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United Nations target : HOW MUCH FOREIGN AID ?

We offer you Opinion Paper
about evolution of the foreign aid concept in the World since United Nations spending target of 0.7% of gross national income for rich countries.
McLeod Group Blog by Ian Smillie (July 22, 2016)

Buried deep in the government’s discussion paper on its foreign aid review is a tiny comment about aid volumes. It is a warning that whatever you might want to tell the government about aid, don’t bother talking about numbers. The UN spending target of 0.7% of gross national income for rich countries is called ‘unrealistic… in the current fiscal context.’

This is almost verbatim what every Canadian government has said about the target since it was established in 1969. Worse, there is no sense at all of what might actually be realistic in the current fiscal context, or any other—there are no numbers and no spending plan to go along with all of the neat ideas about health, clean economic growth, children, women, inclusive and accountable governance, human rights and humanitarian emergencies.

It is worth considering, given the inability of any Canadian government to come even close to 0.7%, where this ‘unrealistic’ target came from in the first place, and whether it actually makes any sense.

Economist Barbara Ward may have been the first to propose a target of this sort. Hers was one percent of the national income of rich countries. In her 1962 book The Rich Nations and the Poor Nations, she said that ‘the scale of aid must be adequate. Patchy development, a little here, a little there, does not lead to sustained growth.’

In his ground-breaking 1969 study for the World BankPartners in Development, Lester Pearson devised the 0.7% target, saying that each aid-giving country should reach the target ‘by 1975 or shortly thereafter, but in no case later than 1980.’ A few donor countries have met and exceeded the target: the Nordics, Netherlands, Luxembourg, and Britain. The rest have not. Canada has never come close and currently we stand at about 40% of the target; a failing grade in most schools.

Addis Ababa ministerial meeting

When aid ministers and their officials gathered in Addis Ababa in July 2015 to discuss how the three trillion dollar sustainable development targets were going to be financed, most—including the Canadian team—talked about remittances, foreign direct investment, ‘blended financing’ ‘innovation,’ ‘doing more with less’ and just about everything but their own role and responsibilities in funding the development that they so earnestly endorse.

Barbara Ward might have been speaking to them when she wrote, ‘If we continue with what is surely our greatest Western temptation, and think… that we can, by pursuing our own parochial self-interest, achieve in some miraculous way a consummation of world order, then we are heading not simply towards great disappointments, but towards disaster and tragedy as well.

The disaster and tragedy that she predicted have played out time and again across poor countries and among poor people of not-so-poor countries. They can be seen today in broken nations like South Sudan and Somalia, in the refugee camps of Kenya, Tanzania and throughout the Middle East, in the mass migration across the Aegean and the Mediterranean, in the chaos perpetrated by al-Shabaab, Boko Haram, Al-Qaeda in the Islamic Maghreb and dozens of other festering cancers.

Properly conceived and delivered, foreign aid is not charity; it is not a slush fund for commercial and political interests. If they want to avoid even greater disaster and tragedy, Western countries have to become much more serious about making aid work as a tool for ending poverty. And Canada cannot say, decade after decade, that spending targets met by our friends and allies are for us, ‘unrealistic… in the current fiscal context.’ The Trudeau government and Canada can surely do a lot better than this.

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McLeod Group Blog

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Batterie lithium : l’exploitation du 2e gisement en importance de spodumène au monde avance

Nemaska Lithium vient de confirmer qu’elle prépare le site de la mine Whabouchi, au Québec, pour un échantillon en vrac de 60 000 tonnes et l’installation d’un concentrateur modulaire. La mine Whabouchi, située sur le territoire d’Eeyou Istchee Baie-James de la Nation des Cri, est l’un – le 2e selon l’entreprise – des plus importants gisements de spodumène au monde. Spodumène… comme lithium; lithium… comme batterie lithium… comme automobile électrique. Ah!

D’une capacité de traitement de dix tonnes par heure, le nouveau concentrateur permettra d’augmenter le volume de l’échantillon en vrac représentatif de la mine pour le faire passer de 29 000 à 60 000 tonnes. Cet échantillon sera traité pour produire un concentré de spodumène 6% Li2O qui alimentera l’usine de phase 1 de production d’hydroxyde de lithium que Nemaska Lithium est en train de construire à Shawinigan, plus au sud également au Québec.

