Tous les articles par Daniel Allard

Depuis 1997, Daniel Allard a co-fondé et dirige le cyberjournal CommerceMonde.com. En 2013, il fit de même avec l'Association des sociétés québécoises cotées en Bourse, organisant notamment le Gala annuel des sociétés en Bourse (2008 à 2015). Le développement de l'équipe de LiNNOVarium.com est son actuelle priorité.

Comment profiter des nouvelles opportunités?

Le professeur Stéphane Roche regarde le Web 3.0 à partir des objets, il se spécialise sur le potentiel de repenser les interactions avec les lieux physiques (design, expérience usagé, détection et géo-détection, vente au détail). Et à ses yeux, le 3.0 est déjà bien là!

« Techniquement, ce web est déjà là, il est possible, mais il n’y a pas encore beaucoup d’implantation commerciale par des entreprises car les questions d’éthique et de respect de la vie privée demeurent encore un frein important », analyse Stéphane Roche, professeur titulaire de sciences géomatiques et actuellement vice-doyen à la recherche et aux études, Faculté de Foresterie, de Géographie et de Géomatique à l’Université Laval, pour qui la définition plus personnelle du Web 3.0 est ce qui y ajoute des objets « intelligents », intelligent en tant que capacité cognitive à comprendre et lire les liens entre ces objets et des événements.

Très concrètement, il sait même qu’Ivanhoé Cambridge négocie déjà des applications pour les centres commerciaux.

Un message pas bien loin de celui que nous partage un homme de l’industrie, à qui on demandait récemment de nous donner quelques bons exemples de ce que sera le Web 3.0?

« Un monde où le déploiement des infrastructures Web sera facilité par des outils de type Paas ou SaasDes applications interconnectées de manière multiple et suivant orientées vers les besoins de l’utilisateur (exemple avec les voiture électriques Blue Indy qui proposent une reconnaissance des stations de radio préférées lorsque l’on passe d’une voiture à l’autre sans avoir à refaire sa sélection)Des systèmes de visionnage des environnements Web se faisant en 3D au travers de simulateurs existants déjà sur le marché », nous expose Julien Trassard, directeur général/CEO chez LINKBYNET Amérique du Nord.

Comme pour bien appuyer ces dires, c’est le 18 juillet 2016 que LINKBYNET lancera la version 2 de son outil d’orchestration multi-cloud SelfDeploy, version OpenStack. L’architecture multi-tenant, l’orchestration multi-cloud AWS, Azure et OVH, le cloud hybride avec OpenStack, la refacturation interne et la gestion des quotas font partie des fonctionnalités phares de cette nouvelle version de SelfDeploy. Unique sur le marché, l’outil fut en partie développé au Québec. Il repose désormais sur un socle RedHat qui permet l’automatisation et l’optimisation des services Cloud et se présente comme un portail multi-cloud accessible en SaaS. Il permet aussi à l’utilisateur d’orchestrer et de faire la veille en totale autonomie sur différentes infrastructures Iaas et bientôt Paas.

« Cette nouvelle version est un pas de plus vers l’IT-as-a-Service. La transformation numérique oblige le DSI à repenser son rôle. L’adaptation à un environnement en pleine mutation et une orientation client accrue exigent agilité, performance dans un contexte de maîtrise des coûts. Les DSI vont désormais pouvoir orchestrer Cloud Public, Cloud Privé et Cloud hybride en quelques clics en fonction de leurs besoins avec une transparence financière jamais vue (…) Nous entrons enfin dans l’ère de l’IT-as-a-Service », d’expliquer Arnaud Cave, directeur Marketing chez LINKBYNET.

« Le passage vers la nouvelle version SelfDeploy v2 est majeur, car grâce à de nouveaux outils comme Openstack, l’outil ne prend plus en compte seulement le iaas. La plateforme prend aussi en compte le code. L’application au centre peut désormais piloter les infras. Un incontournable dans les stratégies d’orchestration multi-cloud aujourd’hui », explique plus techniquement Ludovic Bethune, directeur technique SelfDeploy.

LA FIN DE L’ANONYMAT

Le Web 3.0 c’est aussi la fin de l’anonymat!

Considérez bien cette anecdote, finalement lourde de sens, du professeur Stéphane Roche, qui nous a parlé du phénomène planétaire Banksy, pour dire que des chercheurs, s’amusant simplement en utilisant des données publiques, ont pu traquer l’artiste qui s’exécutait jusqu’alors bien incognito sous un pseudonyme. En corrélant les déplacements et tout, eh bien ils ont put finalement l’identifier et révéler son (leurs?) nom. Wikipédia explique déjà que son identité aurait été découverte en 2016 grâce à une méthode scientifique. (http://news.bbc.co.uk/2/hi/entertainment/7504132.stm).

