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Comment profiter des nouvelles opportunités?

Le professeur Stéphane Roche regarde le Web 3.0 à partir des objets, il se spécialise sur le potentiel de repenser les interactions avec les lieux physiques (design, expérience usagé, détection et géo-détection, vente au détail). Et à ses yeux, le 3.0 est déjà bien là!

« Techniquement, ce web est déjà là, il est possible, mais il n’y a pas encore beaucoup d’implantation commerciale par des entreprises car les questions d’éthique et de respect de la vie privée demeurent encore un frein important », analyse Stéphane Roche, professeur titulaire de sciences géomatiques et actuellement vice-doyen à la recherche et aux études, Faculté de Foresterie, de Géographie et de Géomatique à l’Université Laval, pour qui la définition plus personnelle du Web 3.0 est ce qui y ajoute des objets « intelligents », intelligent en tant que capacité cognitive à comprendre et lire les liens entre ces objets et des événements.

Très concrètement, il sait même qu’Ivanhoé Cambridge négocie déjà des applications pour les centres commerciaux.

Un message pas bien loin de celui que nous partage un homme de l’industrie, à qui on demandait récemment de nous donner quelques bons exemples de ce que sera le Web 3.0?

« Un monde où le déploiement des infrastructures Web sera facilité par des outils de type Paas ou SaasDes applications interconnectées de manière multiple et suivant orientées vers les besoins de l’utilisateur (exemple avec les voiture électriques Blue Indy qui proposent une reconnaissance des stations de radio préférées lorsque l’on passe d’une voiture à l’autre sans avoir à refaire sa sélection)Des systèmes de visionnage des environnements Web se faisant en 3D au travers de simulateurs existants déjà sur le marché », nous expose Julien Trassard, directeur général/CEO chez LINKBYNET Amérique du Nord.

Comme pour bien appuyer ces dires, c’est le 18 juillet 2016 que LINKBYNET lancera la version 2 de son outil d’orchestration multi-cloud SelfDeploy, version OpenStack. L’architecture multi-tenant, l’orchestration multi-cloud AWS, Azure et OVH, le cloud hybride avec OpenStack, la refacturation interne et la gestion des quotas font partie des fonctionnalités phares de cette nouvelle version de SelfDeploy. Unique sur le marché, l’outil fut en partie développé au Québec. Il repose désormais sur un socle RedHat qui permet l’automatisation et l’optimisation des services Cloud et se présente comme un portail multi-cloud accessible en SaaS. Il permet aussi à l’utilisateur d’orchestrer et de faire la veille en totale autonomie sur différentes infrastructures Iaas et bientôt Paas.

« Cette nouvelle version est un pas de plus vers l’IT-as-a-Service. La transformation numérique oblige le DSI à repenser son rôle. L’adaptation à un environnement en pleine mutation et une orientation client accrue exigent agilité, performance dans un contexte de maîtrise des coûts. Les DSI vont désormais pouvoir orchestrer Cloud Public, Cloud Privé et Cloud hybride en quelques clics en fonction de leurs besoins avec une transparence financière jamais vue (…) Nous entrons enfin dans l’ère de l’IT-as-a-Service », d’expliquer Arnaud Cave, directeur Marketing chez LINKBYNET.

« Le passage vers la nouvelle version SelfDeploy v2 est majeur, car grâce à de nouveaux outils comme Openstack, l’outil ne prend plus en compte seulement le iaas. La plateforme prend aussi en compte le code. L’application au centre peut désormais piloter les infras. Un incontournable dans les stratégies d’orchestration multi-cloud aujourd’hui », explique plus techniquement Ludovic Bethune, directeur technique SelfDeploy.

LA FIN DE L’ANONYMAT

Le Web 3.0 c’est aussi la fin de l’anonymat!

Considérez bien cette anecdote, finalement lourde de sens, du professeur Stéphane Roche, qui nous a parlé du phénomène planétaire Banksy, pour dire que des chercheurs, s’amusant simplement en utilisant des données publiques, ont pu traquer l’artiste qui s’exécutait jusqu’alors bien incognito sous un pseudonyme. En corrélant les déplacements et tout, eh bien ils ont put finalement l’identifier et révéler son (leurs?) nom. Wikipédia explique déjà que son identité aurait été découverte en 2016 grâce à une méthode scientifique. (http://news.bbc.co.uk/2/hi/entertainment/7504132.stm).

