Archives de catégorie : Recherche et développement

Béké-Bobo sur un nuage: grâce au Concours Exportez-vous! / Classe Export

À quelque par le jury du Concours Exportez-vous! du second Salon Classe Export ne pouvait mieux tomber en privilégiant en 2016 la candidature du cheminement de Maggy-Nadyne Lamarche. Son parcours avec Béké-Bobo n’a rien qui respecte le livre du parfait entrepreneur. Devançant quatre autres finalistes, Béké-Bobo qui vient de se mériter ainsi la valise de services à l’exportation d’une valeur de plus de 33 000 $ saura très certainement profiter pleinement de l’expertise et des services experts qui l’attendent.

« La qualité du projet et de la présentation de Béké-Bobo a su convaincre les membres du jury».

Félicitations ! Félicitations surtout à Maggy-Nadyne Lamarche, cette présidente et maman de Béké-Bobo, en plus de ses quatre propres enfants. Et apprécions sa belle histoire…

Maintenant dans la mi-quarantaine, Maggy-Nadyne Lamarche est la première à vous avouer qu’elle ne s’était jamais perçue comme une entrepreneure. Qu’elle partait de très loin comme entrepreneur… Un jour, elle remplira un questionnaire qui le lui confirmera pourtant ! Mais c’était bien après 1999.

LA NAISSANCE D’UN BESOIN CRIANT

Novembre 1999, alors que confrontée aux problèmes de santé de sa propre fille, elle tente de lui confectionner une solution, un réconfort. Se souvenant que lors d’un voyage en France, on lui avait proposée à elle une bouillotte aux noyaux de cerise pour l’apaiser; ensuite encouragée et conseillée par des proches de sa famille, et explorant sérieusement cette voie des moyens naturels – plus précisément les céréales – Maggy-Nadyne Lamarche finit par trouver une formule concluante. Ingénieur de formation et habituée de chercher des solutions, elle développe son mélange de céréales qu’elle insère dans un tissu en forme d’ourson.

« Une fois chauffé, cela s’est avéré très efficace pour ma fille Camillie. C’est à ce moment que l’ourson Béké-BoBo est né », raconte encore une maman heureuse.

Une maman qui ne demandait que ça et qui pensait bien en rester là.

« Oui, j’en vendais d’autres, car le bouche à oreille a vite fait son effet, et juste pour payer les frais, souhaitant juste aider d’autres enfants. (Son invention passera effectivement à la télévision, en 2000, et elle en fera une levée de fonds pour financer des soins à sa fille). Mais je ne pensais pas du tout me lancer en affaires ».

L’incorporation de Béké-BoBo ne viendra qu’en 2005-2006. Et vraiment rien à voir avec un plan d’affaires ! Confrontée à la tentative d’une autre femme qui, elle, voudra se lancer en affaires, mais en copiant et même usurpant le fameux ourson, elle décidera de réagir… et reprendra sa place.

« C’est impossible d’obtenir un brevet pour ma recette naturelle de céréales, j’ai donc créé une compagnie pour mieux me défendre ». Et une fois ce défi relevé, elle continue, sans plus.

En novembre 2014 se produit un déclic: « J’ai répondu à un questionnaire de la Fondation de l’entrepreneurship à savoir si j’étais prête à l’exportation. »

À sa grande surprise, elle est sélectionnée parmi 15 entreprises et part en mission en France en mars 2015, se disant sans plus qu’elle y allait voir s’il y avait un marché pour Béké-BoBo en France. Une démarche de mission de la Fondation qu’elle répétera en mars 2016.

On lui prouvera aussi que le tiers des personnes qui la suivent sur son site Facebook étaient déjà de France: 5 000 personnes en fait, expliquant pourquoi elle était déjà connue en France… sans le savoir ! Mais elle ne signe avec aucun distributeur pour les pharmacies, même si elle en rencontrera deux forts intéressés.

