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Témoignage d’une cérémonie honorable: la nordicité en deuil du géographe hamelin

11:00 29-02-2020 Onze heures, 29 février 2020, c’est le rendez-vous qui a été donné pour honorer la mémoire de feu Louis-Edmond Hamelin, le géographe québécois mondialement reconnu. Le soleil est merveilleusement digne et reste humble dans un ciel bleu de février hivernal comme la ville de Québec aime en donner. Puis presque tout le sol est blanc, encore tout blanc de cette belle blancheur de neige fraîchement – et franchement aussi, avec trois bonnes dizaines de centimètres – tombée en trois jours seulement.

Jusqu’à ce jour choisi pour honorer sa mort, on pourra le penser, il aura été joliment espiègle avec la vie, ce Louis-Edmond Hamelin. Lui qui l’aimait tant la vie. Oui, dans cette belle ville qui s’affaire à ses affaires d’hiver, il ne sera pas facile ce matin-là de le rejoindre dans l’église St-Dominique de la majestueuse Grande-Allée de sa Haute-Ville. Pour les arrivants d’est c’est route bloquée tout au long des plaines d’Abraham pour cause de Pentathlon des neiges! Il faudra jouer ou se jouer, des détours ou du détour, pour ne pas être en retard – voire être mis en retard – avec ledit rendez-vous.

Comme il se doit en pareil moment, quelques instants avant onze heures, les cloches sonnent en clocher de Saint-Dominique. On les entend toutes proches. Nous ne serons point en retard. Merci, merci Louis-Edmond. Nous voilà réunis enfin, à nouveau, après un bon vingt ans d’écart. C’était bien en 1999 que vous m’accordiez deux-trois heures de votre vie pour parler de nordicité, de neiges et de sommets, et d’un Sommet… C’était effectivement en 1999 que je passai, en jeune journaliste, un moment de grâce à vous écouter. Je ne pouvais qu’être ici, ce 29 février d’exception, pour vous honorer, une dernière fois, honorer votre mémoire, vous homme d’exception.

De fait, pouvait-on choisir autre chose qu’un 29 février, pour les funérailles de Louis-Edmond Hamelin? Peut-être. Devait-on choisir autre chose que ce samedi 29 février, date d’exception dans un calendrier d’une l’année? Non. Pour cette homme décédé le 11 février 2020, sa famille et ses proches se sont probablement dits que la coquin Louis, aussi aimé et aimant de la vie, amant si humblement de cette vie, qu’il avait fini, méritait certainement d’user ainsi, de profiter, du contexte et du calendrier. À homme, humain, père d’un mot, et de plusieurs autres, Québécois d’exception, date d’exception. Ainsi en serait-il. Point final.

Oh! Merci Henri Dorion. Merci Jean Désy. Merci à Jean, son étudiant des années 1963-66 devenu lui-aussi géographe. Merci avant tout au témoignage de sa fille juste avant eux-trois. Merci aussi aux mots justes du monseigneur officiant. L’église, la très belle église St-Dominique, emplissait d’intensité de beaux mots tous bien à leur place, tout comme a tant si bien su le faire pour aussi beaucoup de mots, que lui a inventés, pour enrichir son humanité de son vivant. Merci enfin Louis-Edmond Hamelin pour ton savoureux don de création humblement partagé, savamment étudié; pour cet vivacité d’esprit, cette diversité des curiosités, qui t’auront permis de nous donner un tel héritage. Nordicité, glaciel, autochtonie… Et tant d’autres.

« Pergélisol (…) Per-gélisol« , s’amusera à témoigner son ancien étudiant géographe, Jean, pour le plus grand bonheur des présents dans l’église. Oui… père Gélisol, Père gélisol, Pères Gel y Sol, paire Gel y Sol… auront-ils entendus et/ou compris. Tout cela le pédagogues prodigues professeur joueur de mots Hamelin l’entendait et le voulu, le voulait, le veut certainement encore.

