Il y a certes quelques tendances lourdes façonnant le monde et l’une d’elles concerne le déplacement du pouvoir économique, constatant cette masse de nouveaux consommateurs en Asie et dans les pays émergeants. C’est avec cette analyse qu’il faut remarquer la récente signature d’un accord de libre-échange (ALE) entre le Royaume-Uni et le Japon. Constituant, au surplus, le premier geste économico-diplomatique post-Brexit d’importance du gouvernement à Londres, dorénavant libre du contexte communautaire européen.
Si la fin de l’année 2020 sera largement marquée par la suite des choses, après les dépouillements des votes des citoyens des États-Unis d’Amérique déterminant qui gouvernera les institutions politiques de la première puissance mondiale, il faut aussi regarder ce qui se trame ailleurs.
Avec la conclusion de cet accord de partenariat économique global (UK–Japan Comprehensive Economic Partnership Agreement) le monde prend acte du premier accord que le Royaume-Uni a conclu en tant que nation commerciale redevenue indépendante après des décennies à avoir voulu construire une Europe politique solidaire.
D’ailleurs, l’accord va – et il est essentiel de le noter – bien au-delà de l’accord existant de l’Union européenne (UE), assurant des avantages sur mesure pour les entreprises et les citoyens britanniques. Au surplus, il faut retenir qu’il représente une étape importante vers l’adhésion à la Zone de libre-échange du Partenariat transpacifique global, ce qui se traduirait par des liens plus étroits avec 11 pays du Pacifique.
The UK – Japan Comprehensive Economic Partnership Agreement was agreed in principle on 11 September 2020.
It is the government’s ambition to secure free trade agreements with countries covering 80% of UK trade by 2022.
Entre Londres et Tokyo, mais aussi Moscou, Pékin, Berlin, Paris ou Washington, restera encore à ne pas oublier comment les grandes capitales mondiales s’occuperont des autres tendances lourdes du monde post COVID-19 en émergence: le déplacement démographique, l’espérance de vie plus longue avec les changements de la médecine, les comportements des consommateurs, l’accélération de l’urbanisation, la présence des technologies numériques, l’automatisation et la robotisation au quotidien et dans tous les secteurs de la vie, les changements climatiques se couplant aux enjeux de la rareté des ressources de base (eau, terre cultivable, etc.)
PHOTO: UK International Trade Secretary, Liz Truss signand l’accord avec le ministre japonais Toshimitsu Motegi.
À moins de 24 heures du début de TaxCOOP2020, qui se veut devenir le Sommet mondial de la fiscalité, voici ce que l’une des fondatrices du mouvement, Brigitte Alepin, nous a partagé. Fiscaliste et professeure à l’Université du Québec en Outaouais, madame Alepin est également réalisatrice du documentaire, « Rapide et dangereuse, une course fiscale vers l’abîme », un nouveau moyen-métrage, réalisé en pleine pandémie de la COVID-19, qui fait comprendre l’enjeu de l’évolution des politiques fiscales, dans le monde complexe d’aujourd’hui, face aux trois dernières décennies de mondialisation. Un documentaire qui sera d’ailleurs lancé, en première mondiale, sur la chaîne publique canadienne RDI, le 14 octobre 2020. (1)
Q1 – L’initiative des conférences TaxCoop que vous avez pues organiser et tenir à travers le monde depuis 2015 arrivent, cette année, à un certain aboutissement. Que pensez-vous que sera le chemin de plus accompli une fois TaxCOOP2020 terminée?
Tout d’abord, avec plus de 2 300 inscrits et 134 conférenciers, nous sommes très fières et à l’aise face à nos objectifs et à nos partenaires (…) Réalisez-vous: nos pricipaux partenaires sont Revenu Québec et l’Agence du revenu du Canada (…)
Après cinq éditions de TaxCoop sous le principe de l’approche collaborative, l’étape suivante est très claire pour nous. Notre objectif est de devenir un événement comparable aux COP pour l’environnement. C’est justement pour cela que nous étions avec la COP25, au Chili, pour notre événement l’an dernier. On veut donc passer à un niveau plus politique (…)
La fiscalité, ce n’est pas comme l’environnement qui en est rendu effectivement à 25 COP. Mais c’est peut-être plus facile de s’entendre en matière de fiscalité internationale que pour l’environnement (…) En peu de temps, on a fait avancer l’enjeu du secret bancaire…
Je peux vous dire que de faire, dès 2021, de TaxCoop une COP de la fiscalité internationale est officiellement un sujet qui sera discuté jeudi prochain, et que nous sommes très fiers d’avoir les quatre grandes organisations internationales ensemble à la même table pour en discuter (Banque mondiale, FMI, OCDE et ONU).
