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Nouvelle guerre de géant : Google et Walmart face à Amazon

C’est du travail de l’Associated Press que nous vient cette nouvelle économique : les géants Walmart et Google ont décidé d’unir leurs forces pour affronter le mastodonte Amazon, le géant du web. Une nouvelle guerre des géants est bien ouverte aux États-Unis : cette fois Google et Walmart face à Amazon.

Walmart, qui est actuellement le plus grand détaillant de la planète, vient donc d’annoncer que des centaines de milliers de ses produits seront offerts dès la fin septembre 2017 par le biais de Google Assistant, un outil Internet qui permet de passer des commandes en ligne avec la voix. Il s’agit du plus important partenariat jamais conclu par Google dans le secteur du commerce en ligne.

Cette entente Walmart-Google témoigne aussi de la détermination de Walmart à ne pas se laisser intimider et à rivaliser dans un secteur que domine Amazon avec son appareil Echo.

Marc Lore, le responsable du commerce électronique chez Walmart, a expliqué que le partenariat entre les deux géants sera tellement personnalisé que les utilisateurs n’auront qu’à crier « lait, pain ou fromage ». Google Assistant saura ensuite exactement quelle marque et quel format acheter!

On sait aussi que de son côté, Google a ajouté la possibilité de faire des emplettes à son service Home en février de cette année. Les abonnés peuvent utiliser des commandes vocales pour acheter des produits chez 40 détaillants, notamment Target et Costco. Une offre qui arrive cependant derrière celle d’Echo qui est disponible depuis la fin de 2014.

Aux USA, Walmart compte plus de magasins et contrôle une plus grande part du marché de l’épicerie que n’importe qui d’autre et ce géant travaille à combler l’avance d’Amazon dans le commerce en ligne. Mais cette guerre ne fait que commencer. Walmart a annoncé le 21 août d’autres partenariats, cette fois  avec Uber et Deliv pour livrer ses produits aux États-Unis.

Amazon, de son côté, qui venait d’offrir 13,7 milliards $US pour acheter la chaîne Whole Foods, peut fêter en ce mercredi 22 d’août: les actionnaires de Whole Foods ont voté ce jour en faveur du regroupement dans le cadre d’une transaction qualifiée de « coup de foudre » par le grand patron de la chaîne spécialisée dans les aliments biologiques et naturels. Ce vote permet de franchir une autre étape vers la clôture de la transaction, qui doit également obtenir l’aval des autorités réglementaires; sa clôture devrait avoir lieu d’ici la fin de l’année.

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ALENA : « Une occasion de moderniser et de renforcer le partenariat nord-américain »

Tel est l’analyse de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain, qui a déposé son mémoire intitulé « L’ALENA dans la nouvelle ère économique nord-américaine » à l’occasion des consultations du gouvernement fédérale canadien portant sur la renégociation de l’accord. La Chambre recommande au gouvernement de tirer parti de cette opportunité pour « renforcer » l’ALENA et le « moderniser », en s’assurant de préserver un accès ouvert et sans entraves au marché nord-américain.

Renforcer l’ALENA pour assurer la croissance économique du Québec et de sa métropole

« L’ALENA est une source d’occasions d’affaires majeures pour plusieurs secteurs phares de la métropole. La renégociation de l’entente est un dossier prioritaire pour la communauté d’affaires et la Chambre insiste sur l’importance de donner un nouvel élan à ce partenariat économique. La nouvelle entente doit être négociée avec l’objectif de maintenir un environnement d’affaires stable et prévisible. Il s’agit d’une condition essentielle pour que nos entreprises puissent développer leurs stratégies, investir et croître », affirme Michel Leblanc, actuel président et chef de la direction de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain.