« Je voulais d’abord rentrer et stabiliser ma production. Assurer mes arrières et me sentir capable de réagir à une croissance de la demande. »

Douze mois suffiront aussi à obtenir les importantes certifications européennes, incluant celle à titre d’instrument médical, comme pour le Canada.

Avec tout de même un distributeur signé en France pour des boutiques, elle expédie régulièrement sur ce marché encore plein de potentiel.

La France, c’est 22 600 pharmacies.

Versus les 2 000 points de vente qu’elle couvre présentement au Québec.

C’est donc la France qui l’aura choisi, pas elle qui choisira la France comme stratégie à l’exportation ! Elle est actuellement sélectionnée dans la démarche IME de la Chambre de commerce et d’industrie de Québec; une autre forme d’aide très prometteuse pour le marché européen.

Elle s’entoure aussi progressivement pour bâtir une meilleure équipe: elle venait d’embaucher deux personnes la semaine de l’interview.

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(Crédits photos: Béké-Bobo)

LA PUISSANCE DU WEB ?

Maggy-Nadyne Lamarche connaît aussi les faiblesses de son entreprise: « Je sais que je dois automatiser ma production pour rester concurrentielle. Tout est encore manuel, on produit encore à 100% à la main avec mes couturières. »

Mais elle veut que cette production reste au Québec !

« Mon site web est désuet et je dois tout refaire », poursuit-elle. Sa bouillotte sèche, qui est un sac de réconfort déjà conforme aux normes d’instruments médicaux de Santé Canada et de l’Union européenne, est pourtant un produit idéal pour la vente en ligne.

Et ce n’est qu’à partir de 2005, alors que l’entreprise Béké-BoBo est incorporée, que seront développés d’autres produits à partir des expériences personnelles de la fondatrice: le parapipi, la couverture à pattes, le Gros-dodo, la Compresse d’allaitement, la Bavette pour manger ou le tablier pour le bricolage – tout ce qu’il faut pour aider l’enfant dans son apprentissage -, mais encore des produits idéaux pour la vente en ligne.

Toujours forte d’une licence d’établissement d’instruments médicaux émise par Santé Canada.

AVENIR À L’EXPORT

Sa stratégie export est actuellement de bien rentrer en France, en 2016. Ça, c’est avant sa valise de services à l’exportation d’une valeur de plus de 33 000 $, dont le présent profil d’entreprise. On verra bien ce que l’avenir, et notamment l’internet, réservent ces prochaines années à Béké-BoBo.

Fidèle à ses origines, l’entreprise souhaite toujours partager le soulagement qu’offre l’ourson Béké-BoBo avec les enfants et les parents qui se le procurent. Pour cela, elle soutient la Fondation CHU Sainte-Justine avec fierté dans leurs recherches pour le bien-être des enfants atteints de maladies neurologiques.

Et la plus belle partie de l’histoire est sans aucun doute ici: aujourd’hui, sa fille Camillie a 18 ans, elle est en pleine forme, s’implique auprès de sa mère et pense prendre éventuellement la relève.

Quel beau retour d’histoire que ce serait de voir l’entreprise créée pour elle devenir aussi son avenir !

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(Crédit: Salon Classe Export) Maggy-Nadyne Lamarche entourée des partenaires du concours et membres du jury lors du Salon Classe Export, à Montréal, le 26 mai 2016, à la remise du Prix.

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Thank God it’s Friday: le futur selon Facebook

Mark Zuckerberg, le principal fondateur de Facebook, est reconnu pour traîner avec lui son petit « Livre du changement », sur sa vision de l’avenir. Qui sait de quoi l’avenir en découlera?