Comme elle a déjà le certificat d’autorisation général du projet Whabouchi en poche, Nemaska s’attend à ce que les démarches d’obtention des permis manquants se déroulent sans encombre, si bien qu’elle a d’ores et déjà mandaté Met-Chem, membre du Groupe DRA, pour la préparation du site et l’installation du concentrateur modulaire. La société s’attend d’ailleurs à ce que le concentrateur soit installé et entre en service avant la fin du mois d’octobre 2016 et produise du concentré pour une période variant entre 12 et 18 mois suivant sa mise en service.

Une partie du matériel produit par le concentrateur modulaire subira un traitement supplémentaire par flottation avant d’être expédié à l’usine de phase 1 à Shawinigan.

« Avec l’arrivée récente de M. François Godin à titre de v-p, Opérations, je suis convaincu que le projet est entre bonnes mains et que nous commencerons les livraisons d’échantillons commerciaux représentatifs d’hydroxyde de lithium à nos clients, dont Johnson Matthey Matériaux pour Batteries Ltée, au cours des deux premiers trimestres de 2017, comme prévu (…)

Cette stratégie nous permettra de générer plus rapidement des revenus avec l’usine commerciale Hydrométallurgique, qui devrait démarrer sa production dans les temps, au deuxième trimestre de 2018 » a déclaré par communiqué Guy Bourassa, président et chef de la direction de Nemaska Lithium.

Comme Nemaska Lithium veut devenir un producteur d’hydroxyde de lithium et de carbonate de lithium destinés principalement au marché en pleine croissance des batteries au lithium, la présente étape sera un important jalon dans le développement de la stratégie de l’entreprise.

Nemaska Lithium est une société cotée à la Bourse de croissance TSX depuis ses débuts. Elle est donc bien suivie par les analystes et journalistes financiers. La société vient d’ailleurs de faire bonne presse, au Canada, via le Financial Post :

« Thanks to that process, Nemaska also believes it will be the lowest cost producer of lithium products in the world. »

Midas LetterFinancial Post, June 16, 2016

business.financialpost.com/midas-letter/heres-why-nemaska-lithium-thinks-it-could-become-the-worlds-lowest-cost-producer

(Photo: Nemaska Lithium, 2016)

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Innovation : bientôt les voiliers voleront

On ne vous parle pas ici d’avion à voile, mais bien que des trimarans pourront technologiquement cesser de porter sur mer pendant de longs moments. Très longs moments! La science est rendue là.

C’est lors d’un échange sur le trimaran French Tech Rennes St Malo, avec Charles Mony, qui s’apprêtait à quitter Québec avec trois collègues le dimanche suivant pour tenter de joindre le premier St-Malo, dans le cadre de la 9e édition de cette transat, qu’il nous informa de l’état des performances de ces formules 1 des mers.

Son trimaran de 50 pieds de long (49 en largeur) a la capacité d’atteindre 68 km/h. Mais un monstre de 120 pieds était attendu dans la nuit; hors catégorie pour la transat, le SPINDRIFT 2 vient à Québec avec le défi de battre le record de la traversée de l’Atlantique: 7 jours, 20 heures (ce qu’il fera avec brio en rabattant le record d’une journée). À 80 km/h de capacité dans son cas.

Nous l’avons donc questionné sur les temps pour le tour du monde.

« Les premières traversées en course ont été de 78 jours. Dix ans plus tard, nous en sommes à 48, et un skipper projette d’abaisser ça à 45 jours. Nous sommes loin du fameux Le tour du monde en 80 jours de Jules Verne, du nom dudit trophée de cet exploit au début », nous raconte Charles Mony, maintenant président-fondateur de Village Monde.

La question suivante était plus technique: un trimaran peut-il complètement sortir de l’eau ? La réponse fut bien au-delà des attentes !

« Actuellement la longue pièce verticale qui s’enfonce au centre de chaque flotteur externe est conçue de manière à prévenir le chavirement et nous retient, mais très bientôt il y en aura sans courbe et là, on pourra carrément voler sur l’eau. »

C’est donc ce qui est prévu, que les trimarans volent sur l’océan.

