Tous les articles par Daniel Allard

Depuis 1997, Daniel Allard a co-fondé et dirige le cyberjournal CommerceMonde.com. En 2013, il fit de même avec l'Association des sociétés québécoises cotées en Bourse, organisant notamment le Gala annuel des sociétés en Bourse (2008 à 2015). Le développement de l'équipe de LiNNOVarium.com est son actuelle priorité.

Merci Covid-19 : quand un virus sauve l’humanité, l’Olympisme et les David du monde

19-03-2020… il y a trois jours, avec ce passage entre le 19 et le 20 du troisième mois de l’an, c’était l’arrivée du printemps en cette drôle d’année bissextile : la 2020. Un printemps spécial, relativement rare parce que un en quatre, mais dorénavant « Historique », car premier printemps de la vie sur Terre avec, et à venir, post-Covid dit 19.

Oui la machin Covid, la saleté Covid, l’ennemie Covid; mais peut-être finalement l’ « ami » Covid ? Et Covid-19, pas pour sa relation avec le 19 mars bien sûr, mais à cause de son année de naissance sur la planète, et précisons-le bien ici : la planète web et/ou réelle sur la Terre. Oui la doublement planète (voire le dédoublement de planète!) que nous habitons (que nous nous appliquons!) dorénavant; la planète web, autant que la planète réelle.

23-03-2020 / Lundi 23 mars de l’an 2020 – Communications très spéciales / Faits troublants

  • Québec, Canada, semaine 2 du monde covidien
  • Wuhan, Chine, mois 2 du monde covidien
  • Washington D.-C., USA, jour 2 du monde covidien

Même date, pourtant trois mondes en évolution, fort possiblement en révolution (que vous soyez conspirationniste ou pas, c’est sans différence, car ça roule de toute manière…) Maintenant, voici trois faits, via trois perspectives, 3 points de vue indéniables…

Québec, Canada, semaine 2 du monde covidien

Le point de vue le plus facile pour moi, qui me suis levé ce matin dans ma ville d’origine : Québec. En entendant la radio, ce matin, à 06 h 00, on y disait en première nouvelle que le Canada est devenu le premier pays à dire à Tokyo et au CIO qu’il gardera ses athlètes olympiques à la maison, en sécurité et en santé. Bref, qu’il vote ainsi pour un report du rendez-vous olympien de l’été 2020. Bon, c’est parti ici aussi! Et je me dis que ceux qui disent encore que le monde olympique (surtout le CIO) n’est pas TOTALEMENT une affaire politique, bien avant l’accomplissement sportif, d’abord et avant tout, eh bien ils devraient enfin en convenir… Et en même temps, je me sens fier de ce pays qui m’a fait et qui démarre ma journée avec du gros bon sens.

Et je change de poste radio pour les nouvelles ailleurs… Premier jour de la semaine 2 du monde covidien à la québécoise, on constate que le choc de la décision gouvernementale d’hier de serrer d’un autre tour la vis du contrôle de la population – pour son propre bien collectif – passe avec moins d’acceptabilité sociale que les décisions initiales de l’état de gestion de crise sanitaire du lundi précédent.

Wuhan, Chine, mois 2 du monde covidien

En même temps, le point de vue pris en toute conscience et dans la perspective de la vie quotidienne à Wuhan, en Chine, ce matin, 23 mars 2020… Wuhan, cette mégalopole chinoise, point de départ de la pandémie virale de la Covid-19 il y a quelques mois (2, 3 ou 4 ? on le saura vraiment éventuellement)… Donc, le point de vue de l’origine du plus grand problème pour l’humanité en ce moment. C’est une nouvelle positive, ENFIN: c’est zéro nouveau cas localement ce jour-là; l’affaire semble bien sous contrôle. Enfin. Merci la Chine! (N.B.: prière de noter que le monde restant attend aussi tes vrais chiffres de victimes, de décès et de dommages collatéraux.) Chine qui – double bonne nouvelle – envoie dorénavant ses experts dire quoi faire aux Italiens, aux Espagnols, aux Européens globalement, tous en état exponentiel de développement de la même dite crise sanitaire.

Washington, jour 2 d’un monde covidien

Et toujours en même temps, on ourdit aussi un autre point de vue pris toujours en toute conscience et dans la perspective, cette fois, de la vie à Washington D.C. (USA) ce toujours matin du 23 mars 2020… Washington, capitale, capitale hautement politique en ce que l’exercice du pouvoir politique peut encore actuellement avoir de plus mondial… Capitale de l’exercice d’un pouvoir politique présentement entre les mains, le jugement et l’état de conscience, et les limites, d’un seul humain; homme à la tête d’un système politique contrôlant tout de même, indéniablement et jusqu’à nouvel ordre, la 1er puissance militaire, énergétique, nucléaire (civil et militaire), financière, monétaire, scientifique, académique et certainement encore culturelle (Hollywood, etc.) de la Terre. Et qu’est-ce que la radio me partage cette fois? Que l’état de son système de santé global (national, autant que dans chacun des 50 États de la fédération que sont les États-Unis d’Amérique) annonce bien des faiblesses dans un pays qui, autant via les compagnies d’assurance que par l’accès en non-gratuité à ses soins de santé (prévention / diagnostique / traitement) laisse poindre bien de la peur, ce pour l’avenir immédiat comme à court terme.

