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Développez des « produits circulaires » : vos produits sont-ils 5R ?

Qu’est-ce que des produits circulaires ? La plupart des produits n’ont pas été conçus pour pouvoir être réintroduits dans le cycle de production, de distribution et d’utilisation. Ceci rend difficile la transition vers une économique circulaire, qui vise zéro déchet. Il est donc nécessaire de concevoir de nouveaux produits qui puissent être facilement réemployés, réparés, remis en état, refabriqués ou encore recyclés (5R). C’est-à-dire des produits « circulaires ».

Voici, en ce début d’année, quelques éléments d’une stratégie qui vous permettra de passer aux produits circulaires.

L’ABC DES PRODUITS CIRCULAIRES

Une entreprise qui souhaite développer de nouveaux produits en prenant en compte leurs impacts sur l’environnement met en place une démarche d’éco-conception. De nombreuses méthodes ont été développées pour mettre en place une démarche d’éco-conception. Cette démarche permet d’anticiper et de limiter les impacts environnementaux des produits, biens et services. Elle consiste à prendre en compte l’impact environnemental du produit, sur l’ensemble de son cycle de vie, lors de sa conception. Elle est multicritères, car elle prend en considération chacune des étapes du cycle de vie du produit.

Une entreprise qui souhaite mettre en place un modèle économique circulaire doit développer des produits conçus en vue de leur retraitement. Les recommandations pour concevoir un produit facilement démontable sont ainsi regroupées en deux catégories : la structure du produit et la sélection des attaches.

Une conception modulaire permet d’isoler les composants stables de ceux dont la technologie peut évoluer et qui, une fois devenus obsolètes, pourront être remplacés.

Le nombre de pièces peut, par exemple, être réduit en intégrant plusieurs pièces entre elles. Les pièces et composants de rechange doivent être facilement disponibles. Un accès facile aux composants permet de réduire le temps de démontage. Idéalement les composants doivent être accessibles à partir d’un seul plan d’accès. Regrouper les matériaux dangereux dans des modules séparés et facilement accessibles est aussi recommandé. Utilisez des systèmes de fixation qui ne n’assiste pas d’attache et éviter les fixations permanentes, comme le soudage et de sertissage.

Évitez les pièces et composants de formes géométriques aux endroits où les contaminants peuvent s’accumuler. Utilisez des pièces similaires ou très différentes. Les pièces similaires sont interchangeables. Les pièces différentes ne peuvent pas être confondues. Utilisez des matières compatibles lorsque des matériaux différents doivent être utilisés. Choisir des matériaux avec des propriétés différentes aide pour les séparer facilement. Marquez les pièces en plastique. Évitez des finitions comme les peintures, enduits ou les revêtements. Les peintures peuvent, par exemple, souiller le plastique, lors de leur recyclage, et les matériaux résistants sont préférés aux enduits de protection.

Si les matériaux ne sont pas compatibles avec celui des pièces attachées, les matériaux de fixation doivent être séparés facilement après le broyage. Par exemple, en utilisant une fixation de fer, pour attacher deux pièces en plastique.

L’écho-efficacité est la fourniture de biens et de services à un prix compétitif qui répondent aux besoins humaines et leur apportent une qualité de vie, tout en réduisant progressivement l’impact écologique et la consommation des ressources tout au long de cycle de vie, à un niveau au moins en ligne avec les capacités estimées de charge de la Terre. Elle a pour objectif de créer plus de valeur avec moins impact.

L’APPROCHE CRADEL TO CRADLE

L’approche du berceau au berceau (Cradle to cradle) vise à développer des produits qui ont un cycle de vie circulaire afin de pouvoir être récupérés et réutilisés continuellement. Cette approche de conception bénéfique repose sur l’utilisation de matériaux sûrs, la remise en état et l’utilisation continue des matériaux, la préservation de l’eau, l’utilisation d’énergies renouvelables et le respect de l’équité sociale.

Les chaussures de la compagnie Puma sont biodégradables. Lorsqu’elles arrivent en fin de vie, elles sont collectées, déchiquetées puis transportées vers une installation de compostage industrielle où elles se transforment, dans les six mois, en nutriments.

