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ENTREVUE AVEC FRANÇOIS DUPUIS

François Dupuis est vice-président et Économiste en chef du Mouvement Desjardins, au Canada. Deux titres qui caractérisent bien cet homme de lettres, maître en sciences économiques : tour à tour journaliste-économiste, conseillé au bureau de la coopération de l’ambassade du Canada au Niger, membre du Panel-Québec de la Banque du Canada, M. Dupuis a aussi été le président de l’Association des économistes québécois pour les années 2011-2012.

Chez Desjardins, il a su s’imposer comme l’un des spécialistes lorsqu’il s’agit de planifier des programmes d’études économiques, diriger des travaux d’études, superviser la production des périodiques économiques destinés au réseau Desjardins… et a mis au point un Indice (IPD : Indice précurseur Desjardins) indicateur composite qui permet de prévoir de trois à six mois à l’avance l’évolution de l’économie du Québec.

Entrevue reproduite avec la collaboration de l’équipe de Lucia Baldino, directrice du Bureau de Desjardins à Paris
Pour vous, quels sont les principaux avantages, pour une entreprise européenne, de venir faire des affaires au Canada ?

« Tout d’abord, pour une entreprise européenne, venir au Canada, c’est venir dans un pays relativement moderne, avec une société très ouverte d’esprit, multiculturel, avec une qualité de vie très élevée, des grands espaces. »

D’un point de vue économique : « Le pays reprend de la vigueur : l’économie est plus forte, diversifiée, plus performante par rapport aux autres grandes nations. L’économie canadienne est très ouverte sur le monde, fortement intégrée aux systèmes internationaux. Le Canada est donc un endroit où il fait bon investir », ajoute François Dupuis.

Un point important pour l’Accord de libre-échange, où les entreprises qui veulent venir s’implanter y trouve une économie solide et prospère.

En troisième point, il signale l’environnement sain et dynamique du Canada, avec une stabilité politique et donc économique, où on retrouve plusieurs avantages pour les entreprises :

« système financier solide, beaucoup d’avantages fiscaux dans la recherche, des coûts d’opérations compétitifs… bref, un climat d’affaires très intéressant ».

« Les Canadiens croient beaucoup au libre-échange ; avec un bémol suite aux propos de Donald Trump lors de sa campagne électoral (quand il parle notamment du Mexique) », d’ajouter ensuite M. Dupuis, du point de vue des affaires.

Pour une entreprise européenne, le Canada est donc « une belle porte d’entrée » pour l’Amérique du Nord « et même certaines zones du Pacifique » et « beaucoup de développement y sont envisageables ».

François Dupuis souligne également la solidité du secteur bancaire, des finances publiques, une politique budgétaire très expansionniste et un système financier très performant, malgré une devise très volatile.

Et il souligne enfin la fiscalité, et le coût d’exploitation pour les entreprises, qui sont extrêmement concurrentiel; insistant même sur les taux d’imposition des sociétés « parmi les plus bas en Amérique du Nord » pour justement soutenir le développement de ces dites entreprises.

Rôle de l’innovation

Pour François Dupuis, l’innovation a une place prépondérante dans le dynamisme de l’économie canadienne : « Avec une concentration de projets en R&D parmi les meilleurs au monde, d’une main-d’œuvre qualifiée avec un niveau d’éducation de qualité,  des matières premières abondantes, d’un secteur énergétique performant et d’un vaste réseau d’infrastructures routières, de transports en communs, maritimes et aéroportuaire dans lesquelles le pays a investi de façon significative au cours des dernières années ».

Que signifie l’AECG pour les entreprises européennes qui souhaitent faire des affaires au Canada ?

« L’AECG va permettre un rapprochement et une facilité pour les entreprises européennes à venir s’installer au Canada, un pays très performant, une porte d’entrée pour l’Amérique du Nord mais aussi pour l’Asie… En bref, cela va ouvrir les barrières pour une entreprise qui veut aller à l’international. »

