Classement mondial de la liberté de la presse de Reporters sans frontières

L’édition 2016 du Classement mondial de la liberté de presse de Reporters sans frontières fait état d’un climat de peur généralisée et de paranoïa des dirigeants contre les journalistes de plusieurs pays. Le Canada a chuté de dix positionsmais la Finlande conserve la tête du classement.

À cela, l’organisme ajoute une emprise plus importante des États et des intérêts privés sur les rédactions et dénote une dégradation de l’indice mondial et des indices de tous les continents.

« Il est malheureusement notable que de très nombreux dirigeants dans le monde développent une forme de paranoïa contre l’exercice légitime du journalisme. Le climat général de peur entraîne une haine croissante du débat et du pluralisme, un verrouillage des médias par des gouvernements en pleine dérive autoritaire et liberticide, l’emprise grandissante d’intérêts particuliers sur l’information dans le secteur privé », a déclaré lors du lancement Christophe Deloire, secrétaire général de RSF.

LE CANADA EN RECUL

Selon Canadian Journalists for Free Expression (CJFE), cette baisse du Canada est liée à l’ère Harper. Elle reflète la culture du secret qui caractérisait le dernier gouvernement fédéral, selon l’association canadienne.

La Finlande conserve la première place du classement, une position qu’elle occupe depuis 2010.

Parmi les améliorations notables, retenons la Tunisie qui passe à la 96e place, en grimpant de 30 positions dans la liste, étant donné la baisse des agressions contre les journalistes. L’Ukraine, aussi, qui fait un saut par le haut de 22 positions pour se retrouver en 107e position.

Du côté des chutes drastiques, le Tadjikistan, dont le régime est en pleine dérive autoritaire, tombe en 150e position, une baisse de 34 rangs.

Les trois pays au bas du classement sont…

  • Turkménistan (178e)
  • Corée du Nord (179e)
  • Erythrée (180e)

 

Pour plus d’information

Reporters sans frontières : Classement mondial de la liberté de la presse 2016 : la paranoïa des dirigeants contre les journalistes

Reporters sans frontières : Classement mondial de la liberté de la presse 2016 : une dégradation «profonde et préoccupante»

Canadian Journalists for Free Expression : Canada drops 10 spots on 2016 World Press Freedom Index after “dark age for journalism”

Le prix « Water Technology Company of the Year » va à H2O Innovation, de Québec

Il y avait des Québécois heureux lors des Global Water Awards de 2016 : la compagnie H2O Innovation y a remporté le prix « Water Technology Company of the Year », qui avaient lieu à Abu Dhabi, aux Émirats Arabes Unis. L’entreprise qui a son siège sociale dans la ville de Québec et qui est cotée à la Bourse de croissance TSX était en nomination avec Suez, Danaher et G.E. Water & Process Technologies; en fait trois géants de l’industrie de l’eau.

Ce prix a été remis à la société pour sa contribution significative à l’industrie du traitement de l’eau en 2015. Au cours de la dernière année, H2O Innovation a su se démarquer de ses compétiteurs grâce à sa créativité et à son savoir-faire utilisés pour développer, intégrer et commercialiser des technologies exclusives telles que FiberFlexMC, ClearlogxMC, SPMCMC et SmartrekMC qui servent à améliorer les systèmes de traitement d’eau et l’expérience client.

« Nous sommes extrêmement fiers d’avoir remporté le prix prestigieux de Water Technology Company of the Year aux Global Water Awards! Les efforts continus et le travail acharné de tous nos employés ont enfin été récompensés! Nous tenons à remercier nos clients et nos partenaires pour qui ont endossé nos technologies ainsi que tous ceux qui ont pris le temps de voter pour H2O Innovation. Ceci représente beaucoup pour nous tous et nous vous en sommes très reconnaissants », a déclaré Frédéric Dugré, président et chef de la direction d’H2O Innovation.

H2O Innovation conçoit et fournit des systèmes sur mesure ainsi que des solutions intégrées de traitement des eaux utilisant les technologies de filtration membranaire pour les marchés municipaux, de l’énergie et des ressources naturelles. De plus, directement ou par le biais de ses filiales, H2O Innovation offre des services et des produits complémentaires à ses systèmes de filtration membranaire et d’osmose inverse. Ces produits consistent en une gamme complète de produits chimiques de spécialités, de consommables et de raccords flexibles.

www.h2oinnovation.com

ATTENTION : vents protectionnistes !

Attention ! Le protectionnisme reste une source d’inquiétude. Parce que le contexte mondial accumule des vents défavorables pour le commerce international.