Q2 –Ce sera un long chemin encore avant d’avoir une entente internationale, un traité, un accord politique… Qui sont, présentement, à cet égard, vos premiers alliés?
Effectivement, nous ne pouvons pas encore compter sur un grand nombre de représentants politiques, mais comme vous le constaterez dans le documentaire, la ministre des Finances de laSuède, tout comme le ministre de l’Économie et des Finances de la France, Bruno Le Maire, se sont clairement engagés et ce denier nous a autorisé à diffuser en entier l’interview ayant servi au montage du documentaire durant TaxCOOP2020. Le ministre des Finances du Québec, Éric Girard, sera par ailleurs un de nos conférenciers.
Q3 – Si on pense précisément aux presque 200 États membres de l’ONU face à l’enjeu de la concurrence fiscale: en êtes-vous, personnellement, arrivée à la conclusion qu’il existerait un trop grand nombre d’États sur notre planète, ou il s’agit d’une mauvaise question?
Le mieux, ici, serait que je vous réfère à ma collègue Louise Otis, qui aurait certainement une réflexion plus experte (…) Ce que je peux certainement vous dire, c’est qu’à l’exemple de ce que l’on a pu vivre avec l’Accord de Paris pour l’environnement jusqu’à maintenant, une réforme fiscale globale verte pourrait être, à mes yeux, une solution.
Brigitte Alepin est une Québécoise née à Laval, ville voisine juste au nord de Montréal. Elle est devenue l’une des fiscalistes les plus influents de la planète. Avec ses trois collègues, elle a fait de la série de conférences internationales annuelles pour une plus grande équité dans la fiscalité mondiale, un événement mondial incontournable. But: comment s’attaquer à l’évasion fiscale? Résultat de la concurrence entre les pays pour attirer les multinationales, grâce à des avantages fiscaux nuisant indiscutablement aux recettes des États. Tout comme les paradis fiscaux. C’est avec Louise Otis, Allison Christians et Line Latulipe, trois autres sommités québécoises du domaine, qu’elle a lancé à Montréal, en 2015, TaxCOOP , la première grande conférence internationale sur la coopération fiscale entre les pays. L’année suivante, ce fut à Washington, grâce à l’appui de la Banque mondiale. En 2017, c’est l’Organisation des Nations unies (ONU) qui fut hôtesse de la conférence dans ses bureaux à Genève. Puis l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) à Paris. En 2019, avant le grand retour à Montréal, elle pu être organisée à Madrid, en Espagne, durant la COP25, le grand rassemblement annuel sur le climat.
Jeudi le 15 octobre 2020, une séance exceptionnelle sur le thème Miser sur la coopération sera l’un des moments forts de la conférence réunissant dans un même forum les directeurs en charge de la fiscalité des quatre institutions économiques les plus reconnues dans le monde
– Pascal Saint-Amans, directeur du Centre de politique et d’administration fiscale de l’OCDE; – Vitor Gaspar, directeur du Département des affaires fiscales du Fonds Monétaire International; – Navid Hanif, directeur du bureau pour le financement du développement durable, Département des affaires sociales et économiques de l’ONU; – Marcello Estevão, directeur du groupe mondial Macroeconomics, Trade and Investment (MTI) de la Banque mondiale.
(1) Première francophone (Canada) le 14 oct. 2020 à 20 h « Les grands reportages » sur ICI RDI ; Première anglophone (Canada) le 15 oct. 2020 à 11 h 15.
Lors de notre couverture du Sommet du G7 de 2018, tenu sous la présidence du premier ministre du Canada, Justin Trudeau, dans la région de Charlevoix, au Québec, le Cyberjournal avait analysé LA question concernant le Sommet de 2020: « BIENVENUE AU « G8 » DE 2020″. Eh bien nous y sommes. Une pandémie plus tard.