Une anecdote, parmi d’autres, pour dire que dorénavant :

« Personne ne peut maintenant garantir l’anonymat (…) Ce qui me fait par ailleurs être réticent à ouvrir les données en santé, par exemple », d’expliquer le professeur Roche.

Mais il ne faut pas penser que c’est le législateur qui freine actuellement le développement de tout ce potentiel du web. « Nous sommes plutôt dans un état de vide juridique actuellement », assure-t-il.

« Ce qui est un frein à la commercialisation des technologies, c’est davantage la crainte de faire peur à une clientèle qui se ferait dire qu’elle entre dans un commerce qui détecte votre adresse MAC », poursuit-il.

L’adresse MAC, un concept que très peu de personnes connaissent, d’ailleurs!

Les adresses MAC sont des adresses physiques uniques propres à chaque périphérique réseau. C’est la série de chiffres qui identifie chaque téléphone mobile, etc. Sa plaque d’immatriculation, en quelque sorte.

Une adresse MAC (Media Access Control), parfois nommée adresse physique, est un identifiant physique stocké dans une carte réseau ou une interface réseau similaire.
À moins qu’elle n’ait été modifiée par l’utilisateur, elle est unique au monde.
wikipedia.org/wiki/Adresse_MAC

Il y a cependant des choses qui bougent dans le bon sens : « Maintenant, les lois empêchent de détecter l’adresse MAC via un opérateur; le seul moyen d’être détecté c’est en se connectant à un réseau WiFi public », explique encore Stéphane Roche. Lui qui siège à la Commission d’éthique en science et technologie. Une instance créée par le gouvernement du Québec qui a aussi un pouvoir d’initiative et qui a créée une Table de concertation Éthique et Villes intelligentes qui doit d’ailleurs remettre son rapport d’ici la fin de 2016, nous explique-t-il encore.

UNE RÉVOLUTION À VENIR OU PAS ?

Alors que sera donc l’impact de ce potentiel technologique et de la concrétisation des opportunités offertes par le Web 3.0? Le passage vers ce 3.0 sera-t-il plus important que le passage du 1 au 2?

« Le passage du Web 1 au Web 2 aura régularisé la situation des interactions sociales en matière de capacité à s’exprimer. On a outillé la sociabilité humaine. Ce qui ne fut pas tant révolutionnaire que ce qui s’en vient. Avec le passage au Web 3.0 on va aller plus loin, parce que l’on va rehausser nos capacités », nous répond ici le professeur Stéphane Roche.

Bref, en comparaison, on a rien vu encore.

Mais le défi social reste énorme, et on le voit avec la tentative d’implanter Uber au Québec. Ce qui reste un événement parmi bien d’autres.

web3roche-stephane-vice-doyen-foresterie-geographie-geomatiqueStéphane Roche

Il est bien plus préoccupant d’entendre cet observateur qualifié ne pas mâcher ses mots à l’encontre d’un gouvernement au front comme celui du Québec :

« J’assume tout à fait ma déception face à la récente Stratégie numérique du gouvernement du Québec… Leur plateforme est actuellement une catastrophe et j’espère qu’elle s’améliorera », déclare sans gêne le professeur Roche.

Alors si actuellement ce n’est pas du côté du Québec qu’il faut regarder pour s’inspirer, que suggère-t-il? « Ce n’est pas que je tienne à être chauvin, mais la France est un bel exemple pour sa Loi du numérique (…) Qui est en avance en cette matière? L’Europe, plus que nous en Amérique; ils ont une définition de la vie privée, par exemple. »

Et un deuxième endroit? « Les pays baltes, et la vile de Riga en particulier, avec une stratégie qui est un modèle du genre. »

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www.ffgg.ulaval.ca

Fondée le 1er avril 2000 à Saint-Denis (France) par deux frères, Patrick et Stéphane Aisenberg, LINKBYNET est un acteur du domaine de l’infogérance de services Cloud, web e-Business, et des Systèmes d’Information. Depuis 2013, LINKBYNET se positionne également comme Cloud Service Broker pour mieux accompagner les entreprises dans leur migration vers le Cloud. En plus de ses bureaux en France, LINKBYNET possède des bureaux au Canada (Montréal) depuis novembre 2010 et y emploie environ 60 collaborateurs à temps plein. Les autres bureaux de l’entreprise se situent aux États-Unis, en Asie (Hong-Kong, Vietnam) et à l’île Maurice. Au total, LINKBYNET emploie plus de 650 collaborateurs dans le monde et a réalisé un chiffre d’affaires de 44 millions d’euros en 2015.