Voici tout de même ce qu’en dit Adam L. Penenberg, professeur de journalisme à University of New York et rédacteur au magazine Fast Company:

« Imaginez-vous, si vous le pouvez, un vendredi soir dans un futur proche, dans cinq ans, dix peut-être. Chaussé de vos lunettes à réalité augmentée Google (avec une monture Prada) et à reconnaissance vocale, vous vous dirigez vers un bar. Vous êtes déjà connecté à Facebook car c’est un réglage par défaut. Et d’ailleurs, qui voudrait le changer? Vous balayez le bar du regard et, grâce à l’immense base de données d’identification des visages de Facebook et au fait que presque tout le monde sur terre possède un compte Facebook, vous pouvez identifier toutes les personnes et les relations qui les lient à vous et à votre graphe social.« 

En ce beau vendredi 13 de mai 2016 à Québec City, nous vous souhaitons une bonne réflexion et aussi une excellente journée.

Thank God it’s Friday!

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Source: Fruit de notre récente lecture de LA MÉTHODE FACEBOOK, Ekaterina Walter, First Edition, 2013, page 231-232.

 

Puissant coup double numérique à Québec : vivez « Intelligences numériques » et « Opportunités digitales »

Un de nos récents articles vous a présenté la 1er STRATÉGIE CANADIENNE DE DÉVELOPPEMENT DES TALENTS NUMÉRIQUES

Un pas dans la même direction sera fait le mois prochain au Québec dans le contexte de la Semaine numérique de Québec. On peut même parler de la possibilité d’y faire un puissant coup-double numérique : d’abord dans le cadre de la nouvelle conférence scientifique  « Intelligences numériques », du 4 au 6, et aussi du rendez-vous d’affaires « Opportunités digitales », les 5 et 6 avril 2016. Dans ce dernier cas, des entreprises ayant fait l’expérience de l’innovation par le numérique viendront présenter les solutions et technologies numériques qu’elles ont implantées en partenariat avec une entreprise du numérique. Au total, 15 exemples représentatifs sont à l’ordre du jour sous trois thématiques.

« Intelligences numériques / Digital Intelligence 2016 », elle, est une nouvelle conférence internationale dédiée aux cultures et à la société numérique, organisée conjointement par l’Université de Nantes, en France, et l’Université Laval de Québec, au Canada. Elle a pour ambition d’être un lieu de rencontres inédit entre chercheurs relevant de thématiques variées afin de débattre et contribuer à la constitution d’un nouveau paradigme scientifique et culturel sur les intelligences numériques. À Québec le principal organisateur de cette conférence de trois jours est l’ITIS, l’Institut Technologie de l’Information et Sociétés.

Intelligences numériques / Digital Intelligence 2016

60 conférenciers | 5 axes thématiques

  • Villes intelligentes et systèmes connectés
  • Humanités, patrimoine et cultures numériques
  • TIC en éducation et jeux sérieux
  • Tendances numériques et Machine-Learning
  • Web social, marché de l’emploi et TIC

 di2016.org/programme-et-conferenciers

À l’ère du monde numérique, tout évolue rapidement et les entreprises ne sont pas épargnées, y compris celles qui travaillent avec des matériaux bien réels pour construire des biens durables, comme des bâtiments et des villes. Les entreprises doivent donc être en mesure de réagir rapidement à la demande de leurs clients et de prendre des décisions éclairées en fonction de nombreuses données à leur disposition. Le numérique devient de plus en plus un outil indispensable pour traiter toutes ces données, optimiser les processus et gagner du temps dans la prise de décision.

APN inc., un manufacturier en aéronautique de Québec, a ainsi réussi à intégrer tous les logiciels qui participent à la production (l’ERP, les machines-outils, les logiciels FAO, etc.) dans un même système CIM (Computer Integrated Manufacturing). Cet outil lui permet de contrôler et de visualiser toute sa production en temps réel. Pour effectuer ce virage et mettre en place ce projet d’envergure visant à assurer une qualité exemplaire des produits, la firme a pu être accompagnée par le CEFRIO via le programme PME 2.0.

