Archives de catégorie : Société en Bourse

Fondée en 1882, la Bourse de Chicago veut se vendre à des Chinois

Une des plus vieilles Bourse du monde, la Bourse de Chicago, le Chicago Stock Exchange, a annoncé le 5 février la conclusion d’un accord pour se faire acheter par un groupe d’investisseurs mené par le groupe chinois Chongqing Casin Enterprise Group.

«Nous pensons que cette acquisition est la meilleure solution pour nos clients, actionnaires et la communauté d’investisseurs», a fait valoir le directeur général du Chicago Stock Exchange John Kerin, cité dans un communiqué.

«Ensemble, nous avons une occasion unique d’aider à développer les marchés financiers en Chine à long terme et d’apporter aux investisseurs américains d’intéressantes entreprises chinoises en croissance», commente Shengju Lu, président et fondateur de Casin Group.

Fondée en 1882, la Bourse d’actions de Chicago est l’une des plus anciennes des États-Unis. Employant 75 personnes, elle gère environ 0,5 % des échanges d’actions aux États-Unis, un marché qui représente au total quelque 22 000 milliards $, selon l’agence Bloomberg.

La transaction, pour un montant actuellement non précisé, devrait être bouclée au deuxième semestre. Risquons que cette tentative de transaction va faire beaucoup jaser de par le monde.

Première des questions: que fera Washington?

TSX-V cherche des solutions : une TSX-V US est envisagée

Bien des gens souhaitent que le monde de la Bourse aille mieux au Canada. Et les gestionnaires de la Bourse de croissance TSX sont certes en tête de liste. Améliorer la liquidité des titres, augmenter le nombre des inscrits, la visibilité des sociétés, la réputation de ce mode de financement.

LA BOURSE N’EST PAS UN JEU!

En tournée canadienne depuis la publication d’un récent Livre blanc (White Paper), qui amène plusieurs pistes d’améliorations du modus operandi des sociétés en Bourse au Canada, quatre représentants du TSX-V étaient de passage à Québec le 28 janvier 2016. Outre de présenter le nouveau directeur régional pour tout l’Est du Canada, Tim Babcock, qui prend la relève de Louis Doyle suite à la disparition des postes de directeurs à Montréal (et aussi à Calgary), les gens du TSX-V souhaitaient écouter leurs clients.

Le premier problème soulevé concernait la faible liquidité des titres de la Bourse de croissance, et un corollaire très agaçant : le fait de voir un petit trader acheter (anonymous) un tout petit lot, à 15h58 ou 15h59 en toute fin de séance, faisant descendre le titre, voire qui trop souvent fait annuler tout le gain de la journée. Ce jeu de spéculation sur les titres irrite au plus haut point tous les dirigeants de société publique. Surtout qu’ils sont complètement démunis devant ces « anonymous », impossible à retracer.

« À nous, on nous demande la plus grande transparence pour être à la Bourse, et tout, alors que des investisseurs peuvent encore se cacher sous cette catégorie d’anonyme; c’est contradictoire », témoignent en cœur tous les dirigeants rencontrés.

Ils demandent donc de voir disparaître cette forme d’identification de transaction. Une requête qui ne devrait pas représenter une grande révolution, car nous avons appris que le Canada est dans l’exception en la matière, alors que les autres pays généralement ne permettent plus l’identification « anonymous ».

« Nous sommes peut-êtes dus pour une bonne compagne d’information du public afin de passer le message que la Bourse ce n’est pas un jeu, une affaire de spéculation… », a aussi demandé un des participants.

Certes de savoir pour 100% des transactions qui a donné l’ordre ne réglera pas tout, mais il a été suggéré, également, d’imposer un minimum à la valeur de la transaction pour les fins de séance, par exemple la dernière demi-heure.

TSX-V US?