Si des entreprises de renom telles que Kodak, Volkswagen, Umicore, Solvay, Suez, Orange, ReCellular, HP, Puma, O2, Nintendo, Boing, Maersk, Bosch, CHEP, Patagonia, ifixit, Caterpillar, Siemens, Auchan, Ostara, Citrotecno, Renault, Philips, Xerox, Electrolux, Interface, Nexans, Dunlopillo, Steelcase, Michelin, Coca Cola et IBM s’activent, depuis plusieurs années pour certaines, en matière d’économie circulaire, il est probablement le temps que vous y portiez intérêt vous aussi?

 

Sur l’économie circulaire: www.vric.ca

 

Rattrapons le vol du millénaire

L’arrivée des années 2000 relevait d’abord du mythe. Nous nous demandions tous quel âge nous aurions le moment venu si nous étions, évidemment, venus au monde avant! Au 31 décembre 1999, les nouvelles technologies étaient déjà tellement dans nos vies que la peur du fameux « bug » de l’an 2000 fut parmi les vedettes du célèbre jour. Les systèmes informatiques traverseraient-ils la date fatidique? Ils le firent! L’enthousiasme pouvait demeurer. Par l’implantation des technologies de pointe et progrès des communications, les fameux changements économiques très tranchés vécu au cours des années 1990 avaient même fait annoncer que cette « Nouvelle économie » mettrait jusque fin au cycle des affaires. Que les nouvelles technologies, permettant de mieux contrôler les stocks – avec le just in time –, atténueraient, voire élimineraient, les récessions. Ne savait-on pas que le surinvestissement dans les stocks était l’une des causes premières des fluctuations économiques depuis la Seconde Guerre mondiale…

Effectivement les louanges de ladite nouvelle économie étaient méritées. Elle était réelle : Internet, les innovations des télécommunications et les nouvelles pratiques d’affaires qui en étaient issues aussi. Une véritable accélération de l’innovation et de la productivité fut belle et bien constatée. Mais des gens cupides sont vite venus gâcher la sauce, gonfler le gâteau, pour surtout partir avec.

« Comme la marée descendante révèle les rudes écueils sous la surface de l’eau, le reflux de l’économie a mis a nu les plus choquantes réalités de l’expansion : les problèmes liés à la comptabilité, aux PDG et aux banques, les relations entre marché et politique, la déréglementation… », analyse avec intelligence le prix Nobel d’économie Joseph Stiglitz dans son livre Quand le capitalisme perd la tête, lui si bon témoin des déraillements de l’économie mondiale de 2000 et 2001.

Problèmes d’éthiques comptables qui menèrent Arthur Anderson à la faillite, abus des PDG notamment avec les distributions de stock-options et des banques avec les cadeaux aux initiés et copains – qui provoqueront pour ses dernières des amendes de 1,4 milliard de dollars seulement dans le règlement judiciaire avec l’attorney général de l’État de New York, Eliot Spitzer. Dans les années 1990, la rémunération moyenne des hauts dirigeants des entreprises aux USA s’est accrue de 442% en huit ans, passant de 2 M$ à 10,6 M$. Une flambée d’abus.

www.oag.state.ny.us/press/statements/global/resolution.html.

À la réelle vague de croissance, s’ajouta, par la convoitise, l’immoralité et la corruption, un gonflement de bulle qui, elle, éclata d’autant plus qu’elle avait été artificialisée par les tromperies, mais n’en reste-t-il pas pour autant une promesse qui se réalisait?

Oui, le passage de l’ère industrielle à l’économie de l’information et du savoir laissa présager la fin des cycles économiques de croissance et de récession. Plus de deux siècles de capitalisme en montagne russe trouvaient enfin un aboutissement salvateur, un optimisme vers la disparition de la pauvreté. Bien des analystes très compétents y crurent lors de la fascinante décennie des années 1990 qui n’en finissait pas d’offrir de la croissance à qui mieux mieux. Il était si tentant d’y croire. L’économie de la troisième vague à la Alvin Toffler était belle et bien en marche et la donne changeait fondamentalement.