Ajout à l’image…

Il y a 5 ans New Delhi, mégalopole par excellence de l’Inde, méritait le triste titre de la ville la plus polluée du monde. Et, plus récemment, elle accueillait plus d’1 million de nouvelles voitures en moins de douze mois. Hier, 22 mars 2020, nous avons reçu via courriel cet avis des services diplomatiques du Canada en service en Inde :

india.consular@international.gc.ca

Dim 2020-03-22 14:50

Dear Canadian Citizen,

You are receiving this email because you are registered with the Government of Canada’s Registration of Canadians Abroad (ROCA) service.


Beginning on Monday March 23, Delhi will be on lockdown until midnight of March 31. The majority of states and Union Territories in India have similarly announced full or partial lockdowns effective immediately and extending up to March 31. At the time of drafting, full or partial lockdowns, as well as suspension of non-essential government services, have been announced for Delhi, Rajasthan, Punjab, Gujarat, Odisha, Tamil Nadu, Karnataka, Nagaland, Andhra Pradesh, Telangana, Bihar, Haryana, Maharashtra, Kerala, Goa, West Bengal, Uttar Pradesh, Madhya Pradesh, Chhattisgarh, Arunachal Pradesh, Jammu & Kashmir and Mizoram.

In states affected by lockdown conditions, local authorities are appealing to all persons to stay indoors and only leave if necessary to acquire essential items. In Delhi, all forms of public transport – including private buses, taxis, autos, e-rickshaws – will be curtailed during the lockdown and in many instances will not be allowed to operate. Inter-state buses, trains, and metro services will also be suspended. Shopping malls, markets, offices and places of worship will remain closed. The borders of Delhi with adjoining states will be sealed throughout the lockdown, although the movement of essential services will be allowed. To date, local authorities have indicated that domestic flights to and from Indira Gandhi International Airport in Delhi will continue to operate.

As this is a rapidly evolving situation and new government measures may be announced with little warning, we recommend that you regularly monitor local media in order to stay abreast of latest developments. Please continue to follow the advice of local authorities.

We continue to provide consular services to assist Canadians who remain in India. Canadians in need of emergency consular assistance in India should email: india.consular@international.gc.ca or as a back-up, contact the Emergency Watch and Response Centre in Ottawa sos@international.gc.ca or call +1-613-996-8885 (email is highly recommended given call volumes and wait times). For those who have not already shared their current information by phone or email, please include the following in your email correspondence when you write the above address (es): you full name, passport number, flight info (whether the flight is cancelled or not) and your contact information.

If you are currently outside Canada and need emergency financial assistance in the form of a loan, you can contact CAN.finances.CV19@international.gc.ca .

If you have left India, and have no intention to return there in the near future, please send an email to our Registration of Canadians Abroad email address at roca@international.gc.ca to end the registration of this trip in our system.


Consular Services
High Commission of Canada
New Delhi, India

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Cher citoyen canadien,

Vous recevez ce courriel parce que vous êtes inscrit au service d’enregistrement des Canadiens à l’étranger (ROCA) du gouvernement du Canada.

À partir du lundi 23 mars, Delhi sera verrouillée jusqu’à minuit le 31 mars. La majorité des États et des territoires de l’Union en Inde ont également annoncé des fermetures complètes ou partielles en vigueur immédiatement et s’étendant jusqu’au 31 mars. Au moment de la rédaction, des fermetures partielles ainsi que la suspension de services gouvernementaux non essentiels ont été annoncées pour Delhi, Rajasthan, Punjab, Gujarat, Odisha, Tamil Nadu, Karnataka, Nagaland, Andhra Pradesh, Telangana, Bihar, Haryana, Maharashtra, Kerala, Goa, Bengale occidental, Uttar Pradesh, Madhya Pradesh, Chhattisgarh, Arunachal Pradesh, Jammu & Kashmir et Mizoram.

Dans les États touchés par les conditions de verrouillage, les autorités locales appellent toutes les personnes à rester à l’intérieur et à ne quitter que si nécessaire pour acquérir les articles essentiels.

À Delhi, toutes les formes de transport public – y compris les bus privés, les taxis, les automobiles – seront réduites pendant le verrouillage et, dans de nombreux cas, ne seront pas autorisées à fonctionner. Les bus, trains et métros interétatiques seront également suspendus. Les centres commerciaux, marchés, bureaux et lieux de culte resteront fermés. Les frontières de Delhi avec les États voisins seront scellées tout au long de la fermeture, bien que la circulation des services essentiels soit autorisée. À ce jour, les autorités locales ont indiqué que les vols intérieurs à destination et en provenance de l’aéroport international Indira Gandhi de Delhi continueront de fonctionner.

Étant donné que la situation évolue rapidement et que de nouvelles mesures gouvernementales peuvent être annoncées avec peu d’avertissement, nous vous recommandons de surveiller régulièrement les médias locaux afin de rester au courant des derniers développements. Veuillez continuer de suivre les conseils des autorités locales.

Nous continuons de fournir des services consulaires pour aider les Canadiens qui restent en Inde. Les Canadiens qui ont besoin d’une aide consulaire d’urgence en Inde doivent envoyer un courriel à: india.consular@international.gc.ca ou, en guise de soutien, communiquer avec le Centre de surveillance et d’intervention d’urgence à Ottawa sos@international.gc.ca ou appeler le + 1-613-996-8885 (le courrier électronique est fortement recommandé étant donné les volumes d’appels et les temps d’attente). Pour ceux qui n’ont pas déjà partagé leurs informations actuelles par téléphone ou par courriel, veuillez inclure les éléments suivants dans votre correspondance par courriel lorsque vous écrivez les adresses ci-dessus: votre nom complet, numéro de passeport, informations sur le vol (que le vol soit annulé ou non) et vos coordonnées.