Une anecdote, parmi d’autres, pour dire que dorénavant :

« Personne ne peut maintenant garantir l’anonymat (…) Ce qui me fait par ailleurs être réticent à ouvrir les données en santé, par exemple », d’expliquer le professeur Roche.

Mais il ne faut pas penser que c’est le législateur qui freine actuellement le développement de tout ce potentiel du web. « Nous sommes plutôt dans un état de vide juridique actuellement », assure-t-il.

« Ce qui est un frein à la commercialisation des technologies, c’est davantage la crainte de faire peur à une clientèle qui se ferait dire qu’elle entre dans un commerce qui détecte votre adresse MAC », poursuit-il.

L’adresse MAC, un concept que très peu de personnes connaissent, d’ailleurs!

Les adresses MAC sont des adresses physiques uniques propres à chaque périphérique réseau. C’est la série de chiffres qui identifie chaque téléphone mobile, etc. Sa plaque d’immatriculation, en quelque sorte.

Une adresse MAC (Media Access Control), parfois nommée adresse physique, est un identifiant physique stocké dans une carte réseau ou une interface réseau similaire.
À moins qu’elle n’ait été modifiée par l’utilisateur, elle est unique au monde.
wikipedia.org/wiki/Adresse_MAC

Il y a cependant des choses qui bougent dans le bon sens : « Maintenant, les lois empêchent de détecter l’adresse MAC via un opérateur; le seul moyen d’être détecté c’est en se connectant à un réseau WiFi public », explique encore Stéphane Roche. Lui qui siège à la Commission d’éthique en science et technologie. Une instance créée par le gouvernement du Québec qui a aussi un pouvoir d’initiative et qui a créée une Table de concertation Éthique et Villes intelligentes qui doit d’ailleurs remettre son rapport d’ici la fin de 2016, nous explique-t-il encore.

UNE RÉVOLUTION À VENIR OU PAS ?

Alors que sera donc l’impact de ce potentiel technologique et de la concrétisation des opportunités offertes par le Web 3.0? Le passage vers ce 3.0 sera-t-il plus important que le passage du 1 au 2?

« Le passage du Web 1 au Web 2 aura régularisé la situation des interactions sociales en matière de capacité à s’exprimer. On a outillé la sociabilité humaine. Ce qui ne fut pas tant révolutionnaire que ce qui s’en vient. Avec le passage au Web 3.0 on va aller plus loin, parce que l’on va rehausser nos capacités », nous répond ici le professeur Stéphane Roche.

Bref, en comparaison, on a rien vu encore.

Mais le défi social reste énorme, et on le voit avec la tentative d’implanter Uber au Québec. Ce qui reste un événement parmi bien d’autres.

web3roche-stephane-vice-doyen-foresterie-geographie-geomatiqueStéphane Roche

Il est bien plus préoccupant d’entendre cet observateur qualifié ne pas mâcher ses mots à l’encontre d’un gouvernement au front comme celui du Québec :

« J’assume tout à fait ma déception face à la récente Stratégie numérique du gouvernement du Québec… Leur plateforme est actuellement une catastrophe et j’espère qu’elle s’améliorera », déclare sans gêne le professeur Roche.

Alors si actuellement ce n’est pas du côté du Québec qu’il faut regarder pour s’inspirer, que suggère-t-il? « Ce n’est pas que je tienne à être chauvin, mais la France est un bel exemple pour sa Loi du numérique (…) Qui est en avance en cette matière? L’Europe, plus que nous en Amérique; ils ont une définition de la vie privée, par exemple. »

Et un deuxième endroit? « Les pays baltes, et la vile de Riga en particulier, avec une stratégie qui est un modèle du genre. »

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www.ffgg.ulaval.ca

Fondée le 1er avril 2000 à Saint-Denis (France) par deux frères, Patrick et Stéphane Aisenberg, LINKBYNET est un acteur du domaine de l’infogérance de services Cloud, web e-Business, et des Systèmes d’Information. Depuis 2013, LINKBYNET se positionne également comme Cloud Service Broker pour mieux accompagner les entreprises dans leur migration vers le Cloud. En plus de ses bureaux en France, LINKBYNET possède des bureaux au Canada (Montréal) depuis novembre 2010 et y emploie environ 60 collaborateurs à temps plein. Les autres bureaux de l’entreprise se situent aux États-Unis, en Asie (Hong-Kong, Vietnam) et à l’île Maurice. Au total, LINKBYNET emploie plus de 650 collaborateurs dans le monde et a réalisé un chiffre d’affaires de 44 millions d’euros en 2015.