Un autre exemple. Le gain de temps et l’efficacité sont des enjeux importants, notamment dans les secteurs du bâtiment et de l’énergie, où les employés travaillent principalement à distance et sur le terrain. Dans la gestion de tous ses chantiers de construction, COMEODE utilise ainsi l’application développée par ArchiReport. Grâce à cette plateforme, cette entreprise peut générer automatiquement, à l’aide d’une tablette, les rapports de suivi incluant photos, positions sur plan et annotations, et les transmettre à ses intervenants directement depuis le chantier. Le gain de temps et de simplicité est indéniable et la ressaisie des informations sur ordinateur est dorénavant dépassée.

De la même façon, IOS Services géoscientifiques et le Centre de géomatique du Québec ont collaboré pour développer une application sur tablette de manière à ce que les géologues en exploration sur le terrain puissent dans un seul outil enregistrer des échantillons avec toutes les informations essentielles (numéro, photos, position GPS, notes, etc.). La gestion des échantillons en est ainsi facilitée et ils sont traités directement avec l’ensemble des informations pertinentes.

LE NUMÉRIQUE AU SERVICE DES VILLE

L’utilisation de la géomatique peut aussi servir à améliorer la vie des citoyens québécois. Dans le domaine du transport routier et de la construction, la Ville de Québec a fait appel à Intelli3 pour développer une application lui permettant de compter les volumes de véhicules et analyser le trafic routier de manière automatique.

Cette solution vise à mieux gérer les impacts de construction d’accès routiers et les détournements de la circulation. La Ville de Québec a mis en place depuis 2013 un programme de vitrine technologique qui lui permet de tester des solutions innovantes dans différents services de la ville et ainsi permettre à ses citoyens d’avoir accès aux nouvelles technologies, numériques pour la plupart.

Intéressé à en apprendre davantage sur ces études de cas ? Vous êtes invitées à vous inscrire à l’événement Opportunités digitales qui se tiendra à Québec dans le cadre de la Semaine numérique.

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Vers une économie mondiale novatrice : 1er Stratégie canadienne de développement des talents numériques

La stratégie que vient de lancer pour le Canada le Conseil des technologies de l’information et des communications propose des mesures concrètes pour positionner le pays à l’avant-plan de la transformation numérique mondiale.

La stratégie Les talents numériques : En route vers 2020 et au-delà souligne l’occasion offerte au Canada dans le paysage économique mondial en rapide évolution, mais insiste sur des mesures rapides et significatives afin de donner les moyens au Canada de réussir. Elle soutient incidemment que le développement et le renforcement du bassin de talents numériques du Canada sont essentiels pour la future croissance et la future position du Canada dans l’économie mondiale. La stratégie du CTIC estime que 182 000 travailleurs qualifiés en TIC seront nécessaires au Canada d’ici 2019, ainsi qu’un autre groupe de 36 000 travailleurs d’ici 2020.

Toujours selon cette stratégie, la transformation numérique qui touche présentement la planète entière aura un grand impact sur l’économie canadienne et le paysage de l’emploi au cours des prochaines années.

Il s’agit de la toute première stratégie nationale de développement des talents numériques. Elle a été officiellement lancée à Ottawa,  le 9 mars 2016, par le Conseil des technologies de l’information et des communications (CTIC).

« La position du Canada dans l’économie mondiale dépendra de sa capacité de miser pleinement sur les tendances numériques émergentes. La recette du succès dans cet environnement : des talents qualifiés qui sont prêts à stimuler l’innovation et la croissance opérationnelle » explique Namir Anani, président-directeur général du CTIC.

LA SITUATION DE 2016

L’économie numérique du Canada emploie présentement environ 1,15 million de travailleurs et contribue pour 74 milliards $ annuellement au PIB, dans l’ensemble des secteurs. La croissance des emplois numériques a dépassé celle de l’économie globale au cours des deux dernières années dans une proportion de plus de 4 pour 1, le secteur des TIC employant environ 655 000 travailleurs présentement.

Un rapport récemment publié par l’Association canadienne du logiciel de divertissement intitulé Playing for the Future souligne également le rôle crucial que jouent les compétences numériques dans le succès continu de l’industrie du jeu vidéo du Canada. L’industrie du jeu vidéo est un secteur à forte croissance, dont les besoins en talents sont pressants, qui a contribué plus de 3 milliards $ à l’économie canadienne en 2015.