« La renégociation de l’ALENA permettra d’apporter des ajustements à l’entente de façon à diminuer les irritants et à simplifier les échanges. Par exemple, nous insistons sur l’importance de revoir les règles d’origine et d’adapter les exigences de contenu nord-américain selon les particularités de chaque secteur d’activité. Nous proposons également de limiter la complexité des certificats d’origine pour réduire le fardeau administratif imposé à nos entreprises. Par ailleurs, la métropole constitue le premier pôle d’expertise en infrastructure au pays. Il est donc important que nos entreprises aient accès aux marchés publics des États-Unis de la même manière que les entreprises américaines ont accès aux nôtres. C’est pourquoi le gouvernement du Canada devrait demander une dérogation permanente au Buy America », ajoute M. Leblanc.

Moderniser l’ALENA pour l’adapter à la nouvelle réalité économique

« Pour la Chambre, il est prioritaire d’adapter l’ALENA à l’économie du 21e siècle. L’ALENA a été un levier de croissance indéniable. L’environnement d’affaires d’aujourd’hui est toutefois très différent de celui de 1994. Les innovations technologiques des vingt dernières années ont eu un impact profond sur l’environnement d’affaires et de nouveaux secteurs de pointe ont vu le jour depuis. Il est ainsi important de moderniser l’entente pour l’adapter à l’économie numérique. À cet effet, l’ALENA doit prévoir des mesures réduisant les entraves aux échanges de biens et services électroniques. Le gouvernement du Canada devra également adopter une solution efficace pour percevoir les taxes sur les produits et services échangés en ligne. Quelle que soit la solution privilégiée, cet enjeu doit être résolu pour préserver la compétitivité de notre secteur du commerce de détail », poursuit M. Leblanc.

Faciliter la mobilité des talents au sein de l’espace économique nord-américain

« L’ALENA a favorisé la création de partenariats solides entre les entreprises canadiennes et leurs contreparties américaines et mexicaines. Or, d’importants obstacles à la mobilité persistent dans la zone de l’ALENA. Ces entraves nuisent aux industries innovantes dont plusieurs se trouvent dans la métropole. Celles-ci ont besoin d’un accès à des talents spécialisés pour demeurer à la fine pointe. C’est pourquoi la Chambre insiste sur l’importance de réformer l’accord pour faciliter la mobilité des travailleurs et des gens d’affaires au sein du territoire nord-américain et d’ajuster les règles encadrant l’entrée des visiteurs commerciaux temporaires », ajoute Michel Leblanc.

Dans son mémoire, la Chambre formule les recommandations suivantes :

  1. Revoir les règles d’origine et adapter les exigences de contenu régional à chaque secteur d’activité.
  2. Moderniser les procédures relatives aux règles d’origine pour réduire le fardeau administratif imposé aux entreprises.
  3. Assurer la réciprocité des marchés publics dans l’ALENA en intégrant une dérogation permanente au « Buy America » pour le Canada.
  4. (Dépendante de la recommandation no 3) Étendre la portée des marchés publics en intégrant les provinces, les municipalités et les sociétés d’État à l’ALENA.
  5. Accroître la protection de la propriété intellectuelle prévue par l’ALENA.
  6. Maintenir la protection des investissements directs étrangers et renforcer les mécanismes de règlement des différends.
  7. Maintenir l’exception culturelle dans l’ALENA pour protéger la production et la diffusion de contenus locaux.
  8. Réduire les entraves à la circulation des biens et services électroniques.
  9. Adopter une méthode efficace de perception des taxes de vente sur les transactions électroniques réalisées au Canada.
  10. Faciliter la mobilité des gens d’affaires au sein du territoire nord-américain et des travailleurs temporaires en élargissant la liste des professions admissibles dans l’ALENA.
  11. Intégrer le secteur du bois d’œuvre à l’ALENA de façon à assurer un accès stable au marché américain pour nos exportateurs.

Forte d’un réseau de plus de 7 000 membres, la CCMM agit sur deux fronts : porter la voix du milieu des affaires montréalais et offrir des services spécialisés aux entreprises et à leurs représentants. Elle intervient sur des dossiers déterminants pour la prospérité des entreprises et de la métropole du Québec.

Le mémoire de la Chambre peut être consulté en cliquant ici.

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Opinion : Les Québécois et leur hydroélectricité

Ce texte d’opinion est signé par F. Pierre Gingras, retraité d’Hydro-Québec, ex chef Estimateur, Aménagements Hydroélectriques.