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(Article 4 d’un dossier de 5: pour lire les autres articles…)

 

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Les avantages du web sémantique

Sémantique, web sémantique, comme web qui comprend le sens des mots, qui a une certaine forme d’intelligence. Depuis 2007 que cette expression d’experts permet de qualifier le Web 3.0. Approfondissons donc l’affaire.

Certains aiment résumer la chaîne du temps en expliquant qu’alors que le Web 1.0 était réservé aux informaticiens qui maîtrisaient l’HTML, le Web 2.0 désigne l’Internet communautaire qui permet à chacun de participer à un site, d’enrichir son contenu ou d’intégrer un réseau social. Et de poursuivre, qu’alors que le Web 2.0 désigne donc un web participatif, déjà intelligent et social, le Web 3.0 désignera un web « libre », « anonyme », jusque « activiste ». Donc activement intelligent!

Le Web 3.0 c’est le web arrivé au web « intelligent ».

Tout un avantage… et une responsabilité!

Web 3.0 : more connected, open, and intelligent, semantic Web technologies, distributed databases, natural language processing, machine learning, machine reasoning, autonomous agents, microformats, natural language search, data-mining, recommendation agents, artificial intelligence technologies, machine-facilitated understanding of information… Welcome to the intelligent Web!

Capable d’offrir une expérience plus productive et intuitive à l’utilisateur, ce niveau du web est mobile, indépendant de toute plateforme ou support, et les pages qui composent le site doivent être gérées par une base de données relationnelle intelligente, ou du moins ayant un minimum de travail d’ontologie en amont.

Ontologie : modèle de données représentatif d’un ensemble de concepts dans un domaine, ainsi que des relations entre ces concepts.

Ce web 3.0 est ainsi appelé « web sémantique » et avec cette fascinante valeur ajoutée, il met le web 2.0 bien proche du placard et le place certes comme une entité dépassée.

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Source: currentmediadebates.wordpress.com/2014/11/26/web-3-0

L’INTELLIGENCE… DE L’INTUITION

Appelé sémantique, ce niveau du web apporte ce que plusieurs aiment désigner comme un web intuitif. Intuitif parce que de fait, une bien réelle « constellation » d’informations, compatible avec tous les systèmes d’exploitation et tous les objets relies, lui donne vie.

Ce web-là, il tient compte de nos visites précédentes sur un site, et aussi de notre navigation, de notre profil. Il nous propose des recherches associées à celles que nous faisons, autant que des retours plus adaptés et plus intelligents aux requêtes. Grâce à la puissance du web sémantique, la demande appelle un résultat cohérent, voire « méticuleusement assemblé », et le système travaille pour nous. Il classe tous les commentaires et trouve, par déduction, une correspondance adéquate, voire proposant d’autres résultats potentiellement acceptables par l’usager.

Des technologies sont donc mises en place pour permettre de comprendre l’information et d’adapter les réponses fournies dans un contexte plus riche et finement proposé.

Le système entier a une meilleure connaissance de l’utilisateur.

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(Article 3 d’un dossier de 5: pour lire les autres articles…)

 

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Quand l’Internet des objets s’impose!

Le langage du web 3.0 parle souvent de la sémantique, mais aussi de plus en plus de « web des objets ». Mais, c’est quoi ça ce web des choses?

Un concept tout simple en fait! Le concept signifie que le web sera/devient/est accessible sur les objets de tous les jours, non seulement votre ordinateur ou le téléphone portable, également la télévision, le réfrigérateur, plus largement encore des capteurs de circulation placés le long des autoroutes ou dans les tunnels, des senseurs sur des éoliennes, etc.

Avec le téléphone « intelligent » l’ordinateur tient déjà dans une poche de chemise. Objet « tout en un » (souris, téléphone, télécommande, appareil photo et scanner) celui-ci permet d’entrer et d’interagir dans les environnements cliquables. Les mésaventures de gardiennes d’enfants se faisant surveiller à distance et incognito par des parents soupçonneux sont de l’histoire ancienne. L’internet des choses, des murs et des fenêtres, des rues ou du wagon de métro, est-ce ultimement l’internet partout? Est-ce le troublant « Big Brother is watching you » ?