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(Article 4 d’un dossier de 5: pour lire les autres articles…)

 

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Avions-citernes : l’invention de Canadair demeurera canadienne

1962 : Le gouvernement du Québec rencontre la direction de Canadair pour discuter du remplacement des avions amphibies PBY Canso, une technologie des années 30.

1966 : Le gouvernement du Québec fait une commande pour 20 CL-215; le gouvernement français suivra avec une commande pour 10 appareils.

Bombardier vient de vendre cette invention québécoise à Viking Air

1978 : Faute de commandes, Canadair suspend la production des CL-215 après avoir livré 65 appareils. La chaîne d’assemblage redémarrera l’année suivante après un regain d’intérêt des clients.

1994 : Après avoir lancé une version améliorée du CL-215 en 1987, Bombardier décide au début des années 90 de redessiner l’appareil et de le rebaptiser CL-415. L’entreprise en vendra 95 (contre 125 pour le CL-215). Le Bombardier 415 demeure ainsi le seul avion occidental conçu spécifiquement pour la lutte contre les incendies de forêt.

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Conçu initialement par Canadair, grâce à une aide financière du gouvernement du Québec, et entré en service en 1969, le fameux avion-citerne CL-215 est l’un des avions les plus connus dans le monde en matière de lutte contre les incendies de forêt, avec son successeur le CL-415. Les « Canadair », avions robustes, resteront toujours reconnaissables à leur couleurs jaune et rouge. Il leur suffit de 12 secondes pour écoper 5 000 à 6 000 litres d’eau en effleurant à haute vitesse la surface d’un lac ou de l’océan.

Encore récemment, les composants du Bombardier 415 étaient fabriqués à l’usine de Bombardier dans l’arrondissement de Saint-Laurent, à Montréal, tandis que l’assemblage final était effectué aussi au Canada à North Bay, en Ontario. Mais faute de commandes, la production était suspendue depuis décembre 2015.

Bombardier a finalement décidé de se départir de cette célèbre ligne de production et elle a choisi de vendre à un autre constructeur canadien, avec qui elle a déjà d’excellentes relations.

L’acheteur, c’est Viking Air, une entreprise de Victoria, en Colombie-Britannique, fondée en 1970, qui avait déjà acquis sept programmes d’avions auprès de Bombardier en 2006 (notamment les Beaver et les Twin Otter). Et dès 2007 Viking a relancé la production du Twin Otter, un appareil conçu dans les années 60 (par l’avionneur torontois de Havilland, acquis par Bombardier en 1992).

Viking Air, pour l’instant, n’a pas l’intention de reprendre rapidement la production du 415. La valeur de la transaction rendue publique le 20 juin 2016 n’a d’ailleurs pas été divulguée.

« C’est une décision qu’on a mûrie très longuement (…) On pense que c’est la meilleure décision dans les circonstances parce qu’on a en Viking un partenaire qui a une longue expérience de collaboration avec Bombardier et qui est focalisé sur ce marché-là. C’est le meilleur partenaire possible pour prendre la relève et assurer la pérennité de la flotte », a expliqué au quotidien montréalais La PresseStéphane Villeneuve, le vice-président responsable des avions spécialisés chez Bombardier.

Les deux-tiers des appareils sont exploités hors du Canada

On évalue qu’environ 170 CL-215 et Bombardier 415 sont toujours en exploitation dans 10 pays à travers le monde, dont seulement le tiers – 60 – qui opèrent au Canada (14 au Québec).

Viking prévoit d’ailleurs embaucher quelque 40 personnes – à Calgary et à Victoria – pour assurer le soutien et le service pour les réputés avions amphibies canadiens.

« Cette acquisition permettra à Viking de se diversifier dans un autre créneau vital de l’aviation et de faire en sorte qu’une innovation canadienne unique et importante demeure au Canada », ne se gêne notamment pas de déclarer par communiqué le PDG de l’entreprise, David Curtis.

Sources des notes historiques: Bombardier, Association des retraités du service aérien gouvernemental.

Source de la photo : www.harkavot.co.il

Victoire du Brexit : Lettre à David Cameron

Malgré les heures de décalage sur Londres, la surprise de votre référendum d’hier n’en est pas moindre à Montréal ou Québec, soit de ce côté-ci de l’Atlantique. Comme vous, nous nous réveillons en ce matin du 24 juin 2016 encore sous le choc : 52% pour le oui au Brexit! (pour «British Exit»)

D’abord, il faut vous féliciter pour le geste démocratique que vous avez promis, soutenu et permis. Un référendum est une initiative rare et fondamentale dans l’exercice du gouvernement d’une société. Il est tout en votre honneur de l’avoir mené à terme.