Les Québécois semblent tellement habitués aux multiples avantages de l’électricité qu’ils prennent comme allant de soi qu’ils ne semblent plus pouvoir les apprécier.

Lors de l’émission télédiffusé à Télé-Québec « Il y a du monde à messe » du vendredi 14 juillet 2017, il était pathétique de voir certains invités faire la leçon à Monsieur François Legault* sur le développement économique du Québec, du moins en ce qui concerne spécifiquement la filière hydroélectrique, filière que l’on devrait bannir, selon eux, au profit de la filière éolienne. Il semble qu’il s’agisse ici de la « pensée politiquement correct du moment ».

Pourtant, quelques aspects mériteraient d’être connus depuis longtemps; à savoir :

À grande échelle, l’éolien serait un désastre pour l’environnement

La population n’a jamais été dument informée de la performance comparative des filières au point qu’il faudrait, par exemple, ériger à Laval au-delà de 1 700 éoliennes de 450 pieds de hauteur pour remplacer MW par MW la centrale de Carillon ou encore en « planter » quelques 6 000 autres dans la partie sud de Montréal, pour remplacer la seule centrale de Beauharnois. Que trouvez de vert dans un tel désastre?

De plus, cette énergie éolienne, plus abondante en été qu’en hiver, ne serait même pas disponible au bon moment pour les besoins des Québécois. En fait, il faudrait encore plus d’éoliennes, peut-être le double, pour répondre aux besoins hivernaux et ce, à plusieurs fois le coût.

Note : une éolienne de 450 pieds de hauteur produit 1 MW pendant 20 à 25 % du temps environ. Il existe désormais des éoliennes plus puissantes encore … mais plus grosses.

Vouloir remplacer l’hydroélectricité par de l’énergie éolienne équivaut à vouloir atteler des souris à la place des chevaux. Heureusement, le Québec n’en n’est pas encore rendu là.

Si les citoyens avaient été informés proprement des enjeux de chacune des filières, le gouvernement n’aurait certainement pas osé engager Hydro-Québec dans une dépense annuelle de l’ordre d’un milliard de $ d’achat en énergie éolienne. Prétendre que ces achats d’énergie éolienne sont requis pour le développement régional c’est d’essayer de nous faire accroire que les leaders des régions auraient choisi les éoliennes plutôt que ce montant annuel d’un milliard! Peut-on en douter?

Les lobbyistes insistent pour poursuivre encore davantage cette façon actuellement « politiquement correcte » de mettre le Québec dans le trou!

En quoi l’hydroélectricité serait-elle plus verte ?

Combien de Québécois sont conscients que chaque nouveau MWh qu’Hydro-Québec met en service lors de la réalisation d’un projet évite à jamais la consommation annuelle de quelques 2 500 tonnes de carburant, soit de plus de 18 200 barils, et élimine également l’émission annuelle de quelques 10 000 tonnes de gaz à effets de serre dont 7 500 T de CO2, même quand cette énergie est exportée.

Ce fait se comprend aisément puisqu’un MW correspond sensiblement à la puissance d’une locomotive opérant à forte puissance. Il faut savoir, par exemple, que la seule centrale de La Grande-2, à plusieurs centaines de pieds sous terre, en silence et sans pollution aucune, génère autant d’énergie que tout le parc de plus de 4 300 locomotives qui sillonnent l’ensemble du Canada. Une telle réalité, enfin connue, devrait concilier assez bien l’hydroélectricité avec nos valeurs en environnement.

Mais pourquoi
Hydro-Québec ne nous informe-t-elle pas de ces aspects dans ses publicités?

Hydroélectricité : un jour bouée de sauvetage de l’économie du Québec ?

Peu de Québécois réalisent que pour remplacer l’énergie de ses barrages par du pétrole, soit quelques 42 000 MW disponibles 60 % du temps, le Québec devrait importer quotidiennement quelques 1 250 000 à 1 300 000 barils de pétrole additionnels, soit cinq fois plus qu’actuellement et ce, pour simplement conserver son mode de vie actuel.

