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Technologies hydrogène : Xebec Shanghai reçoit 3,4 M $ de commandes de purification

Selon le Conseil de l’hydrogène, le déploiement de solutions de transport a commencé dans le monde entier, avec en tête le Japon, la Corée du Sud, la Californie et l’Allemagne. Le Japon s’est fixé comme objectif d’avoir 40 000 véhicules électriques à pile à combustible (FCEV) sur les routes d’ici 2020. La Chine prévoit 1 million de FCEV d’ici 2030 et elle investit déjà dans l’infrastructure. Le Conseil de l’hydrogène estime aussi que la quantité mondiale d’hydrogène nécessaire sera multipliée par dix au cours des 30 prochaines années. Ce qui crée une grande occasion pour Xebec Adsorption, une entreprise de Montréal fournisseur mondial de solutions de purification des gaz pour le marché industriel, de l’énergie et des énergies renouvelables.

Xebec vient d’ailleurs d’annoncer que sa filiale de Chine a reçu quatre commandes pour ses systèmes de purification des gaz à cycle rapide à adsorption modulée en pression (AMP) totalisant 3,4 millions $. Les livraisons se feront au cours des six prochains mois.

« Xebec Shanghai a mis au point des plans concrets pour étendre sa présence dans le segment de la purification de l’hydrogène, en particulier en ce qui concerne l’hydrogène renouvelable comme carburant pour les véhicules à pile à combustible. Avec nos récentes annonces de partenariat (voir les liens ci-dessous) avec JNK Heaters en Corée et Furui Hydrogen en Chine, nous sommes très satisfaits de l’avancement de la commande à ce jour. Alors que la Chine s’apprête à devenir le plus grand acteur du marché du transport de l’hydrogène dès l’année prochaine, nous nous réjouissons de jouer un rôle croissant dans le passage d’une économie de combustibles fossiles à un avenir d’énergies renouvelables à faible teneur en carbone », de commenter Kurt Sorschak, président de Xebec Adsorption inc.

« Xebec fait appel à une technologie innovatrice d’adsorption à cycle rapide pour ses systèmes de purification des gaz qui suscite de plus en plus l’intérêt des clients, principalement en raison de coûts d’investissement initial moins élevés, de faibles coûts d’exploitation et d’entretien, combinés à une durabilité et à une fiabilité élevées », précise le Dr Peter Cheng, directeur général de Xebec Shanghai.

Xebec possède actuellement plus de 220 systèmes de purification de pointe en service dans le monde entier. Et compte tenu de la demande accrue de systèmes à hydrogène à l’échelle mondiale, l’entreprise publique, qui est cotée à la Bourse (TSXV : XBC), prévoit augmenter considérablement le nombre d’unités en service d’ici 2020.

Elle exploite présentement des installations de fabrication à Montréal et à Shanghai, ainsi qu’un réseau de ventes et distribution en Amérique du Nord, en Europe et en Asie. Xebec conçoit, développe et fabrique des produits de transformation novateurs pour plus de 1 500 clients dans le monde.

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xebecinc.com

Source de l’image: https://www.industrie-techno.com

Liens associés :

http://www.xebecinc.com/investor-press-releases-details.php?id=294

http://www.xebecinc.com/investor-press-releases-details.php?id=295

http://hydrogencouncil.com/wp-content/uploads/2017/11/Hydrogen-Scaling-up_Hydrogen-Council_2017.compressed.pdf

 

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Emploi et immigration internationale : pourquoi pas suivre l’employeur ?

Depuis quelques années, les agences de développement économique régional comme Québec International, dans la ville de Québec, organisent régulièrement des « missions emploi » à l’étranger, en concertation avec les entreprises de leur territoire, afin de les aider à combler les postes vacants à la force de travail que permet leur activité. À Québec, on a aussi organisé des séances d’entrevues virtuelles, avec Internet, pour des candidats du Brésil. Ainsi va la vie dans des territoires en quasi absence de chômage… vivant même de réelles pénuries en main-d’œuvre pour plusieurs domaines d’emploi. Un lecteur du cyberjournal propose d’aller plus loin en immigration internationale : « Et si on priorisait l’immigration effectuée par les employeurs ? »

« Une compagnie de camionnage près de chez moi va régulièrement en France pour y recruter elle-même des chauffeurs de camions. Que pourrions-nous imaginer de mieux ? » Témoignage de F. Pierre Gingras, un résident de Prévost, au Québec.

