Archives de catégorie : À la une

Adieu Boutros : ce qu’il nous avait dit !

Une semaine après la mort de Boutros Boutros-Ghali, nous voulons revenir sur celui qui fut la plus illustre des grandes personnalités que les journalistes de CommerceMonde.com ont eu l’occasion d’interviewer en exclusivité.

Boutros Boutros-Ghali est mort au Caire le 16 février 2016 dans la ville de sa naissance avec 93 années de vie intense à son actif. Élevé dans une famille de la haute-bourgeoisie copte et petit-fils de Boutros Ghali Pacha (1846-1910), premier ministre égyptien assassiné en 1910, et neveu de Naguib Pacha Boutros-Ghali, ministre des Affaires étrangères de 1914 à 1922, il saura suivre ces traces d’homme engagé et d’homme pluriel. Il épousera une femme juive. Il obtiendra une licence en droit de l’Université du Caire en 1946 et un doctorat en droit international de l’Université de Paris ; ensuite le diplôme de l’Institut d’études politiques de Paris en 1949.

Il sera professeur à l’université du Caire jusqu’en 1977; aussi journaliste, juriste, politologue, ministre, homme d’État et diplomate égyptien. L’histoire se souviendra surtout de lui comme 6e secrétaire général de l’ONU (1992 à 1996) et 1er secrétaire général de la Francophonie (1997 à 2002).

Et pour la petite histoire du cyberjournal qui prend toutes les occasions de vous informer au mieux de ses opportunités, il fera l’honneur de transformer une demande d’interview de cinq minutes pour une seule petite question… en entretien de 20 minutes afin de développer un sujet pour lequel nous ne pouvions pas mieux tomber pour recevoir une réponse experte.

Y A-T-IL TROP DE PAYS DANS LE MONDE?

Nous cherchions à savoir – et cherchons encore ! – combien faudrait-il de pays souverains dans le monde pour obtenir une gouvernance mondiale efficace? Autrement-dit : Y a-t-il trop de pays dans le monde ? Comment maximiser les chances de survie et la pérennité de l’humanité ?

Boutros Boutros-Ghali, qui était alors secrétaire général de l’Organisation internationale de la Francophonie, et de passage dans la ville de Québec, avait répondu avec toute la profondeur de son expérience de diplomate aguerri.

« (…) Si on encourage la micro-étatisation, c’est évident que nous allons nous retrouver avec encore plusieurs centaines de nouveaux pays souverains… Je suis d’accord avec vous que vous n’avez pas avantage à augmenter le nombre des États souverains. Mais ce n’est pas un problème; ou disons plutôt que c’est un problème qui n’est pas important. »
Boutros Boutros-Ghali

Le nombre serait certes un « problème » mais « un problème qui n’est pas important ». Son message était donc que le plus important, l’urgence, était ailleurs… C’est donc toute la mise en contexte de sa réponse qui apportait un riche regard sur cette question éternelle et actuellement hautement pertinente de la gouvernance mondial.

Découvrez ce contexte ce savoir d’un grand sage de l’humainté ici: www.commercemonde.com/024/rubriques/r2.html

 

French Tech Hub: Montréal reconnue

Le Grand Montréal vient d’obtenir le label français « French Tech Hub ». Une initiative que le gouvernement français a lancé il y a quelques années à peine afin d’appuyer le développement des entreprises françaises souhaitant s’implanter à l’étranger, essentiellement les entrepreneurs de start-up techno. Après New-York, Tel Aviv, Tokyo et une dizaine de métropoles françaises comme Paris et Lyon, c’est maintenant au tour de Montréal.

Cette appellation symbolique veut reconnaître toute l’expertise internationale de la métropole du Québec dans ses industries innovantes et de haut savoir.

C’est l’organisme BleuBlancTech, composé d’entrepreneurs franco-montréalais, qui a su promouvoir Montréal comme pôle d’excellence technologique. Il est vrai que la présence d’entreprises performantes dans ce domaine y est remarquable. BleuBlancTech offre aux sociétés du secteur technologique de nouvelles occasions de réseautage et de mentorat pour soutenir le développement de leurs affaires entre la France et dorénavant le Grand Montréal. L’organisation œuvre aussi à faire rayonner l’entrepreneuriat français et montréalais dans l’ensemble du réseau mondial de la French Tech.

LES INVESTISSEURS BLEU BLANC TECH BASÉS À MONTRÉAL

Dans ce réseau, il y a entre autres des « ambassadeurs », aussi des « investisseurs ». Huit noms de montréalais d’adoption apparaissent à la première liste, alors que Sylvain Carle, associé chez Real Ventures, ainsi que Ludovic André, directeur général pour Émerillon Capital, sont présentés dans la catégorie « investisseurs ».