Rien n’est anodin dans un ballet diplomatique de haut niveau tel qu’un Sommet du G7. Ainsi, la déclaration du président Donald Trump à l’égard de l’absence de la Russie à la table des participants de 2018 avec son souhait de revoir ce pays au sein du Groupe était et reste encore, en pleine pandémie de la COVID-19 d’une importante fondamentale en politique étrangère. En ces jours qui voient plusieurs analystes se laissant influencer par le vent qui souffle… et qui mélangent mondialisation, globalisation, relations internationales, coopération internationale, nationalisme, souveraineté des États-nations, autarcie, croissance/décroissance économique, commerce international, création de la richesse pour l’amélioration du niveau de vie des populations, partage équitable de la richesse, survie planétaire et/ou celle de l’humanité. Dans ce contexte actuel de crise sanitaire historique, c’est possiblement la manière Trump de faire savoir à ses collègues ce qu’il entend faire pour l’été 2020 qui déterminera beaucoup de choses pour la paix ou plus de guerres, à court terme, sur la planète.
TRUMP INVITERA-T-IL POUTINE? IL LE POURRAIT
Il importe notamment de noter que, alors qu’il est à la dernière année de son actuel mandat présidentiel de quatre ans, Donald Trump pourra très bien prendre l’initiative d’accueillir à « son » G7 à titre d’invité le président russe Vladimir Poutine.
« Oui, la marge de manœuvre du président qui organise un Sommet le permettrait », nous avait confirmé le professeur John J. Kirton, directeur et fondateur du G7 Research Group de l’Université de Toronto, rencontré au Centre des médias le 8 juin 2018.
Si le consensus des 7 serait requis pour revoir participer la Russie comme membre du Groupe, et donc revenir du G7 à un G8, l’hôte Trump pourra, seul et devant lui-même, faire de la Russie SON invité et l’imposer à l’entourage des six autres participants. Un peu comme Justin Trudeau avait fait à sa manière, en invitant 12 pays pour un sujet unique bien ciblé (la lutte aux déchets plastiques dans les océans), le président Trump aura aussi une marge d’initiative pour donner SA touche à son sommet, en 2020.
Le président Poutine ne pourrait ainsi probablement pas participer à toutes les séances de travail du G7 de 2020, mais il y pèserait certainement de sa seule présence et du fait de l’importance des discussions informelles en marge de la procédure et du déroulement de la réunion. On pourrait donc parler d’un « G8 » entre guillemet! Et reste aussi à voir que seront les thèmes et priorités que le président Trump, président hôte, voudra donner au Sommet de 2020.
S’il n’est pas physiquement annulé, le rendez-vous de 2020 pourrait, par ailleurs, très bien se transformer en un espèce de G-Trump avec ce politicien hors norme qui est bien capable d’inviter, en plus du grand chef de la Russie, le grand chef de la Chine, voire son « ami » de la Corée du Nord, dans une grand’Messe trumpienne évidemment électoraliste.
« Ils ont expulsé la Russie, ils devraient réintégrer la Russie. Parce que nous devrions avoir la Russie à la table de négociations », avait dit le président Trump avant de quitter Washington le 8 juin 2018.
La Russie, expulsée des Sommets en 2014 après avoir annexé la Crimée et avoir vu depuis les leaders du G7 lui imposer des sanctions à ce propos et rappelé, par ailleurs, à l’ordre Vladimir Poutine pour son soutien au régime de Bachar Al-Assad en Syrie, en a cependant beaucoup, voire énormément encore, à se faire pardonner.
Mais nous sommes en plein contexte exceptionnel de crise sanitaire mondiale.
Comme bien des grands argentiers et leaders politiques de ce monde, le grand patron de la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ) était présent au Forum économique mondial de Davos, en Suisse, pour l’édition de janvier 2019. Il y fut même conférencier dans un atelier sur l’intelligence artificielle. Dans sa contribution comme conférencier de prestige du déjeuner-bénéfice pour le Carnaval de Québec – organisé par la Chambre de commerce et d’industrie de Québec et présenté par l’Association des chefs d’entreprises du Québec et qui aura réuni 520 convives le 6 février 2019 au Hilton Québec – Michael Sabia fut vite invité à donner son impression générale suite à sa toute fraîche participation à « Davos 2019 ». Et d’un mot il a tout dit. Un mot pesant est sorti de l’exercice!
Le mot qu’il a partagé fut : « incertitude ». Avouant qu’il est donc rentré de Davos « incertain » face à la conjoncture mondiale actuelle.
« Je ne vois pas de récession à l’horizon (…) Les fondamentaux à la base de l’économie mondiale sont bons », a-t-il ensuite argué. Mais son impression clé de son passage au Forum de Davos en 2019 reste le pesant mot : INCERTITUDE.