De cette manière, effectivement, les employeurs recrutent des immigrants qui arrivent déjà avec un emploi; dans un secteur ou un métier en manque criant de main-d’œuvre. Au Québec, on pense alors aux métiers et spécialités tels que soudeur, informaticien, camionneur, enseignant, infirmières…

De cette manière, ces travailleurs sont aussi forcément choisis parce qu’ils maîtrisent déjà la langue de travail souhaitée; ils sont de plus en bonne condition physique et ne nécessitent que très peu de formation.

De cette manière, ils ne surchargeront pas non plus les services sociaux du pays d’accueil.

Sélectionnés par les employeurs, ils seront forcément des gens actifs et recommandables socialement, donc facilement intégrables. Travailleurs indispensables à l’économie qui les accueille, ils seront alors plus enclins d’y demeurer à long terme, voire à répondre aux besoins des régions plutôt que de s’enfermer dans un « ghetto » d’une grande métropole.

« On éviterait enfin que nos politiciens les plus sinistres se servent encore et encore de l’immigration pour influencer l’électorat et ce, en ayant le culot de se prétendre justement « politiquement correct ». On mettrait fin à cet espèce de trafic humain politique sans que le gouvernement ne puisse être de quelque façon accusé désormais de ségrégation ou de racisme, n’ayant pas eu à faire cette première sélection lui-même », aligne finalement, dans les arguments favorables, F. Pierre Gingras.

POUR UN PROGRAMME DÉDIÉ

Toujours aux yeux de F. Pierre Gingras : « il serait opportun que le gouvernement du Québec développe un programme pour soutenir les employeurs qui vont recruter des employés spécialisés à l’étranger ».

Ce programme pourrait remplir facilement l’objectif des 40 000 ou 50 000 immigrants visés par la politique actuellement en application ces dernières années, voire bien davantage en comptant les familles de ces « travailleurs-immigrants ».

Ce programme « comprendrait notamment un certain financement aux entreprises, mais aussi un support des « maisons du Québec » pour organiser des foires d’emplois. Mieux, en mettant également l’accent sur des pays anglophones, on confirme également le respect des anglophones du Québec ».

Sur quelle base peut-on justifier une intervention de l’État pour aider directement des entreprises privées face à leurs difficultés de recrutement de main-d’œuvre ? Monsieur Gingras en trouve une pour le cas du Québec : « Quant à nos services d’intégration et de formation professionnelle alors moins sollicités, ils pourraient enfin être orientés vers les Premières Nations qui ne sont pas moins canadiennes que nous. On ne comprend pas la passivité des Premières Nations face à l’immigration intensive actuelle équivalente annuellement à quelque 15 % de leur population, ce qui les rend de plus en plus marginales ! »

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Sommet Idées7 : les scientifiques des pays du G7 préparent leur «Déclaration» aux leaders du G7

« Le Sommet Idées7 est une occasion unique pour les scientifiques de se rassembler autour des grands enjeux sociétaux mondiaux et de mettre en commun leurs expertises afin d’alimenter la réflexion des leaders des pays du G7 », de déclarer Sophie D’Amours, la rectrice de l’Université Laval.

À quelques jours de ce rendez-vous certainement pertinent, qui du 21 au 23 mai 2018 accueillera, à Québec, des scientifiques des pays membres du G7, la rectrice de l’institution se disait également poussée par la « volonté de mettre en valeur l’apport de la communauté scientifique internationale » face aux défis à l’heure de la gouvernance mondiale.

Car pendant les trois séances de travail – qui se tiendront à huis clos – lors de ce sommet qui regroupera des institutions universitaires et des laboratoires d’idées (think tanks), les experts – une trentaine de scientifiques internationaux sont confirmés – réfléchiront effectivement ensemble « aux défis à l’heure de la gouvernance mondiale ».

Les participants au Sommet Idées7 discuteront ainsi des solutions possibles « aux défis de la complexité et de l’inclusion auxquels les dirigeants doivent faire face lorsqu’ils abordent des enjeux mondiaux, tels que ceux identifiés comme des priorités par la présidence canadienne du G7 ». Ce qui veut dire :

  • investir dans une croissance qui fonctionne pour tous;
  • préparer les emplois du futur;
  • promouvoir l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes;
  • travailler ensemble sur le changement climatique, les océans et l’énergie propre;
  • construire un monde plus pacifique et plus sûr.

Et ils le feront en s’attaquant à la complexité croissante de la gouvernance mondiale découlant de l’interpénétration des domaines traditionnels de la coopération internationale.