  • L’AECG est un accord de libre-échange progressiste qui couvre pratiquement tous les secteurs et facettes de la relation commerciale Canada-UE dans le but d’éliminer ou de réduire les obstacles au commerce. Par exemple, l’AECG va supprimer les droits de douane sur 98 % de ses lignes tarifaires, dès son entrée en vigueur ;
  • L’Accord souhaite que les formalités douanières demeurent simples, efficaces, claires et prévisibles, de manière à réduire les délais de traitement à la frontière et à rendre le transport de marchandises moins coûteux, plus rapide, plus prévisible et plus efficace ;
  • L’Accord évitera que des exigences réglementaires inutiles ou discriminatoires diminuent les avantages du nouvel accès au marché ;
  • L’Accord permettra de soumissionner aux appels d’offres des marchés publics ;
  • L’Accord procurera aux investisseurs une certitude, une transparence et une protection accrues de leurs investissements, ainsi qu’un assouplissement des restrictions à l’investissement.
Que pensez-vous de la mise en œuvre de l’Accord?

« Le mouvement protectionniste à travers le monde est un peu inquiétant. Depuis la crise financière, on voit que le nombre de nouveaux accords de libre-échange signés dans le monde a fortement baissé », analyse François Dupuis, qui préfère voir d’un œil optimiste cette ouverture vers le monde, et surtout une ouverture sur le marché nord-américain pour les entreprises européennes qui viennent s’implanter au Canada.

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Un historique tour du monde en 40 jours !

Nous vous avons parlé de ces voiliers qui bientôt voleront … L’affaire vient de vivre une nouvelle étape, historique ! C’est bien sur la mer et par des hommes experts que l’exploit vient d’être réalisé. Mais il y avait aussi de la technologie. 40 jours 23 heures 30 minutes et 30 secondes : c’est le chrono historique que vient de ramener la capitaine Francis Joyon, en effaçant le précédent record datant de 2012.

Parti le 16 décembre 2016 de la Bretagne sur son maxi-trimaran Idec Sport, avec cinq coéquipiers, 40 jours plus tard il se méritait le Jules Vernes, ce prestigieux trophée que gagne le navigateur à voile réalisant la plus rapide traversée du globe en mer. Et Joyon ne bat pas Loïck Peyron de justesse : c’est par plus de 4 jours et demi qu’il abaisse le record.

Le maxi-trimaran de 31,5 mètres de long a donc livré la marchandise. En 2012, le Banque Populaire de Peyron faisait, lui, 40 mètres et il était doté d’un équipage total de 14 marins.

40 jours ! Aucun marin n’aura ainsi tourné aussi vite autour de la planète, d’une seule traite, bien que cette performance de Joyon avec sa petite équipe n’arrive pas seule :

  • Alors que Joyon était déjà en mer, le 25 décembre, Thomas Coville a lui aussi battu un record – qui tenait depuis 8 ans – avec son tour du monde en solitaire de 49 j 3h 7 m à la barre du Sodebo, un grand trimaran de 30 mètres de long.
  • Et le 19 janvier 2017 restera la victoire d’Armel Le Cléac’h remportant le Vendée Globe en un temps record de 74 j 3 h 35 m 46 s pour son tour du monde en solitaire sans escale à la barre de son monocoque Banque Populaire VIII.

Mais c’est le témoignage de l’équipe Joyon qui montre bien que l’heure des voiliers qui volent est à nos portes. Comme nous en avait parlé, à bord même du trimaran French Tech Rennes St Malo, le québécois Charles Mony qui s’apprêtait à quitter Québec avec trois collègues, en août 2016, pour tenter de joindre le premier St-Malo, dans le cadre de la 9e édition de cette transat.

« Les premières traversées en course ont été de 78 jours. Dix ans plus tard, nous en sommes à 48, et un skipper projette d’abaisser ça à 45 jours. Nous sommes loin du fameux Le tour du monde en 80 jours de Jules Verne, du nom dudit trophée de cet exploit au début », nous racontait alors Charles Mony en expliquant les progrès techniques de ces formules un de la mer.

C’était en août dernier, de 2016.

L’Histoire n’aura pas attendue longtemps.

« J’ai vu un 48 nœuds (…) Notre projet était porté par une approche très différente de ceux qui se sont lancés jusque là dans le Trophée Jules Verne. Il misait sur la légèreté plutôt que la puissance. Cela fonctionne, même si nous avons été moins performants dans les zones de petit temps où nous aurions bien voulu avoir un plus de hauteur dans le mât (…)

(…) Les dernières évolutions nous montrent que les bateaux volants marchent très bien aussi », a raconté à l’arrivée un membre de l’équipage Joyon, Clément Surtel.

