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Le marché olympien du pari sportif en ligne

J’avais environ dix ans lorsque mes parents me firent prendre l’avion pour la première fois de ma vie pour aller découvrir les chaudes plages de la Floride, un rêve pour tous les Québécois en hiver. Les radios crachaient partout Pink Floyd, The Wall, mais pour mon père l’intérêt fut plutôt de nous amener aux courses de chiens. Ce fut ma première occasion de voir en action le pari sportif. Des séries de lévriers lancés en chasse derrière un drôle de lapin; chaque fois après que des séries de parieurs aient misé sur quel brave chien coifferait le fil d’arrivée le premier. Aujourd’hui, je peux miser de même sans le brouhaha des aéroports et les désagréments des grands déplacements, oui sans la fébrilité des salons de jeux mais tranquillement et directement de mon salon, dans ma maison, avec l’extension Internet du faramineux marché du pari sportif et les accès du web tel NetBet Sport. Alors Nadal ou Lopez vainqueur ? William ou William ? Le PSG ou Liverpool ?

Évidemment, le pari sportif n’est pas une nouveauté dans l’histoire du monde. C’est son arrivée sur internet et, surtout, sa régularisation qui l’a fait bondir.

On dit que le pari sportif existe depuis la fin du XIXè siècle, en référence à la période où les courses hippiques et ensuite le pari mutuel urbain (PMU) se sont développés en France. Et la diversification des paris n’a pas tardé. Aujourd’hui, il est possible de miser sur presque tous les types de sports et événements sportifs se déroulant n’importe où dans le monde.

Baseball; Football; Tennis; Basketball; Rugby; Formule 1; Handball; Rugby à XIII; Cyclisme; Volleyball; Hockey; Foot US; Boxe; Ski; Sport Automobile; Moto; Golf; Snooker…

Le foot en salle ou le beach volley ont même leurs adeptes!

Début des années 2000 : le pari sportif en ligne

Le développement des sites de paris sportifs en ligne, au début des années 2000, a donné un nouveau souffle au secteur. De fait, les salles virtuelles de paris sont en passe de détrôner les bookmakers traditionnels et le phénomène n’en est qu’à son commencement. Car seul une trentaine de pays, dont le Mexique, la Tanzanie, l’Australie et l’Afrique du Sud, ont accepté de légaliser la privatisation des paris sportifs depuis longtemps.

Dans d’autres pays, le monopole du jeu appartient encore au gouvernement, empêchant le développement des sites privés de paris sportifs. Mais globalement, d’après les experts, le secteur du pari sportif sera totalement libéralisé d’ici 15 à 20 ans, puisque les législateurs ne résisteront pas longtemps aux pressions des opérateurs et des joueurs et au marché olympien du pari sportif en ligne.

Le marché européen du pari sportif

C’est en 2010 que le marché des jeux en ligne s’est ouvert à la concurrence en France. Après des débuts timides, le marché français des paris sportifs sur Internet est cependant en train de s’envoler. Les mises enregistrées au 1er trimestre de 2016 auront chiffré 516 millions d’euros: une augmentation de 47% en un an. Il s’agit même, selon l’Autorité de régulation des jeux en ligne (ARJEL), « du plus haut montant réuni sur un trimestre depuis l’ouverture du marché des jeux d’argent en ligne en 2010 ».

Mais il n’y a pas que la France. Les paris sportifs en Europe représenteraient, selon les spécialistes, un marché d’environ dix milliards d’euros. Comme la majorité des pays, incluant la France, avaient encore le monopole sur les jeux, la Commission Européenne a dû s’imposer avec la libéralisation progressive de ce secteur, jugeant que c’était dans l’intérêt de l’économie de l’Union. Mais aussi de celle des pays membres, puisque des millions de joueurs s’y exercent déjà alors que les profits qu’ils génèrent n’entrent pas encore dans les caisses d’État.