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ET LA TRANSAT ? L’équipage du French Tech est finalement arrivé à St-Malo au 3rang à 5 minutes du 2e, le Ciela Village, et moins de deux heures après le gagnant de la classe Multi 50ARKEMA.

(Crédit de la photo: Ouest-France.fr)

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Canada inc : pas un long fleuve tranquille

Le Canada inc, coeur de l’économie canadienne, n’est pas un long fleuve tranquille. Aux premières apparences, bien que les cinq entreprises dominantes ne changent pas de rang cette année en comparaison avec 2015 (RBC, TD, Bell, Scotiabank et Bank of Montreal) et donc que des banques (5) et des sociétés en communication (3) dominent outrageusement le sommet du Top 10, comptant aussi TELUSCIBC et Rogers, que complètent en diversifiant enfin la liste Tim Hortons 9e avec McCain Foods 10e, c’est ensuite que les surprises méritent l’attention, et à plusieurs reprises, avant de terminer le Top 20, dans toutes les informations que l’on trouve avec le récent BrandDirectory que Brand Finance vient de faire paraître.

Remarquons ainsi que :

  • Tim Hortons passe de la 18e à la 9e place malgré une perte de 30% de la valeur de sa marque (3,968 millions $US contre 6,358 en 2015)
  • Desjardins   de la 22e à la 13e
  • CNRL           de la 23e à la 14e
  • Circle K        de la 26e à la 15e
  • Valeant        de la 24e à la 16e

Les pétrolières Enbridge (17e) et Suncor Energy (18e) y subsistent, en perdant sans surprise leur 9e et 14e place, alors que les Brookfield 11e et CN 12e bougent à peine et que deux gros noms du secteur financier ferment ce Top 20 en progression sur l’année précédente : Manulife Financial passant de la 19e à la 11e place et Sun Life Financial de la 21e à la 20e.

L’image des plus importantes entreprises canadiennes a donc changé de nom pour 5 de ses 20 premiers joueurs, en l’espace d’une seule année.

5 exclues au Top 20 du Canada inc.

  • National Bank of Canada :   20e à 22e
  • Bombardier :                           16e à 23e
  • Loblaws :                                  17e à 24e
  • Shaw :                                        12e à 27e
  • Canadian Tire :                       19e à 29e

Notons aussi l’important recule de Magna, qui passe de la 28e à la 38e place de ce classement.

5 meilleures croissances du Canada inc.

Au-delà du mouvement au sein du Top 20, il y a aussi des entreprises qui se démarquent avec un bond de plus de 20 rangs en seulement une seule année; ce dans des secteurs très différents.

Dans la liste des 100 entreprises prisent en compte par Brand Finance, parmi les cinq plus grandes croissances relatives de la valeur de leur marque en 2016 par rapport à 2015, trois ont d’ailleurs leur siège social au Québec dans la région de Montréal :

  • Air Canada ayant gagné 22 rangs en passant de la 56e place à la 34e
  • Metro ayant aussi gagné 22 rangs en passant de la 58e place à la 36e
  • Couche-Tard ayant gagné 16 rangs en passant de la 63e place à la 47e
  • Imperial Oil/Esso gagnant 21 rangs de la 53e place à la 32e
  • D+H gagnant 25 rangs de la 91e place à la 66e

Non, si vous pensez économie canadienne, ce n’est pas l’histoire d’un long fleuve tranquille.

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Source : brandirectory.com/canada-100-2016

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Engager un employé aux ventes ou un représentant indépendant à l’étranger?

Pour conquérir de nouveaux marchés, il est essentiel de trouver, sur le terrain, des personnes qui connaissent mieux que vous le marché, afin de tenter d’y développer de nouveaux clients. Le dilemme auquel fait souvent face l’exportateur est de décider s’il doit simplement trouver un représentant indépendant ou plutôt engager un nouvel employé à l’étranger, entièrement dédié au projet de développement des ventes. Engager un employé ou représentant indépendant à l’étranger? Quels sont donc les facteurs à considérer, juridiquement, avant de se décider, puisqu’il peut y avoir des conséquences à choisir l’un plus que l’autre?