Et il fallait enfin voir les trois visages des hommes d’église devoir écouter cette sage-femme Innu, qui était invitée à venir embrasser puis prendre dans ses bras, donc encore embrasser, l’urne dudit défunt, qui avait voulu lui donner, qui a voulu ainsi se donner, à son Autochtonie, ce mot qu’il a lui-même inventé. Oui, trois visages ici d’une église qui s’y faisait compromis, de cette Église officielle qui sait pourtant s’adapter. Comme elle a dû si souvent le faire au début de la colonisation européenne en terres d’Amérique. Oui trois visages pourtant surpris de voir cette femme se mettre à parler, parler, parler…, en français, en innu, en français… raconter, parler, remercier, témoigner, remercier, parler… Rien ne pouvait l’arrêter. Personne ne voulut l’arrêter. Personne ne pu l’arrêter.

Moment de grâce. Pour l’église pour l’Église en église en Québec, cette ville capitale, cette ville capitale du Québec, capitale des QUÉBÉCOIS et QUÉBÉCOISES, en mots québécois avec des lettres capitales, capitale du Nord québécois et ville capitale du Nord canadien. De ce monde du froid. Froid dur. Froidure. Fragile. Et fragile oui, comme encore-là justement, comme le Canada de cet hiver de 2020. De ce Canada. Ou Kanada… Et à l’évidence, dorénavant, de ces si multiples Canadas. De ce futur Canada à trois… oh oui à certainement trois océans, à trois voix, et voies, sur l’Océan. L’Océan.

Dans ta mort, Louis-Edmond Hamelin, aurais-tu jusque voulu dire aux Anglais/Français d’alors, aux Blancs ensuite – à ces Canadiens du Sud – que leur pays est aussi le Nord, le nord en majuscule… Aurais-tu fais de ta mort, « de ce jour où il quitta son corps » comme il est dit chez les autres indiens, les vrais Indiens, ceux en Inde, l’Inde d’Orient, et que j’ai aussi particulièrement entendu en décembre encore à Auroville, notamment; Auroville, la ville née des mots et pensées de Sri Aurobindo, la « ville mondiale » de l’UNESCO dite aussi « la ville laboratoire internationale en quête d’une humanité unie »… Auriez-vous fait de votre mort, M. Hamelin, sera-t-il fait de cette mort, par les mots de cette femme, cette sage brave petite Innu, qui a su parler et être écoutée, en aurais-tu fait Louis-Edmond la voix et la voie pour charger le coeur des hommes? Ces hommes de pouvoir.

Oui, il fallait voir les trois visages des hommes d’Église ce samedi-là, hommes de pouvoir, attrapés par l’histoire. Par l’Histoire. Et voir se définir la procession, les hommes et la femme, tel un process, un processus. Un espoir, une espérance. Un avenir. Avenir le dira. Merci à toi Hamelin, Louis-Edmond, à ta vie, à ta mort, à ton âme. Allez en paix maintenant.

Éditorial : Si Justin Trudeau aime LE CANADA, son avenir et la Justice, il devrait préparer sa démission

(20-02-2020; révisé 03-03-2020) – Le Canada, pays d’Amérique du Nord et des Amériques, est au bord d’un gouffre comme rarement dans son histoire ; celle écrite depuis 1867, et 1982. Si son actuel premier ministre Justin Trudeau aime encore ce pays, son pays, et par ailleurs son père, il doit se sacrifier et démissionner, en organisant l’après-lui, pour détendre, délier et permettre de solutionner la crise actuelle de gouvernance que le Canada traverse, avec ce que les historiens nommeront probablement la triste affaire des trains bloqués et du pipeline mal aimé. Il faut ici bien comprendre qu’il s’agit de ce Canada des blancs, blancs de toutes les teintes, et de ce Kanada venu desdites Premières Nations. Et M. Trudeau doit faire ce geste, d’éclat, fort, symbolique, et refondateur, s’il veut réussir le Canada 2.0, le prochain-Canada, le New/Nouveau Canada… Un pays qui sera à l’évidence multi-couleurs et multicolores, de peaux comme de cultures, et surtout un bel exemple, voire exemplaire, pour la suite de l’humanité. Cette humanité qui, avec bientôt huit (8) milliards de personnes – et en route vers les 9, 10, voire 11 milliards avant qu’un plafonnement espéré atténue les pressions – reste toujours en quête du meilleur avenir possible pour tous et toutes.