Juste pour l’Europe, sa liste d’éléments en cause avait effectivement tout pour passablement nourrir un sentiment d’incertitude face à l’avenir immédiat et la difficulté d’un pronostique pour 2019 : « Brexit au Royaume-Uni, gilets-jaunes en France, fin du mandat de madame Merkel en Allemagne, populisme en Italie… »
Plus loin, dans son échange de trente minutes avec son interrogateur sur scène, Clément Gignac, l’ancien ministre québécois récemment devenu économiste en chef chez IA Groupe financier, le pdg de la CDPQ a mieux expliqué le fond de sa pensée, avec une très belle métaphore d’ailleurs, qui peut être résumée ainsi :
Depuis, et suite, à la crise de 2007-8, voire 2009, « l’étoile polaire des marchés » fut la réponse – par la politique monétaire – des grandes banques centrales de la planète. Ce fut le guide, jusqu’ici. Mais il semble bien que cette étape soit derrière, dorénavant. Là, on cherche la nouvelle « étoile polaire », a-t-il exposé en substance, en détaillant au passage que c’est ce qui explique les grands écarts récents à la Bourse, devenue très volatile.
La « volatilité» : c’est d’ailleurs l’autre grand mot clé à retenir de cette importante sortie publique de Michael Sabia.
LE QUÉBEC EN BONNE POSITION
C’est lorsqu’il fut invité à parler spécifiquement du Québec que l’analyse de Michael Sabia a pu se faire plus rassurante, voire encourageante, et offrir une direction.
Effectivement, le Québec a réussi « à assainir ses finances publiques ». Sa performance en 2017 et en 2018 fut bonne; d’ailleurs, pour 2018, la croissance fut au-delà des attentes et même supérieure à la moyenne au Canada… « Et devant un tel acquis, que devrait donc être le prochain grand défi du Québec…? », de lui demander son vis-à-vis : « La productivité » a répondu, sans hésitation, cet homme qui sait très bien compter.
Michael Sabia a aussi beaucoup insisté sur l’importance d’appuyer les nouvelles entreprises et les technologies en devenir (TIC, sciences de la vie, économie propre) et particulièrement face à la « transformation numérique », qu’il perçoit nettement comme un « facteur fondamental » de l’avenir à moyen-long terme. Face à ce grand défi, pour lequel il a proposé – à deux reprises – « d’investir dans la formation continue » et pas uniquement dans l’éducation de base, il a eu une analyse lourde de sens :
« Puisque les États ont failli à bien gérer la mondialisation (…) on doit maintenant se questionner à savoir ce qu’ils feront pour bien gérer la transition numérique », montrant qu’il souhaite, en toute évidence, que les États fassent beaucoup mieux cette fois!
Michael Sabia a également beaucoup insisté sur l’importance d’investir dans les infrastructures. Y voyant un gage de la productivité d’une société et de son économie. Et donnant, en exemple, le cas de la ville de Montréal qui allait « gagner en fluidité » avec le REM (le futur Réseau de transport électrique métropolitain). Un méga-projet dans lequel la CDPQ est le principal investisseur justement.
Faisant lien avec ce dernier aspect, nous vous partageons en complément, dans l’encadré ci-bas, le texte « 5 Cost-Efficient Innovations To Improve The U.S. Infrastructure » que la rédaction du cyberjournal recevait le même jour.
Un chèque de 55 800$ a été remis au Carnaval de Québec.
5 Cost-Efficient Innovations
To Improve The U.S. Infrastructure
by Barry Breede
Much has been written about the poor state of infrastructure in the world’s wealthiest nation. From its roads and bridges to waterways and rail systems, the United States has issues requiring hundreds of millions of taxpayer dollars to fix.
Innovation in the form of recycling or repurposing is being implemented as a cost- and environmentally-friendly way to improve segments of the U.S. infrastructure. Some companies and government entities are supporting the turning of outdated materials into useful pieces to the infrastructure equation. Amazon, for example, recently invested $10 million in a Closed Loop Fund project, which targets recycling infrastructure in the U.S.
“In this area of innovation, you consider a product’s whole life cycle, from cradle to grave,” says Barry Breede (www.koppersuip.com), author of Transforming the Utility Pole. “It’s a closed-loop process, and the promise of these developments exemplifies the value and the validity of this kind of innovation.
“For smaller and mid-sized companies, corralling the resources to build a lasting innovation effort is not always an easy task. However, one potential upside is transforming how the business operates. You’re bringing value to the customers and, by contributing to the greater good through helping the infrastructure, you’re bringing value to the general public as well. A win-win.”