En France seulement, le chiffre d’affaires annuel de la Française des Jeux n’était que de l’ordre de 630 millions d’euros, alors qu’une seule semaine de tournois à Roland Garros rapportait un milliard d’euros aux sites de paris sportifs en ligne. Au R-U, où le rugby, le cricket, le foot et la boxe sont les sports vedettes, on recensait déjà quelque 800 000 parieurs pour un chiffre d’affaires annuel de 3,5 milliards d’euros; des chiffres qui étaient à peu près les mêmes pour l’Italie, tandis que l’Espagne tablait à 200 000 joueurs, mais qui ont tout de même généré plus d’un milliard d’euros de recettes en 2009.

Dès 2011, le marché des paris sportifs était prévu rapporter jusqu’à 10 milliards de revenus sur l’ensemble du territoire européen. Le nombre de joueurs devant augmenter de 30%, avec une participation accrue des 18-45 ans.

Le pari sportif dans le reste du monde

En dehors de l’Europe, les États-Unis constituent le premier marché mondial pour les paris sportifs. En deuxième position vient la Chine. Macao, un territoire spécial chinois, est considéré comme le Las Vegas de l’Asie et de nombreux casinos, aussi bien terrestres que virtuels y sont implantés. Dans tous les cas, les 5 à 10 prochaines années seront décisives et marqueront l’apogée des paris sportifs dans le monde.

Hors du Web point de salut; foot-tennis-basket ne laissent que des miettes aux autres sports.

L’Autorité de régulation des jeux en ligne a bien confirmé qu’en France les tendances enregistrées en 2014 se maintiennent en 2015. Ainsi, le secteur des paris sportifs fut la seule composante du marché des jeux d’argent en ligne à connaitre une dynamique de croissance qui s’est accentuée en 2015.

Car au contraire, les mises enregistrées en paris hippiques reculent continuellement et ont été en baisse pour la quatrième année consécutive. Le déclin de l’activité du poker se prolonge également dû à la chute des mises enregistrées en cash game.

Le recul de l’activité des paris hippiques peut certes être mis en relief avec le dynamisme du pari sportif. Jusqu’en 2013, les enjeux enregistrés en paris hippiques étaient nettement supérieurs à ceux réunis en paris sportifs (+263 millions d’euros).

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En savoir plus:
Euro 2016 : la bataille des sites de paris sportifs

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Le marché de l’eau : un oligopole ?

L’industrie de l’eau dans le monde est souvent perçue comme un milieu oligopolistique, avec ses deux géants que sont Vivendi et Suez. Autant dans le marché de la distribution, que dans les marchés de l’assainissement ou du traitement. Et ce n’est pas tout faux !

Nous nous sommes prêté à l’exercice de comparer le Top 10 du secteur que l’on pouvait établir au tournant du millénaire, en 2000, avec la situation actuelle du marché. Une quinzaine d’années, c’était exactement ce que l’ONU avait donné comme cible pour ses ODM (Objectifs du millénaire) dans lesquels l’eau et l’assainissement pour tous était parmi les priorités. D’un Top 10 à l’autre, on retrouve des parallèles proches du statu quo.

Allons-y voir plus en détails.

Top 10 : entreprises du marché de l’eau dans le monde en 2000 et 2016

Top 10 en 2000

Top 10 en 2016

Vivendi, en 2000 (métier historique du Groupe depuis plus de 150 ans), occupe le 1er rang mondial, possédant notamment la Générale des Eaux et, depuis 1999, le premier fournisseur américain de services d’eau U.S. Filter, payé 6,2 milliards $US (U.S. Filter, c’est alors 28 000 personnes dans 14 pays et un chiffre d’affaires annuel de 6 milliards, desservant 7 millions de personnes et opérant 4 000 réseaux et installations de traitement en Amérique du Nord seulement.

Vivendi est la première « global water company » couvrant la totalité du marché et des types de clientèles: collectivités locales, entreprises et particuliers (et la seule avec l’américaine Culligan).