Si vous êtes actuellement à l’extérieur du Canada et avez besoin d’une aide financière d’urgence sous forme de prêt, vous pouvez contacter CAN.finances.CV19@international.gc.ca.

Dans l’éventualité où vous auriez déjà quitté l’inde et n’auriez aucune intention d’y retourner à court terme, veuillez envoyer un courriel à l’adresse roca@international.gc.ca (Inscriptions des Canadiens à l’étranger) afin de mettre un terme à votre inscription pour ce voyage.

Services consulaires
Haut-commissariat du Canada
New Delhi, Inde

Un et un faisant deux, après la crise environnementale attaquant durement depuis plusieurs années un des deux pays les plus populeux de la Terre, voilà qu’après la Chine il subit le choc de la Covid-19. Et donne sa réponse à sa manière. Bonne chance Inde. Bonne chance aux Indien-ne-s surtout.

Retour sur l’image…

Covid-19 qui es-tu? Pourtant il ne faut reculer que de quelques mois, en juin 2019 par exemple, pour t’ignorer totalement. Oui, qui alors parlait de toi? Paris – voire le monde – parlait plutôt de fin du monde, du monde industriel, de fin du monde purement capitaliste, de crise climatique, du dérèglement du climat planétaire, voire de « colapsologie » et de l’émergence, du développement rapide, du survivalisme.

Mais même pas douze mois plus tard, un brin d’année plus loin, il ne reste que les conscients de toutes natures (un peu conscients, les pas mal, les assez conscients, les très, les trop… Jusque aux pas assez et pas du tout, voire les inconscients aussi en forçant le réflexion) pour constater l’état réel de la planète.

Personne pour continuer de parler de l’état environnemental de la Terre. Mais commotion mondiale pour parler de l’état menacé de l’humanité, attaquée sauvagement par la Covid dite No. 19 de par sa famille virale. Non, ce n’est pas un virus informatique. Ce n’est pas de la famille des « fake news » non plus. C’est du pur bio, bien que pas vivant, car un virus n’est pas vivant (c’est ce que nous apprend la science moderne). C’est pourtant bel et bien un produit de notre Univers, de la nature. Un produit cependant trop nouveau pour la conscience et la connaissance des humains; humains se révélant cette fois-ci bien petits face à lui, virus pourtant minuscule, microscopique.

Démunis, momentanément sans remède, les humains se lancent en quête de solutions et il y a donc course folle aux vaccins, évidemment et pour cause. Car il faut en sauver le plus possible. Il y a URGENCE, bien sûr. Gardons, protégeons, sauvegardons SVP notre éthique d’humains compatissants et solidaires. C’est essentiel! Tout en maintenant aussi une pensée pour après, pour l’après. Collectivement, ayons de la VISION… Gouverner, n’est-ce pas aussi prévenir, prévoir, préparer…

Ceci bien dit, revenons à l’urgence, la priorité: contenir Covid-19. Virus, vaccins. Qui dit vaccin dit science, progrès de la science…

Mais permettons-nous cette autre question, entre les faits:

L’avenir de TOUTE l’humanité peut-il être seulement confié à la science, à la R&D, au progrès technologique et de la technique?

Zoom sur une image…

COMMUNIQUÉ DE PRESSE
Monday, March 23, 2020 05:00 EDT

Nouvelle gamme de fils Castolin Eutectic EnDOtec SAFE-HARD 600 –
Inspirés par la sécurité, conçus pour la performance

Castolin Eutectic a le plaisir de vous présenter sa nouvelle gamme de fils EnDOtec Safe-Hard 600, exempte de chrome et de nickel et dont la faible émission de fumées respecte les limites européennes d’exposition professionnelle les plus strictes.

Après deux ans de recherches et de tests en laboratoire et sur le terrain, le Safe-Hard 600 arrive sur le marché pour offrir de meilleures performances et un risque absolument nul d’émissions de CrVI provenant du matériau de soudage.

Inspirés par la sécurité – Nous nous efforçons d’éliminer le CrVI de l’environnement de travail
Dans le monde, on estime à 11 millions de personnes le nombre de soudeurs professionnels, et à 110 millions de plus les personnes qui sont probablement exposées à des fumées de soudure. Les facteurs déterminants de l’exposition sont le procédé, le matériau soudé, la ventilation, le degré de confinement et l’utilisation de la protection individuelle. Le chrome hexavalent (CrVI) est le chrome de tout composé chimique qui contient l’élément Cr à l’état d’oxydation +6. Le CrVI peut se former lors du soudage sur différents matériaux de base et en utilisant différents métaux d’apport. Un effet critique des composés contenant du chrome hexavalent (CrVI) est le cancer du poumon, parmi d’autres problèmes physiques comme l’hypersensibilité, la corrosion cutanée, l’irritation des voies respiratoires et celle du tractus gastro-intestinal. La Directive européenne 2017/2398 fixe la limite d’exposition professionnelle (LEP) pour le Cr(VI) à 0,025mg/m3, ramenée, au bout de 5 ans, à 0,005mg/m3. Des exigences plus strictes sont déjà en place dans des pays comme l’Allemagne, la France et les États-Unis.