À un coût très instable mais qui a déjà même atteint jusqu’à 146 $US par baril sur le marché international, et en ajoutant tous les frais de transport, de raffinage et autres, cette situation aurait alors imposée une ponction quotidienne de quelques 180 à 200 millions $US sur l’économie du Québec. Cette situation aurait été impossible à supporter;  l’économie du Québec ne s’en serait jamais relevée. Même aujourd’hui, avec un prix de 50$ par baril, il nous faudrait renoncer notamment et en grande partie à notre système de santé sans ticket modérateur, à nos universités gratuites à 88% et à notre cinéma déficitaire à plus de 80%.

De plus, il faut savoir qu’avec l’ajout de la taxe carbone, dans moins de dix années, l’énergie propre du Québec pourrait bien avoir pratiquement doublé sa valeur sur le marché de l’exportation.

Hydroélectricité : bouée de sauvetage de l’environnement du Québec ?

À cette ponction financière, la consommation additionnelle quotidienne de 1,2 à 1,3 millions de barils de pétrole ajouterait l’émission annuelle d’environ 250 millions de tonnes de gaz à effets de serre, soit environ cinq fois les émissions actuelles du Québec, soit trois fois plus que les émissions l’industrie des sables bitumineux.

À Montréal, où on fait tout un plat avec les émissions de quelques milliers de poêles à bois, que penserait-on de la qualité de l’air advenant que l’on doive un jour retourner vers le chauffage au bois et/ou au mazout? En tenant compte des grands froids d’hiver, la pollution y serait comparable à celle des grands centres de la Chine.

L’Hydroélectricité modifie mais ne détruit nullement l’environnement

Les aménagements hydroélectriques deviennent souvent les sites de plein air les plus fréquentés. Citons l’exemple  des réservoirs  Gouin, Manicouagan, Baskatong, Taureau, Kipawa et Carillon. Carillon, situé aux portes mêmes de Montréal, est reconnu comme le meilleur site de pêche à la barbotte.

Même l’importante région touristiques des Laurentides s’est surtout développée autour des petits réservoirs aménagés au début du vingtième siècle dont le lac Masson (Esterel), le lac Théodore (St-Adolphe), le lac des Sables (Ste-Agathe), le lac Archambault (St-Donat), les lacs Manitou, Cornu, Brulé et combien d’autres.

Contrôle des effets des changements climatiques autres sautes d’humeur de Dame Nature

À Sarnia, un barrage de trois pieds de hauteur suffirait pour emmagasiner, sur les immenses lacs Michigan et Ontario, un volume d’eau des crues de quelques 180 kilomètres cubes, suffisant tant pour contrôler les crues que pour combler les périodes de basses eaux, tant pour garantir l’exploitation de la Voie maritime du St-Laurent que de sauvegarder plus de 18 000 kilomètres de rives et suffisant pour s’autofinancer en deux années avec l’augmentation de la production d’énergie des centrales de Niagara, de Cornwall et de Beauharnois.

Si les barrages requis à Sarnia et à l’entrée de la Rivière des Prairies (lire notre autre article), discutés depuis les années quarante, avaient été en place, les dommages engendrés par la crue centenaire de cette année auraient été peu importants. Ces dommages du seul printemps 2017 sont d’ailleurs d’un coût semblable à celui des deux barrages cités plus haut.

Hydroélectricité : une énergie durable et renouvelable

D’autre part, en fin 2011, il est déplorable qu’Hydro-Québec n’ait pas été assez perspicace pour souligner le centième anniversaire d’exploitation de l’importante centrale de Shawinigan-2, d’une puissance de 179 MW,  centrale d’ailleurs qui semble en condition d’opérer encore pour un autre siècle. C’était exemple par excellence à souligner d’une énergie durable et renouvelable! Par contre, la durée de vie utile d’une dispendieuse éolienne est d’environ deux décennies.

En conclusion

Ces informations, portées à la connaissance de la population, pourraient possiblement changer bien des perceptions. Avec tous les débats, livres blancs et autres politiques présentés au cours des dernières décennies, pourquoi ces faits sont-ils toujours gardés à l’arrière – plan?

