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Comprendre le Partenariat transpacifique : Pierre Marc Johnson repart en tournée

L’accord de Partenariat transpacifique (PTP) signé le 4 février 2016 par l’Australie, le Brunéi, le Canada, le Chili, le Japon, la Malaisie, le Mexique, la Nouvelle-Zélande, le Pérou, Singapour, les États-Unis et le Viêt Nam n’est encore qu’à l’étape de la ratification au sein de chacun des 12 pays signataires, mais il importe de s’en préoccuper immédiatement et de s’y préparer.

Les territoires impliqués représentent environ 800 millions d’individus et combinent plus de 40% du PIB mondial. Le PTP vise notamment l’abolition des tarifs douaniers et l’accélération du commerce. Tout en reconduisant de nombreuses dispositions de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), il comprend quelques nouveautés.

Au Canada il y aura débat public avant la ratification.

Il est entendu que le PTP aidera le Canada à resserrer ses liens commerciaux dans la région dynamique et en forte croissance de l’Asie-Pacifique. Malgré la présence de nombreux obstacles au commerce, les exportations de marchandises du Canada vers les pays du PTP se sont élevées à 366,1 milliards $ par année, en moyenne, pour la période 2012 à 2014.

L’application de l’accord éliminera les tarifs sur presque toutes les principales exportations du Canada et créera de nouveaux débouchés dans la région de l’Asie-Pacifique. Les tarifs douaniers et les autres obstacles au commerce pour une large gamme de produits canadiens provenant de divers secteurs seront réduits, y compris les produits agricoles et agroalimentaires, les poissons et les fruits de mer, le bois et les produits du bois à valeur ajoutée, les métaux et les minéraux, ainsi que les produits industriels.

« L’AVANTAGE » CANADA!

Avec le PTP, le Canada a maintenant conclu des accords de libre-échange avec 51 pays, facilitant aux entreprises canadiennes l’accès à plus de 60% de l’économie mondiale. Avec les plus récentes négociations – le PTP et les accords de libre-échange avec l’Union européenne et la Corée du Sud – le Canada est le seul pays du G-7 avec un accès de libre-échange dans les Amériques, en Europe et également en Asie-Pacifique.

Et si un Québécois a une profonde expertise en la matière, c’est bien l’avocat Pierre Marc Johnson. Souvent négociateur pour le Canada dans ces processus complexes et compliqués, c’est une excellente nouvelle de le voir reprendre la route pour rencontrer les gens d’affaires du Québec afin de les aider à mieux comprendre le PTP.

Pour tout ce que vous devez savoir sur le Partenariat transpacifique, M. Johnson devrait livrer la marchandise.

Il sera à Québec le 30 mars 2016, de 8 h à 10 h (Hôtel Plaza Québec).

quebecinternational.ca/calendrier

Il sera à Trois-Rivières, le 1 avril 2016, de 7 h 30 à 9 h 30 (Hôtel Urbania).

mmcq.ca/evenement

 

H2O crée H2O Innovación de Mexico S.A. de C.V

Une compagnie de Québec en Bourse, H2O Innovation, qui a largement développé le marché des États-Unis ces dernières années, confirme qu’elle vient de traverser plus au sud et qu’elle étend officiellement ses activités commerciales au Mexique. Ceci par l’intermédiaire d’une entente de partenariat visant l’utilisation des technologies, de l’expérience et des références des projets réalisés par l’entreprise. À cette fin, sa nouvelle entité mexicaine, H2O Innovación de Mexico S.A. de C.V. sera sous la direction de Sr. Diego Pasadas, un ingénieur chimique de 19 années d’expérience dans l’industrie du traitement d’eau et notamment de la filtration membranaire.

« C’est un honneur et un défi pour mon organisation de représenter H2O Innovation au Mexique. Notre solide relation d’affaires dans le passé nous a amenés à créer cette nouvelle entreprise en ayant comme objectif commun de développer davantage les marchés municipaux, industriels et du dessalement en combinant nos efforts afin d’offrir des technologies plus économiques et efficaces à notre clientèle mexicaine », explique par communiqué Diego Pasadas, directeur de H2O Innovación de Mexico S.A. de C.V.

Par l’intermédiaire d’une entente de royauté payée à H2O Innovation, l’entité mexicaine pourra bénéficier des récentes innovations, des produits et des technologies qu’offre la société. De façon plus importante, H2O Innovación Mexico pourra utiliser les multiples références de la maison-mère lui permettant de gagner rapidement de nouveaux projets sur ce territoire en pleine croissance. Parce qu’il y a ici des milliards à saisir…

32 MILLIARDS $ À SAISIR

Afin de répondre aux demandes soutenues en traitement d’eau, en assainissement et en dessalement d’eau de mer, le gouvernement mexicain a proposé un plan d’investissement quinquennale de 32 milliards $ pour développer ses infrastructures en traitement d’eau. Ce plan d’investissement majeur devrait permettre à H2O Innovación Mexico de s’implanter favorablement au Mexique par l’intermédiaire de nouveaux projets et de contrats d’opération et de maintenance.