Outre ces irritants, le principal défi demeure tout de même d’attirer davantage d’investisseurs et de liquidité. Attirer le capital de notre voisin du sud est évidemment une piste de solution alléchante. Les dirigeants du TSX-V ont donc agréablement surpris leurs invités en partageant qu’ils réfléchissaient à la possibilité de créer une TSX-V « US », donc destinée aux sociétés des États-Unis.

Cette initiative viendrait gonfler, du coup, l’intérêt du capital US pour les titres au Canada avec les effets d’augmentations de l’offre et de la demande.

À suivre évidemment!

Revitaliser la Bourse de croissance TSX : le marché de capital de risque public canadien

http://www.tsx.com/revitalizing-tsxv?lang=fr

 

 

 

Gestion de patrimoine : SSQ Groupe financier et L&T Infotech partenaires technologiques

UnitraxMD devient un incontournable pour les quelque 2 000 personnes à l’emploi du Groupe financier SSQ. Le million de clients générant un volume d’affaires de près de trois milliards $ et un actif sous gestion de près de 11 G$ n’en sentiront pas grand-chose, mais SSQ Groupe financier vient d’annoncer qu’elle a remplacé son ancienne plateforme par UnitraxMD, un système exclusif de tenue de comptes pour agents des transferts de L&T Infotech, afin de gérer ses fonds distincts, ses produits de gestion privée de patrimoine et ses comptes à intérêt garanti (CIG) boursiers et autres.

« Depuis 1994, notre produit phare permet aux sociétés de fonds de placement et aux compagnies d’assurance de gérer leurs produits de gestion de patrimoine. Aujourd’hui, Unitrax est utilisé par plus de 200 entreprises, ce qui représente un actif sous gestion de 650 milliards $ canadiens. Cette nouvelle alliance avec l’une des institutions financières les plus prestigieuses du Canada consolide notre réputation à titre de géant mondial des technologies », souligne Chad Alderson, le directeur général de L&T Infotech.

Ce partenariat produira des avantages immédiats : en plus d’accélérer la mise en marché des nouveaux produits, il améliorera le rendement, la fiabilité et la flexibilité des plateformes de gestion des fonds distincts et de répartition de l’actif de SSQ Groupe financier.

« SSQ a fait d’importants gains au Canada ces dernières années. Nous nous réjouissons de ce partenariat avec L&T Infotech Canada; passer à une plateforme supérieure est l’occasion d’appuyer nos efforts de développement en améliorant les services offerts à nos partenaires et à nos clients », affirme Marc Trépanier, vice-président, Développement des affaires – National, Assurance individuelle et investissement chez SSQ Groupe financier.

L&T Infotech est une filiale de 15 milliards $US détenue à 100% par Larsen & Toubro avec une présence dans les domaines de la construction, l’ingénierie, la fabrication et des services financiers. Larsen & Toubro fut classée 4e sur la récente liste mondiale des compagnies vertes du secteur industriel par Newsweek International. L&T Infotech Canada est un fournisseur de produits, solutions et services logiciels de tenue de dossiers des agences de transfert au Canada. Avec un siège social à Mississauga en Ontario, L&T Infotech Canada offre des solutions technologiques intégrées en mode SaaS à l’industrie des services bancaires et financiers.

SSQ, Société d’assurance-vie inc. est la principale entreprise de SSQ Groupe financier, actif aussi dans les secteurs de l’assurance de dommages avec SSQ, Société d’assurances générales inc. et de l’assurance individuelle avec SSQ, Société d’assurance inc.

lntinfotech.com

ssq.ca

La fusion Dow et DuPont deviendra DowDuPont

La tradition voulu longtemps en Amérique que les jeunes amoureux annoncent leurs fiançailles à l’occasion des Fêtes de Noël. Dans le monde de la Bourse, le mois de décembre est de tradition le moment de vendre les mauvais titres d’un porte-feuille, pour fiscaliser ses « perdants ». Avec l’année 2015, on pourra se souvenir des géants de la chimie, Dow et DuPont, qui viennent publiquement de proposer leur regroupement. Un mariage hautement stratégique à l’heure des changements climatiques.