Alors faut-il voir une limite à cette technologie des objets devenant de plus en plus intrusive?

Parce que oui! la technologie impose l’Internet des objets.

LA LOI C’EST LA LOI !

En société démocratique, c’est le principe du respect des lois qui permet de vivre en toute civilité. L’égalité par la justice. Mais la vitesse de développement des technologies du web est telle que la Loi n’arrive pas à suivre. Voila le principal défi, voire problème, à garder en tête devant ce web qui s’impose.

Le policier doit vous regarder faire si vous le filmez avec votre téléphone intelligent en train d’arrêter votre voisin.

Vous utilisez gentiment votre simple profil Facebook, mais avant d’en sortir le système vous offre de partager ça avec Tweeter, Linkedin ou quoi encore… Que devient votre information ? Dans quel labyrinthe de propriété et de droit s’engouffre votre action. Et l’analyse de votre comportement surtout ?

Quand la « loi » du web s’impose de facto sur la Loi… s’il ne faut pas nécessairement craindre, il vaut certes y voir.

ENCORE LE TÉLÉPHONE

Un bel exemple de technologie qui change à toute vitesse est bien celui de la téléphonie mobile. À Québec, mon fournisseur m’a avisé début 2016 que je devais changer mon appareil, car il deviendra désuet et non fonctionnel à partir de janvier 2017 : fini le réseau 3G. On m’impose donc de passer à un appareil utilisant le 4G.

Pour combien de temps ?

Savez-vous que la génération 5G du réseau de téléphonie mobile, c’est pour 2018 ? Lors des Jeux olympiques d’hiver de 2018, la Corée du Sud deviendra le premier pays du monde à déployer le réseau dit de 5e génération. On annonce aussi que dès 2020 le déploiement sera complété à l’échelle de la planète.

Avec le 5G, l’industrie fait déjà la promesse d’accélérer l’introduction du web des objets. Avec des vitesses cent fois plus rapide que le 4G, évidemment que le 5G fait rêver de vraiment tisser un lien planétaire entre tous les objets et appareils mus par l’informatique.

La liste va être longue : toujours vos différents écrans consommant toujours plus de la vidéo, le thermostat de votre maison, mais de plus en plus la voiture, les services bancaires et de protection de vos actifs et réseaux, même la chirurgie robotique à distance.

Autre bonne nouvelle, il semble que les piles – batteries des téléphones – dureront dix fois plus longtemps !

L’Internet des objets permet d’optimiser le fonctionnement des machines et des appareils en tirant parti de leur capacité à glaner des données.

Selon Éricsson : d’ici dix ans, entre 50 et 200 milliards d’objets seront connectés à l’Internet sur la planète.

1973 : premier test réussi d’un téléphone mobile

1983 : commercialisation du Motorola 1G

1993 : premier message texte en Europe 2G

2002 : premier mobile capable de se connecter à l’Internet et capable de prendre des photos 3G

2007 : lancement de l’iPhone

2018 : le 5G débute en Corée du Sud

ET APRÈS ?

Si le web 1.0 fut essentiellement l’internet permettant d’accéder à des sites constitués de pages web liées entre elles par des hyperliens (on peut dire que désormais, tous les sites sont 1.0 avec cette une relation entre un site éditeur qui publie un contenu ou des services, et des internautes qui le visitent, et qui surfent ainsi de site en site).

Si le web 2.0 est l’internet qui relie des personnes entre elles (avec le courrier électronique comme première application pratique, faisant que les internautes utilisent le site non seulement pour y trouver de l’information, mais aussi pour communiquer avec d’autres internautes, afin d’aboutir à des relations réelles ou virtuelles).

Le web 3.0 est ce web considéré comme « l’Internet des objets » ou « des choses », web sémantique, qui se rapproche de l’intelligence humaine.

Ce concept émerge depuis 2007-2008. Un monde avec des objets au service des personnes, qui communiquent avec des serveurs par l’intermédiaire de capteurs au travers de l’internet.

On a donc ici une relation entre l’univers physique et l’univers numérique.

Et lorsque votre réfrigérateur peut savoir qu’il manque de certains aliments, et avec l’autorisation de son propriétaire peut se connecter sur un site marchand, faire « ses » courses, commander, payer et organiser la réception des marchandises… ne voit-on pas que ce web 3.0 ouvre forcément la voie à un web 4.0?

