En collaboration avec:
Représentation de l’État de Bavière au Québec
Délégation du Québec à Munich
Dossier spécial de 4 articles :
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Encore récemment, aucune université ne s’attardait à scientifiquement scruter l’horizon de cette industrie stratégique, et en croissance, partout dans le monde. Le marché et l’espace aérien sont de plus en plus saturés à l’international et les entreprises autant que l’État peinent pourtant à suivre le rythme. Premier groupe en son genre dans le monde, le Think tank sur l’aviation lancé récemment par Concordia vise à formuler des idées novatrices et proposer des politiques fondées sur des données probantes.
Lancé dans le cadre de la Semaine de l’aviation civile de Montréal – version sept. 2016 – et à titre de groupe impartial et indépendant, il s’appuie particulièrement sur les travaux de la professeure Isabelle Dostaler, du Département de management de l’École John-Molson.
Un comité consultatif de haut niveau accompagne également cette démarche originale. C’est Pierre J. Jeanniot, ancien pdg de l’Association internationale du transport aérien, qui le préside.
Les autres membres du Comité consultatif étant :
Dr. Dostaler teaching interests are strategy, critical business thinking and technology management. Using benchmarking approaches, Dr. Dostaler has conducted research into new product development, operations strategy, and performance in the electronics, automotive and aerospace industries. Her research has been published in journals such as Journal of Air Transport Management, Journal of Aviation/Aerospace Education & Research, Canadian Journal of Administrative Sciences, Journal of High Technology Management Research, Gestion, Revue Française de Gestion, International Scope Review, Revue Internationale PME, and Production and Operations Management. Dr. Dostaler is frequently asked to comment on aviation and aerospace business news.
(Sur la photo: Isabelle Dostaler)
New Aviation Think Tank: Innovative platform propels forward-thinking ideasA new Aviation Think Tank launched at Concordia University will advance innovative ideas and propose evidence-based policies to support growth in the dynamic aviation industry. The announcement comes during Montreal’s Civil Aviation Week, organized by Aéroports de Montréal (ADM) and running September 27 through October 3, 2017. As the first of its kind in the world, the think tank will convene researchers and industry professionals to facilitate exchanges on key issues of strategy, business practices, and policy development for the benefit of the aviation industry and its diverse public and private stakeholders.
The President and CEO of ADM, James Cherry, will serve on an international advisory board, featuring a cross-section of high-level professionals, to determine the strategic directions and research objectives of the Aviation Think Tank. The advisory board will be chaired by Pierre J. Jeanniot, former Director General and CEO of the International Air Transport Association.
The think tank will be independent and impartial, informed by research conducted by John Molson School of Business professors and students, in collaboration with researchers from Concordia and other universities. JMSB management professor Isabelle Dostaler is the academic director of the think tank. François Bouilhac, president of COMREL International, an international affairs consulting firm, will serve as executive director. Isabelle Dostaler will also serve on the advisory board. The other board members are:
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Une étude récente explique comment, au sujet de la robotique en usine, presque les 3/4 (73%) des entreprises manufacturières québécoises sont devenues en partie automatisées, contre 32% en 2011. Preuve certaine que l’automatisation, en incluant autant les machines à commande numérique, les imprimantes 3D, que les systèmes de vision et des capteurs, fait partie de la bonne recette pour assurer la survie et le développement du secteur manufacturier dans une économie développée comme celle du Québec. Mais la véritable recette gagnante semble être de ne pas viser que le tout robot.
L’enquête au sujet de l’automatisation des équipements dans le secteur manufacturier canadien est le fruit d’une collaboration entre Sciencetech, une entreprise basée à Montréal, le Centre de recherche industrielle du Québec (CRIQ), l’Alliance canadienne des technologies avancées (Alliance CATA) et le ministère québécois de l’Économie, de la Science et de l’innovation (MESI). Elle révèle notamment qu’un total de 7 300 robots auraient été déployés dans des entreprises manufacturières qui ont des activités au Québec.
On peut même parler d’une vague d’automatisation, car l’investissement total au Québec seulement est comptabilisé à hauteur de 1,5 milliard $, soit autour de 250 M$/an pour la période de six années couvrant 2011 à 2016.
Du total de 1,5 milliard $ investis, « plus des deux tiers sont imputables aux frais d’installation, d’ingénierie et de programmation, ainsi qu’à l’achat de périphériques », précise le communiqué concernant l’étude.
Mais le message livré par le ministre de l’Innovation, des Sciences et du Développement économique du Canada, Navdeep Bains, lors d’une récente conférence sur la croissance économique organisée par le Forum des politiques publiques du Canada, n’était pas de viser le tout robot.
Devant les membres de cet organisme indépendant d’études et de recherches, il a défendu la stratégie voulant que les entreprises canadiennes sortent gagnantes des investissements qu’elles font « dans les technologies et les gens ».
À ses yeux, tout investissement axé sur les nouvelles technologies doit être accompagné d’investissements visant à former une main-d’œuvre qualifiée.