Les fumées du Safe-Hard 600 ne contiennent pas de CrVI. Mission accomplie ! Conçus pour la performance   
Chez Castolin Eutectic, en tant qu’experts en rechargement, nous plaçons toujours les soudeurs et les travailleurs à proximité au coeur de nos considérations. Le métal d’apport le plus populaire sur le marché du rechargement dur est le type de fil 600 HB, dont la résistance est basée sur la chimie 9%Cr et 0,6%C. Selon les chiffres de l’Association européenne du soudage, nous pouvons estimer à 1 000 tonnes le volume de fil fourré et à 1 800 tonnes le volume de fil plein utilisés rien qu’en Europe. Les émissions de CrVI provenant de ce grand volume de matériau de soudage sont potentiellement très dangereuses pour les soudeurs et les travailleurs à proximité. La principale caractéristique de ce type de fil est le bon équilibre entre la résistance à l’abrasion et aux chocs à un prix moyen intéressant. Le nouveau EnDOtec SAFE-HARD 600 est un fil à âme pleine, avec les avantages bien connus qu’il présente, qui peut donc couvrir à la fois les applications de fil fourré et de fil plein avec une valeur ajoutée. Son excellente chimie, renouvelée, améliore la résistance à l’abrasion et aux chocs par rapport au 600HB traditionnel, sans risque de fissuration.  

Pas seulement sûrs, mais aussi beaucoup plus performants.
L’extraction et la filtration des fumées sont toujours obligatoires. Le Safe-Hard contribue activement à réduire le risque, mais la protection personnelle et toutes les règles de sécurité doivent aussi être prises en compte et respectées.

Retour sur l’image (2)…

L’avenir de TOUTE l’humanité doit-il être seulement confié à la science, à la R&D, aux progrès technologiques?

Non. En bonne partie oui (pour le bon de la partie), mais pas oui en totalité. Voilà, encore, une donnée factuelle, s’imposant avec l’élément du gros bon sens.

UN VIRUS
RÉGULANT NATURELLEMENT
UNE PLANÈTE
FINALEMENT BIEN VIVANTE

Et ne peut-on pas affirmer, au surplus, que l’avenir sera celui que la société civile, l’humain à la base, se donnera dans chacun de ses territoires de vie, de présences et de consciences, en harmonie avec ceci? Et non plus en combat?

Conséquemment, cet avenir nécessiterait des changements. Ce meilleur avenir nécessiterait DONC un changement… Non pas la fin brutale du capitalisme industriel, non pas la fin du monde, etc… Pourquoi pas simplement un changement… de conscience! Non pas une Révolution… mais une Évolution. Car une véritable et efficace Révolution c’est simplement un CHANGEMENT de CONSCIENCE. Un humain changé, amélioré, plus en conscience de son état avec son environnement, dans l’Univers autant que sur sa petite planète, la Terre.

Et pourquoi pas un monde (poursuivons plus loin) sans la lutte d’un David qui voudrait cupidement juste gagner pour remplacer le riche et puissant Goliath? Un monde libre, plus libre, libéré. Un monde simplement de nouveaux citoyens. De citoyens du monde.

Qui ne rêve pas d’un monde dans lequel personne ne mourra pour rien? Personne ne dira merci à la Covid-19 pour avoir fait mourir un proche, un ami, un voisin, un humain comme lui. Un mort est toujours un mort de trop pour un humain solidaire et éthique. Mais si la Covid-19 réussissait à faire élever la conscience des humains face à eux-mêmes, autant comme unité d’un tout que face à leur totalité globalement, avec le recul du temps, on pourra peut-être le faire… Car cette saleté nous aurait finalement sauvée, nous l’HUMANITÉ qui menace présentement et encore la Terre.

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Si vous souhaitez mieux comprendre, ajustez votre niveau de conscience et bâtir votre nouvelle conscience et attitude d’humain résilient et survivant :

https://www.youtube.com/watch?v=v9RED5PMHU0

http://jdmichel.blog.tdg.ch/archive/2020/03/18/covid-19-fin-de-partie-305096.html?fbclid=IwAR18V1PZuJCewcn1EN6Ha4nVf9M_oxoiezRMSpBOYHWStecw5awPOJtR9p0

Puis également le fruit de trois jours/soirs de travail créatif, fait en état de compassion et dans le plus grand plaisir…
En français : youtube.com/watch?v=6rEyWJAY_a0&list=PLpzEzgsMM189Nob5h7nNhArwkmCSpkTsx&index=6&t=0s

Et anglais : youtube.com/watch?v=Qx3XSDinEoY&list=PLpzEzgsMM189LFoNDMW__BAmXL6EZrbTg&index=6&t=0s

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NOTES d’un JOURNALISTE EN VACANCES EN INDE… RDV du 02-03-2020 (2 DE 4)

Voici l’article 2 de 4 de notre dossier spécial…

JOUR QUATRE (mais Jour 2 à destination) :

(02-03-2020, modifié le 5-7 mars) Parti du Québec un lundi en après-midi, avec comme premier long-courrier le vol LX-0087 Montréal-Zurich. Agréablement surpris de cette courte escale suisse-alémanique et ravi d’avoir pu admirer un bout des Alpes au soleil levant alors que le vol de la vénérable Lufthansa (LH-0758 Zurich-Francfort) levait lui aussi. Bousculé par le temps dans les dédales des nombreux terminaux et passages roulants de l’immense hub-aéroportuaire de la métropole allemande… Nous parvenions enfin à nous envoler vers l’Inde, ce sous-continent de l’Asie du Sud, vers 09h35 heure d’Europe occidentale.

Objectif: atteindre Chennai (Madras), qui par les airs, en partance de Francfort, est encore une aventure d’une dizaine d’heures en avion long-courrier; tout en se rappelant notre heure de départ du Québec, qui ajoutait un 10 h 30 de décalage horaire que nous devions ajouter à ce périple s’étirant, finalement, sur trois jours du calendrier…

Chennai : 01 h 30 donc la nuit, nuit de novembre, nuit d’un mercredi naissant, offrant un confortable plus de 20 degrés Celsius. Une température fort agréable pour deux Québécois plus que fatigués. Comme le fut la vue quasi silencieuse de pourtant tant d’Indiens nous faisant une sorte d’allée d’honneur à la sortie de l’aéroport.