« En nous appuyant sur ces priorités, nous avons identifié six domaines traditionnels que nous souhaitons aborder : le commerce, le travail, l’environnement, la sécurité et les migrations ainsi que l’égalité des genres. Au lieu d’aborder un par un ces six domaines, la discussion fournira une analyse et des conseils sur leurs interconnexions et la nature convergente des problèmes mondiaux », précise Louis Bélanger, le directeur des Hautes études internationales (HEI), l’institut universitaire qui organise et coordonne le tout.

Par la suite, ils présenteront la synthèse de leur réflexion, La Déclaration Idées7, aux représentants officiels des pays du G7.

RENCONTRE AVEC LES SHERPAS

Les conclusions, les recommandations et les réflexions des scientifiques seront rassemblées dans un document synthèse, La Déclaration Idées7, qui sera présenté aux sherpas des représentants du G7 lors d’une réunion qui se tiendra à Baie-Saint-Paul d’ici le Sommet du G7 de juin.

Ce document pourra être consulté grâce au lien Internet suivant : ulaval.ca/i7.

Les partenaires du Sommet Idées7 sont Affaires mondiales Canada, le ministère des Relations internationales et de la Francophonie du Québec, la Ville de Québec et le Centre des congrès de Québec.

L’événement est organisé en collaboration avec le Centre d’études et de recherches internationales (CERIUM) de l’Université de Montréal, le Centre pour l’innovation dans la gouvernance internationale (CIGI) de l’Université de Waterloo, la Chaire Raoul-Dandurand en études stratégiques et diplomatiques de l’Université du Québec à Montréal, le Forum des politiques publiques (d’Ottawa), l’École Munk des affaires internationales de l’Université de Toronto, l’Institut d’études politiques de Grenoble, en France, et l’École de politique publique de l’Université de Calgary.

L’initiative implique aussi des représentants scientifiques dits de « pays de rayonnement ». Trois sont ainsi identifiés sur le site Internet : Mme Sithembile Mbete, chercheuse associée au Centre d’études de l’innovation en gouvernance (GovInn) de l’Université de Pretoria, en Afrique du Sud ; le professeur Jiejin Zhu, de l’École des relations internationales et des affaires publiques de l’Université Fudan de Shanghai, en Chine; et le professeur Siddharth Mallavarapu, spécialiste en égalité des genres de l’Université Shiv Nadar, Dadri, Greter Noida, en Inde.

LES 17 RECOMMANDATIONS

Lors d’une rencontre à Baie Saint-Paul mercredi 23 mai 2018, les chercheurs du Sommet Idées7 ont remis aux représentants des chefs d’États et de gouvernements des pays du G7 (sherpas) La Déclaration Idées7 de Québec sur la gouvernance mondiale et les défis de la complexité et de l’inclusion.

La Déclaration invite les membres du G7 à aborder les enjeux mondiaux en s’appuyant sur des données probantes quant aux solutions envisagées. Les 30 experts ont ainsi formulé dix-sept recommandations aux fins de considération par les leaders du G7.

Liste des 30 experts réunis au Sommet Idées7

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Le Québec consacrera 25 millions $ pour établir une « Stratégie québécoise sur l’eau »

Le discours du budget du ministre des Finances du Québec, Carlos Leitao, présenté le 27 mars 2018, a reçu les éloges du principal acteur terrain à la base de la bonne gestion de la ressource eau de ce Québec si riche en la matière, affirmant qu’il « passera certainement à l’histoire » en raison des propositions en matière de gestion de l’eau annoncées par le gouvernement. Notamment avec la création d’une « Stratégie québécoise sur l’eau », pour laquelle un budget de 25 millions $ a été réservé.

« Ces diverses annonces permettront de faire un pas historique en matière de gestion de l’eau au Québec. Les priorités et les propositions des OBV du Québec ont clairement été entendues et nous nous engageons à soutenir le gouvernement du Québec dans la mise en œuvre de ces différentes propositions en mobilisant chacun des intervenants du territoire. »
Antoine Verville, directeur général du Regroupement des organismes de bassins versants du Québec (ROBVQ)

Ce dernier pouvait précisément se réjouir davantage, du seul fait que, ce Budget 2018-2019 du Québec confirme une significative augmentation du soutien financier accordé aux organismes de bassins versants du Québec (OBV), qui sont les membres du ROBVQ.