Ce bon coup de Montréal ne fut pas uniquement le résultat d’efforts franco-québécois : Montréal International, l’agence de promotion économique du Grand Montréal, a offert son appui et son expertise à BleuBlancTech pour que la région obtienne ce label.

Pour Montréal International, avec le label French Tech Hub, « le grand Montréal renforce son leadership en technologie ».

Montréal est en fait entrée dans le club le 29 janvier 2016 alors que l’on annonçait officiellement l’ajout de 6 nouvelles villes aux 5 du réseau : Montréal, Cape Town, Abidjan, Barcelone, Hong Kong et Londres.
abidjan.lafrenchtech.com
capetown.lafrenchtech.com
hk.lafrenchtech.com
london.lafrenchtech.com
barcelona.lafrenchtech.com
montreal.lafrenchtech.com

http://hubs.lafrenchtech.com/

Pour en savoir plus sur l’écosystème des TIC dans le Grand Montréal :
www.montrealinternational.com/carte-des-entreprises/

À propos de la French Tech :

www.bleublanctech.com/15/a-propos-de-la-french-tech

ROBOT : toutes les professions sont menacées… même les travailleurs du sexe!

On doit ici se souvenir du film belge portant sur la triste vie de Thomas (Thomas est amoureux, réalisé par Pierre-Paul Renders en 2000) racontant la vie d’un agoraphobe aigu et de son volet virtuel… Nous y serions presque, selon les progrès réalisés ces cinq dernières années dans l’intelligence artificielle. Les robots de demain seront capables d’exécuter presque toutes les tâches humaines et menacent donc des millions d’emplois. Prostitution incluse!

« La société doit se pencher sur cette question dès maintenant car si des robots font presque tout ce que nous faisons comme travail, qu’allons nous faire ? », s’est interrogé récemment Moshe Vardi, directeur de l’Institute for Information Technology à l’Université Rice, au Texas, alors qu’il était aux côtés d’autres experts à la conférence annuelle de l’American Society for the Advancement of Science (AAAS) réunie à Washington.

Il y avait dans le monde 1,15 million de robots industriels en 2011 et ce nombre devait encore augmenter de 30% pour 2015. Selon la Fédération internationale de robotique, il s’est vendu plus de 160 000 robots industriels dans le monde en 2012.

À cette époque, la moyenne de robots industriels pour 10 000 ouvriers tournait autour de 55 au niveau mondial, soit environ la situation des pays tels que le Royaume-Uni, l’Australie ou la Suisse. Les pays leaders en la matière étant la Corée du Sud (350), le Japon (339) et l’Allemagne (251). Italie, Suède, Danemark, États-Unis, Espagne, Finlande, Taiwan, France, Belgique, Autriche, Canada et les Pays-Bas se situant, toujours en 2012, autour de 150 à 100 robots pour 10 000 ouvriers.

Voila que 2016 n’a pas deux mois faits que déjà des scientifiques n’excluent pas rien de moins que « la fin du travail humain » ! En demandant si l’économie mondiale peut s’adapter à un taux de chômage « de plus de 50% » ?

Les robots industriels ont largement bouleversé le secteur industriel ces quatre dernières décennies, avec des gains de productivité bienvenus. Mais il y a, semble-t-il, un coût net en emplois : « Le nombre de création de postes dans le secteur manufacturier a atteint son pic en 1980 aux États-Unis et n’a cessé depuis de diminuer », a expliqué aussi le chercheur Moshe Vardi.

La recherche se concentre actuellement sur la capacité de raisonnement des machines et les progrès sont spectaculaires.

Il est déjà avancé que 10% des emplois nécessitant de conduire un véhicule aux États-Unis pourraient disparaître en raison de l’automatisation de la conduite d’ici 25 ans.

Toujours aux États-Unis, on observe que les investissements dans l’intelligence artificielle ont été de loin les plus élevés en 2015, ce depuis la naissance de ce domaine de recherche il y a environ un demi siècle. C’est une flèche qui monte ! Fort probablement structurante et annonciatrice de grands bouleversements dans toutes les sociétés.

 

Lire aussi nos autres articles sur le même sujet :
– www.commercemonde.com/2015/05/attention-revolution-robots-en-vue/
– www.commercemonde.com/2015/05/revolution-robots-vous-voulez-des-exemples/
– www.commercemonde.com/2016/01/4e-revolution-industrielle-5-millions-demplois
– www.commercemonde.com/2016/02/la-singularite-technologique-cest-pour-demain/

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Une délégation québécoise se prépare pour Plastipolis

À Lyon, du 25 au 30 juin 2016, sous l’initiative de la FEPAC, une délégation québécoise de gens de l’industrie de la plasturgie prendra part au Forum Plastipolis 2016, pour la 6e édition de ce rendez-vous industriel de choix.