« Pratiquement tous les secteurs de l’économie sont rapidement transformés par les technologies, de sorte que nos connaissances deviennent désuètes plus vite que prévu. Dans une économie mondiale et numérique, axée sur l’innovation, il faut adopter de nouveaux modes d’apprentissage pour que les citoyens soient en mesure de s’adapter tout au long de leur vie. Il faut aussi que les Canadiens continuent d’étendre leur gamme de compétences pour tirer profit des occasions générées par les technologies. Les meilleurs emplois iront aux travailleurs qui utiliseront les technologies pour repousser les frontières de la créativité et de l’ingéniosité humaines, et non pour s’y substituer. C’est de cette manière que les Canadiens seront concurrentiels dans une économie mondiale numérique axée sur l’innovation. »
Navdeep Bains, ministre de l’Innovation, des Sciences et du Développement économique
Dans son allocution, le ministre Bains a aussi relevé une dichotomie au sein de l’économie mondiale et numérique moderne : oui, les entreprises adoptent de plus en plus les technologies pour livrer concurrence à l’échelle internationale, mais elles n’investissent pas autant qu’elles le devraient dans les compétences et les talents de leurs employés pour les préparer aux emplois de demain. Les technologies étant de plus en plus accessibles à tous, les talents distinctifs et la créativité de leur main-d’œuvre sont pourtant les seuls avantages concurrentiels que peuvent avoir les entreprises.
Dans cette nouvelle donne mondiale, le Canada offrirait même un avantage. Les entreprises mondiales voyant de plus en plus le Canada comme un pays idéal pour investir dans la mise au point de nouvelles technologies, étant donné qu’il compte une main-d’œuvre hautement qualifiée.
Ceci étant, les entreprises canadiennes devraient être plus nombreuses à suivre leur exemple en investissant non seulement dans le développement et l’adoption de nouvelles technologies, mais aussi dans les compétences et la formation de leurs employés.
Parce que si on les compare à celles d’autres économies avancées, les entreprises canadiennes sont loin d’investir suffisamment dans la recherche, l’adoption des technologies et les compétences numériques de leurs employés. Cet écart au chapitre des dépenses place même le Canada en situation de désavantage concurrentiel dans une économie mondiale et numérique qui permet aux compagnies de se procurer des talents, des biens et des services partout dans le monde.
Pour inciter un plus grand nombre de Canadiens à suivre une formation continue, le ministre Bains demande aux employeurs et aux enseignants de concevoir des occasions souples de formation et d’apprentissage qui permettraient aux Canadiens d’apprendre à leur rythme et dans leur temps libre.
Dans le cadre de son Plan pour l’innovation et les compétences, le gouvernement du Canada accroîtra par ailleurs son soutien aux Canadiens qui améliorent leurs compétences à toutes les étapes de leur carrière.
Dans son budget de 2017 il prévoit aussi l’octroi de 221 millions $ sur cinq ans, à compter de 2017-2018, pour créer 10 000 stages d’apprentissage intégré au travail à l’intention des étudiants postsecondaires. Le financement sera attribué par l’entremise de Mitacs, un organisme à but non lucratif qui établit des partenariats entre les gouvernements, le milieu de l’enseignement et l’industrie.
Le budget de 2017 prévoit aussi l’octroi de 50 millions $ sur deux ans, à compter de 2017-2018, afin d’appuyer les occasions de formation en codage et en compétences numériques pour les enfants d’âge scolaire.
Vision : que les entreprises canadiennes demeurent concurrentielles à l’échelle mondiale et créent des emplois bien rémunérés.
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www.ic.gc.ca/eic/site/icgc.nsf/eng/home
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Le Gouvernement du Québec a dévoilé, juste avant la pause du congé de Pâque de 2017, sa nouvelle Politique internationale qui titre : Le Québec dans le monde : s’investir, agir, prospérer. Les grosses manchettes de presse ont surtout fait ressortir, comme l’avait annoncé le Plan économique du Québec, les investissements additionnels de 100 M$ sur 5 ans qui viendront soutenir l’action internationale du Québec d’ici 2022. Bel et bien le fruit d’une vaste consultation, cette politique qui vient prendre la place de celle de 2006 est beaucoup plus qu’une affaire de sou.
« (…) Aujourd’hui, nous mettons de l’avant une nouvelle politique qui permettra de faire avancer nos idées, nos valeurs et nos projets sur la scène internationale. Notre monde est complexe, interdépendant et en constante évolution. Dans ce contexte, nous proposons une vision qui ouvre le Québec sur le monde et offre de nouvelles occasions de partenariats », a expliqué Philippe Couillard, premier ministre du Québec, le 11 avril 2017 jour du dévoilement.
La nouvelle Politique internationale du Québec énonce trois orientations principales :
Ces grandes orientations vont donc guider la promotion des intérêts du Québec pour les prochaines années.