Une sorte de douce frénésie nous emporte tous les deux… mais à mon silence, un écho s’inscrit dans ma mémoire, pour le reste de ma vie à peine nos deux pieds arpentant l’allée des taxis et autres tuk-tuk, mini-bus, autobus, voitures privés, UBER et consorts s’offrant à nous après des procédures douanières, somme toute, faciles, voire sans histoire :

« J’aime ce pays », s’exclama sans plus attendre
mon camarade de voyage.

Il est rendu passé 04 h 00 du matin lorsque la porte de notre chambre, réservée depuis longtemps du Canada avec AirB&B, nous offre enfin accès à quelques heures de sommeil, sur deux lits petits, mais bien au centre d’une pièce grande et largement fenestrée. D’un côté, elle nous permet de contempler le cloché de la basilique toute proche, et de l’autre, de voir, sentir, savourer le vent et l’air salins de la côte du Golfe du Bengale toute proche.

Vers 09 h 30, après le petit-déjeuner totalement et délicieusement indien de notre hôtesse Nalini (une trop grande assiette métallique que bien partiellement remplie et beaucoup plus du genre repas de midi que le café-croissant beurre et confiture que le visiteur de Paris ou Montréal pourrait espérer) nous chaussions nos sandales et partions enfin à la conquête de ChennaiMadras.

Mission: rendre indien le cellulaire No 1 apporté du Canada, et magasiner un cellulaire No 2 – qui sera incidemment indien – pour compléter les équipements de survie, de communications de base et d’urgence de notre duo de voyageurs, en Inde, pour la première fois de leur vie.

Mais pas avant de faire un arrêt, disons « incontournable », pour tout baptisé catholique en Amérique et/ou touriste en Inde, pour voir et/ou saluer la tombe du fameux saint St-Thomas – oui l’Apôtre parmi les douze dudit Jésus le juif né de Marie – à la SanThome Basilica (basilique St-Thomas l’Apôtre) qui s’offre sous nos yeux à moins d’un kilomètre de notre guest-house.

La basilique Saint-Thomas est une église sise en bord de mer (…) dans le quartier de Mylapore à Chennai. Dans une crypte sous l’autel principal se trouve le tombeau présumé de l’apôtre saint Thomas. Un premier édifice portugais construit au XVIe siècle a été remplacé par une église néo-gothique construite en 1893. Elle est depuis 1952 la cathédrale de l’archidiocèse de Madras-Mylapore.

SOURCE: https://fr.wikipedia.org/wiki/Basilique_Saint-Thomas_de_Chennai

De l’eau bénite à l’eau salée de l’Océan

À deux-trois cents mètres plus à l’ouest, c’est l’imposante plage de sables blonds – s’allongeant sur environ six kilomètres – qui nous est accessible. C’est là que se découvre, notamment, l’atmosphère et des vestiges physiques symboliques, et aussi de conscience, de l’historique vague déferlante meurtrière du tsunami du début du millénaire. La mémoire de quelque 200 victimes décédés ce jour-là, selon ce que l’on apprend sur place, pèse bizarrement, tout en contraste avec la quiétude et le calme du moment. Le soleil et le vent sont si agréables. Des chiens – apparemment tous apparentés car toujours de même grosseur et allure – dorment ça et là, peinards, sous les ombres de petits monticules de plage sablonneuse bien d’à don, voire de « niches » improvisées auto-fabriquées par l’instinct, voire l’intelligence, des premiers intéressés. À cette heure déjà chaude de l’avant-midi, bien peu d’humains se baladent ou reposent sur cette immense plage. Ce qui amplifie momentanément l’apparence de calme, de sécurité et de quiétude du lieu.

Mais dès l’atteinte de l’artère de front de mer – un véritable boulevard urbain – c’est la ville, et la vraie mégalopole, qui est là. Chennai, métropole de toute l’Inde du Sud moderne; Chennai/Madras, ex-capitale et siège de l’un des quatre gouverneurs anglais de l’époque des Indes sous l’Empire britannique des XIXe et XXe siècles d’avant l’indépendance de 1947.

Et notre première vache. Oui, les fameuses vaches qui sont sacrées et donc intouchables en Inde. Celle-là fut blonde, plus que calme car bien couchée à pourtant moins de trois mètres de la bordure de rue. Elle regardait, nous regardait à peine… la regarder! Elle fut à peine distraite par le saut de pelures de fruits/légumes qu’un Indien lui verse, tout proche d’elle, naturellement. Elle n’en fera même pas de cas, tout le temps que nous pourrons l’observer… Les vaches de l’Inde… Ce n’est qu’un début! Celle-là était blonde, et couchée, sur le sable au bord d’un boulevard. Il y en aura bien d’autres.

On se couchera tôt ce mercredi-là, notre première journée en Inde!

Ledit Jour 2, c’était donc le jeudi matin heure locale et notre JOUR QUATRE depuis notre grand départ du lundi. Le cellulaire No 1 a trouvé sa carte SIM. Il est « indiennisé », chez AIRTEL, avec un plaisant et for peu coûteux forfait – pour des canadiens – ; un forfait de 28 jours en téléphonie et messagerie texte illimitées, pour le territoire de l’Inde en entier, à seulement 249 ruppies, oui SEULEMENT 5$.