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(Article 2 d’un dossier de 5: pour lire les autres articles… )

 

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Le Web 3.0 est-il à nos portes?

Image 1: Ligne de vie de l’évolution du web

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Source: algebraixdata.com/resource/101-in-web-3-0

L’image qui débute cet article est la plus simple démonstration que nous avons trouvée de ce qui distingue très grossièrement l’évolution du web depuis sa naissance avec l’arrivée commerciale des ordinateurs dans les année 1980 : d’abord un outil permettant la lecture de contenus (Web 1.0) migrant vers une capacité d’y ajouter soit même des contenus en tant qu’utilisateur donc permettant la bidirectionnalité des échanges (Web 2.0), et troisièmement l’ère du troisième temps qui offre un web aux contenus intelligents, un web capable de comprendre les contenus et de réagir conséquemment (Web 3.0).

Résumé de l’image 1

Web 1.0

Web 2.0 Web 3.0
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ÉCRIRE +
COMPRENDRE

Comme lorsque le moteur de recherche de Google vous priorise de l’information sur un restaurant de Montréal au Québec, lorsque vous y êtes, alors qu’il y a bien d’autres Montréal de par le vaste monde. Il y a maintenant de l’intelligence dans les bases de données et les programmes informatiques qui nourrissent et donnent vie au web.

En ce sens, le Web 3.0 est non seulement à nos portes, il est déjà présent. Le Data web, les applications de web sémantique, le web des données et de l’intelligence entrent déjà graduellement dans nos écrans.

« Le Web 3.0 sera au-delà de la technologie, d’abord le développement des TIC et non seulement des TI, le C pour Communication. Il sera surtout pluridisciplinaire », nous avait annoncé Jean Lanoix, l’auteur d’Internet 2015, lors d’une conférence sur ledit thème organisée à l’Université Laval, en avril 2007.

L’Institut Technologies de l’information et Sociétés (ITIS), en collaboration avec le Laboratoire des nouvelles technologies de l’image, du son et de la scène (LANTISS), se voulait d’abord visionnaire par ce débat-conférence autour du Web 3.0. Trois conférenciers invités s’adressèrent à une foule de plus de 200 personnes avides et très curieuses d’en apprendre: Jean Lanoix, auteur du livre Internet 2025Sehl Mellouli, professeur à la Faculté des sciences de l’administration de l’Université Laval, ainsi que Frédérick Giasson, co-fondateur de l’entreprise Structured Dynomics LLC.

Petit retour sur cet événement de 2007

Présentation de Sehl Mellouli

Présentation de Frédérick Giasson

Présentation de Jean Lanoix

Et effectivement, c’est par l’apport de champs de la science bien éloignés de l’informatique que le web grandit sans cesse. Impossible de créer une carte-santé personnalisée sans s’intégrer de la réalité du monde complexe de la pratique de la médecine, des hôpitaux, des pharmacies et des réseaux de santé publique…

LE WEB 3.0 FAIT-IL DÉJÀ VIVRE DES ENTREPRISES?

Ce débat d’avril 2007 était en contexte universitaire. Que dit le marché en 2016? Aucune ligne du temps n’indiquera de cassure nette en matière d’intégration des nouvelles technologies du web.  La ligne régulière du tableau qui suit montre même que nous serions actuellement au cœur des années 3.0, alors que les innovations s’y rapportant sont identifiées sur la période 2010-2020.

Image 2: Ligne du temps de l’évolution du web

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Source: lifeboat.com/ex/web.3.0

Nous avons demandé à un haut gestionnaire d’une entreprise de service web active autant en Amérique qu’en Europe de nous dire s’il sentait que la préoccupation du Web 3.0 est actuellement présente dans le marché?

« Les acteurs commencent à se poser de nombreuses questions sur l’internet des objets, les effets de la mobilité et tout ce qui va avec en terme de sécurité ou de gestion des applications. Toutefois, ce domaine reste encore insuffisamment réfléchit et anticipé dans de nombreuses entreprises qui s’en remettent à leurs futurs projets plutôt que d’être acteurs impliqués dans la transformation », explique Julien Trassard, directeur général/CEO chez LINKBYNET Amérique du Nord, de son bureau à Montréal.

Et faut-il faire une différence entre l’Amérique du Nord et l’Europe en matière de développement du web et d’adaptation aux marchés du futur?