À sa création, il y a 25 ans, l’objectif était de faire moins de 80 jours. Désormais, il va s’agir de faire moins de 40 pour essayer de ravir ledit trophée.

  • 1895: premier tour du monde en solitaire par Joshua Slocum (3 ans en mer);
  • 1921: deuxième tour du monde en solitaire par Harry Pidgeon (4 ans en mer);
  • 1968: les premiers solitaires autour du monde sans escale, d’abord Robin Knox-Johnston en 313 jours, et Bernard Moitessier en 304 jours;
  • 2005: Ellen MacArthur y va d’un 71 jours en mer en solitaire.

Caractéristiques du maxi trimaran
IDEC SPORT

  • Architectes : Cabinet VPLP (Van Péteghem-Lauriot Prévost)
  • Noms précédents : Groupama 3, Banque Populaire VII
  • Longueur : 31,50 m
  • Largeur : 22,50 m
  • Déplacement : 18 000 kg
  • Tirant d’eau : 5,70 m
  • Hauteur du mât : 33,50 m
  • Structure : carbone-Nomex
  • Voilure au près : 411 m2
  • Voilure au portant : 678 m2
  • Date de la première mise à l’eau : juin 2006

www.idecsport-sailing.com/les-six-fantastiques/#/

 

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L’Institut national d’optique essaime une 31e entreprise

La détection à distance pour repérer les fuites de pétrole dans les pipelines souterrains : voila l’aissaimage que l’INO vient de confirmer de ses bureaux du Parc technologique du Québec métropolitain, à Québec, en ce début 2017. C’est donc bel et bien parti pour la création d’une 31e entreprise. Un démarrage d’entreprise, Les Systèmes FlyScan Inc., qui n’est d’ailleurs pas une première pour le fondateur : Éric Bergeron est l’entrepreneur à l’origine de la société à succès Optosécurité.

La nouvelle entreprise, basée à Québec, proposera donc des services de détection à distance pour repérer les fuites de pétrole dans les pipelines souterrains. Un enjeu de taille !

L’utilisation de pipelines pour le transport de pétrole, si elle est très efficace, présente aussi certains risques environnementaux en cas de défaillance. La détection rapide et précise d’éventuelles fuites représente donc un enjeu de taille pour l’industrie pétrolière. Or, les systèmes de détection actuels ne sont pas suffisamment sensibles pour détecter rapidement de petites fuites. De plus, la vaste majorité des pipelines sont enfouis sous terre, ce qui rend la tâche encore plus complexe.

Grâce à la technologie mise au point à l’INO, FlyScan proposera un service pour détecter les fuites beaucoup plus rapidement et précisément. Le système sera installé sur un appareil aéroporté (avions, hélicoptères, voire des drones à plus long terme) qui survolera le pipeline et localisera les fuites non détectables par les technologies actuelles, même si celles-ci sont souterraines. Ainsi, les opérateurs de pipelines pourront intervenir plus rapidement pour éviter des dégâts environnementaux.

Programme « Entrepreneur en résidence »

FlyScan sera aussi la deuxième société créée grâce au programme Entrepreneur en résidence de l’INO. Ce programme, créé conjointement avec la Ville de Québec, permet à des entrepreneurs de démarrer une compagnie utilisant les technologies de l’INO en leur faisant bénéficier d’un soutien financier et technique. Cela permet d’offrir aux entrepreneurs une meilleure chance de réussite dans la création de nouvelles entreprises issues de la recherche en optique ou en photonique.

Bien que FlyScan a été incorporée en septembre 2015, au moment où Éric Bergeron s’est joint au programme d’entrepreneur en résidence, ce n’est que dernièrement que celui-ci et l’INO ont déterminé les conditions du transfert de technologie qui mène à la confirmation du projet. Entre septembre 2015 et le lancement officiel, M. Bergeron a donc pu bénéficier d’un appui financier et technologique pour réaliser son projet, ce qui a mené au développement du système de détection des fuites qui sera commercialisé par la nouvelle entreprise.

La confirmation du bon développement de ce 31e spin-off est un bel exemple que le programme « Entrepreneur en résidence » permet une commercialisation beaucoup plus rapide des innovations de l’INO. En 28 ans, les 31 entreprises ainsi essaimées ont d’ailleurs permis de créer plus de 2 000 emplois.