D’entrée de jeu, peu importe les conséquences juridiques possibles, une fois celles-ci analysées et connues, la décision revient néanmoins à l’entreprise exportatrice de décider de ses besoins. Si le niveau d’intégration de la personne au sein de l’équipe est à ce point important que l’entreprise soit prête à vivre avec les inconvénients administratifs, légaux et possiblement fiscaux qui iront de pair avec le fait d’avoir un employé, alors c’est ce qu’il convient de faire. Mais l’important est de savoir à quoi s’en tenir et donc de faire les vérifications préalables avant de procéder à l’engagement d’un employé des ventes ou d’un représentant étranger, pour ne pas avoir de surprise.

SI LE CHOIX EST UN EMPLOYÉ…

La personne dont vous souhaitez retenir les services doit elle-même savoir ce qu’elle souhaite. Une personne qui a toujours été un employé, a bénéficié d’avantages sociaux et de sécurité d’emploi, a souvent beaucoup de difficulté à se convertir en un travailleur autonome, comme représentant indépendant. C’est donc un premier facteur, tout à fait « humain », et non juridique, à considérer.

Si vous décidez d’engager un employé, il faut alors savoir que les lois locales de l’emploi s’appliqueront à vous. Cet employé sera donc régi par les lois de son État/province/pays, dont les dispositions seront d’ordre public. Vous devrez donc, pour un (1) seul employé, vous conformer à ces lois et devenir un « employeur » local. Ceci implique enregistrements comme employeur aux différents paliers et ministères concernés, déductions à la source et remises, contributions à divers programmes et fonds locaux comme employeur, etc.

Les conditions d’emploi seront aussi différentes de ce à quoi vous êtes habitué comme employeur québécois, en termes de salaire minimum, temps supplémentaire, congés fériés, vacances, congés parentaux, capacité à mettre fin à l’emploi, préavis et indemnités au cas de cessation d’emploi, etc. Une simple clause de non-concurrence serait, par exemple, invalide au Brésil ou en Californie. Des pays comme la France, comme autre exemple, ont des législations du travail extrêmement contraignantes (et changeantes) pour les employeurs. Des états américains dits d’« employment at will » offrent quant à eux une grande latitude pour engager et mettre à pied des employés.

Un contrat de travail écrit peut aussi être obligatoire (ex : Mexique). S’il ne l’est pas, il demeure néanmoins un outil utile pour bien encadrer l’offre d’emploi et les avantages consentis à l’employé et prévoir clairement ce qu’on attend de lui. Le projet de contrat devra être au moins révisé par un avocat localement, pour s’assurer du respect des lois locales, travail qui s’effectuera de pair avec votre avocat québécois déjà au fait des opérations de votre entreprise et qui tentera de maintenir dans la mesure légale du possible une constance avec vos opérations canadiennes.

Les pouvoirs qui seront consentis à un employé localement pourraient aussi entraîner pour vous une responsabilité fiscale comme entreprise, donc possiblement de l’impôt localement. Les règles fiscales varieront par exemple aux États-Unis au niveau fédéral et dans chacun des états. Pensons notamment à l’acceptation de commandes par l’employé et non la compagnie à partir du Canada, au fait de donner de la formation aux clients localement, etc. Avec un assujettissement fiscal en sol étranger vient évidemment une série d’enregistrements à effectuer, formulaires à remplir, déclarations à produire, frais de professionnels locaux à payer, etc.

Évidemment, avec un employé présent localement, cet élément, combiné aux modes opérationnels de la compagnie en sol étranger, peut entraîner un assujettissement fiscal qui aurait été évité sans la présence d’un employé. Si la compagnie a par contre déjà un établissement permanent aux États-Unis ou Nexus dans un état, le fait d’y avoir un employé ne change rien sous le soleil à cet égard, l’entreprise étant déjà assujettie fiscalement. Il y a par contre des avantages certains à avoir un véritable employé, pour l’entreprise, car l’exportateur sera alors à même de s’assurer que la personne travaille exclusivement et à temps plein pour l’entreprise, qu’elle sera aussi sous le contrôle et devra respecter en tous points l’ensemble des directives de l’employeur. Le contrôle et la supervision d’un employé à distance demeurent un défi pour toute entreprise néanmoins.