Here are five recycle/repurpose innovations that can assist the public infrastructure:
Spinning old tires into better roads. Many states don’t have the funding to maintain and repair roads. Magdy Abdelrahman, a civil engineering professor at North Dakota State, is experimenting with using recycled rubber from scrapped tires to help preserve asphalt on existing roads. This would also help the environment; “tire dumps,” which contain roughly 300 million discarded tires annually, can pose environmental concerns.
Building walls out of old utility poles.Old poles can be recycled and used as both agricultural and/or building materials. Fence posts and retaining walls are some of the common applications. “If a utility company is stockpiling whole poles, this could be a valid solution,” Breede says. “This is perhaps the most environmentally responsible wood disposal method – and at the same time it’s a boon for building.”
Turning bottles into bridges. Places in Europe have been constructing bridges with recycled plastic for a decade. The U.S. has two bridges made of 100 percent recycled plastics. “It makes sense to replace worn-out wood with plastic,” says Breede. “Plastics in construction generally have a longer lifespan. Plastic costs more initially but in the long run it pays for itself.”
Converting railroad ties and wood pallets into biomass fuel. “Untreated wood waste, as from pallets and reels you see all over America, makes for excellent biomass fuel,” Breede says. “Local and regional energy providers use biomass facilities as do energy-intensive private industries.” An energy plant in northwest Michigan, powered by renewable biomass fuel, produces much of it from used railroad ties.
Drawing methane from landfills. Landfills are not a forgotten wasteland. Breede says landfill recovery gas (LFG), an option in which methane gas is captured from landfills, helps produce electricity while reducing harmful emissions. “The methane gas is an energy source to power turbines and, in turn, the turbines generate electricity for the grid,” Breede says.
“Seemingly mundane products can be the backbone of our infrastructure system,” Breede says. “They may be taken for granted and forgotten, but the job of the innovator is to think about the questions others don’t ask, and hopefully develop solutions.”
* * *
Barry Breede (barrybreede.com), author of « Transforming the Utility Pole », is the chief innovation and marketing officer at Koppers Utility & Industrial Products―a USA leader in the sale of wood utility poles. He leads the company’s efforts in commercializing new business ventures, products, and services.
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According to the first ever global survey conducted by the World Tourism Organization (UNWTO) and IPSOS, 47% of respondents think « they live in cities with a high number of tourists ». Better is the fact that over 50% considers tourism has a positive impact in generating wealth and promoting cultural exchanges, and 49% feel there should be measures to improve tourism management (but from 75% in Argentina to only 24% in Japan); and only 12% of respondents favour limitations to the number of visitors.
This online survey was conducted across 15 countries * and targeted 12,000 people to better understand residents’ perception towards city tourism, its impacts and management strategies.
If nearly half of all respondents (47%) think « they live in a city with a high number of visitors », results vary significantly across countries, ranging from 68% in Australia to only 33% in France.
The generation of wealth and income, the creation of intercultural exchanges and of new offers of leisure activities stand out as the biggest impacts on cities.
The perception of tourism’s positive impacts is particularly strong in Argentina, Australia, the Republic of Korea, Spain, and Sweden.
For many urban destinations around the world, addressing the challenges of growing tourism demand and adequately managing tourist flows is now a priority.
Of all respondents, over 70% think these measures should focus on improving infrastructure and facilities as well as in creating attractions for both tourists and residents. Only 12% think measures should include the limitation of the number visitors and only 9% considered that tourism promotion should be stopped.
« Today, adequately managing tourism to the benefit of visitors and residents alike, ensuring that local communities are listened to and benefit from tourism is more important than ever. There is a pressing need to set a roadmap for urban tourism which is fully aligned with the urban agenda« , said UNWTO Secretary-General, Zurab Pololikashvili.
Other Key findings:
The mixed-picture of the perceived impacts rising from urban tourism in the different countries demonstrates the complexity of economic, social and environmental issues faced by destinations today : positive side, 52% think tourism has « a big or moderate impact in generating wealth and income »; on the other spectrum, 46% think it « creates overcrowding ».
Respondents are most receptive to the following measures: « improve infrastructures and facilities » (72%), « create experiences and attractions that benefit both residents and visitors » (71%), and « ensure local communities benefit from tourism » (65%).
This UNWTO / IPSOS survey on was part of the IPSOS Online omnibus (Global@dvisor) December 2018 wave fieldwork between 21 January 2018 and 14 January 2019.