 

Vivendi (Veolia) Environnement a pris son indépendance, depuis 2002, avec le désengagement progressif de Vivendi Universal de son capital et en 2003 devient Veolia Environnement.
Actuellement partenaire de plus de 8 000 collectivités locales ; 26 millions de personnes desservies en eau potable et 19 M en assainissement ; 200 000 km de canalisations d’eau potable et 55 000 km d’eaux usées entretenues ; 2 700 unités de production d’eau potable et 1 820 usines de dépollution des eaux usées.
Suez Lyonnaise des Eaux

En 1997, la Lyonnaise des Eaux fusionne avec la Compagnie financière de Suez et donne naissance à Suez Lyonnaise des Eaux, mais en 2003 les activités Environnement de SUEZ sont regroupées au sein d’une branche unique : Groupe SUEZ ENVIRONNEMENT est créé.

1939 : création à Paris de la société de traitement des eaux Degrémont.

1880 : naissance de la Société Lyonnaise des Eaux et de l’Éclairage.

1869 : création de Hackensack Water Company (qui deviendra United Water) devenue Suez North America.

1858 : création de la Compagnie universelle du canal de Suez par Ferdinand de Lesseps.

SUEZ ENVIRONNEMENT est le deuxième groupe mondial dans les domaines de la gestion de l’eau (chiffre d’affaires de 15 milliards d’euros en 2015 et 82 536 employés) ; 80 millions d’habitants alimentés en eau potable, 50 M desservis et connectés en assainissement. Plus de 10 000 usines de traitement d’eau construites dans 70 pays.

En 2013, le non renouvellement du pacte d’actionnaires se traduit par la perte de contrôle de GDF SUEZ sur SUEZ ENVIRONNEMENT qui adapte en conséquence sa gouvernance ; mais avec 33,7% du capital, GDF SUEZ demeure l’actionnaire de référence.

En 2010, le Groupe avait pris le contrôle d’Agbar (1867) présent en Espagne et à l’international. En 2008, l’introduction en Bourse de SUEZ ENVIRONNEMENT, dans le cadre de la fusion de SUEZ et Gaz de France, en avait fait un leader mondial dédié aux métiers de l’eau et des déchets.

Thames Water Authority (fondée sous le Water Act de 1973) prend ensuite le contrôle d’une douzaine de service public des eaux. En 1989, privatisée en Bourse, Thames Water Utilities Limited compose même le FTSE 100 Index. À partir de 1995, suite à son expansion internationale, Thames Water devient la 3e plus grosse compagnie mondiale d’eau. En 2000, Elizabethtown Water Company est acquise en Amérique, juste avant qu’en 2001, l’Allemand RWE achète Thames Water.

 

RWE (conservant les opérations internationales) annonça en 2006 la vente des opérations britanniques de Thames Water à Kemble Water Holdings Ltd, un consortium impliquant l’Australien Macquarie Group; en 2012 des actions sont acquises par BT Pension Scheme (13%), Abu Dhabi Investment Authority (9.9%) et China Investment Corporation (8.7%).
SAUR fut fondée en 1933 et regroupe 203 sociétés qui emploient 23 000 collaborateurs; chiffre d’affaires de 2,4 milliards d’euros en 2000. La fusion SAUR et Compagnie internationale de services et d’environnement (CISE) au sein du groupe Bouygues créa un autre géant français dans le domaine.

 

SAUR (Société d’aménagement urbain et rural), filiale du groupe Bouygues, est spécialiste de la gestion déléguée de services publics dans les métiers de l’eau et de l’assainissement (73%), de l’énergie (12%), de la propreté (10%) et des multiservices (5%).
Bechtel – United Utilities

Bechtel Group (fondé en 1898), prospère société d’ingénierie, crée en 1996 International Water, en partenariat avec United Utilities.

En 1995, United Utilities fut créée, en acquérant Norweb (North West Water et  Norweb avaient été privatisées en 1989 et en 1990 au R-U).

 

Bechtel – United Utilities

 

En 2016,

Bechtel Group est première de son secteur aux USA.

Severn Trent, fondée en 1974, est une entreprise britannique de gestion de l’eau faisant partie de l’indice FTSE 100. Elle tient son nom de 2 fleuves : la Severn et le Trent. Severn Trent a annoncé un chiffre d’affaires de plus de 1,5 milliard de livres en 2015-16 pour ses services eaux. Une action en Bourse vaut actuellement plus de 2 000 £.