L’heure est maintenant à la bonne interprétation des résultats. À la meilleure réaction.

Le Royaume-Uni veut-il absolument sortir de l’Union européenne ou surtout modifier la donne? Notons aussi que le vote écossais cause en lui-même un casse-tête cornélien.

En bon Québécois canadien je me dis ceci: Le Royaume-Uni doit-il absolument sortir de l’Union européenne ou surtout modifier la donne?

Vous faut-il donc prendre votre valise vers Bruxelles pour en ramener votre liberté totale ou un nouveau traité?

Le statu quo n’est pas une option.

Rappelons-nous donc le NON! des Français et aussi des Néerlandais pas ci lointain. Le rejet du projet de Constitution européenne par les Pays-Bas, le 1er juin 2005, trois jours après le non de la France, avait plongé l’Europe dans une crise. Vous devenez le troisième peuple à juger et exprimer des insatisfactions majeures face au processus de construction de l’Europe communautaire politique et économique.

VUE D’AMÉRIQUE

De notre côté de l’Atlantique, deux questions pesantes se posent dès ce matin. Qu’adviendra-t-il dorénavant du projet d’accord commercial entre le Canada et l’UE en cours de ratification? Doit-on prendre rapidement l’initiative de proposer la négociation d’un nouvel accord du même genre entre le Canada et le R-U?

Mon poste de radio vient de me rapporter la réaction du président Hollande, à Paris. Il entend que l’occasion est à saisir de provoquer des modifications améliorant l’UE. Il ne baisse pas les bras devant le défi de votre référendum. Et s’il vous tendait du même coup la main?

Devez-vous démissionner la tête basse ou relever vos manches et assumer les conséquences de cette démarche hautement démocratique que le Royaume-Uni tout entier vient de vivre? Ce référendum ne vous donne certainement pas le mandat d’aller négocier un siège différent au sein de l’union. L’initiative ne peut pas, ne peut plus, venir de vous. Mais que feriez-vous devant une offre?

D’ici, j’aimerais mieux vous entendre m’assurer que vous prendrez dès juillet prochain votre valise pour  Bruxelles, en passant par Paris, en espérant non pas un recul face à l’histoire communautaire, mais en espérant diplomatiquement une nouvelle offre européenne à votre peuple. Une offre qui pourrait, si les mots de François Hollande savent se faire féconds, devenir aussi une offre à toute l‘Europe.

En démocratie, un référendum en appel souvent un autre! Comme Québécois né au début des années 1960, j’en ai vu passer trois dans mon propre pays… S’il provoque vos partenaires sur le continent à la bonne réaction, votre référendum du 23 juin 2016 saurait ainsi devenir un levier pour l’Europe et l’humanité, plus qu’un repli isolationniste mal perçu.

De Québec, en ce 24 juin, je vous souhaite et vous partage, monsieur le premier ministre Cameron, toute la chaleur, la lumière réconfortante et l’optimisme de mise de la Fête nationale des Québécois.

Un Québécois avant tout mondialiste!

 

(Crédit image: Gatis SlukaRiga)

Le groupe chinois Gold-Finance choisit Montréal pour son bureau nord-américain

L’annonce fut faite en marge de l’événement C2-Montréal le 26 mai 2016 : le groupe Gold-Finance, un important fonds d’investissement chinois et producteur de cinéma, implantera son premier bureau nord-américain dans le Grand Montréal. Cette annonce a été faite dans le cadre d’une cérémonie d’inauguration officielle, en présence du président de l’entreprise, Wei Jie, du consul général de Chine à Montréal, Peng Jingtao, ainsi que de nombreux représentants du monde des affaires et du divertissement.

« Le groupe Gold-Finance est fier d’ouvrir son premier bureau nord-américain dans le Grand Montréal, une métropole reconnue pour sa créativité ainsi que pour ses nombreuses industries innovantes et de haute technologie », a déclaré son président.

« Nous sommes impatients de soutenir les entreprises québécoises et d’offrir une valeur ajoutée à toutes les parties prenantes », a-t-il ajouté.

Investissement dans Technologies D-Box

Gold-Finance a d’ailleurs déjà annoncé un investissement pour soutenir Technologies D-Box, à Longueuil, qui fabrique des systèmes de mouvement pour le divertissement et la simulation, une technologie unique utilisée notamment dans les studios d’Hollywood. D-Box vient, par ailleurs, de contribuer à ouvrir la première salle de cinéma au monde complètement équipée de sa technologie de sièges interactifs, cette fois en Égypte.