Sauver son pays et le monde des dérèglements climatiques, sauver son pays du déshonneur apporté par le traitement fait aux autochtones depuis trop longtemps – ces premiers occupants sapiens sapiens -, réussir son « Canada in back again… »; bref, être un grand leader politique… un véritable chef d’État, nous n’avons eu droit qu’à des paroles, et des paroles encore de ce premier ministre canadien. Et encore des paroles, trop que de paroles, depuis ces dernières semaines; dans ce Canada devenu dérouté, avec ses Canadiens, pour cause, de plus en plus nerveux. Rien d’autre M. Trudeau.

L’évidence devient alors implacable et appelle au courage: ayant perdu toute crédibilité; nettement montré au fil de trop de jours son incapacité de leadership en situation de crise aigu; cependant capable de prendre conscience de l’enjeu et d’une voie de réparation s’il sait gérer sa sortie en geste fort et symbolique – possiblement refondateur -, bref en offrant un bon  »après-lui », à défaut de réussir son « pendant-moi », sa parole ne valant plus le poids nécessaire à une bonne suite des choses, Justin Trudeau doit sereinement préparer sa démission, déposer son flambeau, d’une manière ordonnée et exempte de plus de crise au sein du gouvernement, et passer le bâton de parole au suivant.

Et en mai-juin-juillet, alors qu’il regardera ses premiers mois de l’année 2020, de sa calme cabane au Canada, en ramant sagement dans ses rivières préférées, libre et libéré de sa selfi-suffisance (ou ego-portraitisme), voire de la selficisation de notre civilisation et d’une dangereuse culture du « MOI », M. Trudeau se dira qu’il mérite maintenant un siège au Conseil de sécurité de l’ONU à titre personnel, voire très honoraire. Puis, il pensera du coup, entre deux coups de rames, que son père encore très fier de lui. Et son MOI – comme celui de son papa – ayant atteint son zénith de son vivant, il se dira pouvoir aspirer à sa fin sur Terre en toute sérénité, et paix. Mission accomplie. Lui sera à nouveau heureux, le Canada sauvé par une projection d’avenir plus radieux.

Daniel Allard
Rédacteur-animateur du Comité de l’éditorial et éditeur du Cyberjournal CommerceMonde.com

HOMMAGE au père de la nordicité: Louis-Edmond Hamelin (1916-2020)

L’Université Laval et la ville de Québec en premier lieux, le Québec, le Canada et le monde entier aussi, se souviendront du géographe et professeur Louis-Edmond Hamelin comme d’un pionnier de l’histoire du XXe et du XXIe siècle de la « norditude » de l’Amérique. Et par effet de continuité, pionnier également de la conscience du monde nordique pour la planète entière.

REVIVEZ NOTRE INTERVIEW
AVEC LE PÈRE DE LA NORDICITÉ

Lisez l’interview qu’il avait accordé au Cyberjournal CommerceMonde
en janvier 1999 : ENTREVUE

SFIM : 1er sommet pour rassembler les femmes du secteur industriel dans le monde les 13-14-15 novembre 2019

« Une première mondiale! » d’affirmer l’initiatrice du SFIM, le Sommet mondial des femmes dans l’industrie manufacturière. Un sommet pour rassembler des femmes œuvrant dans le secteur industriel au Québec, au Canada et dans le monde, sous le thème « Industrie 4.0 au Féminin », qui se tiendra les 13, 14 et 15 novembre 2019, à Montréal.

« L’idée du sommet est venue d’un constat : Collectivement, les femmes représentent plus de 26 % de la main-d’œuvre industrielle, mais celles-ci demeurent encore invisibles ou ne disposent pas ou peu de tribunes pour faire prendre conscience de leur rôle moteur dans l’avenir de l’industrie manufacturière à l’ère de la robotisation et de l’intelligence artificielle », de continuer Sâadia Lakehal.