La recherche du cellulaire No 2 sera presque une quête: neuf, usagé, en petit magasin, en grande surface, en boutique de rue… C’est finalement la rue qui l’emportera. Pour quelques dizaines de dollars, et une bonne heure de magasinage à en choisir un, sous le soleil en pleine rue, car elles sont là les boutiques de rues, le jeune très, trop… occupé vendeur nous vendra enfin l’outil souhaité.

ENFIN! Oui enfin, car il aura fallu attendre, et l’attendre, et attendre encore presque toute une heure. Car nous dûmes revenir sur nos pas. Retrouver ladite petite boutique… dans la bonne rue… Après avoir changé d’idée et avoir à retourner sur place pour malheureusement nous frapper le nez sur une boutique fermée pour la pause de midi. Une attente qui rapidement n’en fut plus une. Devint une aventure… Celle des voyageurs curieux et assoiffés des nouveautés d’un pays tout à découvrir. Une petite heure en fausse patience (il faisait tout de même autour de 30 degrés Celsius sous ce soleil du midi) qui, oui, se transforma progressivement en découvertes, en plaisirs, en reconnaissance et gratitude, et en surprise, voire stupeur et incrédulité, puis en apprentissages de l’observation et satisfaction de la compréhension sans besoin du jugement.

De l’attente à la surprise, voire la stupeur

Qu’il peut effectivement s’en passer des choses rien qu’à rester faire les pieds de grue devant une minuscule boutique de rue qui est fermée pour la pause-midi; dans une rue d’un quartier commercial de Chennai, sous un soleil tapant de ciel bleu de novembre.

Juste en tournant la tête et traversant la rue, un sympathique vieil homme vous brasse un chaï bien chaud et épicé, à boire sur place à l’une des trois petites tablées de son établissement. Ouf, avec le ventilateur fourni en plus : merci / nandri ! Et j’en veux un deuxième SVP. Nandri!

Mais que vois-je qui se présente en mini-troupeau? Juste là, devant mes yeux, sans que j’aille à me lever de ma chaise ni à quitter l’aire de mon salvateur ventilateur : ce sont bien 3-4 vaux qui s’arrachent les détritus de notre bout de rue, notamment cette bête – probablement plus intello que les autres… – qui s’ingurgite le papier journal d’une édition entière de la presse du jour, dit journal pourtant bien suspendu au présentoir sur-élevé de bois de l’étale du marchant voisin de mon vendeur de cellulaire (lui toujours aux volets fermés)! Wow, quel spectacle, en pleine ville de six millions d’habitants. Oui, oh que oui, les vaches – matures/en voie de vêler/avec vaux/vieilles finies, en voix ou silencieuses, dormantes ou déambulant, observantes ou bêtement stationnaires, etc.); ces vaches je vous le dis, elle sont toutes sacrées en Inde. Laissez-moi vous en passer un papier!

Le petit troupeau passe… continuant son chemin; et nous, nous continuons notre attente. Au son de la rue, aux moult sons et milles couleurs et actions de cette artère de petits commerces, avec sa vie urbaine trépidante. Des sons, des images, une chaleur qui finissent presque par nous hypnotiser, nous mener vers Morphée. Le collègue en grille une juste devant moi; je me lève enfin pour le rejoindre. Et soudain ÇA SURGIT! Ceci… Allez… Cliquez ici-bas:

https://l.facebook.com/l.php?u=https%3A%2F%2Fwww.youtube.com%2Fwatch%3Fv%3Dx6lULt8LDJ8%26feature%3Dshare%26fbclid%3DIwAR1PxN1O4XOo-xccjFrObvBYym3KhCZvI3zNwhlp3VrKEQqmqI2jiBoOHDY&h=AT3sxqw_wjESjoM0jt66HBs-Du2-07VgJmvWkO0-_A_HgmEukC1iVfy_uxuKX4DIIMVFt3xORHkU4JjEHxSGME7R1HQwyfWkMizZnsHMsp1xxE5N2842SXoh2A8Ehw

Comme une surprise, sortie de nul part, le son d’abord puis notre vision de la chose qui s’ajoute aux sens captivés. Ils roulent, se roulent, se déroulent en passant devant nous… Devant NOUS ? NOUS-deux ? Pour nous ? Juste pour nous ? Entre-autres à cause de nous-deux, Blancs d’Occident bien évidents? Ou sans rien à voir avec nous, qui ne serions que des chanceux, ou victimes, du hasard laissés au même hasard du risque de l’incrédulité ? Mais qu’est-ce qui vient de se passer-là juste sous nos yeux ?

Et mon alerte camarade – WOW Merci/Nandri Dick! – qui n’en manquera pas une séquence, à partir du premier coup-d’oeil qu’il a su si rapidement saisir, sentir… pour réagir. Avec son cellulaire à lui, le No 1, il filma, enregistra, sachant parfaitement capter toute l’affaire, pour merci l’immortaliser, pour nous permettre ensuite de la partager.

De VOUS la partager!
Alors qu’était-ce?
Répondez-nous. On lance le débat.

Donnez-nous votre interprétation de cette tranche de vie en Inde. Scène plutôt stupéfiante pour deux frais arrivants du Québec, à leur premier périple en Inde – aux Indes! – et seulement qu’à leur deuxième jour sur place.

Bienvenue en Inde! Incredible India! Incroyable Inde! Aime l’Inde et l’Inde t’aimera. Alors c’était le clou de notre journée. JOUR QUATRE! Coup de misère humaine… Coup de charité extrême… Coup double, peut-être, au final!