  • Tous les candidats importants dans l’actuelle campagne électorale pour la présidence aux États-Unis s’opposent au Partenariat transpacifique.
  • Donald Trump et Bernie Sanders vont jusqu’à proposer d’abolir les ententes existantes comme l’Accord de libre-échange nord-américain (ALÉNA).
  • Le Royaume-Uni décidera dans quelques mois par référendum s’il reste ou non au sein de l’Union européenne.
  • Et l’Europe continentale réfléchit, elle, à la pertinence de laisser ses frontières ouvertes dans la foulée des attentats terroristes et de la crise des migrants.

LE POSITIF L’EMPORTE

Pourtant, c’est lorsque le commerce progresse que la situation générale d’une société progresse également. Il y a certes des effets négatifs à l’application des accords de libre-échange, mais à la fin le positif l’emporte.

Les décideurs politiques ont donc sans cesse le devoir d’expliquer à la population les avantages du libre-échange, alors que le sentiment antimondialiste se propage à travers la planète.

Il faut parler des effets bénéfiques du commerce, qu’il crée des gains et des pertes, mais qu’ultimement, le positif l’emporte sur le négatif.

Le fait que le commerce devienne impopulaire représente un risque pour l’économie.

Comment John Parisella analyse la campagne aux USA?

L’analyste passionné de politique américaine John Parisella était l’invité du Club économique de Québec le 15 avril. La campagne pour l’élection présidentielle de novembre 2016 est loin de sa conclusion, mais les explications de ce fin observateur avaient beaucoup de bons.

Il a d’abord prévenu que la relation Canada-USA n’était pas ici en jeu, comme généralement dans toutes les campagnes. Ce n’est jamais la personne en poste à la Maison Blanche qui détermine vraiment les fondamentaux des relations entre les deux pays, assure M. Parisella.

Ceci dit, il y aura des impacts selon le choix de novembre : « Si les Démocrates sont élus, oubliez le projet Keystone ! ».

John Parisella n’a pas explicitement fait de prévisions, mais il a révélé des cheminements possibles de la suite des choses dont personne ne parle présentement.

Certes, il pense sans surprise que madame Clinton remportera la candidature pour les Démocrates. Il a rappelé aussi que tous les sondages la donnent gagnante devant Trump ou Cruz.

Mais il a expliqué un scénario alternatif.

« Si M. Trump ne l’emporte pas au premier tour, chez les Républicains la candidature pourrait bien se jouer sur le plancher du congrès à l’investiture et c’est l’actuel président du Congrès, rappelons qu’il est le numéro 3 du système politique des USA, un homme respecté de l’establishment, qui pourrait bien venir brouiller les cartes et devenir le candidat idéal pour affronter madame Clinton. »

« Un des éléments qui fait peur aux Républicains avec Trump c’est de perdre la majorité au Sénat », analyse aussi John Parisella.

À suivre !

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M. Pierre Drapeau, président du Club économique de Québec, en compagnie du conférencier, M. John Parisella.

Compétitivité : le Grand Montréal toujours au 1er rang des grandes métropoles d’Amérique du Nord

Montréal en tête! Selon l’étude Choix concurrentiels 2016 dévoilée par KPMG le 30 mars 2016.

En 2016, le Grand Montréal jouit d’un avantage-coût de près de 15% par rapport à la moyenne des grandes villes américaines ; un avantage-coût qui a presque doublé comparativement à la dernière parution de l’étude en 2014.

Il s’agit d’une augmentation significative, qui s’explique essentiellement par la baisse de la valeur du dollar canadien par rapport à la devise américaine.

L’avantage-coût montréalais varie de façon importante d’un secteur à l’autre. Il grimpe jusqu’à 25% et plus dans certains secteurs stratégiques qui profitent de crédits d’impôt ciblés.

L’étude confirme que Montréal conserve sa première position au classement des 20 régions métropolitaines nord-américaines les plus populeuses en ce qui a trait à la compétitivité de ses coûts d’exploitation.

Cette étude évalue 26 éléments de coûts pour 19 types d’entreprises dans chacune des villes à l’étude. Les coûts sont comparés à une référence américaine, soit la moyenne des coûts des quatre plus grandes villes américaines (New York, Los Angeles, Chicago et Dallas-Fort Worth).

La suite pour les tableaux statistiques : montrealinternational.com/blogue/competitivite-le-grand-montreal-toujours-au-1er-rang-des-grandes-metropoles-damerique-du-nord

Le rapport complet est disponible à l’adresse suivante : mmkconsulting.com/compalts/reports/compalt2016_report_vol1_en.pdf

La synthèse est disponible à l’adresse suivante : mmkconsulting.com/compalts/reports/compalt2016_execsum_fr.pdf