 

Anglian Water

Fut fondée en 1973.

 

Anglian Water

dessert 6 millions de clients dans l’est de l’Angleterre en approvisionnement et en recyclage d’eau.

 

Kelda Group dessert des clients à travers le R-U en approvisionnement et en assainissement de l’eau. Il est disparu du London Stock Exchange le 12 février 2008 suite à son acquisition par Saltaire Water, un fond global d’infrastructures. Saltaire Water Limited fut fondée en 2007 (notamment par Citigroup Alternative Investment, Infracapital Partners et HSBC).

 

Kelda Group (Saltaire Water)

La principale filiale de Kelda est Yorkshire Water avec 4,7 M de personnes et 130 000 entreprises comme clientes dans le Yorkshire. Kelda Water Services (KWS) gère de son côté les opérations non réglementées. C’est maintenant le second plus gros acteur du secteur au R-U.

American Water est fondée en 1886 (American Water Works & Guarantee Company), devenant, en 1914, American Water Works and Electric Company. En 1947, elle est réorganisée sous le nom d’American Water Works Company, Inc.

 

American Water sert 15 millions de personnes dans 47 États américains, ainsi qu’en OntarioCanada. Elle donne du travail à quelque 6 700 personnes. Acquise par RWE de 2001 à 2008, elle est cotée au NYSE depuis le 23 avril 2008, suite à une IPO.

 

Enron achète Wessex Water en 1998 et forme les bases d’Azurix. Wessex était une des plus profitables sociétés de services publics du R-U (232 M$ de profits sur 436 millions $ de revenus) l’année avant l’acquisition.

Fin 2000, Azurix chiffrait 100 millions $ de profit d’opération, mais supportant 2 milliards de dette. En 2001, Enron annonçait la fin d’Azurix avec la vente de ses actifs.

Les restes d’AZURIX

Azurix North America et Azurix Industrial Operations furent d’abord vendues par EnronAmerican Water Works 141,5 million $; alors que les actifs de Wessex Water étaient repris en mai 2002 pas YTL Power, de la Malaysia.

Comme en l’an 2000, Veolia (Vivendi) et Suez dominent toujours largement le secteur. Des analystes parlent de 50 à 70% du marché mondial.

Hormis les transactions de propriétés au Royaume-Uni impliquant Kelda Group et Thames Water, les cartes n’auront guère changé. Oui il y aura eu l’aventure Enron aux USA, mais le géniteur d’Azurix, l’anglaise Wessex Water, existe toujours, dorénavant sous contrôle d’une firme de la Malaysia. Donc simplement encore une histoire de changement de propriété et de contrôle des profits.

Même en élargissant le regard pour inclure le manufacturier équipementier américain de renom Culligan, c’est toujours la légendaire stabilité du secteur.

Emmett J. Culligan fonda Culligan Zeolite Company en 1936. Suivront le Hey Culligan Man!® en 1958 et l’organisation de la Culligan International Company en 1970, jusqu’à devenir aujourd’hui une entreprise « world-class » en traitement de l’eau – tout secteur – dans plus de 90 pays.

INVESTIR DANS L’EAU ?

Le fonds Pictet-Water, créé en 2000, qui investit dans les sociétés actives dans le domaine de l’eau est le plus ancien et sans doute le plus connu, mais de nombreuses autres banques ont depuis lors développé ce type d’offres : Crédit Agricole Asset Management et son fonds Eau, BNP Paribas Investment Partners, etc.

Notons que ledit fonds Pictet-Water a été 3 fois plus performant que le MSCI World, affichant une performance depuis sa création de 185% (contre 56% pour les actions mondiales).

La société RobecoSam, qui se spécialise en investissement, a publié en 2015 un rapport sur le marché mondial de l’eau. Selon ce rapport, le marché de l’eau devrait atteindre les 1 000 milliard $ d’ici 2025.