Effectivement, les 40 OBV du Québec se verront dorénavant octroyer 10 millions $ par année, pour un total de 30 M$ sur trois ans. Ce qui est près du double de ce qu’ils recevaient auparavant, et surtout une première augmentation du soutien financier à ce réseau depuis le déploiement de la gestion intégrée de l’eau sur l’ensemble du Québec méridional en 2009

Pour le ROBVQ, cette annonce témoigne donc de la confiance et de la reconnaissance du gouvernement envers le travail accompli par les OBV du Québec.

« Les OBV sont aujourd’hui enfin reconnus comme des partenaires majeurs du gouvernement. Ils pourront à ce titre jouer pleinement leur rôle de mobilisation et de concertation des municipalités, des entreprises et des groupes sociaux et environnementaux pour conserver notre précieuse ressource », s’en est réjouit Caroline Brodeur, présidente du ROBVQ.

En plus de la bonification du financement statutaire des OBV, le Budget du Québec 2018-2019 prévoit une enveloppe dédiée aux partenaires responsables de la mise en œuvre des plans directeurs de l’eau qui permettra de mieux passer de la planification à l’action concrète. Rappelons que quelque 900 acteurs de l’eau au Québec ont déjà participé à identifier des priorités d’intervention pour chaque bassin versant de son vaste territoire dans les plans directeurs de l’eau

VISION : VERS UNE « Stratégie québécoise sur l’eau »

C’est aussi « avec grand enthousiasme » que le ROBVQ a constaté qu’une enveloppe de 25 M$ est maintenant prévue pour le développement d’une « Stratégie québécoise sur l’eau ». Celle-ci devrait mobiliser l’ensemble de la société québécoise pour utiliser l’eau, la protéger et la gérer de façon intégrée et durable.

Le réseau des OBV y voyant une démonstration claire de la volonté de la ministre qui est responsable de l’environnement au Québec de faire de l’eau – patrimoine collectif – une réelle priorité pour le Québec et d’en assurer une gestion durable pour les générations futures.

Une série de mesures structurantes pour les ressources hydriques du Québec viennent aussi s’ajouter :

  • Un soutien de 16,2 M$ aux Municipalités régionales de comptés (MRC) pour leurs efforts de protection des milieux humides et hydriques, qui devrait assurer le succès de la mise en œuvre de la récente Loi sur la conservation des milieux humides et hydriques en appuyant l’élaboration des plans régionaux des milieux humides et hydriques par les MRC, avec notamment le soutien des OBV du Québec.
  • La création d’un Fonds bleu et un soutien aux OBV dans le cadre de la mise en œuvre de la Stratégie maritime du Québec.
  • Une enveloppe de 8 M$ pour lutter efficacement contre les espèces exotiques envahissantes, qui pourrait permettre de lutter contre des espèces telles que la berce du Caucase, les carpes asiatiques ou encore le myriophylle à épis en se dotant de différents outils de prévention, de détection et d’intervention.
  • Des investissements majeurs dans des projets d’adaptation aux changements climatiques et de soutien aux initiatives de la société civile et des municipalités locales, notamment en matière de gestion des eaux de surface et souterraines.

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Source de l’image: https://robvq.qc.ca

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Un pas de plus vers l’infrastructure des communications 5G au Canada

C’est financièrement un pas de 400 millions $ qui vient d’être générés par le partenariat en technologies numériques confirmé le 19 mars 2018, à Ottawa, à partir d’une initiative qui « jettera les bases » pour la première plateforme pré-commerciale de réseaux de cinquième génération de technologie sans fil (5G) au Canada. Un projet qui porte le nom ENCQOR.

Le projet ENCQOR, qui signifie Évolution des services en nuage dans le corridor Québec-Ontario pour la recherche et l’innovation, se confirme aussi comme un « partenariat transformateur » réunissant d’abord cinq grands noms mondiaux dans l’industrie des technologies numériques, avec les coordonnateurs provinciaux Prompt et CEFRIO, en plus des Centres d’excellence de l’Ontario. Ericsson, Ciena (Ciena Canada Inc.), Thales (Thales Canada Inc.), IBM (IBM Canada) et CGI sont les cinq grands intervenants industriels de ce partenariat rendu possible, en partie, par des financements publiques provenant du Gouvernement du Canada, du Gouvernement du Québec et du Gouvernement de l’Ontario.

CINQ ANS POUR LE 5G

C’est donc au cours des cinq prochaines années, qu’ENCQOR établira le « premier corridor pré-commercial de télécommunications sans fil 5G au Canada ». Ce qui doit s’entendre comme « la prochaine génération de communications numériques » et aussi comme « la clé pour déverrouiller l’incroyable potentiel, entre autres, des villes intelligentes, réseau électrique intelligent, de la santé en ligne, de l’éducation en ligne, des véhicules connectés et autonomes, du divertissement et des médias sur demande, et de l’Internet des objets (IdO) ».