La mission de Plastipolis est triple :
Susciter plus d’innovation et faire émerger de nouveaux projets de R&D;
– Promouvoir l’innovation dans la formation et la gestion des compétences au service de la plasturgie;
– Ouvrir le développement des entreprises aux autres secteurs industriels et à la coopération internationale.

On y rencontre des partenaires grâce aux rendez-vous d’affaires : des sessions de rendez-vous personnalisés organisées grâce à une méthodologie efficace de mise en relation avec des contacts ciblés.

Son « Carrefour de l’Innovation » est un espace pour mettre en avant vos projets innovants :

  • Exposition de projets technologiques et industriels
  • Exemples de réalisations emblématiques
  • Présentation de prototypes et démonstrateurs
  • Illustration d’innovations sur les produits et services

Le forum s’adresse aux fournisseurs et prestataires en matières premières, transformation, chaudronnerie plastique, études et services, ainsi qu’aux donneurs d’ordres dans les secteurs aéronautique, automobile, construction navale, équipements industriels, ferroviaire, matériel médical, nautisme, sports et loisirs.

RETOUR SUR 2014

En 2014, Plastipolis avait sur deux jours de forum présenté l’évolution des technologies de la filière polymère et les opportunités marchés avec 200 exposants, 20 conférences thématiques, trois tables rondes, un concours de pitch innovation et le lancement officiel de l’annuaire membres de Plastipolis.

La délégation québécoise de la FEPAC sera hébergée au Mercure Lyon Plaza République et se rendra à Lyon sur un vol direct de Montréal avec Air Canada.

Programme complet : www.plastics-meetings.com

FEPAC (Fédération des plastiques et alliance composites)
www.fepac.ca

Québec rayonne plus que jamais à l’export

La douzaine de membres – tous bénévoles – du comité Prix rayonnement hors Québec de la Chambre de commerce et d’industrie de Québec avaient un « heureux problème » sous les bras cette année. Jamais ils n’avaient vu passer autant de dossiers à l’étude pour sélectionner six finalistes parmi des entreprises de la région de la capitale du Québec qui avaient réalisé un « wow » impressionnant de rayonnement au profit de Québec durant l’année 2015.

Pour 2015, les membres du comité identifièrent, présentèrent et défendirent un nombre de dossiers de candidatures jamais atteint en plus de 20 ans d’existence de ce prix ! Même si leur travail final était d’en sélectionner six comme « finalistes » afin que les membres de la CCIQ votent ensuite (processus actuellement en cours) pour déterminer le grand gagnant, qui sera dévoilé lors du Gala des Fidéides, le 17 mars 2016, toutes les onze candidatures témoignent de la vigueur de l’activité économique de Québec et de ses succès à travers le monde.

FINALISTES 2016

Crakmedia

Eddyfi

Opsens

Productions 10e ave

Squeeze Studio Animation

Ubisoft Québec

RECONNAISANCE DU MINISTRE SAM HAMAD

C’est d’ailleurs en présence du ministre responsable de l’Administration gouvernementale et de la Révision permanente des programmes, président du Conseil du trésor et ministre responsable de la région de la Capitale-Nationale, Sam Hamad, que la Chambre de commerce et d’industrie de Québec a procédé le 8 février 2016 au dévoilement officiel des six finalistes du prix, que parraine le Secrétariat à la Capitale-Nationale.

Prenant la parole, le ministre Sam Hamad y est allé d’un mot senti de reconnaissance et de fierté devant les représentants de ces entreprises qui se sont distinguées au cours de la dernière année et qui ont permis de faire particulièrement rayonner la région à travers le monde.

Depuis plus de 20 ans, le Prix Rayonnement hors Québec reconnaît et honore des gens qui, par le biais de leur organisation, leur travail, leur implication et leurs réalisations, se sont distingués à l’extérieur du Québec et ont permis de faire connaître la région de la Capitale en raison d’un événement marquant récent.

 

Sur la photo: Mélanie Abdel-Malak, Québec international, comité organisateur PRHQ, CCIQ, Nicolas Chrétien, président et fondateur, Crakmedia, Martin Thériault, président et chef de la direction, Eddyfi, Patrick Beaulieu, directeur créatif et cofondateur, Squeeze Studio Animation, le ministre Sam Hamad, Nicolas Rioux, directeur général, Ubisoft Québec, Nancy Florence Savard, fondatrice, Productions 10e ave, Claude Belleville, vice-président médical et fondateur, Opsens, et la présidente de la CCIQ, Johanne Devin.

(Crédit photo : Hazart Photographie)