conférence les éléments suivants.

Les conférenciers ont démontré les liens entre le changement climatique, l’agriculture et la santé des humains.

Agriculture biologique
1- L’industrie agroalimentaire que nous connaissons génère le gaspillage, la dégradation des sols, le gaspillage de nourriture puisque globalement nous jetons la moitié de ce que nous achetons. Par ailleurs, il est très difficile de trouver des appuis politiques et financiers pour soutenir l’agriculture qui régénère la terre, élimine les pesticides et les engrais chimiques, c’est-à-dire l’agriculture biologique.
Les agriculteurs biologiques sont soumis à des règles très strictes pour utiliser l’étiquette aliment bio.
Solutions 
a- que les aliments non bio portent l’étiquette aliment produit à l’aide de pesticides et d’engrais chimiques afin d’informer les consommateurs que les aliments ne sont pas sains pour la santé.
b- internaliser dans le prix des aliments les coûts de santé et de détérioration des sols et les émissions carbones.
Connaissance scientifique des flux de transport
2- L’établissement d’une bonne connaissance des flux de transport en temps réel va aider à organiser les transports d’une manière plus efficace et efficiente.
L’outil que les pays ont entre les mains, c’est l’Agence spatiale européenne qui a dans l’espace une vingtaine de satellites capables de suivre les bateaux, les avions, les camions et les automobiles. Ils suivent aussi l’évolution des glaces dans l’Article. Les données recueillies pourraient aider les automobilistes qui cherchent un stationnement à Paris. De fait, 30 % des déplacements automobiles à Paris sont causés par des automobilistes qui cherchent un stationnement. Les données pourraient identifier les bateaux qui jettent des déchets en mer.
Solutions :
a- éviter les déplacements par les achats en ligne, les vidéos-conférences, la signature de contrat en ligne, l’accès en ligne aux services publics;
b- favoriser la mobilité collective, la voiture partagée, le vélo et la marche.
Afrique : « très jeune » continent en émergence
3- L’Afrique n’a pas de politique économique. La conséquence est qu’elle ne profite pas d’abord de son marché et de valoriser ses ressources. L’Afrique, continent d’avenir, est écartelée. Cependant, elle a un potentiel humain et entrepreneurial extraordinaire.
Solution : Les Ateliers de la Terre va organiser durant COP 21, Le Lab qui va mettre en valeur tout le potentiel de l’Afrique afin qu’elle participe elle aussi à la transition énergétique.
Civilisation écologique en construction
4- Le président d’ENGIE, ancien groupe Suez, a montré comment SUEZ a transformé la production de ses services afin d’accélérer la transition énergétique.
L’univers de l’énergie est en rupture. On est en train de passer de l’ancien monde au nouveau monde.
D’une organisation adaptée à de grands projets, pyramidale, centralisée, basée sur l’exploitation des énergies fossiles, elle est devenue une organisation décentralisée, centrée sur les besoins énergétiques des collectivités locales, de services-conseil et d’accompagnement et investissant dans le photovoltaïque permettant la production décentralisée de l’énergie.
Les grandes entreprises européennes attendent de COP 21 des engagements clairs en faveur d’une diminution des GES soit de 40 % d’ici 2030.
Raison : les catastrophes climatiques se transformeront en catastrophes économiques. Elles préfèrent un virage énergétique ordonné sous contrôle et prévisible plutôt que les virages subis et chaotiques et anarchiques.

Optimisation fiscale: Amazon quitte vertueusement le Luxembourg

« Ne demandez pas ce que votre pays peut faire pour vous. Demandez ce que vous pouvez faire pour votre pays. » La célèbre phrase de J-F Kennedy à son discours inaugural du 20 janvier 1961 reprend un bout de son lustre!

Amazon annonce qu’elle quitte son abri fiscal du Luxembourg et commence à déclarer ses revenus pays par pays (il faut savoir que l’ONU en compte actuellement 193). La nouvelle est une véritable « bombe à retardement » en matière de gouvernance mondiale et de gestion des entreprises. Son effet sera gigantesque. Précisons que déclarer ses revenus pays par pays implique incidemment de payer des impôts dans ces pays! Une chose que ne faisait pas Amazon depuis longtemps.

Avec la Commission européenne dans ses pattes, le géant de la distribution vient d’annoncer qu’il déclarait depuis le 1er mai 2015 ses ventes à partir de ses branches nationales au Royaume-Uni, en Allemagne, en Espagne, ainsi qu’en Italie (et non plus à partir du Luxembourg comme il le faisait). Selon la source de cette nouvelle, Agence France-Presse à Paris, le groupe travaille aussi à l’ouverture d’une telle filiale pour la France.

Optimisation fiscale : ébranler les colonnes du temples ?

Cette décision, voire cet exemple, signifie-t-elle le début de la fin d’une pratique d’optimisation fiscale qui prive les États de centaines et de centaines de milliards de $ annuellement? C’est la grande question qu’il faut maintenant soulever.