Selon les instigateurs, ce projet assurera le maintien de plus de 4 000 emplois, y compris 1 800 emplois spécialisés dans la 5G, au cours des même cinq prochaines années. Il devrait également se traduire par des innovations dans le domaine des télécommunications sans fil.

Plus concrètement, qualitativement, on pense que cette initiative développera une plateforme collaborative de classe mondiale pour accélérer la transition vers la technologie 5G « qui changera la donne » au Québec, en Ontario et globalement au Canada. Parce qu’elle permettra de réunir un vaste réseau de PME, d’acteurs de l’industrie et du gouvernement, de chercheurs, d’universités dans les deux provinces, et ce afin de collaborer à la création et à la commercialisation de nouveaux produits, processus et services de rupture.

ENCQOR doit aussi être vu comme un partenariat public-privé qui sera axé sur la recherche et l’innovation dans le secteur des technologies de rupture 5G – communications à très-haute vitesse – ainsi que sur les initiatives d’adoption et les utilisations du système.

On parle effectivement de vitesses de téléchargement jusqu’à 100 fois plus rapides que celles de la technologie 4G actuelle ! Certes un élément à retenir pour l’amélioration des capacités des PME pour qu’elles puissent être concurrentielles sur les marchés mondiaux.

« (…) Dans cette course à l’innovation qui se dessine à l’échelle mondiale, nous devons nous préparer pour l’avenir et adopter une attitude audacieuse, visionnaire et déterminée. Voilà pourquoi notre gouvernement investit dans la technologie sans fil de prochaine génération, la technologie 5G », a déclaré par communiqué le ministre canadien de l’Innovation, des Sciences et du Développement économique, Navdeep Bains.

Dans le cadre de la Stratégie numérique du Québec et de la Stratégie québécoise de la recherche et de l’innovation 2017-2022, le Québec mise d’ailleurs sur de telles collaborations.

C’est notamment grâce à une approche collaborative qu’ENCQOR permettra aux PME de participer à des appels d’offres et à d’autres projets, conjointement avec des partenaires de l’industrie. But de l’opération : accélérer le développement et l’adoption de technologies transformatrices, progressivement bâtir l’épine dorsale de la prochaine génération d’infrastructure numérique à travers tout le Canada.

En bref, les plateformes de pointe ENCQOR exploiteront la 5G pour permettre aux entrepreneurs et aux PME de développer et d’exporter une nouvelle vague de produits et de services créatifs dans différents secteurs. Mais plus encore, l’initiative établira une plateforme collaborative pour les TIC et la recherche en technologies numériques, l’innovation et la démonstration d’applications, comptant des douzaines d’universités, de collèges et de centres de recherche dans les deux plus importantes provinces du Canada, qui convergeront vers une infrastructure de recherche et d’innovation ouverte et unique, dans laquelle la 5G, l’infonuagique et les mégadonnées sont les principales technologies d’intérêt.

C’est l’expertise de Ciena en matière de technologies par paquets, optiques et SDN (réseaux définis par logiciel) qui « jouera un rôle capital dans la création de réseaux plus adaptatifs et dans l’accélération de l’adoption de la 5G », qu’a mis ici en évidence Scott McFeely, son premier vice-président. Louis Labelle, directeur en chef de l’usine Bromont d’IBM Canada, avait aussi une valeur ajouté corporative à mettre en évidence pour son groupe : « Nos initiatives de développement d’assemblages de dispositifs photoniques sur silicium font partie intégrante des efforts d’innovation constants d’IBM. »

Les Centres d’excellence de l’Ontario (OCE) inc. soutiennent la commercialisation de recherches de pointe.

Au Québec, organisme de recherche et d’innovation, le CEFRIO accompagne les entreprises et les organisations dans la transformation de leurs processus et pratiques d’affaires par l’appropriation du numérique. Membre de QuébecInnove, le CEFRIO est notamment mandaté par le gouvernement du Québec afin d’agir comme accélérateur de la culture numérique dans les organisations.

Prompt est une société sans but lucratif qui appuie la création de partenariats et le montage de projets de R-D entre les entreprises et le milieu institutionnel de recherche (universités, Centre Collégiaux de Transfères Technologiques du Québec et centres publics de recherche).

(Source de l’image: samsung.com/global/business/networks/insights/5g-radio-access/)

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