Feu Enron avait bien senti l’effervescence du marché aux États-Unis par le fait que 186 contrats de services d’une valeur totale de 19,3 milliards de dollars y furent attribués entre 1985 et 1998. On connaît la suite…

Historiquement, les compagnies américaines ont plus de difficultés à percer le marché international en raison de l’éclatement du marché en terre d’Amérique. Un contexte qui rend difficile la formation de groupes dominants. De plus, l’absence de groupes américains dominants provoque des acquisitions de firmes américaines par les groupes français et britanniques déjà des géants de l’industrie. Ceci tend évidemment à renforcer la concentration du marché au détriment de la compétition, voire à maintenir son contexte oligopolistique.

L’énigme de toute l’affaire est cependant dans le fait que 90% du marché mondial de l’eau est encore en régie publique, comme surtout au Canada. La qualité de ce qui sort des robinets c’est une affaire de municipalité, d’élus du peuple et de la taxe « eau et assainissement » à payer une fois l’an.

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Soil health experts gain ground on standardized measurements

Agriculture should innovate in productivity to support World population. In Louisville, Kentuky, this August 11th 2016, soil health experts from across North America plan to integrate more research projects to provide agricultural producers and policy makers with economically relevant, science-based recommendations for improving drought resilience as well as reducing nutrient losses.

The Soil Health Institute (SHI), an new organization consisting of a broad collaboration of agricultural leaders, held its first annual meeting July 27 – July 29 in Louisville too.  Approximately 130 soil health experts, including farmers, land grant university specialists, USDA scientists, conservation leaders, soil laboratory scientists and foundation/non-governmental organization leaders identified key soil processes influencing productivity, resilience and environmental quality during the meeting.

Members’ goals include conducting a national assessment of soil health and producing a digital decision support tool that enables growers to anticipate which soil amendments and crop rotations will have the greatest impact on a field’s annual return. The Institute also will curate soil health research reports and information.

« We made bold progress during this meeting in that members were able to identify and agree on standardized initial tiers of soil health measurement, which is a huge step forward to creating a nationwide assessment baseline, » Wayne Honeycutt, president and CEO of SHI, explained.

Members addressed metadata collection, stratified sampling design and an overall strategy to select locations for the initial U.S. soil health assessment.

In future research, members agreed to:

  • Prioritize economic return on investment for growers, focusing on single-year benefits when possible;
  • Include growers in Institute committees, research planning and development;
  • Build a planned network of experimental research that allows researchers in biology, physics, chemistry, economics, agronomy, and sociology to collaborate and integrate research, which will provide growers and policy makers with accurate information;
  • Prioritize soil vitality, identifying the research gaps that will answer questions such as which crop rotations improve microbial soil function – improving drought resilience, increasing water infiltration rates and storage, decreasing run-off, and reducing soil-borne diseases, as well as improving yield and quality;
  • Focus on cropland and grazing land first and forest land in the future.

Members envision a dynamic Soil Health Cloud, supported by SHI‘s new Research Landscape tool, which ultimately will bring Big Data to researchers, farmers and policy makers.

« We hear that space is the final frontier and sometimes oceanographers call the ocean depths the final frontier on earth, » says Bill Buckner, the chair of the SHI’s Board of Directors. « But what Leonardo da Vinci said hundreds of years ago during the Renaissance, ‘we know more about the movement of celestial bodies than about the soil underfoot,’ is still true today.  »

Steve Shafer, the SHI’s Chief Scientific Officer, adds: « The biodioversity within a teaspoon of fertile soil rivals what we can see in an acre of tropical rainforest. The micro-environment at interface between the soil and a plant root does so much to condition plant health through nutrient and water uptake processes and through the interactions of roots with beneficial and pathogenic microbes. We know what happens to the top of a plant affects the roots and their relationships with soil organisms. How do all of these relationships fit together? How can we learn to manage this for the benefit of humanity and the planet’s ecosystems? How far can the scientific community go to understand this? « 

« We invite farmers, scientists and others interested in enhancing soil health and our environment from all regions to join us as we move forward.  We still have a lot of work to do. Members want to provide highly useful research and policy support in the future that shows short- and long-term benefits.  We’re going to need leaders who are innovators and excellent stewards to be involved in working together to achieve the Institute’s mission – to safeguard and enhance the vitality and productivity of soils through science-based research and advancement, » Honeycutt concludes.