Madame Lakehal, elle même très bel exemple d’entreprenariat au féminin, microbiologiste, administratrice, immigrante d’Afrique du Nord, participe en leader à l’animation économique de l’Est de Montréal, notamment avec l’Association interindustrielle de Montréal (AIIM), depuis plusieurs années. Sans cesse tournée vers l’innovation, la nécessité de l’économie circulaire, la vision de l’inter-industriel, Sâadia Lakehal fonce maintenant avec un agenda qui ne manquera pas de soulever de l’intérêt au Québec. Le rôle des femmes, la place des femmes, l’importance de l’entreprenariat féminin dans les milieux économique et des affaires furent pleinement sur la place publique, ces dernières années au Québec et particulièrement à Montréal. Et le réseau international que le 1er SFIM amènera, pour trois jours, à Montréal, ne sera pas sans stimuler les femmes leaders du pays entier.

C’est que Sâadia Lakehal est une femme très bien réseauté en Afrique et en Europe, et la programmation de son sommet affiche déjà des noms imposants :

  • Denise Tshisekedi, première dame de la République démocratique du Congo;
  • Aissatou Sophie Gladima, ministre des mines du Sénégal;
  • la Dr Pierrette Herzberger Fofana, députée de l’Union européenne;
  • Lilla Merabet, vice-présidente, Région Grand Est, France;
  • Zahra Maafiri, D-G Commerce, au ministère de l’Industrie, de l’Investissement, du Commerce et de l’Économie numérique du Maroc;
  • Eve Psalti, Head of Strategic Platforms, Google Cloud.

Partenariat Montréal-Mulhouse

Le Salon de l’industrie du futur Mulhouse Be 4.0 est par ailleurs partenaire du rendez-vous montréalais.

De plus, le sommet « Industrie 4.0 au Féminin » de Montréal veut être une plateforme internationale qui permettra aux femmes œuvrant dans le secteur manufacturier de prendre la parole et d’être au cœur des changements qu’elles souhaitent voir naître dans l’industrie… à l’heure de l’industrie 4.0. Il s’agira donc d’une excellente occasion pour les chefs d’entreprises, hommes ou femmes, de s’inspirer d’histoires à succès. Et l’événement s’annonce aussi comme une tribune pour faire rayonner les entreprises du secteur industriel du Québec sur la scène internationale.

Durant les deux jours du sommet, des femmes et des hommes inspirants présenteront des conférences collaboratives, des ateliers ouverts, en participant à des panels interactifs. Le programme comprend déjà plusieurs conférences, panels de discussion, ateliers pratiques, ainsi qu’un salon d’exposition 4.0 au féminin, en plus de séances de réseautage, d’un gala d’excellence et de visites industrielles.

Le sommet veut être « une plate-forme qui réunira des centaines de femmes d’influence » d’Amérique, d’Europe et d’Afrique avec pour objectif « de dynamiser les femmes manufacturières quant à l’adoption du numérique », insiste madame Lakehal.

Une soirée de gala et de remises de prix d’excellence clôturera d’ailleurs l’événement, le 15 novembre. Des distinctions visant à récompenser dix femmes manufacturières ayant contribué de façon exceptionnelle au développement de l’industrie sont prévues.

Mission : mettre les projecteurs sur les femmes dans l’industrie manufacturière, accroître la visibilité des femmes dans l’industrie, encourager les femmes entrepreneures à faire carrière dans les secteurs manufacturiers et à se convertir au numérique.

Pour plus d’informations sur le sommet http://women-inmanufacturing.ca

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Bridor ajoute 200 millions $ sur cinq ans d’investissement dans ses sites nord-américains à Boucherville et Vineland

Bridor, qui est déjà un chef de file de la boulangerie européenne en Amérique du Nord, vient d’annoncer qu’elle continue d’innover. Elle consacrera un investissement de 200 M de dollars canadiens sur 5 ans pour ses sites de production nord-américains, dont 170 millions à son usine de Boucherville, au Québec. Au terme du projet, Bridor y aura agrandi son bâtiment et installé de nouvelles chaînes de production afin d’accroître sa capacité de production de viennoiseries de 68% dès 2020. La multinationale française voit donc l’Amérique du Nord « comme un marché essentiel » afin de franchir le cap du milliard d’euros de chiffre d’affaires à l’échelle mondiale, visé pour 2021.