Les opérations d’H2O Innovación Mexico seront réalisées à partir d’une nouvelle usine de fabrication et d’assemblage à Monterrey, soutenues par des bureaux régionaux à Cancún et à Cabo.

www.h2oinnovation.com

Utilisation durable d’une ressource non renouvelable… oui c’est possible!

L’année 2016 aura débuté en douceur quant à la pression des coûts eut regard à l’utilisation des ressources non renouvelables dans nos économies trop gourmandes. Avec le litre d’essence sous le dollar, les temps semblent radieux.

Mais n’oublions jamais que nos scientifiques, notamment Mathis Wackernagel, nous ont déjà appris que c’est depuis déjà plus de 35 ans – autour de 1978 pour la première fois! – que l’empreinte écologique de l’humanité dépasse la capacité de charge de la planète. Empirant sans cesse, l’arrivée des années 2000 aura même signalé l’atteinte d’une demande humaine ayant dépassé l’approvisionnement de la nature d’un niveau supérieur d’environ 20%. Autrement dit, l’humanité consomme, voire surconsomme, pas moins de 1,2 Terre annuellement, depuis l’an 2000.

Empreinte écologique : impact total de l’humanité sur la nature; surface de terre nécessaire pour fournir les ressources (céréales, fourrage, bois, poisson et surfaces urbaines) et absorber les émissions (dioxyde de carbone) de la société mondiale.
Mathis Wackernagel et collègues

Tout ceci a évidemment un lien direct avec la consommation des ressources non renouvelables de la planète : pétrole, gaz naturel et autres charbons irrémédiablement consumés.

Hors, on pense d’instinct que la fin des ressources non renouvelables est par définition inéluctable. Qu’il n’y a rien à faire. Cela arrivera un jour. Effectivement, théoriquement. Mais dans la pratique, il y a une alternative. Une ruse de l’intelligence humaine… Alors détrompez-vous : l’utilisation durable d’une ressource non renouvelable, c’est possible!

COMMENT?

Pour consommer de manière durable une ressource non renouvelable, son utilisation ne doit pas dépasser le rythme auquel une ressource renouvelable, utilisée de façon soutenable, peut la remplacer.

Exemple : un gisement de pétrole sera utilisé durablement si une partie des profits qu’il dégage est systématiquement investie dans des éoliennes, des panneaux solaires ou des plantations d’arbres pour que, une fois le pétrole épuisé, un flux équivalent d’énergie renouvelable soit disponible.

Simple comme bonjour, juste de la gestion intelligente empreinte de pérennité. La question qui en découle est immédiatement de savoir si ce comportement se répand? Si les règles de la fiscalité des entreprises l’encouragent? Si la société favorise ce type de gestion responsable?

Actuellement, poser la question c’est largement y répondre!

Mais nous avançons dans la bonne direction. Parce que dorénavant, si vous gérez une entreprise, encore mieux des ressources non renouvelables, vous savez au moins que l’utilisation durable d’une ressource non renouvelable… oui c’est possible!

 

Adieu Boutros : ce qu’il nous avait dit !

Une semaine après la mort de Boutros Boutros-Ghali, nous voulons revenir sur celui qui fut la plus illustre des grandes personnalités que les journalistes de CommerceMonde.com ont eu l’occasion d’interviewer en exclusivité.

Boutros Boutros-Ghali est mort au Caire le 16 février 2016 dans la ville de sa naissance avec 93 années de vie intense à son actif. Élevé dans une famille de la haute-bourgeoisie copte et petit-fils de Boutros Ghali Pacha (1846-1910), premier ministre égyptien assassiné en 1910, et neveu de Naguib Pacha Boutros-Ghali, ministre des Affaires étrangères de 1914 à 1922, il saura suivre ces traces d’homme engagé et d’homme pluriel. Il épousera une femme juive. Il obtiendra une licence en droit de l’Université du Caire en 1946 et un doctorat en droit international de l’Université de Paris ; ensuite le diplôme de l’Institut d’études politiques de Paris en 1949.

Il sera professeur à l’université du Caire jusqu’en 1977; aussi journaliste, juriste, politologue, ministre, homme d’État et diplomate égyptien. L’histoire se souviendra surtout de lui comme 6e secrétaire général de l’ONU (1992 à 1996) et 1er secrétaire général de la Francophonie (1997 à 2002).