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Témoignage d’une cérémonie honorable: la nordicité en deuil du géographe hamelin

11:00 29-02-2020 Onze heures, 29 février 2020, c’est le rendez-vous qui a été donné pour honorer la mémoire de feu Louis-Edmond Hamelin, le géographe québécois mondialement reconnu. Le soleil est merveilleusement digne et reste humble dans un ciel bleu de février hivernal comme la ville de Québec aime en donner. Puis presque tout le sol est blanc, encore tout blanc de cette belle blancheur de neige fraîchement – et franchement aussi, avec trois bonnes dizaines de centimètres – tombée en trois jours seulement.

Jusqu’à ce jour choisi pour honorer sa mort, on pourra le penser, il aura été joliment espiègle avec la vie, ce Louis-Edmond Hamelin. Lui qui l’aimait tant la vie. Oui, dans cette belle ville qui s’affaire à ses affaires d’hiver, il ne sera pas facile ce matin-là de le rejoindre dans l’église St-Dominique de la majestueuse Grande-Allée de sa Haute-Ville. Pour les arrivants d’est c’est route bloquée tout au long des plaines d’Abraham pour cause de Pentathlon des neiges! Il faudra jouer ou se jouer, des détours ou du détour, pour ne pas être en retard – voire être mis en retard – avec ledit rendez-vous.

Comme il se doit en pareil moment, quelques instants avant onze heures, les cloches sonnent en clocher de Saint-Dominique. On les entend toutes proches. Nous ne serons point en retard. Merci, merci Louis-Edmond. Nous voilà réunis enfin, à nouveau, après un bon vingt ans d’écart. C’était bien en 1999 que vous m’accordiez deux-trois heures de votre vie pour parler de nordicité, de neiges et de sommets, et d’un Sommet… C’était effectivement en 1999 que je passai, en jeune journaliste, un moment de grâce à vous écouter. Je ne pouvais qu’être ici, ce 29 février d’exception, pour vous honorer, une dernière fois, honorer votre mémoire, vous homme d’exception.

De fait, pouvait-on choisir autre chose qu’un 29 février, pour les funérailles de Louis-Edmond Hamelin? Peut-être. Devait-on choisir autre chose que ce samedi 29 février, date d’exception dans un calendrier d’une l’année? Non. Pour cette homme décédé le 11 février 2020, sa famille et ses proches se sont probablement dits que la coquin Louis, aussi aimé et aimant de la vie, amant si humblement de cette vie, qu’il avait fini, méritait certainement d’user ainsi, de profiter, du contexte et du calendrier. À homme, humain, père d’un mot, et de plusieurs autres, Québécois d’exception, date d’exception. Ainsi en serait-il. Point final.

Oh! Merci Henri Dorion. Merci Jean Désy. Merci à Jean, son étudiant des années 1963-66 devenu lui-aussi géographe. Merci avant tout au témoignage de sa fille juste avant eux-trois. Merci aussi aux mots justes du monseigneur officiant. L’église, la très belle église St-Dominique, emplissait d’intensité de beaux mots tous bien à leur place, tout comme a tant si bien su le faire pour aussi beaucoup de mots, que lui a inventés, pour enrichir son humanité de son vivant. Merci enfin Louis-Edmond Hamelin pour ton savoureux don de création humblement partagé, savamment étudié; pour cet vivacité d’esprit, cette diversité des curiosités, qui t’auront permis de nous donner un tel héritage. Nordicité, glaciel, autochtonie… Et tant d’autres.

« Pergélisol (…) Per-gélisol« , s’amusera à témoigner son ancien étudiant géographe, Jean, pour le plus grand bonheur des présents dans l’église. Oui… père Gélisol, Père gélisol, Pères Gel y Sol, paire Gel y Sol… auront-ils entendus et/ou compris. Tout cela le pédagogues prodigues professeur joueur de mots Hamelin l’entendait et le voulu, le voulait, le veut certainement encore.

Et il fallait enfin voir les trois visages des hommes d’église devoir écouter cette sage-femme Innu, qui était invitée à venir embrasser puis prendre dans ses bras, donc encore embrasser, l’urne dudit défunt, qui avait voulu lui donner, qui a voulu ainsi se donner, à son Autochtonie, ce mot qu’il a lui-même inventé. Oui, trois visages ici d’une église qui s’y faisait compromis, de cette Église officielle qui sait pourtant s’adapter. Comme elle a dû si souvent le faire au début de la colonisation européenne en terres d’Amérique. Oui trois visages pourtant surpris de voir cette femme se mettre à parler, parler, parler…, en français, en innu, en français… raconter, parler, remercier, témoigner, remercier, parler… Rien ne pouvait l’arrêter. Personne ne voulut l’arrêter. Personne ne pu l’arrêter.

Moment de grâce. Pour l’église pour l’Église en église en Québec, cette ville capitale, cette ville capitale du Québec, capitale des QUÉBÉCOIS et QUÉBÉCOISES, en mots québécois avec des lettres capitales, capitale du Nord québécois et ville capitale du Nord canadien. De ce monde du froid. Froid dur. Froidure. Fragile. Et fragile oui, comme encore-là justement, comme le Canada de cet hiver de 2020. De ce Canada. Ou Kanada… Et à l’évidence, dorénavant, de ces si multiples Canadas. De ce futur Canada à trois… oh oui à certainement trois océans, à trois voix, et voies, sur l’Océan. L’Océan.