Bridor vient d’annoncer
le plus important investissement de son histoire
en Amérique du Nord

C’est que Bridor, qui souligne en 2019 ses 35 ans d’existence en Amérique du Nord, a de très bonnes raisons d’y poursuivre des affaires :

  • L’usine Bridor de Boucherville détient l’expertise unique d’un centre de R&D interne qui compte une quinzaine de boulangers chevronnés et expérimentés. Et pas moins de 30 experts en assurance de la qualité y veillent quotidiennement à offrir aux clients un produit de la meilleure qualité, répondant aux exigences les plus strictes en sécurité alimentaire.
  • Chaque jour, près de 700 types de produits signés Bridor sont livrés au Canada et aux États-Unis.

Bridor, qui emploie actuellement en Amérique plus de 800 personnes – 600 au Canada et 200 aux États-Unis – vient, du même coup, lancer un plan de recrutement prévoyant la création d’environ 100 nouveaux emplois au Canada et tout autant aux États-Unis.

« Dans un secteur hautement compétitif, Bridor n’a cessé d’innover d’année en année pour assurer sa croissance soutenue et son leadership et continuer à doubler son chiffre d’affaires tous les 5 ans. Présents sur tous les continents, nous souhaitons continuer à partager notre savoir-faire de maître boulanger au plus grand nombre, et à faire bénéficier nos clients du meilleur de la boulangerie », a d’ailleurs déclaré Philippe Morin, d-g de Bridor, devant les centaines d’invités reçus à Boucherville le 30 septembre 2019.

Dont les membres d’une délégation de quelque 200 entrepreneurs et chefs d’entreprises de Bretagne en visite d’affaires au Québec.

C’est qu’il y avait effectivement beaucoup de monde pour les célébrations du 35anniversaire de Bridor en Amérique du Nord : notamment le président fondateur, Louis Le Duff. Mais aussi le ministre de l’Économie et de l’Innovation du Québec et ministre responsable de la région de Lanaudière, Pierre Fitzgibbon, sa collègue ministre de la Culture et des Communications, Nathalie Roy, l’ambassadrice de France au Canada, Kareen Rispal, la consule générale de France à Montréal, Sophie Lagoutte, ainsi que le maire de Boucherville, Jean Martel.

Au ministère québécois des Relations internationales et de la Francophonie on se réjouissait évidemment de la visite au Québec de la 20e mission d’entreprises de Bretagne dans un tel contexte, alors que l’augmentation des relations économiques entre la France et le Québec est une priorité gouvernementale.

« Le succès de Bridor réside dans la qualité de sa main-d’œuvre, dans son sens de l’innovation et dans sa technologie industrielle de fine pointe. Ces atouts permettent d’offrir un produit de la plus haute qualité répondant parfaitement aux besoins des clients locaux et internationaux », a pour sa part affirmé sur place le président fondateur du Groupe Le Duff et de Bridor, Louis Le Duff, pour qui cette annonce traduit les fortes ambitions du Groupe en Amérique du Nord, où il réalise 1 milliard de dollars de ventes et où Bridor prévoit une croissance annuelle de 25 %.

Rappelons que le projet de l’usine de Boucherville s’inscrit dans une stratégie de développement globale de Bridor en Amérique du Nord et dans le monde, et que des investissements seront réalisés parallèlement aux États-Unis sur son site de Vineland, au New Jersey.

Entreprise manufacturière en transformation alimentaire, Bridor exploite des boulangeries industrielles et commercialise les marques Bridor et Au Pain Doré. Elle dessert d’importants distributeurs, des chaînes d’alimentation, des restaurants et des hôtels. Bridor fait partie du groupe familial Le Duff, qui compte un chiffre d’affaires de 2 milliards d’euros, près de 1 800 restaurants dans le monde et 35 000 collaborateurs.

(Crédit photo: Bridor.)

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