On estime que le marché mondial des TIC en 2015 atteignait 3,8 trillions $US, presque tous les nouveaux investissements étant axés sur les soi-disant technologies « de troisième plateforme » qui relient les appareils mobiles, les médias sociaux, les applications, l’analytique et le nuage.

La stratégie du CTIC indique que l’impact des technologies intelligentes et connectées dans l’Internet des objets refaçonnera tous les secteurs industriels, y compris la fabrication, les services financiers, la santé, le transport, les services essentiels, les médias et les industries créatives. La recherche suggère que la taille de l’économie mondiale de l’Internet des objets devrait dépasser 19 trillions $US d’ici 2020.

Grâce au soutien de Microsoft Canada, le CTIC a élaboré la stratégie nationale de développement des talents numériques en collaboration avec de très nombreux chefs de file de l’industrie et du milieu universitaire et décideurs de l’ensemble du Canada.

Les recommandations clés suivantes qui visent à assurer l’avenir du Canada dans une économie numérique mondiale font partie de la stratégie :

  • Rendre l’informatique obligatoire de la maternelle à la 12e année;
  • Supprimer les obstacles à la pleine participation des femmes, des immigrants, des personnes handicapées, des peuples autochtones et des minorités visibles au domaine des TIC;
  • Offrir des mesures incitatives comme des crédits d’impôt pour réduire le fardeau financier des petites et moyennes entreprises pour perfectionner les employés dans le domaine des TIC;
  • Stimuler les investissements dans les activités de recherche et de développement qui permettent d’introduire de nouveaux produits et services sur le marché;
  • Aider les travailleurs déplacés d’autres industries à faire la transition vers les emplois de l’économie numérique;
  • Renforcer les compétences en littératie numérique et les compétences connexes des Canadiens.

« L’industrie technologique du Canada a un important rôle crucial à jouer pour s’assurer que le pays est en mesure de réaliser son plein potentiel comme chef de file mondial dans l’économie numérique », a déclaré Janet Kennedy, présidente de Microsoft Canada, commanditaire industriel de la stratégie du CTIC.

Le Conseil des technologies de l’information et des communications (CTIC) est un centre d’expertise national sans but lucratif pour l’économie numérique. Par l’intermédiaire de recherches de confiance, de solutions novatrices de gestion des talents, et de conseils pratiques en matière de politiques, le CTIC encourage les industries canadiennes novatrices et concurrentielles sur le marché mondial qui sont habilitées par une main-d’œuvre numérique talentueuse et diversifiée.

La stratégie Les talents numériques : En route vers 2020 et au-delà présente des propositions visant à établir une main-d’œuvre numérique qualifiée et diversifiée qui est prête à faire progresser la position du Canada en tant qu’économie novatrice et moderne d’ici 2020 et au-delà. Le CTIC fera équipe avec des intervenants de l’industrie, du milieu universitaire et du gouvernement pour établir des groupes de travail axés sur l’action qui travailleront à faire avancer les recommandations clés du rapport.

 

La singularité technologique c’est pour demain ? Humans Need Not Apply

Avec les dernières percées technologiques en matière d’informatique ces dernières années, nous pouvons nous rendre compte que nous sommes bel et bien au coeur d’un monde en changement. Comme on peut le constater avec les différentes technologies à disposition du grand public : traduction et reconnaissance vocale vont toujours en s’améliorant; Google Photos est capable de classifier les images que vous avez prises avec votre téléphone intelligent; capable aussi de les « tagguer » avec des mots clés; capable de classer aussi par photo de personne individuelle ! (Essayez-le : cliquez sur la loupe dans Google Photos et vous verrez la magie!) Saviez-vous qu’en 2023, nous serons en mesure d’atteindre la puissance d’un cerveau humain avec un super ordinateur ?

Wow ! Mais sachez qu’en 2045, un seul super ordinateur devrait avoir la puissance des cerveaux de tous les humains sur terre combinés !