« Nous examinons régulièrement nos structures afin de nous assurer que nous pouvons servir nos clients aussi bien que possible et proposer des produits et services supplémentaires », a assuré dans une déclaration à l’AFP un porte-parole de l’entreprise, en ajoutant que l’établissement de ces filiales locales en Europe a commencé « il y a plus de deux ans. »

Jusqu’ici, le groupe relocalisait ses bénéfices européens vers son siège au Luxembourg, pour sa fiscalité avantageuse. La pratique d’optimisation fiscale lui permettant d’alléger considérablement ses factures. Pratiques légales, mais de plus en plus éthiquement contestées.

Petit bémol à l’affaire, il est intéressant d’observer qu’Amazon est passée dans le rouge au premier trimestre 2015: une perte de 57 millions $US.

Amazon, c’est pas moins de 100 millions de produits commercialisés à travers 28 centres de distribution juste sur le continent européen. Elle y comptait d’ailleurs encore en janvier 32 000 employés permanents.

Et Amazon n’est qu’un exemple, à l’instar d’Apple en Irlande, Starbucks aux Pays-Bas ou encore l’italienne Fiat elle aussi au Luxembourg, voire toutes les multinationales de la planète qui ont de bons conseillers financiers.

Appel à un «impôt commun sur les sociétés»

Comme solution, on parle déjà de bâtir un système d’impôt commun sur les sociétés pour l’ensemble de l’Europe. Plus globalement, il faudra agir au niveau mondial contre un véritable système de pratiques d’évitement fiscal. Retenez que le G20 comme l’Organisation de coopération et de développement économique (OCDE) ont lancé déjà la pierre.

« C’est toujours mieux quand les entreprises payent leurs impôts à l’endroit où elles génèrent leurs profits, c’est un principe cardinal », déclare dans cette affaire le commissaire européen aux Affaires économiques, Pierre Moscovici.

CO2 Solutions excelle au Energy & Environmental Research Center

Cette bonne nouvelle permet d’accélérer la recherche d’occasions commerciales en devançant et écourtant le projet de démonstration de capture du carbone de 10 tonnes.

Annoncé en avril 2015, les résultats découlant de son programme d’essais à l’Energy & Environmental Research Center (EERC) de l’Université du Dakota du Nord – qui est l’un des plus grands centres d’essais de capture du carbone – ont démontré de façon concluante que la technologie enzymatique brevetée de CO2 Solutions réduit les coûts associés à la capture du carbone à un niveau commercialement viable.

« Le marché a besoin d’un coût de capture autour de 50$ la tonne. Nous sommes déjà bien en dessous », nous expliquait Tom Skinner.

Les coûts d’exploitation se sont avérés nettement inférieurs à ceux associés aux technologies de référence courantes à base d’amines, et ce, 10 ans plus tôt que les objectifs établis par le Département de l’énergie des États-Unis.

Prochaine étape, le test du 10 tonnes/jour

Ces résultats exceptionnels des essais pilotes à 1 tonne par jour à l’EERC permettent donc la redéfinition de la prochaine étape: son projet de démonstration de 10 tonnes. La direction de l’entreprise, basée à Québec, a décidé de redéfinir le projet comme suit :

• L’exploitation initiale de l’unité de démonstration, comprenant la capture d’environ 10 tonnes par jour de CO2 pour au moins 1000 heures, se déroulera maintenant à Salaberry-de-Valleyfield, près de Montréal, où l’unité pilote a été construite (évitant un coûteux déménagement).

• Suivant cette étape de démarrage accéléré, l’unité pilote sera déplacée aux installations de Husky Energy en Saskatchewan, comme prévu initialement, où elle sera exploitée pour le reste de l’été.

• Les tests d’acceptation en usine ont été conclus avec succès en avril 2015, et l’exploitation commencera à Salaberry-de-Valleyfield vers le 11 mai 2015.

• L’exploitation de l’unité pilote permettra de capturer jusqu’à 90% du CO2 provenant des gaz de combustion d’un générateur de vapeur alimenté au gaz naturel. Les conditions techniques et les paramètres d’essais seront pratiquement identiques à ceux prévus pour l’exploitation initiale de l’unité en Saskatchewan.

• Les données provenant du projet de démonstration redéfini seront utilisées pour déterminer les paramètres de fonctionnement et les coûts pour des unités commerciales.

• Les données obtenues à partir du programme d’essais feront l’objet de validation par de tierces parties avant leur soumission aux divers collaborateurs du projet.

• Le changement a été effectué avec l’accord des collaborateurs du projet, Husky Energy et l’Initiative écoÉnergie sur l’Innovation du gouvernement du Canada.

Compte tenu du regain d’intérêt pour la réduction des émissions de gaz à effet de serre dans le monde et particulièrement dans le contexte des attentes pour la prochaine Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques, à Paris, fin 2015, il devient stratégique pour CO2 Solutions qu’elle puisse commercialiser cette technologie efficace et à faible coût aussitôt que possible.

« Le devancement de notre démonstration est un pas en avant en vue de faire face à l’urgence du défi posé par les changements climatiques au Canada et ailleurs », explique Evan Price, président et chef de la direction de CO2 Solutions.

Des photos de l’unité pilote à Salaberry-de-Valleyfield peuvent être visualisées au http://bit.ly/1cioOxS.