Et pour la petite histoire du cyberjournal qui prend toutes les occasions de vous informer au mieux de ses opportunités, il fera l’honneur de transformer une demande d’interview de cinq minutes pour une seule petite question… en entretien de 20 minutes afin de développer un sujet pour lequel nous ne pouvions pas mieux tomber pour recevoir une réponse experte.

Y A-T-IL TROP DE PAYS DANS LE MONDE?

Nous cherchions à savoir – et cherchons encore ! – combien faudrait-il de pays souverains dans le monde pour obtenir une gouvernance mondiale efficace? Autrement-dit : Y a-t-il trop de pays dans le monde ? Comment maximiser les chances de survie et la pérennité de l’humanité ?

Boutros Boutros-Ghali, qui était alors secrétaire général de l’Organisation internationale de la Francophonie, et de passage dans la ville de Québec, avait répondu avec toute la profondeur de son expérience de diplomate aguerri.

« (…) Si on encourage la micro-étatisation, c’est évident que nous allons nous retrouver avec encore plusieurs centaines de nouveaux pays souverains… Je suis d’accord avec vous que vous n’avez pas avantage à augmenter le nombre des États souverains. Mais ce n’est pas un problème; ou disons plutôt que c’est un problème qui n’est pas important. »
Boutros Boutros-Ghali

Le nombre serait certes un « problème » mais « un problème qui n’est pas important ». Son message était donc que le plus important, l’urgence, était ailleurs… C’est donc toute la mise en contexte de sa réponse qui apportait un riche regard sur cette question éternelle et actuellement hautement pertinente de la gouvernance mondial.

Découvrez ce contexte ce savoir d’un grand sage de l’humainté ici: www.commercemonde.com/024/rubriques/r2.html

 

French Tech Hub: Montréal reconnue

Le Grand Montréal vient d’obtenir le label français « French Tech Hub ». Une initiative que le gouvernement français a lancé il y a quelques années à peine afin d’appuyer le développement des entreprises françaises souhaitant s’implanter à l’étranger, essentiellement les entrepreneurs de start-up techno. Après New-York, Tel Aviv, Tokyo et une dizaine de métropoles françaises comme Paris et Lyon, c’est maintenant au tour de Montréal.

Cette appellation symbolique veut reconnaître toute l’expertise internationale de la métropole du Québec dans ses industries innovantes et de haut savoir.

C’est l’organisme BleuBlancTech, composé d’entrepreneurs franco-montréalais, qui a su promouvoir Montréal comme pôle d’excellence technologique. Il est vrai que la présence d’entreprises performantes dans ce domaine y est remarquable. BleuBlancTech offre aux sociétés du secteur technologique de nouvelles occasions de réseautage et de mentorat pour soutenir le développement de leurs affaires entre la France et dorénavant le Grand Montréal. L’organisation œuvre aussi à faire rayonner l’entrepreneuriat français et montréalais dans l’ensemble du réseau mondial de la French Tech.

LES INVESTISSEURS BLEU BLANC TECH BASÉS À MONTRÉAL

Dans ce réseau, il y a entre autres des « ambassadeurs », aussi des « investisseurs ». Huit noms de montréalais d’adoption apparaissent à la première liste, alors que Sylvain Carle, associé chez Real Ventures, ainsi que Ludovic André, directeur général pour Émerillon Capital, sont présentés dans la catégorie « investisseurs ».

Ce bon coup de Montréal ne fut pas uniquement le résultat d’efforts franco-québécois : Montréal International, l’agence de promotion économique du Grand Montréal, a offert son appui et son expertise à BleuBlancTech pour que la région obtienne ce label.

Pour Montréal International, avec le label French Tech Hub, « le grand Montréal renforce son leadership en technologie ».

Montréal est en fait entrée dans le club le 29 janvier 2016 alors que l’on annonçait officiellement l’ajout de 6 nouvelles villes aux 5 du réseau : Montréal, Cape Town, Abidjan, Barcelone, Hong Kong et Londres.
abidjan.lafrenchtech.com
capetown.lafrenchtech.com
hk.lafrenchtech.com
london.lafrenchtech.com
barcelona.lafrenchtech.com
montreal.lafrenchtech.com

http://hubs.lafrenchtech.com/

Pour en savoir plus sur l’écosystème des TIC dans le Grand Montréal :
www.montrealinternational.com/carte-des-entreprises/

À propos de la French Tech :

www.bleublanctech.com/15/a-propos-de-la-french-tech