Le gouffre boursier de mars 2000 vint tout chambouler. Tout remettre en question. Mais en a-t-on tiré les bonnes conclusions… Le 11 septembre de la même année viendra certes brouiller l’analyse. Deux guerres du Golfe plus tard et plus de sagesse dans l’analyse des « start up » et des dot.com, il est possible d’y voir claire.

Un véritable vol du millénaire

L’enquête et le procès sont maintenant terminés et il devient évident que le rêve n’était pas impossible. On nous a volé les fruits de la 3e vague! Un véritable vol du millénaire.

La cupidité des courtiers de Wall Street avec une soif de gains faciles et surtout immoraux, ajoutée à trop de puissants PDG gourmands et malhonnêtes. Des gouvernements faibles devant des responsabilités d’État qui s’imposaient. Il fallait peut-être passer par là! Mais le temps est venu de bien comprendre cette histoire et de remettre les espoirs à la bonne place.

Ni la mondialisation économique, ni des excès de déréglementations ne doivent continuer de porter le blâme. Des fraudeurs et des mauvais exécuteurs ont fait dérailler le train. Le TGV de la nouvelle économie continue bel et bien d’exister.

Ce 1er janvier 2016 le grand quotidien La Presse de Montréal est devenu le premier au monde à mettre fin à son édition papier. Vive LaPresse+ uniquement sur internet. Les avions survolent la planète avec les nouveaux moteurs d’éco-conception 20% plus efficace. Merci à Bombardier.

Ce n’est pas vrai que la mondialisation ne fonctionne pas. Des milliards de dollars circulent mieux, plus vite, vers plus d’opportunités. De la richesse se crée. Du progrès aussi. Il faut organiser tout ça. Que la mondialisation politique suive l’économique. Équilibrer l’État et le marché.

Reprenons vite espoir en cette révolution de la 3e vague, forte du partage du savoir et de l’accès quasi immédiat à l’information partout sur le globe.

Souhaitons-nous cela pour 2016!

Eco Expo Asia: 10 years of growing for the green industry

  • 10th Eco Expo Asia confirms double-digit visitor growth as green industry continues to expand
  • Strong exhibitor and delegation line-up fulfilled demands for waste management, energy efficiency and green building solutions
  • In-demand thematic zones and conference topics enhanced participants’ experience

The 10 th edition of Eco Expo Asia concluded with great success on 31 October 2015 at the AsiaWorld-Expo. The fair, which ran from 28 – 31 October, was organised by Messe Frankfurt (HK) Ltd and the Hong Kong Trade Development Council, and received full support from the Environment Bureau of the Government of Hong Kong Special Administrative Region as the co-organiser. In 2015, the event welcomed a record-breaking 320 exhibitors as well as 12,385 trade visitors, a 14% increase from last year. The pool of visitors represented 97 countries and regions including the Chinese mainland, Taiwan, India, the US, Japan, Malaysia and Iran, reinforcing Eco Expo Asia’s position as the preeminent trade platform for green businesses in Asia.

Since its launch, Eco Expo Asia has served as a premier showcase for the latest environmental products and services from Hong Kong, the Mainland of China, throughout Asia and around the world. More than 30 delegations of the Mainland of China are present here, underlining the value they see in Eco Expo Asia,” said CY Leung, Chief Executive of the Hong Kong Special Administrative Region, officiated at the opening ceremony.

Opening with the new theme “Embracing a Green and Sustainable Future”, the 2015 edition hosted new pavilions from the State of Illinois and Taiwan, alongside those returning from the Chinese mainland, the EU, Hong Kong, Japan and Switzerland as well as a participation from the Netherlands. Together with other leading companies and brands that also attended, buyers were offered an extensive selection of in-demand products that matched the latest environmental initiatives in Asia.

Sustainable development continues to draw a high-level of international attention. The fair has attracted top industry players and 55 delegations from various sectors. These experts from the waste management and recycling, energy efficiency, green building as well as the air and water quality sectors offered their distinctive green solutions at the fair.