Et dire que certains artistes et autres intellos de salon prétendent faire la leçon à Monsieur Legault qui aurait un penchant pour l’hydroélectricité. Avec une telle compétence, espérons qu’ils n’en viendront pas jusqu’à se présenter.

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*François Legault est député à l’Assemblée nationale du Québec et chef du 2e partie de l’Opposition officielle.

(Source de l’image: HydroQuebec.com.)

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Empreinte écologique : le « Jour du dépassement global » survient une semaine plus tôt en 2017

Aujourd’hui 2 août, de 2017, l’humanité aura consommé plus de ressources que la planète ne peut en régénérer en cette même année. Mauvaise nouvelle : ce « Jour du dépassement global » n’aura jamais été aussi hâtif de toute l’histoire moderne de l’humanité.

C’est le réseau Global Footprint Network, un partenaire du Fonds mondial pour la nature (WWF), qui déclare le 2 août le « Jour du dépassement global » 2017, soit plus exactement six jours plus tôt qu’en 2016. Il faudrait donc l’équivalent de 1,7 planète pour soutenir la consommation mondiale selon son niveau actuel, ce qui est légèrement supérieur au résultat de 1,6 planète de l’an dernier.

Deux données fondamentales expliquent le phénomène : la population mondiale qui augmente et la surconsommation qui progresse. Conséquemment :

  • Plus d’émissions de carbone sont relâchées dans l’atmosphère que ce que les océans et les forêts peuvent absorber;
  • Les pêches sont épuisées plus rapidement que leur capacité à se reproduire;
  • Les récoltes forestières se font plus rapidement que leur capacité à repousser.

Selon le GFN le coût de ce dépassement écologique mondial devient de plus en plus évident lorsque l’on considère la déforestation, les sécheresses et pénuries d’eau, l’érosion des sols, la perte de biodiversité et l’accumulation de gaz carbonique dans l’atmosphère et les populations d’espèces vertébrées mondiales sont en proie à un déclin fulgurant – de 67% d’ici 2020 – si nous ne changeons pas de façon rigoureuse notre mode de vie.

Le Canada au 5e rang mondial de l’empreinte écologique par habitant

Le Canada ne fait pas encore partie des bons élèves en matière de diminution de l’empreinte écologique. Il est plutôt dans le peloton de tête des mauvais exemples, arrivant cette année au 5e rang mondial de l’empreinte écologique par habitant.

  • L’empreinte écologique du Canada a augmenté dans la dernière année. Si tout le monde vivait comme les Canadiens, il faudrait 5,1 planètes pour soutenir la consommation mondiale, une augmentation par rapport aux 4,7 planètes de l’an dernier.
  • Par personne, l’empreinte écologique du Canada se classe au cinquième rang mondial.
  • Parce que le Canada a une population relativement faible et une abondance de ressources naturelles, seule la moitié de nos ressources est nécessaire pour soutenir notre population.
  • Contrairement aux pays ayant des déficits écologiques, le Canada a une réserve écologique.
  • En tant que nation, le Canada est au 12e rang mondial pour ce qui est de son empreinte écologique.
  • Les émissions de carbone constituent 60% de l’empreinte écologique totale du Canada.

« Le Canada se dirige dans la mauvaise direction. Nous savons que nous devons réduire notre impact sur la nature, mais les Canadiens dépassent encore davantage les limites du renouvellement des ressources écologiques mondiales. Ce n’est pas durable et en tant que nation, nous devons mieux planifier afin que nos écosystèmes soient résilients et puissent soutenir notre économie tout en offrant des biens et services écologiques essentiels aux espèces et aux communautés », analyse David Miller, le président et chef de la direction du WWF-Canada.

Les Canadiens peuvent d’ailleurs déterminer leur empreinte écologique et leur propre Jour du dépassement global avec le calculateur d’empreinte de GFN.

Autres ressources:

Infographies (en anglais)

Cartes et classements (en anglais)

Ensemble de données publiques gratuites (en anglais)

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