Nouvel élan pour 2016‑2021

Rappelons aussi que l’INO pourra notamment bâtir les cinq prochaines années avec une base financière confirmée. Le 8 novembre 2016, Navdeep Bains, le ministre de l’Innovation, des Sciences et du Développement économique, ainsi que sa collègue québécoise, Dominique Anglade, ministre de l’Économie, de la Science et de l’Innovation, avaient annoncé que l’Institut national d’optique du Canada se voyait accorder un appui pour soutenir son financement de base pour la période de 2016‑2021 sur la base des sommes suivantes :

  • 50 millions $ provenant de Développement économique Canada pour les régions du Québec;
  • 32 millions $ provenant du Gouvernement du Québec.

À ces montants pourraient s’ajouter encore 19,5 M$ de la part du Gouvernement du Québec dans le cadre d’acquisition d’équipements scientifiques de pointe.

www.ino.ca

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Usine numérique : Banque Scotia innove à Toronto  

Unique en son genre, ce lieu emploiera quelque 350 spécialistes du numérique, de la conception, de l’ingénierie et de la méthode agile pour faire vivre des expériences encore meilleures aux clients de la Banque Scotia. Dorénavant officiellement ouverte, l’Usine numérique est destinée exclusivement à la production numérique, conçue pour favoriser la collaboration et la créativité dans le but de rehausser l’expérience client en opérations bancaires mobiles et numériques, ouverture de comptes, évaluation des prêts et demandes de prêts hypothécaires.

D’une superficie de 70 000 pieds carrés, cet établissement est situé à quelques pas du siège social de la Banque Scotia à Toronto. Des spécialistes du numérique, de la conception, de l’ingénierie et de la méthode agile y travailleront dans un environnement favorisant la collaboration, la créativité et la création de solutions novatrices grâce à l’apport en temps réel des clients.

La Banque Scotia ne s’arrête pas là. Elle a aussi créé un réseau d’Usines numériques et elle en aura une dans quatre pays de l’Alliance du Pacifique MexiquePérouChili et Colombie.

Ces Usines numériques serviront d’incubateurs pour les nouveaux produits, services et solutions offerts aux 23 millions de clients de la Banque Scotia dans le monde.

« Nos cinq Usines numériques et le travail qui y est effectué suscitent une grande fierté chez tous les BanquiersScotia (…) Ces usines numériques jouent aussi un rôle important en encourageant l’innovation des entreprises de technologie financière, ainsi qu’en stimulant la productivité et la création d’emploi dans leur marché local », explique Brian Porter, président et chef de la direction, Banque Scotia.

La Banque Scotia a fait appel à Interior Architects, qui a conçu les plans de l’Usine numérique de Toronto d’après les idées et les commentaires des BanquiersScotia et de manière à refléter la diversité des méthodes de travail ainsi que le besoin d’un environnement de travail créatif, agile et agréable.

Quelques faits sur l’Usine numérique de Toronto

  • Laboratoire d’utilisabilité : Une culture de conception par la méthode essai et erreur qui repose à chaque étape sur les commentaires des clients. Ce laboratoire, au sein de l’Usine numérique, est l’endroit où les équipes rencontrent les clients pour tester les solutions aux différentes étapes de leur conception.
  • Espaces de travail collaboratif : Qu’il s’agisse de grandes salles de caucus ou de petites cabines privées, la conception technologique d’avant-garde permet aux équipes de collaborer avec d’autres employés de la Banque où qu’ils soient dans le monde. Il en résulte une production technique efficace et de qualité, pour les employés et les équipes scrum qui utilisent la méthode agile. Le thème des quartiers et les salles de réunions portent les noms de personnes et de technologies qui ont changé les choses et transformé leur secteur d’activité.
  • Inspiration insufflée par les œuvres d’art : Partout, les œuvres d’art rappellent l’histoire de la Banque Scotia et sont une source d’inspiration pour l’avenir. Le logo de l’Usine numérique – un mélange d’engrenages traditionnels et pixélisés – illustre le passage de l’analogique au numérique et, plus globalement, la transformation numérique de l’ensemble de la Banque. Une version stylisée des armoiries de la Banque Scotia datant de 1921 est mise en valeur. Après avoir réalisé des entrevues auprès d’employés de l’Usine numérique, des artistes de Toronto ont créé une murale illustrant l’évolution du rôle de la Banque Scotia auprès de ses clients partout dans le monde, selon les valeurs de base de la Banque : respect, intégrité, passion et responsabilité.
  • Havre de sécurité : L’accès est assuré par un contrôle biométrique des empreintes digitales de quatre doigts, d’un simple mouvement de la main. Cette technologie sans contact permet aux employés de passer les points de contrôle sans s’arrêter.