SI LE CHOIX EST UN REPRÉSENTANT INDÉPENDANT…

Le représentant indépendant a le grand avantage pour sa part de n’avoir besoin que de peu d’encadrement, s’il est un professionnel expérimenté dans le domaine et sur son territoire. Étant un travailleur autonome, il a l’habitude d’être rémunéré en raison de ses performances et succès, donc d’être à risque. Il touchera sa commission s’il vous fait faire des ventes seulement.

Il faut évidemment faire attention au mode de rémunération, car si le représentant n’a aucun risque, que vous lui garantissez des revenus de base, lui payez une partie importante de ses dépenses et qu’il ne travaille que pour vous, les chances sont grandes que son statut de travailleur autonome puisse être mis en échec. Il s’agirait alors possiblement d’un employé « déguisé ». Au cas de cessation de la relation d’affaires ou par exemple de décès ou d’accident, il (ou sa succession) pourrait tenter de prétendre qu’il était véritablement un employé pour bénéficier de protections et indemnités. Les autorités gouvernementales pourront aussi être de cet avis et réclamer leur dû, avec pénalité ou intérêt.

Il faut donc s’assurer de créer dans les faits, non juste dans le contrat, une véritable relation indépendante entre l’exportateur et son agent indépendant pour éviter les problématiques reliées à l’emploi.

Il sera souvent souhaitable de restreindre la possibilité pour le représentant indépendant de représenter aussi un de vos compétiteurs, mais étant indépendant, il est probable qu’il aura plusieurs autres lignes de produits que les vôtres. C’est donc par l’encadrement prévu des performances de ventes dans le contrat (minimum de ventes à atteindre) que vous pourrez exercer à tout le moins le contrôle de mettre fin au contrat, faute de performances à la hauteur de vos attentes, ou encore de lui retirer une exclusivité consentie, ou encore de restreindre son territoire ou segment de marché.

Attention cependant, plusieurs juridictions, dont l’Union européenne et le Brésil, par exemple, ont de la réglementation aussi d’ordre public qui limitera votre capacité à mettre fin facilement et sans motif à la relation, en prévoyant préavis et indemnités payables au représentant. Pour les pays disposant de telles réglementations, il sera d’autant plus important de bien sélectionner le représentant indépendant, mais aussi de prévoir clairement au contrat les obligations qui lui sont imposées, ce qu’on attend de lui. Il sera ainsi plus facile de mettre fin « pour cause » à son contrat.

Attention également à la fiscalité, dans votre analyse, car le représentant indépendant, en fonction de certains pouvoirs que vous lui donnerez localement, peut lui aussi à l’occasion, dans certaines juridictions, vous entraîner de la fiscalité. Une analyse fiscale demeurera nécessaire et il faut faire attention aux pouvoirs qui lui sont consentis et mentionnés au contrat.

QUE RETENIR?

Conquérir seul et à distance un nouveau territoire d’exportation pour ses produits ou services peut s’avérer long et coûteux. D’avoir des ressources locales, compétentes, connaissant bien le marché, les habitudes locales, la langue, s’avère généralement un atout, voire un tremplin pour pénétrer plus rapidement un  marché.

D’engager dès le départ un employé, avec toutes les formalités administratives et contraintes légales durant l’emploi ou pour y mettre fin n’est souvent pas la première étape recommandée. Le plus souvent, l’engagement d’un employé se fera plutôt lorsque le potentiel de ce nouveau marché aura fait ses preuves et que l’entreprise sera prête à vivre avec tous les inconvénients et formalités supplémentaires, pour mieux intégrer sa démarche d’expansion.

Le représentant indépendant sera donc souvent le 1er choix, au départ.

Mais dans tous les cas, l’analyse doit être faite, non seulement des besoins, avantages et inconvénients administratifs et opérationnels, mais également des impacts légaux et fiscaux. Il faut trouver la solution la plus simple et efficace pour l’exportateur, dans le pays ou l’État concerné, au stade de développement auquel l’entreprise se trouve.

C’est en soupesant toutes les réponses à ces questions que le choix le plus adapté se définira, pour permettre à l’exportateur de prendre la meilleure décision, propre à son projet, en toute connaissance de cause.

(3e de 6)

 

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