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StratégieS eN recherche et innovation : LES GENS D’AFFAIREs de montréal AVISENT LE GOUVERNEMENT DU QUÉBEC

La Chambre de commerce du Montréal métropolitain a dévoilé le 15 juin 2021 son avis intitulé Recommandations de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain portant sur la Stratégie québécoise de la recherche et de l’innovation (SQRI) 2022, déposé dans le cadre des consultations menées présentement par le ministère de l’Économie et de l’Innovation du Québec.

« (…) Grâce au processus de consultation entourant le développement de la SQRI 2022, le moment est venu d’asseoir une réelle culture de l’innovation au Québec », a déclaré Michel Leblanc, président et chef de la direction de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain.

Soulignant notamment le « contexte de rareté de main-d’œuvre », il lance également que le projet gouvernemental « doit favoriser un cadre agile, propice à la formation et à l’attraction de talents ».

En soutenant que la SQRI 2022 doit soutenir et encourager la création d’une « signature Québec » permettant de consolider le positionnement de Montréal – et du Québec – comme pôle international de recherche, M. Leblanc n’est pas loin de ce que pronait la scientifique en chef du Canada, Mona Nemer, en compagnie de son homologue du Québec, Rémy Quirion, à la tribune du CORIM, le 28 février 2020 en matière de valorisation des forces québécoises et canadiennes en Recherche-Développement (RD). La stratégie d’un leadership national en « diplomatie scientifique » avait alors été franchement proposée, à l’image de l’inspiration des Casques bleus onusiens, eux inventés aussi par des Canadiens, dans des années de crise mondial.

« Je veux faire du Canada un partenaire scientifique de choix pour la recherche scientifique mondiale (…) être vu comme des leaders, de par notre diplomatie, comme ce fut la cas avec les Casques bleus (…) Parce que la science ouverte a le pouvoir de changer la vie à l’échelle locale, mais aussi mondiale », expliquait, le 28 février 2020, pleine d’enthousiasme, une Mona Nemer rayonnante dans son alma mater montréalais.

UNE « SIGNATURE QUÉBEC » INSPIRÉE DE BRUXELLES

La CCMM priorise premièrement de « Renforcer le dialogue entre le milieu de l’enseignement et celui du travail » invoquant que la rareté de main-d’œuvre qualifiée « est la principale raison soulevée par les entreprises pour expliquer leur difficulté à innover », selon un sondage réalisé auprès de ses membres. Une question qui demeure toutefois complexe, alors qu’encore beaucoup de détenteurs de Ph D ont de la difficulté à se trouver des emplois stables en entreprise, particulièrement au Québec, et qu’une initiative comme la création du site www.papaphd.org doit bien signifier un malaise dans l’écosystème.

Proposant une « signature Québec » afin de se démarquer, la Chambre ne cache pas s’inspirer de la stratégie mondiale qui fut élaborée en Europe et repose sur un grand partage de connaissances et de réciprocité entre partenaires internationaux. Sa source étant une étude de l’Union européenne, Europe’s global approach to cooperation in research and innovation: strategic, open, and reciprocal, de mai 2021.

« Le Québec compte déjà sur un écosystème complet de soutien à la recherche et à l’innovation, qui mériterait cependant d’être renforcé (…) Cette nouvelle édition de la SQRI doit être l’occasion de consolider et de renforcer les programmes qui ont fait leurs preuves, comme le programme Productivité Innovation d’Investissement Québec », analyse aussi Michel Leblanc.

La commercialisation de la recherche et de l’innovation comme «enjeu majeur», l’adoption de critères d’innovation dans les marchés publics, s’appuyer sur l’expertise des incubateurs et des accélérateurs – acteurs clés de la valorisation – et la création de nouvelle «zones d’innovation» sont autant d’idés émises pour être ici «la clé de voûte d’une stratégie».

On peut consulter l’avis complet de la CCMM sur le site Web de la Chambre.

C’est parti pour l’Accord de Partenariat transpacifique global et progressiste

La Chambre de commerce du Montréal métropolitain a souligné le jour même de la signature sa satisfaction devant la concrétisation du Partenariat transpacifique global et progressiste (PTPGP). Le 8 mars 2018, en effet, a eu lieu à Santiago, la capitale du Chili, l’historique cérémonie des signatures en présence des ministres du Commerce (photo ci-bas) des 11 pays membres du PTPGP.

« La signature de cette entente est une excellente nouvelle pour notre communauté d’affaires. Montréal est la métropole du libre-échange au Canada et nos leaders ont fortement contribué à la concrétisation d’accords historiques tels que l’ALENA et l’AECG. Ce nouvel accord représente un levier supplémentaire de croissance pour nos exportateurs. Il leur donne accès à une zone en pleine croissance, qui concentre près de 500 millions de consommateurs », de déclaré par communiqué Michel Leblanc, président et chef de la direction de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain.

« Grâce à la ténacité du gouvernement et de la ministre Mélanie Joly, les produits issus de nos industries culturelles seront protégés dans le cadre de ce partenariat, préservant ainsi le caractère fondamental de la culture dans notre identité », a aussi tenu à faire savoir Michel Leblanc.

Qu’est-ce que l’Accord PTPGP ?

L’Accord de Partenariat transpacifique global et progressiste est un nouvel accord de libre-échange conclu entre l’Australie, le Brunei, le Canada, le Chili, le Japon, la Malaisie, le Mexique, la Nouvelle-Zélande, le Pérou, Singapour et le Vietnam. Sa conclusion fut ébranlée par le retrait des États-Unis de l’initiative initiale. Ce sont finalement 11 pays qui s’y engagent. Une fois entré en vigueur, le PTPGP sera un des plus importants accords de libre échange du monde, et il améliorera l’accès à certains marchés asiatiques clés.

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Source de la photo: www.mapexpress.ma

Source de la carte: http://cilq.ca/

Lire le texte complet de l’accord

Lettres d’accompagnement

Foire aux questions

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