La concrétisation de ce projet donnerait naissance à un mastodonte de la production de produits chimiques de l’ordre de 130 milliards $US.

La transaction, annoncée le 11 décembre, est présentée comme un « regroupement d’égaux » et la nouvelle compagnie porterait le nom de DowDuPont. Le super groupe serait ensuite séparée en trois entreprises: une concentrée sur les matériaux, une autre sur l’agriculture et une troisième sur les produits spécialisés. Trois sociétés indépendantes qui reviendraient ensuite chacune en Bourse de manière autonome.

PARTS DE MARCHÉ

Réuni, le nouveau groupe va détenir 17% du marché des produits phytosanitaires (pesticides, herbicides…), tout juste derrière le Syngenta (21%) et Bayer (20%) mais devant BASF (13%) et Monsanto (9%), selon Morgan Stanley.

Il sera certainement un incontournable dans les semences de maïs avec 41% de parts de marché, contre 36% à Monsanto et 6% à Syngenta. Même scénario pour le soja, où DowDuPont aura 38% du marché, devant les 28% de Monsanto et 10% de Syngenta.

Comme le département de la Justice (DoJ) aux USA a fait échouer récemment la fusion annoncée entre les câblo-opérateurs Comcast et Time Warner Cable, et que General Electric a renoncé à céder son secteur électroménager au suédois Electrolux, lors de tentatives similaires récentes, il faudra attendre quelques mois pour pouvoir confirmer la démarche qui annonce des synergies génératrice de 3 milliards $ d’économies auxquelles s’ajouterait 1 autre milliard lié à de la croissance.

DuPont employait 54 000 personnes fin 2014. Dow Chemical compte environ 53 000 employés, mais prévoit de son côté racheter la totalité de la co-entreprise spécialisée dans les silicones fondée en 1943 avec Corning, Dow Corning.

Le Japon s’ouvre pour Opsens: 1,2 M$ de commande pour ses produits FFR

Ce n’est jamais simple de percer le marché japonais! La société cotée à la Bourse de croissance TSX, fondée et basée à Québec, Opsens, vient pourtant d’annoncer la réception de commandes d’une valeur dépassant 1,2 million de $ pour ses produits destinés à mesurer la réserve de débit fractionnaire ou Fractional Flow Reserve (« FFR »), sur le territoire du Japon. La valeur des commandes représente plus du double des revenus FFR d’Opsens pour l’exercice financier 2015.

Les produits FFR d’Opsens sont conçus pour optimiser le traitement et guider le diagnostic chez les patients atteints de maladies coronariennes. Lesdites commandes ont été placées par le distributeur japonais d’Opsens, un joueur en cardiologie interventionnelle à la tête d’un réseau de distribution bien organisé.

« La réception de ces commandes au cours de la phase de mise en marché contrôlée pour le seul territoire du Japon est de très bon augure« , a déclaré Louis Laflamme, président et chef de la direction d’Opsens.

Parallèlement, la compagnie Opsens travaille à l’expansion de ses activités commerciales sur plusieurs autres territoires géographiques, ce qui devrait générer une forte croissance des revenus FFR dans l’exercice 2016.

Entre le pétrole et la cardiologie…

Avantage plutôt rare par son importance dans ce cas-ci, cette compagnie technologique se démarque également du fait de sa stratégie de diversification. En plus de se concentrer sur la mesure de la FFR dans le marché de la cardiologie interventionnelle et d’offrir un fil guide optique de mesure de pression (OptoWire) qui vise à améliorer les résultats cliniques chez les patients atteints de maladies coronariennes, Opsens opère dans le secteur industriel. Et pas le moindre: celui du pétrole et du gaz! Elle développe, fabrique et installe des solutions de mesure innovantes qui utilisent la fibre optique pour des applications critiques comme la surveillance des puits de pétrole.

www.opsens.com

www.opsensmedical.com