« Il est difficile d’opposer des modèles de consommation différents. Toutefois la concurrence sur le marché européen a très vite orienté les créatifs du web à rechercher des modèles de vente orientés utilisateurs et s’adaptant à leurs modèles d’utilisation de l’internet. En Amérique du Nord, des solutions clés en main sont souvent livrées pour répondre à des attentes, mais restent quelques fois cloisonnées sur des verticaux métiers. Toutefois, les réussites communautaires des médias sociaux nord-américains montrent une vraie richesse de modèle où des grappes peuvent coexister et s’enrichir les unes aux autres », poursuit Julien Trassard.

S’il est progressivement déjà parmi nous, l’essentiel de son oeuvre se fera dans le futur proche, alors le Web 3.0, ce sera véritablement pour 2020, 2025, 2030, encore plus loin?

« Il se fera à la vitesse d’adoption des utilisateurs; plus vite il répondra aux nouvelles attentes (facilité, interconnexions complexes, mobilité, rapidité, fiabilité plus poussée, etc.) en démontrant une réelle valeur ajoutée, plus vite il sera démocratisé. À la vitesse actuelle d’innovation des technologies, il serait étonnant que ces systèmes ne soient pas des standards d’ici 2025 », prévoit Julien Trassard, directeur général/CEO chez LINKBYNET Amérique du Nord.

Des standards à l’horizon! Alors ne tardez pas trop à mettre du web 3.0 dans votre agenda d’affaires.

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(Article 1 d’un dossier de 5: pour lire les autres articles…)

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Eau en réserve : combien y a-t-il de barrages au Québec ?

Avant de vous laisser partir jouer dans votre piscine profiter du mois de juillet et pourquoi pas sur le bord d’un lac ou d’une rivière à saumon, nous vous avons préparé cette petite devinette: Combien pensez-vous y a-t-il de barrages au Québec ?

Le Québec est mondialement reconnu pour ses grands ouvrages hydroélectriques, tels le Barrage Robert-Bourassa à LG2 et le Barrage Daniel-Johnson à Manic 5. La société d’État Hydro-Québec est donc sans surprise un important propriétaire de barrages sur le territoire. Mais vous doutiez-vous que 4 barrages sur 10 au Québec sont privés appartenant à une personne physique ? Et que 174 de ceux-ci sont même de la catégorie « Forte contenance » ?

En fait, cette fameuse catégorie « Forte contenance » n’est dominée par aucun type de propriétaires: si Hydro-Québec en possède bien 652, il en reste 325 sous la Direction générale des barrages de l’État (mandataire) et pas bien moins 520 à de grands propriétaires privés (associations, compagnies, sociétés, etc.); puis rappelons les 174 grands barrages privés appartenant à une personne physique, il reste à ajouter 6 gros barrages à des MRC, 260 à des municipalités et 66 à d’autres autorités publiques. Total: 2 003 grands barrages dits catégorie « Forte contenance ».

2 003 grands ouvrages, soit environ le tiers du grand total… et oui on y arrive, le Québec en compte actuellement (selon un répertoire d’octobre 2015) un total, du petit au grand barrage, de 5 748.

Bon été !

Le tableau suivant illustre la répartition des barrages au Québec selon le type de propriétaire et leur catégorie en vertu de la Loi sur la sécurité des barrages.

Tableau 1 : Type de propriétaires de barrage par catégorie au Québec

Propriétaires

 

Forte contenance Faible contenance Petit barrage Total
Direction générale des barrages de l’État (mandataire) 325 214 238 777
Hydro-Québec 652 5 2 659
Autres autorités publiques 66 37 18 121
Municipalités, villes, paroisses 260 285 77 622
Municipalités régionales de comté (MRC) 6 22 1 29
Privés (personnes physiques) 174 1 576 506 2 256
Autres propriétaires
(associations, compagnies, sociétés, etc.)
520 541 223 1 284
Total 2 003 2 680 1 065 5 748

Source : Répertoire des barrages, octobre 2015. Direction de la sécurité des barrages, MDDELCC.

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NOTE: Au Québec, selon la Loi sur la sécurité des barrages sont considérés…

Barrages à forte contenance :

  • Les barrages d’une hauteur de 1 m ou plus dont la capacité de retenue est supérieure à 1 000 000 m3;
  • Les barrages d’une hauteur de 2,5 m ou plus dont la capacité de retenue est supérieure à 30 000 m3;
  • Les barrages d’une hauteur de 7,5 m ou plus, sans égard à la capacité de retenue.

Barrages à faible contenance :

  • Barrage d’une hauteur de 2 m ou plus qui n’est pas à forte contenance.