First-time exhibitor Molok Oy from Finland of the EU Pavilion provides clean and economical solutions for efficient and environmentally friendly waste collection. Saritta Duhamel, Controller of Global Activities for the company, said: “We chose Eco Expo Asia as our first stop in entering the East Asia market. We have met potential customers from the Chinese mainland, Indonesia, India, Malaysia and South Korea, which was a successful turnout for our company. China’s eco market is booming and I am optimistic about the industry prospects as well as the future of our business in Asia.”

With more countries pushing ahead with clean energy policies, a Hong Kong company, Robin Energy Ltd, presented their WindArc – a self-sustaining vertical wind turbine street light system that is equipped with a magnetic resistant-free generator. Victor Cheung, Executive Director of the company, commented: “Eco Expo Asia has a concentrated buyer base and is the most relevant to our business compared to other similar shows in Macau and India. We met about 30 potential distributors from countries such as Europe, North America and Singapore on just the first day, which is a very satisfactory number.”

By participating in this programme, I was able to discuss matters related to domestic sales, after-sales services and distributorship directly with suppliers in a quiet environment and in a timely and efficient manner,” stated Huang Jinhai, COO of the e-commerce platform for building materials XunCaiWangCai.com, buyer at the Business Matching Programme.

The Eco Asia Conference is a reputable information exchange platform that has received critical acclaim within the industry over the years. For 2015, it brought together 38 guest speakers from eight countries and regions and attracted over 790 attendees.

The next edition in 2016 will again take place at the AsiaWorld-Expo in Hong Kong from 26 – 29 October 2016.

 

www.messefrankfurt.com
www.messefrankfurt.com.hk
www.ecoexpoasia.com

Évolution des plus grandes entreprises mondiales : quand la Chine tasse les USA

Cinq – la moitié – des entreprises qui formaient le peloton de tête des plus grandes entreprises mondiales en 2001 se sont fait tasser, dans la même liste pour 2014. L’arrivée de 4 sociétés de la Chine aura notamment fait disparaître 3 sociétés des USA du Top 10. Encore en 2014, la majorité du Top 10 représente l’industries du pétrole et de l’automobile avec 7 entreprises (contre 8 en 2001).

Évolution des 10 plus grandes entreprises mondiales

2001
(chiffre d’affaires)

2014
(chiffre d’affaires)

Wal-Mart (USA)

Exxon Mobil (USA)

General Motors (USA)

BP (UK)

Ford (USA)

DaimlerChrysler (Allemagne)

Royal Dutch Shell (Pays-Bas/UK)

General Electric (USA)

Mitsubishi (Japon)

Toyota (Japon)

Wal-Mart (USA)

Sinopec Group (Chine)

Royal Dutch Shell (Pays-Bas/UK)

China National Petroleum (Chine)

Exxon Mobil (USA)

BP (UK)

State Grid Corporation of China 

Volkswagen (Allemagne)

Toyota (Japon)

Glencore (Suisse/UK)

* Avec un regard canadien, la Banque Royale arrive au 53e rang mondial du plus récent listing Fortune 500 (pour 2014) et la Banque TD au 66e rang.

 

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Financer le climat avec l’aide de la Banque des règlements internationaux

Selon la Banque des règlements internationaux (BRI), uniquement en 2007, le volume quotidien des transactions monétaires sur le marché des changes était de l’ordre de 3 200 milliards $. C’est beaucoup, beaucoup d’argents. Imaginez ça maintenant sur toute une année! Imaginez financer le climat…

Nous avons trouvé une autre source qui quantifiait, dans ce cas pour toute l’année 2002, la sphère financière mondiale avec les chiffres astronomiques suivants :

TABLEAU 1 – Quantification de la sphère financière mondiale

Type de transactions Valeur mondial en $ (2002)
Sur les produits dérivés 699 000 milliards
Sur les changes 384 400 milliards
Sur opérations financières (Bourse, etc.)   39 300 milliards
Sur biens et services (PIB mondial)    (2,8%) 32 300 milliards
Total    1 155 000 milliards

Ce qui veut dire que le PIB mondiale, soit toute la production mondiale de biens et de services – que chiffre la dernière des quatre lignes du Tableau 1 – ne compte que pour 2,8% du total des transactions.