The Soil Health Institute’s mission is to safeguard and enhance the vitality and productivity of the soil. An evolution of the Soil Renaissance, an initiative established in 2013 by the Noble Foundation and Farm Foundation to advance soil health and make it the cornerstone of land use management decisions, the Soil Health Institute serves as the primary resource for soil health information.

It focuses on five pillars: (1) working to set soil health standards and measurement, (2) building knowledge about the economics of soil health, (3) offering educational programs, (4) assisting in policy development, and (5) coordinating research in all aspects of soil and soil health.

It works directly with conventional and organic farmers and ranchers, public- and private-sector researchers, academia, policymakers, government agencies, industry, environmental groups and consumers – everyone who benefits from healthy soils.

More information on SHI : www.soilhealthinstitute.org

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L’ABC de la bioélectronique en forte hausse avec Alphabet et GSK

L’annonce du jour, avec le groupe pharmaceutique britannique GlaxoSmithKline qui formera une coentreprise en « bioélectronique » avec une filiale d’Alphabet, elle-même rien de moins que la maison mère du géant américain de l’internet Google, va obliger la planète boursière à apprendre rapidement l’ABC de ce drôle d’amalgame.

Mais qu’est-ce que la bioélectronique au juste?

ABC DE LA BIOÉLECTRONIQUE

Les traitements bioélectroniques ont pour objectif de « traiter des pathologies grâce à un échange d’impulsions électriques avec le système nerveux ou un organe spécifique », selon GSK qui, sachons-le, s’était déjà lancé en 2012 dans ce champ de recherche plutôt méconnu ! Et le géant de la pharmaceutique espère plus que jamais que cette technologie pourra un jour traiter des maladies chroniques. On vise nommément déjà l’arthrite, le diabète et aussi l’asthme.

Des maladies donc très connues, alors que le chemin de la bioélectronique est certainement moins exploré. Et comment…

La première – voire unique ! – découverte, si on cherche à approfondir notre connaissance de la bioélectronique en ce 1er août 2016 sur… le moteur de recherche Google, nous mène pendant les deux/trois premières pages de références trouvées, oui nous mène UNIQUEMENT, dans l’univers de l’eau et de la technique créée en 1948 par un ingénieur français hydrologue, Louis-Claude Vincent, pour déterminer l’état de santé/de maladie des êtres vivants.

Comme la vie n’est effectivement possible qu’en présence d’eau, car elle seule permet aux phénomènes physiques de s’accomplir, la bioélectronique y est ici :

« la technique scientifique qui mesure les micro-courants qui accompagnent d’un point de vue dynamique, les échanges biologiques nécessaires à l’entretien de la vie (…)  Trois mesures indispensables caractérisent un milieu aqueux et un terrain biologique – obtenues à l’aide d’un bioélectronimètre – de manière à préciser la qualité de tous les produits de la nature et l’état de santé des êtres vivants humains et animaux :
– le PH
– la résistivité (rhô)
– le potentiel d’oxydo-réduction rH2 »

Selon les mêmes sources web: « La bioélectronique se fonde sur l’étude des charges magnétiques positives des protons et des charges négatives des électrons. Elle s’intéresse donc à la composition physique et atomique de la matière vivante et aux interactions électromagnétiques. Elle se situe bien au-delà de la composition moléculaire généralement utilisées en biologie. Elle permet donc d’élargir et de mieux comprendre tous les phénomènes liés à la vie. » Roger Castell

« Avec la bioélectronique, on aboutit à une médecine de diagnostic et de thérapeutique devenant rigoureusement scientifique […] C’est à la source même de la vie et à son maintien en équilibre que s’adresse la bioélectronique, avec une sûreté et une instantanéité totales, conduisant à une maîtrise absolue, en vue, à la fois de la guérison et de la prévention », écrivait aussi le prénommé Louis-Claude Vincent, en 1969, dans un livre.