« C’est avec fierté que je vous présente cette politique qui, tout en prenant la pleine mesure de l’évolution du monde, demeure fidèle à un impératif : exprimer notre propre voix sur le plan international. Prenant appui sur l’expérience acquise au fil des 50 ans d’existence du ministère des Relations internationales que nous célébrons cette année, le Québec, acteur crédible et responsable, fonde toujours son action sur un principe : ce qui est de sa compétence chez lui l’est aussi à l’extérieur de ses frontières. »
Christine St-Pierre, ministre des Relations internationales et de la Francophonie du Québec.
La Chambre de commerce du Montréal métropolitain a rapidement salué le dévoilement de la nouvelle Politique internationale du Québec. Selon elle, la mise à jour de cette politique et les investissements additionnels de 100 millions $ sur cinq ans viennent réaffirmer la volonté du gouvernement d’attirer au Québec des talents de calibre international et de soutenir les entreprises dans leur démarche d’internationalisation.
« La Politique envoie un message positif à la communauté d’affaires et à nos partenaires internationaux. Elle réaffirme l’engagement du Québec en faveur de l’ouverture des marchés et s’inscrit en faux contre la tendance protectionniste constatée dans certains marchés étrangers. L’accès aux marchés internationaux est déterminant pour nos entreprises. La Chambre insiste d’ailleurs depuis longtemps sur la nécessité de soutenir plus efficacement l’insertion de nos entreprises dans les chaînes de valeur mondiales. L’intensification des efforts du gouvernement en la matière est donc une bonne nouvelle pour la communauté d’affaires métropolitaine », a déclaré le président et chef de la direction de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain, Michel Leblanc.
La volonté d’améliorer la mobilité internationale des travailleurs, des chercheurs et des étudiants, qui fait directement écho aux demandes de la CCMM, est aussi parmi les principaux points soulignés par M. Leblanc, qui insiste pour affirmer qu’à l’heure « où plusieurs pays tendent vers l’isolationnisme, le Québec a tout avantage à lancer un message d’ouverture et d’accueil fort. »
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Pour en savoir plus sur la Politique internationale du Québec 2017 :mrif.gouv.qc.ca/fr/ministere/politique-internationale.
Pour connaître les activités du ministère des Relations internationales et de la Francophonie et de ses 26 représentations dans 14 pays, suivez les médias sociaux :
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« Enfin un Accord de libre-échange… canadien », diront plusieurs. On n’est jamais si bien servi que par soi-même! Un dicton que le Canada pourra enfin s’approprier complètement avec la conclusion d’un nouvel accord de libre-échange permettant d’éliminer les barrières – oui il en existe encore ! – au commerce intérieur, dans ce si grand pays d’un océan à l’autre. L’opération devrait permettre d’ajouter « des milliards de dollars » à l’économie canadienne.
Cet accord pancanadien s’appliquera à tous les secteurs, sauf lorsque des exclusions particulières sont indiquées.
Bien que les hauts responsables aient eu de la difficulté à mettre un montant précis sur les bénéfices économiques potentiels que représente cet accord, le ministre du Développement économique de l’Ontario, Brad Duguid, qui présidait les négociations, a affirmé que l’entente devrait permettre d’ajouter 25 milliards $ par année à l’économie canadienne.
« C’est un accord qui a été mis au point par les provinces et les territoires. Le fédéral s’est joint à ce mouvement-là pour le finaliser (…) C’est une très bonne nouvelle. Ça va ajouter à notre activité économique. Ça fait des occasions pour nos entreprises, par exemple l’accès aux marchés publics de l’Ontario va être grandement facilité par cet accord-là », a pour sa part commenté le premier ministre du Québec, Philippe Couillard.
L’accord n’inclut cependant pas une entente visant à harmoniser les normes sur l’alcool à travers le pays. Mais un groupe de travail doit livrer ses conclusions à ce sujet d’ici juillet 2018.
L’entente met également la table pour de nouvelles négociations visant à établir une procédure pour aider les provinces et territoires à réglementer le commerce de la marijuana récréative.
Le Québec, qui exporte 80% de ce qu’il produit, le fait beaucoup au sein même du Canada.
« Il ne faut jamais oublier que l’on exporte plus au Nouveau-Brunswick qu’on exporte en France, qu’on exporte plus en Colombie-Britannique qu’on exporte en Chine », a souligné le même jour, devant la Chambre de commerce du Montréal métropolitain, la ministre de l’Économie du Québec, Dominique Anglade.
L’accord placera les entreprises canadiennes sur un pied d’égalité avec les sociétés étrangères lorsque viendra le temps de soumissionner pour des contrats gouvernementaux à travers le pays.
Il comporte aussi plusieurs éléments demandé depuis des années, comme une approche par liste négative, des clauses sur la mobilité de la main-d’oeuvre et un mécanisme de règlement des différends.
« Bien sûr, certains irritants vont demeurer, mais on peut affirmer que l’ALEC crée vraiment un cadre novateur qui permettra de résoudre plusieurs problèmes liés à la réglementation et qui faisaient obstacle au commerce entre les provinces », analyse la vice-présidente principale de la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante, Martine Hébert.
Source de l’image: www.aqmat.org/nouvel-accord-de-libre-echange-canadien-encourager-commerce/
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