L’Usine numérique agit comme plateforme de création et d’incubation pour les nouvelles idées et celles des partenaires afin d’offrir des solutions novatrices aux clients de la Banque Scotia. Il s’agit d’une des pierres angulaires de la transformation numérique de cette institution financière canadienne et son objectif est de réinventer la façon dont les services bancaires répondent aux besoins des clients en réinventant d’abord notre méthode de travail.

Pour en savoir plus, voir le site digitalfactory.scotiabank.com.

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Une industrie potentielle de 14 milliards $ : les centres de données en gros migrent vers le Nord

Une récente analyse de l’industrie mondiale des centres de données véhicule de très gros chiffres. Elle pointe aussi l’intérêt pour le Canada: « un des marchés naturels les plus prometteurs au monde ».

« Aujourd’hui, l’industrie des centres de données mondiaux représente plus de 14 milliards $US, le Canada s’apprêtant à prendre plus de parts de marché, car il devient un incontournable pour les clients étrangers et nationaux, compte tenu des conditions propices offertes au pays. Le marché nord-américain représente près de la moitié du marché mondial, qui devrait augmenter à un TCAC de 12,1% d’ici 2018. Les exigences accrues pour l’infonuagique font que cette industrie doublera de taille au cours des 5 prochaines années », explique Roger Karam, le président de Northern Investment Partners.

C’est fort de cette analyse que Northern Investment Partners vient d’annoncer qu’elle avait établi un partenariat avec M Capital Group – MCG, une banque d’affaires ayant des bureaux à New York, Londres et Dubaï, pour investir jusqu’à 120 M $US en capitaux propres afin de poursuivre une stratégie de construction, d’exploitation et d’acquisition afin de tirer profit de l’une des opportunités de développement immobilier et technologique les plus dynamiques au monde, à savoir les centres de données. L’objectif est clairement « de fournir aux locataires AA et AAA la possibilité de loger leur infrastructure informatique avec une plateforme au Canada, un des marchés naturels les plus prometteurs au monde ».

Pourquoi spécifiquement au Canada ?

Au Canada en raison :

  • des coûts énergétiques très bas,
  • d’un climat froid,
  • en plus d’un environnement politique stable,
  • et de solides lois en matière de sécurité des données et de la vie privée.

Mais le Canada est aussi considéré comme l’un des marchés les plus concurrentiels pour héberger des centres de données à cause de l’avantage supplémentaire d’avoir une relation privilégiée avec le plus grand consommateur mondial de services de centres de données, les États-Unis.

« Sa proximité culturelle et son partenariat commercial en font une destination idéale pour les sociétés américaines », pense aussi Roger Karam.

« Northern poursuit une prometteuse stratégie de gestion de niche qui vise un taux de rendement interne (IRR) de 28%, avec des actifs immobiliers qui tireront parti d’une forte croissance dans le secteur de la technologie sans le risque associé. De plus ses contrats immobilisés stables offriront des flux de trésorerie avec des entreprises ‘blue chip’ à la fin de la construction avec recapitalisation possible après deux à trois ans (…)  

Il s’agit d’une stratégie bien structurée qui nous permet, à nous et à nos partenaires aux États-Unis, en Europe, au Moyen-Orient et en Asie, d’offrir des capitaux attrayants à UHWI, aux institutions et au SWF. Nous sommes enthousiastes de ce partenariat à long terme avec Northern », précise par communiqué Christian Mouchbahani, qui est directeur associé chez M Capital Group.

Northern Investment Partners Inc. est une société de gestion de placements dont le siège social est situé à Montréal. Sa stratégie vise à concevoir, exploiter et gérer des centres de données de gros, en se concentrant à priori sur Montréal. De son côté, M Capital Group est une banque d’affaires internationale qui procure une expertise en matière de savoir-faire en  investissement, services bancaires, fusions et acquisitions, gestion d’actifs et de fonds, ainsi que des structures de financement alternatives.

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