Par ailleurs, en 2008, la portion des transactions sur les changes qui allait pour des fins commerciales ou touristiques ne représentait que 2% de cette catégorie. Oui, il faut comprendre que 98%, presque la totalité, des transactions sur les changes – la seconde des quatre lignes du Tableau 1 – ne va pas à la véritable création de richesse. Juste à titre d’exemple, le cas de George Soros, qui avait spéculé sur les taux de changes avec la livre sterling en amassant une fortune de 7 milliards $ est bien documenté.

Ce qui veut surtout dire qu’une proportion bien plus importante de la sphère financière mondiale que ce que pense la majorité de l’humanité sert à quelque chose davantage artificielle que générateur de bien être pour elle.

Ce qui veut surtout dire qu’en additionnant notre 2,8% du Tableau 1 avec l’autre 2 % (de 2008) on obtient en gros 95%.

Que 95% de toutes les transactions financières mondiales consistent donc en des opérations de spéculation : une valeur de 1 100 milliards $ en chiffres de 2002. Un rapport de 40 contre un contre l’économie productive.

 

Économie spéculative 40;  économie productive 1

 

La spéculation ne crée pas de véritable richesse. Elle est notamment qualifiée de ponction sur la richesse créée par l’économie et ses acteurs tels les travailleurs, les inventeurs/innovateurs, les entrepreneurs, etc.

L’observation avertie démontre que les mécanismes financiers spéculatifs ne créent ni plus-value, ni valeur… et n’enrichissent réellement que ceux qui les contrôlent!

Regardons maintenant qui fait en sorte qu’il en soit ainsi?

La liquidité du système financier mondial est fondamentalement possible parce que les banques centrales des pays l’alimentent en faisant périodiquement fonctionner les planches à billets. En 2007/2008 la fameuse et bien triste crise du Papier commercial (PCAA) a montré un beau cas de figure : des valeurs sur papier de dizaines de milliards $ (32 G en PCAA juste au Canada) s’envolaient en fumée et il fallu bien remettre de l’argent dans le système…

Banque centrale de chaque pays souverains, plus Banque des règlements internationaux, cela fait deux acteurs publics dans le système.

Ce qui veut dire que malgré toutes les mesures de libéralisme économique et de déréglementations des dernières décennies, les opérateurs et acteurs publiques sont encore bien au cœur du système financier mondial. Ils sont en mesure de connaître les chiffres, et surtout de contrôler les flux d’argents et de valeurs.

Comment financer le climat?

Harvey Mead, le chroniqueur invité par Commerce Monde à analyser les chances de succès de la COP21 à Paris, début décembre 2015, devant son défi de conclure une entente pour lutter contre les changements climatiques, s’était fait « annonceur d’échec » à cause des énormes problèmes que causera le financement de tout ça. Et surtout du déséquilibre entre les capacités des pays développés et des pays moins industrialisés à assumer la facture.

La COP21 de Paris ne fut pas un échec politiquement parlant; entente historique il y eut. Mais facture et très lourde il y aura également. Il faudra dégager des centaines de milliards de tous les dollars, euro, yen, rouble, peso, etc. que la Terre compte. Comment?

Le 1 155 000 milliards $ de 2002 de notre Tableau 1 était passé à un total de 2 200 000 milliards $ en 2008. Si le 95% tient la route, on trouve là des opérations spéculatives pour quelque chose comme 2 millions de milliards $ au bas mot.

Deux millions de milliards… non, nous n’écoutons pas parler, ici, le capitaine Haddock!

Si la gouvernance mondiale veut encore dire quelque chose comme avoir des politiciens et des chefs d’États et de gouvernements capables de bâtir des solutions aux problèmes mondiaux de l’humanité, il est aisé de convenir qu’il y a ici un champs d’investigation à dégagement de moyens financiers à la hauteur du défi environnemental et climatique devant nous.