Dans ta mort, Louis-Edmond Hamelin, aurais-tu jusque voulu dire aux Anglais/Français d’alors, aux Blancs ensuite – à ces Canadiens du Sud – que leur pays est aussi le Nord, le nord en majuscule… Aurais-tu fais de ta mort, « de ce jour où il quitta son corps » comme il est dit chez les autres indiens, les vrais Indiens, ceux en Inde, l’Inde d’Orient, et que j’ai aussi particulièrement entendu en décembre encore à Auroville, notamment; Auroville, la ville née des mots et pensées de Sri Aurobindo, la « ville mondiale » de l’UNESCO dite aussi « la ville laboratoire internationale en quête d’une humanité unie »… Auriez-vous fait de votre mort, M. Hamelin, sera-t-il fait de cette mort, par les mots de cette femme, cette sage brave petite Innu, qui a su parler et être écoutée, en aurais-tu fait Louis-Edmond la voix et la voie pour charger le coeur des hommes? Ces hommes de pouvoir.

Oui, il fallait voir les trois visages des hommes d’Église ce samedi-là, hommes de pouvoir, attrapés par l’histoire. Par l’Histoire. Et voir se définir la procession, les hommes et la femme, tel un process, un processus. Un espoir, une espérance. Un avenir. Avenir le dira. Merci à toi Hamelin, Louis-Edmond, à ta vie, à ta mort, à ton âme. Allez en paix maintenant.

Éditorial : Si Justin Trudeau aime LE CANADA, son avenir et la Justice, il devrait préparer sa démission

(20-02-2020; révisé 03-03-2020) – Le Canada, pays d’Amérique du Nord et des Amériques, est au bord d’un gouffre comme rarement dans son histoire ; celle écrite depuis 1867, et 1982. Si son actuel premier ministre Justin Trudeau aime encore ce pays, son pays, et par ailleurs son père, il doit se sacrifier et démissionner, en organisant l’après-lui, pour détendre, délier et permettre de solutionner la crise actuelle de gouvernance que le Canada traverse, avec ce que les historiens nommeront probablement la triste affaire des trains bloqués et du pipeline mal aimé. Il faut ici bien comprendre qu’il s’agit de ce Canada des blancs, blancs de toutes les teintes, et de ce Kanada venu desdites Premières Nations. Et M. Trudeau doit faire ce geste, d’éclat, fort, symbolique, et refondateur, s’il veut réussir le Canada 2.0, le prochain-Canada, le New/Nouveau Canada… Un pays qui sera à l’évidence multi-couleurs et multicolores, de peaux comme de cultures, et surtout un bel exemple, voire exemplaire, pour la suite de l’humanité. Cette humanité qui, avec bientôt huit (8) milliards de personnes – et en route vers les 9, 10, voire 11 milliards avant qu’un plafonnement espéré atténue les pressions – reste toujours en quête du meilleur avenir possible pour tous et toutes.

Sauver son pays et le monde des dérèglements climatiques, sauver son pays du déshonneur apporté par le traitement fait aux autochtones depuis trop longtemps – ces premiers occupants sapiens sapiens -, réussir son « Canada in back again… »; bref, être un grand leader politique… un véritable chef d’État, nous n’avons eu droit qu’à des paroles, et des paroles encore de ce premier ministre canadien. Et encore des paroles, trop que de paroles, depuis ces dernières semaines; dans ce Canada devenu dérouté, avec ses Canadiens, pour cause, de plus en plus nerveux. Rien d’autre M. Trudeau.

L’évidence devient alors implacable et appelle au courage: ayant perdu toute crédibilité; nettement montré au fil de trop de jours son incapacité de leadership en situation de crise aigu; cependant capable de prendre conscience de l’enjeu et d’une voie de réparation s’il sait gérer sa sortie en geste fort et symbolique – possiblement refondateur -, bref en offrant un bon  »après-lui », à défaut de réussir son « pendant-moi », sa parole ne valant plus le poids nécessaire à une bonne suite des choses, Justin Trudeau doit sereinement préparer sa démission, déposer son flambeau, d’une manière ordonnée et exempte de plus de crise au sein du gouvernement, et passer le bâton de parole au suivant.

Et en mai-juin-juillet, alors qu’il regardera ses premiers mois de l’année 2020, de sa calme cabane au Canada, en ramant sagement dans ses rivières préférées, libre et libéré de sa selfi-suffisance (ou ego-portraitisme), voire de la selficisation de notre civilisation et d’une dangereuse culture du « MOI », M. Trudeau se dira qu’il mérite maintenant un siège au Conseil de sécurité de l’ONU à titre personnel, voire très honoraire. Puis, il pensera du coup, entre deux coups de rames, que son père encore très fier de lui. Et son MOI – comme celui de son papa – ayant atteint son zénith de son vivant, il se dira pouvoir aspirer à sa fin sur Terre en toute sérénité, et paix. Mission accomplie. Lui sera à nouveau heureux, le Canada sauvé par une projection d’avenir plus radieux.

Daniel Allard
Rédacteur-animateur du Comité de l’éditorial et éditeur du Cyberjournal CommerceMonde.com

HOMMAGE au père de la nordicité: Louis-Edmond Hamelin (1916-2020)

L’Université Laval et la ville de Québec en premier lieux, le Québec, le Canada et le monde entier aussi, se souviendront du géographe et professeur Louis-Edmond Hamelin comme d’un pionnier de l’histoire du XXe et du XXIe siècle de la « norditude » de l’Amérique. Et par effet de continuité, pionnier également de la conscience du monde nordique pour la planète entière.

REVIVEZ NOTRE INTERVIEW
AVEC LE PÈRE DE LA NORDICITÉ

Lisez l’interview qu’il avait accordé au Cyberjournal CommerceMonde
en janvier 1999 : ENTREVUE