« La présence du groupe Gold-Finance à Montréal permettra non seulement aux entreprises créatives du Québec d’avoir accès à des fonds supplémentaires mais également de bénéficier d’un vaste réseau d’affaires et d’une connaissance pointue du marché chinois, deux atouts fondamentaux pour mieux se positionner sur la scène mondiale », a déclaré le pdg de Montréal International, Hubert Bolduc.

Selon Hubert Bolduc, l’arrivée d’un joueur majeur comme le groupe Gold-Finance témoigne aussi de la forte croissance du marché du divertissement en Chine et génère de nouvelles occasions d’affaires pour le Grand Montréal.

Le groupe Gold-Finance qui a son siège social à Hangzhou, en Chine, possède des bureaux dans plus de 60 villes et cinq pays. Il fait ainsi travailler quelque 2 000 personnes. Créé en 2008, le groupe offre un ensemble de services financiers divisés en trois grandes catégories: gestion de patrimoine, fonds d’investissement et services bancaires de détail.

gold-finance.com.cn

Pour consulter la carte interactive du Grand Montréal des affaires :

montrealinternational.com/carte-des-entreprises

Quand l’OCDE étudie Montréal !

« Une économie sur la bonne voie, mais beaucoup reste encore à faire. » Michel Leblanc

C’est une des manières de résumer le travail de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), qui a dévoilé en ce mois de juin 2016 une étude socio-économique sur la métropole canadienne Montréal, intitulée « Montréal, métropole de talent », et ce en présence même du secrétaire général de cette importante et crédible organisation, Angel Gurria, qu’accompagnait pour l’occasion le maire de Montréal et président de la communauté métropolitaine, Denis Coderre.

L’étude présente évidemment des pistes d’action pertinentes pour la métropole.

« La Chambre est satisfaite qu’une organisation internationale indépendante reconnaisse les atouts indéniables que possède notre métropole. Le rapport met notamment en lumière l’abondance des talents disponibles et la qualité de nos établissements de recherche. Cela dit, cette étude, comme d’autres l’ont fait auparavant, démontre encore une fois que beaucoup reste à faire pour que la région métropolitaine joue pleinement son rôle de moteur économique de la province », a pour sa part fait savoir par communiqué Michel Leblanc, président et chef de la direction de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain.

« La Chambre partage l’avis que la solution à la faible productivité des entreprises et des travailleurs passe par une meilleure utilisation de nos talents et un plus grand dynamisme entrepreneurial. Les entreprises et les établissements d’enseignement doivent davantage travailler ensemble afin d’améliorer le niveau de qualification des travailleurs, l’intégration professionnelle des immigrants et l’adéquation formation-emploi. Déjà très active sur ces dossiers, la Chambre poursuivra ses efforts, notamment grâce à son programme Interconnexion », a ajouté Michel Leblanc.

Le rapport souligne également la nécessité de doter la Ville de Montréal de plus de pouvoirs et d’autonomie afin de renforcer son rôle de locomotive économique. Une position que la Chambre appuie. La Chambre de commerce du Montréal métropolitain compte plus de 7 000 membres.

Montréal au sommet des métropoles intelligentes de la ICF

La Chambre de commerce du Montréal métropolitain était aussi fière de saluer l’annonce faite également en juin par le prestigieux organisme International Intelligent Community Forum (ICF), qui classe Montréal au sommet des métropoles intelligentes de 2016.

« Cette annonce démontre que la création du Bureau de la ville intelligente, la mise en place d’un plan stratégique et les efforts du maire pour faire de la métropole une ville intelligente et numérique reconnue ont porté leurs fruits. La progression rapide de la métropole, qui a su se hisser à la première position en l’espace d’à peine quelques années, est d’autant plus impressionnante », d’affirmer Michel Leblanc.

« Ce classement met en valeur de nombreux atouts de la métropole, notamment le dynamisme de son écosystème économique et la grande créativité des différents acteurs impliqués. Miser sur l’innovation ouverte et tirer profit de la richesse de la diversité de nos expertises et secteurs d’excellence est un avantage indéniable dont nos entreprises bénéficient. Il faut poursuivre la modernisation de nos infrastructures technologiques et maintenir nos investissements dans ce créneau porteur pour nos entreprises », conclut Michel Leblanc.

www.facebook.com/chambremontreal

Crédit photo: McGill.ca