La détermination de « l’âge bioélectromagnétique » d’un individu, via les mesures du sang, de la salive et de l’urine, deviennent alors des facteurs constructifs et utiles.

Et que trouve-t-on une fois épuisé le « monopole du professeur Vincent » en la chose ? Oh surprise… quelques liens qui s’interposent justement sur l’arrivée du duo GSK – Google dans la bioélectronique :

journaldemontreal.com/16/08/01/gsk-se-joint-a-google-dans-la…
http://www.commentcamarche.net/news/google-s-implique-dans-la…

Prédisons donc tout de suite, et ça sans beaucoup de mérite, que l’ABC du méconnu sujet de la bioélectronique va vite aller en s’accroissant !

UN LEADER RAPIDEMENT ?

L’accord est en fait entre GSK et Verily Life Sciences, autrefois nommé Google Life Sciences. En ce premier jour d’août 2016, il annonce la création de la société Galvani Bioelectronics. Pas que ça: aussi un investissement pouvant aller jusqu’à 540 millions de livres (sur 7 ans).

Galvani Bioelectronics sera détenue à 55% par GSK et 45% par Verily avec un siège au Royaume-Uni, à Stevenage, au sein même du centre de R&D de GlaxoSmithKline. Avec cette coentreprise : « Le laboratoire veut rapprocher son savoir-faire dans le domaine médical avec celui de Verily dans la miniaturisation d’appareils électroniques ou encore les logiciels », explique-t-on.

On sait aussi qu’un autre centre de recherche sera basé à San Francisco, donc pas trop loin des intérêts de Google cette fois. Comme si chaque partenaire tenait à garder proche une partie du trésor en perspective et convoité.

La nouvelle entreprise aura pour priorité de permettre la recherche, le développement et la commercialisation de traitements bioélectroniques.

Saura-t-elle devenir rapidement un leader mondial de cette voie moderne en traitement des maladies? Les opérateurs à la Bourse sont les premiers à devoir se poser clairement la question, car autant GSK que Google sont des géants publics.

 

Alphabet

gsk

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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New York sous quelques coutures : ce fabuleux marché de 20 millions d’âmes

  • Population métropolitaine : 19,7 millions de personnes (2013)
  • 8,5 millions juste pour New York City
  • 3e ville multiethnique du pays (mais blanche à 60%, noire à 17% et asiatique à 10%)
  • Taille moyenne des ménages : 2,73 personnes
  • Dépenses alimentaires moyennes par ménage (2013) : 7 225 $US / an
  • 1er rang aux USA pour le PIB
  • Inflation (2015) : 0%

Pour cause, la métropole des États-Unis d’Amérique est un marché convoité de toutes parts. Elle est aussi une des grandes métropoles de la planète et la concurrence y est très forte. La densité de sa population, autant que le pouvoir d’achat de celle-ci, font de New York un marché convoité par toute la planète.

Alors avant de s’y aventurer comme exportateur, prière de bien faire ses devoirs! Voici donc quelques coutumes de la vie new-yorkaise qui devraient aider, sans pouvoir vous la décrire sous toutes ses coutures.

Que font les New-yorkais pour acheter l’épicerie de la semaine?

Preuve peut-être de son multiculturalisme… Aucune des principales chaînes de supermarchés ne s’imposent en cette matière.

Giant Food, Giant Pharmacy, Giant to Go, Super Giant, Martin’s Food Markets et autres bannières du groupe Ahold USA, avec ses 145 établissements dans la région de New York, n’accaparent que 15% des parts de marché.

ShopRite, c’est l’autre gros nom des supermarchés de la région : Wakefern Food Corp, comme Inserra Supermarkets y allant chacun de 4 à 5% des parts de marché, environ 1% de plus que Saker ShopRite. C’est donc  4,5 + 4,5 + 3 = 12% pour les ShopRite (précisons que Wakefern possède également la chaîne spécialisée de 12 Morton Williams Supermarkets et Gritede’s).

Et avec quelque 235 établissements ici pris en compte nous n’en sommes encore qu’à 27% des parts de marché.