Nous pouvons communiquer avec nos proches bien qu’ils soient à l’autre bout de la planète en conversation vidéo, la médecine avance à une vitesse phénoménale, dans moins de 10 ans nous allons avoir des voitures 100% autonomes.

Par exemple, Google X Labs (whoops, Alphabet…) qui a racheté presque toutes les entreprises en robotique et en intelligence artificielle les plus innovantes, dont Boston Dynamics que vous devez déjà connaître pour entre-autre son robot quadrupède qui peut marcher dans des environnements très accidentés et garder son équilibre malgré des coups d’une certaine force.

L’intelligence artificielle là-dedans ?

Maintenant que nous avons les muscles mécaniques comme les moteurs, la science commence à nous dévoiler les cerveaux mécaniques/artificiels.

L’intelligence artificielle (IA), ou apprentissage informatique, peut permettre à un ordinateur de trouver des solutions à des problèmes de façon pratiquement autonome : prise de décision, analyse des risques, reconnaissance de l’écriture, du langage, des fautes de grammaires, reconnaissance biométrique, signaux électriques du corps humain (cerveau, membres) etc … L’un de ces algorithmes est le réseau de neurones multicouches. Cet algorithme est quasiment universel, vous lui donnez en échantillon des paramètres en entrée et une sortie désirée.

Ex : score au test à l’école selon heures étudiées et heures de sommeil.

(Sommeil : 3h, étude : 3h) = 68% au test
(Sommeil : 8h, étude : 4h) = 96% au test

Après avoir fourni plusieurs échantillons au système, vous pouvez lui demander par exemple « si je dors 6 heures et j’étudies 3 heures, combien j’aurai à mon test ? » Évidemment, plus vous donnerez d’échantillons au système, plus précis il sera. Vous pouvez même avoir plusieurs sorties à votre réseau de neurones, voire plus de sorties que d’entrées et quand même avoir des résultats révélateurs.

Et nous n’avons pas parlé de la vision informatique et des avantages considérables de l’IA dans le secteur médical!

Cet algorithme a de nombreux autres usages intéressants, en plus d’être utilisé pour tous les exemples cités plus haut, c’est aussi le même algorithme pour faire tenir un robot bipède en équilibre, mais aussi pour les prothèses myoélectriques.

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Représentation d’un neurone formel simple

Cette technique ne peut évidemment pas régler et n’est pas optimale pour tous les problèmes, toutefois il existe une multitude d’algorithmes d’apprentissage informatique différents plus appropriés et performants pour certaines tâches en particulier (classification, détection, reconnaissance, prédiction, décision, etc …)

Nous pouvons déjà accomplir des choses assez impressionnantes avec les technologies d’apprentissage informatique, et vous pouvez considérer que ce n’est que le début (voir le graphique plus bas).

Puissance des ordinateurs au fil des années

Loi de moore future

NOTE: Le nombre de transistors d’un processeur double environ tous les 18 mois.
Cliquez ici pour en savoir plus à propos de la Conjecture de Moore

Humans Need Not Apply

La technologie a toujours des bons et des mauvais côtés. Rappelons, depuis l’industrialisation, tous les gens qui ont perdu leur emploi à cause des percées technologiques, ou vont le perdre… (Lire aussi notre article qui explique pourquoi: L’impression 3D coûtera 5 millions d’emplois d’ici 5 ans). Mais en même temps, cela permet de créer des emplois de plus en plus spécialisés et efficaces. Est-ce que ce dilemme sera bon pour tous le monde ?

Voici un documentaire de 15 minutes qui s’intitule « Humans Need Not Apply », sous-titré en français, qui donne un panorama sur les possibilités actuelles de l’intelligence artificielle, ainsi qu’un aperçu du futur.


Qu’est-ce que le futur nous réserve ? Seul l’avenir nous le dira !

La singularité technologique va-t’elle exister un jour ? Qu’en pensez-vous ?