Il faut donc aussi compter sur les chaînes spécialisées du commerce de détail avec comme principaux noms (environ 80 établissements au total) : Whole Foods, Fairway…, Westside… et autres Market, Gourmet Garage, Trader Joe’s, Garden of Eden, Food Emporium, sans oublier l’historique et unique Zabar’s (fromages, poissons fumés, produits casher).

Et sans doute sur bien d’autres sources d’approvisionnement.

CLIN D’OEIL: From a small, struggling cooperative with 8 Members – all owners of their own grocery stores – Wakefern Food Corp., the merchandising and distribution arm for ShopRite, has grown into the largest retailer-owned cooperative in the United States and the largest employer in New Jersey. Today, together they employ more than 50,000 people throughout New Jersey, New York, Connecticut, Pennsylvania, Delaware and Maryland.

Que font les New-yorkais pour magasiner?

Ici, absolument rien à voir avec l’univers de l’épicerie et de l’alimentation. C’est le royaume d’un seul roi : Target (43,3 % du marché) et d’un seul prétendant à la couronne : Wal-Mart (22 % du marché).

TABLEAU 1
Parts de marché chaînes à grande surface, New York

Magasins grandes surfaces et leurs bannières

Nombre dans la région de New York

Part de marché

Target

65

43,3 %

Wal-Mart

36

22,0 %

Sears Holding
(Kmart/Sears/K-Fresh)

41

7,6 %

Dollar Tree
(Deal $/Dollar Tree)

193

7,5 %

Total

80,4 %

(Source : Stagnito Media, 2015)

 

Imageons en disant que pas moins de 4 sur 10 des citoyens de New York magasinent chez Target, contre 2 qui vont dans les bannières Wal-Mart Stores (Walmart To Go, Supercenter, Express, Neighborhood Market ou Amigo) et qu’il n’en reste même pas 4 – c’est en fait 3,5 ! – pour tous les autres magasins. Comme il s’agit ici de parts de marché, nous approfondirons notre analyse en précisant que Target est en avance, presque exactement du double, car il possède 65 établissements dans la région, pas loin du double des 36 de Wal-Mart. Bref, nous sommes ici dans un monde de géants qui en laissent bien peu pour les plus petits. Presque une situation économique de duopole.

Que font les New-yorkais pour leurs achats en pharmacie?

Comme pour rien vous simplifier, le portrait de l’univers du commerce en pharmacie n’est ni comme celui des épiceries, ni comme celui du magasinage. C’est ici une titanesque course à finir entre trois groupes : CVS, Walgreen et Rite Aid.

TABLEAU 2
Parts de marché chaînes de pharmacies, New York

Chaînes de pharmacies et leurs bannières

Nombre dans la région de New York

Part de marché

CVS Caremark
(Careplus CVS/CVC Pharmacy/Longs Drugs)

525

31,9 %

Walgreen
(Duane Reade/ Walgreens RxPress)

549

26,7 %

Rite Aid

445

23,3 %

Bed Bath & Beyond
(buy buy Baby/ Harmon/Cost Plus World/Christmas Tree)

44

0,4 %

Value Drugs

7

0,3 %

Total

82,6 %

(Source : Stagnito Media, 2015)

 

Avec globalement quelque 1 500 établissements, ce trio des grands noms compte pour environ le 4/5 du marché, laissant presque 20% pour tous les autres établissements qui n’arrivent jamais à atteindre le 1% individuellement; qui sont donc des indépendants, solitaires ou presque. Même avec 44 établissements le groupe Bed Bath & Beyond n’atteint même pas la moitié de 1% de part de marché. Mais c’est quand même dire qu’un citoyen sur cinq est en affaires avec un petit pharmacien à New York.

« New York, New York »… comme le dit la chanson!

Retenez aussi que la ville de  New York, c’est également celles de Washington (5,8 M d’habitants) et de Philadelphie (6 M d’habitants) à portée de route en quelques heures; et que plus globalement plus de 60 millions de personnes occupent le Mid-Atlantique des États-Unis.

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(Crédit photowww.artinstitutes.edu/new-york)

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